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J'avais espéré que mes lèvres l'apaiseraient mais en vain. Anya faisait une crise de panique, elle avait du mal à respirer, elle avait les yeux rouge, mon cœur battait fortement, j'avais peur qu'elle me laisse tomber, peur qu'elle se dise que j'étais nocif et que tout était de ma faute. Je crois qu'en fait sa crise était contaminant mais je n'en démordais pas, j'essayais de calmer ma femme qui se serrait contre moi, je l'étreignais fortement encore et encore pendant de longues minutes. Les gens déambulaient sur le parking, nous regardant comme des bêtes sauvage, mon nez se logeait dans les cheveux de ma femme, mes lèvres embrassaient son cuire chevelu délicatement. "ça va aller mon amour." Murmurais-je à son oreille. Je fermais les yeux, je lui caressais la nuque doucement alors que mon autre main frottait son dos. "On devrait rentrer." Finalement adieu les magasins, je crois qu'elle ou moi n'étions pas vraiment dans de bonnes conditions même si au fond j'étais persuadé que ça pouvait nous libérer la tête. "Anya…" Je prenais sa tête entre mes mains, la forçant à me regarder, ça me brisait totalement de la voir si triste et pourtant malgré la situation un peu tragique, je la trouvais d'une beauté renversante, si fragile. "Te met pas dans cet état, on va régler tout ceci." Dis-je avant de reprendre. "Je t'aime plus que tout tu le sais ça, rien ne changera entre nous, au contraire, je pourrais plus t'avoir rien que pour moi." Je me risquais à sourire un peu. "Je suis égoïste et possessif en plus d'être affreusement jaloux et te trouver irrésistible avec tes petits yeux tout rouge, même comme ça tu réussis à m'aguicher Kataieva !" J'essayais de la faire sourire. "Avoue que tu le fais pour que je craque et que je te parle de la saint valentin, bien ça ne marche pas, enfin un peu mais je dirais rien même sous la torture, même sous un bisou." Valait mieux penser à autre chose, elle avait le cœur trop lourd et moi je n'aimais pas la voir comme ça, je voulais la voir comme tout à l'heure excité de savoir ou j'allais l'emmener à la saint valentin, joueuse ou même énervé parce que je refusais le dressing de notre fille.
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