KENYA ▬ Valentine's day

Je la laissais là oui elle serait capable de rentrer mais au fond je peux vous dire que se fut difficile la preuve je ne démarrais pas. Je restais planté là, les mains sur le volant à essayer de me convaincre de mettre en route le moteur mais je n'y parvenais pas. Je posais finalement mes mains sur mon visage en soupirant, c'était dur, une relation amoureuse demandait de l'énergie, du temps, et aussi prendre sur soi-même. Quand Anya tapait à la vitre, je la baissais en la regardant. "Non tu crois pas que j'ai pas envie d'aller faire ce cours avec toi? Tu crois pas que j'avais imaginé une autre situation que celle-là. J'ai dis ce que je pensais, tu as fais pareille, voilà normalement on devrait continuer à vivre mais ça part toujours en sucette entre nous, c'est lourd, j'ai pas envie de me justifier encore sur la situation. Tu sais ce que j'en pense sur le retour d'Andy, je suis content pour toi juste que j'aime être exclusif et tu le sais parfaitement, me faut du temps et digérer tes paroles comme quoi tu te sens vide, ça me fait mal de l'entendre. On dirait que je te suffis pas, c'est fort les mots que tu as eu quand même, tu t'en rends même pas compte, imagine que je te dis ça, imagine que je rencontre une autre femme et que je dise je me sens vide sans elle." Je soupirais m'enfonçant dans mon siège. "ça me saoule de me prendre toujours la tête avec toi, j'aime pas ça parce que ça me fait mal, on ne sait même pas communiquer calmement." Dis-je en passant ma main sur mon visage.

Il baissait la fenêtre et fort heureusement, je pense que je l'aurais éclater à coup de talons aiguilles s'il ne l'avait pas fait. Je lui posais une simple question. Etait-il certain de vouloir me laisser là ? Parce qu'il le faisait, je rentrerais à l'appartement certes mais pour prendre ma valise et partir, sans rien lui dire, sans lui laisser de mot et juste ne plus revenir et m'éloigner quelques temps, parce que notre relation restait fragile, même si ce matin nous avions tentés de faire comme ci de rien était, notre précédente dispute était encore fraîche, il ne pouvait décemment pas agir comme ça en me disant faire des efforts. Parce que m'abandonner sur un trottoir en ce jour si spécial, c'était loin d'être anodin. Ca part toujours en sucette Kenny ? Tu voulais m'abandonner sur un trottoir le jour de la saint valentin, je compte même plus les fois où t'es partie en me laissant seule, comme une conne dans cette ville. Il s'ouvrait ensuite sur Andy, il était heureux pour moi mais non pour lui, monsieur était exclusif. et toi tu sais ce qu'il est pour moi, tu le savais même avant qu'on se mette ensemble ! je n'avais certainement pas envie de me retrouver dans ces travers là, j'en avais eu assez au début de notre relation. Alors tout ça était parti de simples petits mots que j'avais eu. Je levais les yeux au ciel, sans qu'il ne me voit, fronçant les sourcils à ce qu'il disait, comparer l'incomparable c'est n'importe quoi. Tu t'entends ? Andy je l'ai pas rencontré l'année dernière. Tu veux que je te remémore quelques petites choses, c'était ton meilleur ami, c'est le père de ta nièce, le parrain de ta fille, celui qui est à l'origine de notre rencontre et beaucoup d'autre chose, ce n'est pas un mec que j'ai rencontré comme ça, dans la rue et qui prend une place importante dans ma vie en un claquement de doigt je n'aimais pas le fait qu'il compare mon meilleur ami à une personne rencontrait comme ça, dans la rue, il a tellement fait pour nous. Alors oui , je me suis sentie vide sans lui, sans sa présence, mais une part de moi c'est sentie vide, tu sais très bien ce que tu représentes pour moi, tu sais très bien que je t'aime et que tu me rends heureuse alors stop, oses me dire que tu te sens pas vide sans Taylor, qu'une part de toi ne souffre pas ?  même si je suis là ...   je n'entrais toujours pas dans la voiture, je restais là, dehors, appuyait contre le voiture. Parce que moi, ça me fait pas mal ? C'est sûr, j'adore ça, me retrouvais sur les trottoirs dis-je en hochant la tête tu me parles de communication, mais tu ne m'as rien dis, t'es parti, tu m'as menti et tu t'es laissé ronger par ça, ça te coûté quoi de me dire que ce que je venais de dire t'avais blessé ? Je t'aurais expliqué, sauf que je pensais juste que tu me connaissais assez pour comprendre ce que je voulais dire par là

Anya parlait tellement, je suivais pas tout. Je soupirais, j'attendais qu'elle finisse j'avais l'impression d'être disputé par ma mère limite, elle parlait sans me laisser en placer une alors j'attendais doucement, je me sentais pas idiot face à la réaction que j'avais eu, j'étais en droit d'être jaloux et possessif, c'était pas nouveau et puis elle ne réalisait pas la portée de ses paroles surtout quand elle avait parlé de Tyler. J'avais juste envie de lui fermer la vitre au nez, elle avait pas le droit de le faire, je lui interdisais clairement de comparer nos situations c'était différent, Andy n'était pas mort à ce que je sache, la preuve il me pourrissait encore la vie même avant son retour. "Et oh t'es sortie de la voiture, si tu te retrouve sur le trottoir c'est ta faute pas la mienne !" dis-je en la regardant. Mon visage ne trahissait rien, j'étais impassible, exaspéré aussi. "Bien ouais je dois être médium, je ne pouvais pas deviner le sens de tes pensées non plus, j'ai beau passé tout mon temps avec toi quand même." Je soupirais une énième fois. Je savais même pas quoi faire dans mon esprit cette journée venait de prendre fin, j'avais essayé de remettre les choses en ordre dans la voiture lors du trajet parlant de la suite du programme mais non elle rechignait, alors moi je me mangeais des réflexions quand je ne passais pas à autre chose mais elle, tranquille, elle se donnait le droit. "Monte je te ramène." Dis-je après quelques secondes.

Il est con ou il le fait exprès ? Je suis sortie parce qu'on devait aller à un cour de cuisine je te rappelle, alors à moins que t'avais dans l'idée de rentrer avec ta voiture dans l'immeuble, il me semble que sortir de la voiture est nécessaire je secouais la tête et lorsque je parlais de Tyler, je voyais son visage changer. Je sais bien que c'était pas malin, mais c'était le seul ami que je lui connaissais. Alors à moins qu'il me cache, je ne connaissais pas grand monde qui entourait mon mari. Priape ... mais je n'avais pas l'impression qu'il avait autant de place que Tyler. C'est certain, je te demande pas de lire dans mes pensées mais je sais, je supposais maladroitement que tu savais ce que je ressentais pour toi dis-je en grimaçant un peu. Oui là, ça fait mal. Parce que je me rend compte qu'il ne se rend pas compte de ce que je ressens, des efforts que je fais pour lui, j'ai changé à son contact, à croire que c'est normal. Non Kenny, c'est pas la peine, je te respecte assez pour ne pas gâcher tes efforts et je vais y aller à ce cour Oui, mes mots n'étaient pas sans contresens parce que je trouvais que c'était un manque de respect de me laisser là comme ça, quand bien même il n'était pas parti finalement. Alors à tout à l'heure je fronçais un peu les sourcils, puis je tournais les talons pour entrer dans le bâtiment en me laissant aller dans les portes tournantes. Je donnais mon nom à l'accueil attendant qu'on me dise à quel étage je devais aller.

Je bouillonnais. Tyler plus les paroles de tout à l'heure ça ne passait pas, je préférais me taire, fermer les yeux quelques secondes alors qu'elle allait au cours. Je ne savais pas quoi faire c'était trop, tout ceci dépassait ce que je pouvais encaisser. Je me raclais la gorge avant de sortir." Fais chier." Lâchais en fermant la porte de ma voiture. J'étais énervé et pourtant j'allais aller avec elle, je devais être sadomaso, je vois que ça. "Monsieur." Le groom se poussait, il m'avait reconnu je crois en tout cas il ne me demandait pas mon prénom. "C'est au 15ème." Dis-je à Anastasiya derrière elle. J'allais vers l'ascenseur, la secrétaire cherchait toujours perdu dans sa masse de papier, heureusement que j'avais retenu l'étage sinon on ne serait pas sorti de l'auberge je vous le dis moi. Montant dans l'ascenseur avec Anastasiya, j'appuyais sur le bouton avant de me poser au fond de la cabine, le dos contre la paroi, la scrutant silencieusement alors que la cabine montait peu à peu et s'ouvrait enfin sur une salle aménagée avec des plans de travail et autre outils pour cuisiner. "Vous êtes en retard." Nous lâcha le chef cuisinier, il était réputé pour ne pas rigoler, je comprenais mieux pourquoi. Prenant un tablier, je l'enfilais rapidement. "Je vais te l'attacher laisse." Dis-je en nouant les deux lanières de son tablier derrière son dos alors qu'on nous posait face à notre plan, un plan pour deux, une activité de couple. "Vous devez faire un plat que vous savez faire ensemble, on fera ensuite une recette beaucoup plus élaborée." J'hochais la tête, on était pas dans la merde avec Anastasiya. "On fais des pancakes pour l'agacer?" demandais-je en souriant un peu, je me mordais la lèvre pour ne pas rire faut dire que le chef cuisinier me rappelait un peu les directeurs d'école surtout quand on l'entendait hausser la voix derrière nous sur un autre couple.

Je demandais à la réceptionniste à quel étage se déroulait le cour de cuisine, quand bien même c'était une activité de couple, je n'en avais que faire des regards qu'on allait me jeter, cependant, Kenny était là. Derrière moi. Je me retournais sans rien dire, le suivant dans la cage en fer pour rejoindre le 15ème. Je lui tournais le dos, je n'avais pas envie de lui faire face, j'étais encore un peu secoué, cependant, je pouvais sentir son regard sur moi. Je n'étais pas comme lui, il me fallait du temps pour encaisser, pour penser à ce qu'il s'était passé. J'avais juste mal au coeur de savoir qu'en fait, il ne me connaissait pas tant que ça, qu'il ne prenait pas en compte ce que je m'efforçai de lui faire comprendre depuis plus de deux ans maintenant, il avait cette tendance à tout remettre en cause lorsqu'il s'agissait de mes autres relations et encore plus Andy. Poussant la porte, le chef nous réprimandait déjà. Peut être que vous êtes en avance lui dis-je avec un grand sourire. Nous allions nous installer derrière le plan de travail, Kenny ne me laissait pas le temps de nouer mon tablier dans mon dos qu'il le faisait à ma place. Je ne savais jamais sur quel pied danser avec lui après qu'on se soit dit des mots. Comment faisait-il pour passer au dessus ? Après nous êtres lavés les mains, le chef nous demandait de faire quelque chose que nous connaissions tous les deux. Kenny savait cuisiner, je ne savais pas cuisiner mise à part des salades ou des pancakes, certes, je commençais à avoir des bases sur d'autre plat, parce que j'avais tenté d'apprendre pour lui faire plaisir. Pour l'agacer ou parce que c'est la seule chose en commun que nous sachions faire ? je riais un peu, lui offrant un petit sourcil avant d'attacher mes cheveux pour ne pas les mangers. Je prenais les récipient derrière nous, sortait la farine, le sucre, la levure, le lait ... Je pèse et tu mélanges ?

Je me mordais la lèvre fortement pour ne pas rire, un élève dissipé totalement. Je la regardais quand on allait vers le plan de travail, nouait son tablier. Je ne voyais pas l'intérêt de lui en vouloir, je savais que cette femme était la femme de ma vie, que j'allais l'aimer et qu'on allait se disputer encore longtemps, c'est ça qui montrait à quel point ou était amoureux avoir une relation tumultueuse et passionnelle. "On sait faire pleins de truc Anya." Dis-je d'une voix un peu plus tendre que celle que j'avais pu avoir tout à l'heure. "Juste que j'aime te servir, te voir contente quand tu manges mon plat c'est pour ça que je te laisse pas faire, c'est le seul domaine ou je peux me rendre utile." Avouais-je en haussant les épaules. C'était dit au moins, Anya avait une image si forte, si indépendante, que j'aimais me sentir utile en lui faisant à manger comme ça. "ça marche." Dis-je en prenant les ingrédients un par un pour faire le mélange après qu'elle ait prit la mesure. Le chef passait devant nous, il fit des yeux tout ronds, je crois qu'on lui avait jamais fait ce coup là, des pancakes, la recette la plus bête au monde. "Des pancakes." Dit-il super surprit. Je me mordais l'intérieur de la joue pour éviter de rire une nouvelle fois. "On adore les pancakes." Dis-je totalement tranquille et avec un sourire moqueur. "J'espère qu'ils seront bons au moins." Et il partait. Je rigolais légèrement. "Casse un œuf tiens mais laisse la coquille un peu dedans, ça va lui plaire à coup sur." Riais-je doucement en lui montrant le saladier.

On savait faire plein de chose en cuisine ? Je n'étais pas certaine de ce qu'il annonçait. Je savais le regarder faire, certes, mais nous n'avions jamais vraiment cuisiner ensemble, enfin si des pâtes à la carbonara. Je levais les yeux vers lui en écoutant ce qu'il avait à me dire. Dis pas de bêtises, c'est pas le seul domaine où tu peux te rendre utile et tu vois c'est là le soucis Kenny. dis-je en attrapant un grand bol en verre pour que nous puissions faire le mélange. T'as l'impression que tu m'est utile juste pour ça ? peut être que c'était à cause de ça qu'il voyait le retour d'Andy comme une menace, peut être que c'était à cause de ça qu'il manquait de confiance en lui, du moins devant moi et la plupart du temps, parce que par moment, il lui arrivait d'avoir des crises de confiance, comme tout à l'heure. Je verser la farine dans un petit bol posé sur la balance, j'en rajoutais un peu pour ensuite en enlever et le verser dans le grand bol et ainsi de suite pour le reste. Le cuisinier venait à notre rencontre, surpris par la recette que nous avions pris. Il partait, je regardais Kenny en riant à mon tour. Non, j'ai envie de faire les choses bien, on peut faire les choses bien c'était plus comme un besoin qu'on fasse bien les choses, parce que notre journée était partie en vrille et c'était pesant à force.

Exactement. Anya venait de mettre le doigt sur le souci. "J'ai pas envie d'en parler." Dis-je en évitant le sujet ce qui en gros confirmait ses propos. A une époque, j'avais eu l'impression de servir en lui montrant les bons gestes avec Alessia maintenant la petite avait des yeux que pour sa mère, Anya apprenait la cuisine et elle me remplacerait aussi sur ce poste là, sans compter qu'elle menait le foyer en gros j'étais inutile totalement même pour les câlins sous la couette elle allait trouver une autre solution que moi. Je regardais notre patte prendre forme, silencieux, un peu joueur quand le chef partait après avoir examiné ce que l'on faisait. "D'accord." Dis-je en souriant un peu. "On a tout mis, c'est bon, on fait chauffer la poêle et c'est bon." Je la laissais faire, moi je me contentais juste de mettre la patte, la regarder prendre une couleur cuivrée puis la retirer pour la donner au chef quand il passait, il voulait gouter et quand ce dernier le fit, il avait l'air surpris, elle était bonne, agréable et surprenante, parce que j'avais rajouté une pointe de cannelle chose qui n'était pas dans la recette. "Très bien, vous allez me réaliser un plat, une entrée et un dessert, au choix vous décidez, je viendrais vous aidez si vous avez des soucis." Chaud. Avec Anya en trois heures c'était difficile. "Fish and chips je sais faire c'est rapide et c'est bon en entrée tu peux faire ta salade, tu sais celle de la dernière fois, elle était super et le dessert on verra après. Ça te va?" demandais-je en levant la main vers son visage pour la toucher mais je la laissais retomber rapidement le long de mon corps, mauvaise idée.

J'attendais sa réponse, le regard sur son visage, cependant, il évitait ce qui me permettait de dire qu'il confirmait mes propos. Je serrai un peu les dents, parce qu'il ne voulait pas en parler alors qu'il me disait il y a de ça 10 minutes qu'on communiquait mal. laisses moi te dire que tu te trompes... fut ma réponse à son silence qui voulait tout dire. Je n'avais pas envie qu'il pense qu'il ne me servait à rien. Pourquoi tant de confiance en lui, en moi ? En nous ? Je n'en savais rien, mais sachez une chose, que devoir toujours donner confiance à une personne en le mettant sur le devant était assez compliqué pour une personne comme moi. J'aurais aimé qu'il est autant de confiance que j'en ai, qu'il soit ... comme moi. Je fronçais un peu les sourcils, en y pensant, il était où le Kenny qui était ainsi d'ailleurs ? Lui avais-je fait perdre confiance ? Parce qu'avant qu'on ne soit ensemble, il était si présomptueux, si têtue, si macho, si confiant ... le problème au fond, c'est peut être moi. Nos pancakes étaient prêts, je versais la pâte dans la petite casseroles, Kenny les faisait sauter, j'étais incapable de le faire, la seule fois ou j'eu tenter de le faire, ici même, le pancake était resté collé au plafond. Je pensais pas que j'avais tant de force ... tu crois qu'il va tomber la tête levée vers le plafond, je regardais le pancake qui semblait bien coller ... En tout cas, je ne prendrais pas le risque, je me décalai un peu histoire de ne pas être victime de ma propre connerie. Le chef revenait, goûté à notre pancake et avait l'air d'apprécier. Je tapais dans la main à Kenny, finalement, nous faisions une bonne équipe sauf que je déchantais rapidement lorsqu'il nous disait qu'on devait faire un repas de notre choix. Kenny était rapide, il enchainait sur des idées, mais j'étais toujours bloqué .... je ne comprenais pas, j'appelais le chef sans répondre à mon mari. Il est où l'intérêt, je suis certaine que mon mari à payer assez cher ce cour pour quoi ? Qu'on vous fasse manger ? On apprend quoi dans l'histoire ? Vous êtes pas censé nous apprendre un plat, nous donner des conseils et tout le tralala, parce qu'à ce compte là, je préfère regarder le programme de cuisine pour les enfants sur Gulli aoutch dur comme comparaison, mais cette chaîne était devenue une des chaînes préférés d'Alessia. Alors vous allez allez derrière votre plan de travaille, maintenant et nous apprendre quelque chose ! dis-je de ma voix la plus froide, de mon regard le plus intense, sans vraiment lui laisser le choix. Désolé, mais je trouve ça ridicule, qu'on soit là pour l'engraisser dis-je à Kenny assez fortement d'ailleurs, les autres couples m'applaudissait, vous ais-je déjà dis que j'ai une âme de leader né ?