KENYA ▬ Valentine's day

Il devait être dans les 10h quand je me réveillais, Anya était décollée de moi surement à cause de la chaleur qu'on avait eu après notre petite bêtise nocturne. Je souriais d'ailleurs en y pensant parce que je ne l'aurais jamais cru capable de faire ça à une époque, je me souviens encore comment j'avais dis presque la forcer à me faire un câlin le matin au réveil alors en pleine nuit, je pense que je me serais fait tué si c'était il y a plus d'un an. Je frissonnais, mon bras coincé sous ma tête, je la regardais dormir, on avait rien de spécial ce matin, on pouvait attendre, trainer au lit, pas de contraintes, pas de bébé qui allait pleurer juste nous deux. Je me levais après l'avoir observé pendant une bonne dizaine de minutes pour aller chercher la fameuse guitare que je ramenais sur le lit me recouvrant en parti pour cacher ma nudité. Je grattais sur la guitare quelques notes, poussant un peu la chansonnette en chantant la même chanson que j'avais pu chanter à notre lune de miel.

Le jour s'était levé, éclairant au passage d'une douce manière la chambre du loft. Il ne faisait pas soleil, c'était rare que ce dernier montre le bout de son nez ces derniers temps. Le ciel était gris, un temps à la neige encore une fois et pourtant, j'apprécier grandement cette lumière si douce. Je n'ouvrais pas les yeux, je dormais bien, j'avais envie de rester dans les bras de Morphée encore quelques heures. Cette petite interlude nocturne m'avait totalement prélassé. Cependant, se fut Kenny qui me réveillait. Je froncé un peu le nez au départ, avant de tourner le visage vers lui entendant une certaine mélodie. Il chantait. Je me faisais réveiller en chanson, par mon mari qui se tenait à mes côté, nu en grattant sur sa guitare. Je me retournais un peu, tirant un peu le drap avec moi avant d'ouvrir les yeux. Je souriais doucement, en regardant Kenny, ma main se posait contre son dos pour le lui frotter tendrement mais finalement, je le laissais tomber sur le matelas, j'étais vidé de mon énergie malgré nos quelques heures de sommeil. J'attendais la fin de cette chanson qui voulait tant dire pour nous pour ouvrir la bouche. Hey coucou toi dis-je d'une voix un peu roque. Je m'éclaircissais la gorge, tendant les bras vers Kenny pour qu'il vienne contre moi. J'étais d'humeur câline ce matin, même s'il m'avait réveillée. T'es debout depuis qu'elle heure ? lui demandais-je en enroulant mes bras autour de lui, une fois qu'il fut au dessus de moi. Je dois avouer que c'est assez agréable réveil, mon époux qui me chante un chanson, nu, grattant sur sa guitare ... c'est assez éromantique oui, c'était la combinaison parfaite de ses deux mots, d'ailleurs je ne pu m'empêcher de rire doucement avant de relever ma tête, me tenant à son cou pour ne pas retomber et déposer un baiser sur ses lèvres avant de le prolonger sans pouvoir m'en empêcher, mais finalement je me laissais retomber sur le matelas en soupirant. Habilles toi un peu, t'as pas le droit de me faire envie si tôt !

Je ne sais pas pourquoi je me mis à chanter, cette guitare avait été l'objet de tant de malheurs, je voulais vraiment conjurer le sort en créant ce souvenir là. Je grattais quelques notes, une main contre mon dos, je souriais avant d'arrêter au refrain de la fin de la chanson. "Salut toi." Dis-je d'une voix tendre. Je posais la guitare sur le coté pour aller vers elle, au-dessus de sa personne, mes yeux plongés dans les siens, mon corps allongés contre le sien, je lui caressais de ma main libre sa joue. "20-30 minutes, je te regardais dormir, tu bavais c'était mignon." Je rigolais en levant les yeux au ciel suite à sa phrase. "Si tu veux je te réveillerais toujours comme ça." Je lui volais un baiser quand elle m'en avait prit un en première, amoureux face à sa petite mine endormi, je caressais ses cheveux contre sa joue. "Je te fais envie? Moi? Ce matin? Ou est ma femme." dis-je totalement surpris. Bon en fait je le savais qu'Anya appréciait mon corps mais le matin pas vraiment, d'habitude madame ronchonnait quand elle n'avait pas eu son café, elle devait avoir besoin de ça pour décollé alors mes yeux, mon corps trahissait toute ma surprise, c'était tellement agréable d'ailleurs.

J'étais encore toute endormie quand j'entendais la voix de mon mari, elle n'était pas aussi forte qu'elle aurait pu l'être lorsqu'il se laissait aller complètement, surement ne voulait-il pas me réveiller. Ma main se poser dans son dos en poussant quelques gémissement, me tournant un peu pour le regarder. J'aimais bien me faire réveiller comme ça, quand bien même ma première pensée n'avait pas été celle-ci. Il posait sa guitare pour venir sur moi, comme je l'invitais à faire et automatiquement, mes jambes s'ouvraient pour l'accueillir, afin qu'il prenne place au dessus de mon corps. Mes mains longeaient son dos musclé, je vous ai déjà dis à quel point j'étais accroc aux dos musclés ? Particulièrement le sien d'ailleurs. Mon mari est battit comme un dieu et j'en fus heureuse de l'avoir choper. Oui oui carrément quand bien même notre histoire prouvait que c'était tout le contraire. J'avais su me laisser désirer et à vrai dire, je ne changerai pas notre passé car il a fait de nous ce que nous étions, je n'aurais pas vécu tous ces moments avec lui, comme au ski, au dernier match de basket de la saison fut un temps .. non, je me souvenais de tout comme ci cela avait été une évidence depuis le début. Je fronçais un peu les sourcils lorsqu'il me disait que j'avais baver durant mon sommeil, automatiquement ma main venait se poser sur mes lèvres comme pour m'essuyer. Arrêtes, je bave pas dis-je en bombant les lèvres, toute innocente. Il écartait les mèches volages de mon visage pour plonger son regard dans le mien et à sa réponse, j'hochais prestement la tête, cependant, le voir dans sa tenu d'Adam me donnait de folles envies. Elle est partie il y'a une heure de ça et sans laisser de message j'haussais les épaules, riant un peu pour l'embrasser à nouveau, rieuse contre sa bouche.

Whaouuu dis-je dans un souffle encore irrégulier. Je posais ma tête contre son torse, mes cheveux venaient chatouiller la peau de son torse, alors que nous étions à l'horizontale sur le lit, la baie vitrée s'ouvrant sur New York dans mon dos. Tu vas finir par me rendre folle dis-je en déposant des baisers contre son torse, lui mordillant tendrement et avec une fièvre non dissimulable l'un de ses tétons. L'instant d'après, je relevais mes yeux dans les siens, sourire aux lèvres. Tu sais quoi, je meurs de faim mais j'ai aucune envie de bouger mes doigts parcouraient son torse, faisant le tour de l'un de ses tatouages qui était à ma portée.

Je me sentais bien avec elle, je savais qu'elle serait là pour moi, qu'elle était capable de soulever des montages pour moi, je savais qu'elle pouvait aussi me tenir tête quand j'allais trop loin, me recadrer quand je lui manquais de respect, ce n'était pas une femme qui disait amen à tout et je l'aimais. Allongé sur le lit, mon corps se soulevait, j'étais haletant, pas du tout fatigué mais très heureux, elle venait de se donner à moi comme jamais, je crois que cela faisait un moment qu'on avait pas été tous les en parfaite synchronisation et là ça montrait bien qu'on était en osmose physiquement et moralement. Je l'embrassais, là c'était plus tendre, plus coupé par nos respirations saccadées, je crois qu'un jour on allait se tuer ensemble mais ça ne me dérangeait pas si on mourrait ainsi, après tout c'était la femme de ma vie. "Tu me rends déjà malade. Cette nuit, là, je vais plus suivre le rythme." Quel menteur je faisais, je rigolais en plus, faisant le mec utilisé alors que j'adorais ça, je sais qu'en plus quand on rentrera à la maison on allait devoir plus se séparer, pour les cours pour Anya, le travail pour moi sans compter nos moments en famille avec Alessia, tout changeait entre nous. Je poussais un râlement de plaisir quand elle mordait mon téton, ma main glissait dans ses cheveux soulevant la tête pour la voir faire alors que je me mordais la lèvre inférieure en me laissant aller en arrière quelques secondes plus tard après un autre gémissement non dissimulé, de toute manière elle me connaissait, elle savait que c'était un acte qui me faisait chavirer. "Moi non plus, je propose qu'on reste là." Les pieds dans le vide, Anya en crapaud sur moi, je lui caressais toujours la tête, notre union n'était pas défaite, ça ne me dérangeait pas au contraire. "Je veux mourir sur ce lit moi en toi, la mort parfaite." Je fermais les yeux en riant un peu, reprenant mon sérieux. "Je vais devoir rester ici quelques jours, je pourrais pas aller au spring break sinon."

Tu te fais vieux ... faut assumer d'être marier à une jeunette dis-je en riant un peu, alors que je nous faisais tomber sur le lit restant dans notre position post-coït. Je n'avais pas envie de me défaire de lui, j'aurais aimé rester ainsi toute la journée ... quoique, c'est peut être faisable. Caressant son torse du bout de mes doigts, je levais le regard vers lui, espiègle pour finalement titiller son téton avec un brin de malice. Mon regard croisait le sien au même moment, je sais bien que c'est le genre de chose qu'il aime et qui le rende dingue. C'est une bonne idée bébé les mains sur son torse, le menton sur mes mains pour plonger mon regard dans le sien pour finalement rire à ses mots Pas que je suis contre ce genre de mort, mais bébé, penses aux gens qui vont nous trouver ... je fronçais un peu les sourcils avant de rire encore, mon dieu, je pense que je serais choqué de trouver des gens dans cette position, morts. Cependant, lorsqu'il me disait qu'il allait rester ici quelques jours, je faisais la moue en boudant un peu, baissant mon regard pour faire des petits ronds sur son torse. Ca veut dire que tu vas pas rentrer avec moi ? je n'avais pas envie de rentrer seule, je n'avais pas envie de passer les prochains jours sans lui à vrai dire, cependant, je ne voulais pas non plus qu'il ne puisse pas profiter du Spring Break. Tu dois faire quoi ici ? Tu peux pas le faire de la maison ?

"On s'en moque qui nous trouvera, on le verra pas, nous on va mourir avec le sourire sur le visage." Je rigolais doucement, je m'imaginais la scène, voir les policiers qui nous trouvera, qui trouvera Anya, je refermais mes bras sur elle plus fortement en fronçant les sourcils. "On te verrais nu en même temps." Crachais-je très jaloux. "Non vaux mieux pas qu'on nous trouve comme ça." Je déposais un baiser sur sa tête, j'étais tellement mort de jalousie tout d'un coup alors que la situation ne s'y prêtait pas, personne ne tournait vraiment autour de ma femme là, ici à New York. Un peu morose, je décidais de dire la nouvelle, je devais rester ici, Anya tenait à ce spring break, vraiment plus que tout limite alors je devais rester. "Ouais, je rentrerais pas avec toi." Elle faisait la moue, je caressais ses cheveux des deux mains, j'étais triste aussi fallait pas croire, c'était dur pour moi de me retrouver séparer d'elle encore quand on se disputait je la voyais même si on se parlait pas, là on serait à plus de deux heures d'avion et… Mon cœur se resserrait en voyant sa peine. "Je dois rencontrer des gens, participer au budget et pleins de trucs, je peux pas le faire à la maison et puis comme ça pendant les vacances je ne bosserais pas ça va être bien, on va bien s'amuser quand on se retrouvera, tu verras je serais rapidement revenu tellement que tu remarquera pas mon absence." Je lui faisais un bisou sur la tête seulement ne pas voir ses yeux me dérangeaient alors je me redressais, assis, je prenais son visage entre mes mains et je l'embrassais tendrement. "On se parlera tous les jours, tu le sais." Qu'est-ce que j'aimais la consoler, la voir ainsi, je sais que c'est cruel mais je me sentais aimé. "tu veux un starbuck? Je vais te le chercher et te l'apporte au lit."

Mon rire venait emplir la pièce lorsqu'il me disait que les policiers me verraient nue. Je levais les yeux au ciel pour finalement plonger mon regard dans le sien. On s'en moque qui nous trouvera, on le verra pas un petit clin d'oeil et je replongeais dans ma contemplation de son torse. Kenny m'annonçait ensuite qu'il ne rentrerait pas à Harvard avec moi. Je n'avais pas envie de rester seule, je n'avais pas envie qu'il reste seul ici. Je soupirais sans vraiment me gêner, faisant un bruit monstre d'ailleurs au passage, histoire qu'il comprenne que cela m'agaçait. C'est donc ça qu'on va vivre plus tard, on se verra jamais à cause de nos emplois du temps ? soudain, je réalisais que je n'avais pas envie de vivre comme ça, que je voulais rentrer chaque soir et retrouver mon mari, m'endormir et me réveiller dans ses bras. Si tu le dis.... bien sûr que je remarquerai son absence, rien que dans le jet. Il se relevait en me maintenant contre et en lui, j'haussais les épaules à ce qu'il disait sans pour autant répondre puis finalement, je me levais, défaisant notre union. Non c'est bon je vais faire du café t'inquiète j'attrapais une de ses chemises pour l'enfiler sur mes épaules, la boutonnant tout en allant dans la cuisine américaine pour nous faire un café dans la cafetière italienne. Un petit caprice qu'on avait fait venir d'Italie, ce café était bien meilleur. J'allumais la télé en passant, ouvrant les baies vitrés pour aérer l'espace, mais il faisait froid, tellement que je les refermais rapidement. Tu comptes rentrer quand ? Juste avant de partir pour la Nouvelle Zélande ?