KENYA ❀ Roller bougie baby

J'avais du mal à faire le lit. Faut dire que je ne l'avais jamais fait de ma vie. Il y avait toujours une personne pour me le faire. Te moques pas, c'est difficile dis-je en faisant une petite moue. Il venait m'aider, je le regardais tout de même, espérant qu'il ne se fasse pas mal mais il avait l'air de gérer. Une fois, fait, je me laissais tomber aussi sur le lit. Nos têtes étaient l'une à côté de l'autre, tandis que nous étions allongé dans la largueur du lit. Ah j'avais pas compris qu'on pouvait pas dormir ensemble  je tournais mon visage vers lui en déposant un baiser sur son nez tout de même Je riais en l'entendant parler de son volcan mais aussi de texto.  T'es pas possible, t'y penses combien de fois par jour sérieusement ? demandais-je amusé. Je sais bien que dans cet état, il allait me répondre sans le prendre mal.  J'ai quelques questions pour toi ... T'as déjà eu des vues sur mes copines ? Tu m'aimes à quel point ? T'es heureux ?

"Tu vas trop me manquer." Je faisais la moue. Les effets des médicaments se faisaient encore cruellement ressentir, je savais pas que j'étais un peu hors de contrôle, je pouvais pas gambader partout c'était pas plus mal vu mon état car j'avais une énergie folle. "Tu me chatouille." Dis-je en fronçant un peu le nez à plusieurs reprises, cependant j'adorais quant elle me faisait des bisous. Un gros romantique. "J'y pense…" Je regardais mes doigts. "9 ou 10 fois dans la journée peut-être surtout quand tu es loin de moi." J'haussais les épaules, tournant la tête vers elle. "Doucement, doucement." Je fermais les yeux en me massant les tempes un peu. "Tu vas trop vite, j'ai pas compris la dernière." Elle parlait avec son accent russe en plus fallait pas trop m'en demander non plus. "Mais sinon j'ai jamais eu de vu sur tes copines, faut dire que la plupart sont pas à mon gout, surtout Candice je l'aime bien mais voilà quoi puis toi je t'aime plus grand que la terre, je serais même capable d'enterrer un cadavre pour toi, je ferais tout pour toi." C'était dit d'une telle manière, avec une grande sincérité, si j'avais su en cet instant que je me dévoilais autant, je peux vous dire que je me serais rapidement calmé.

Je lui mordillais le bout du nez lorsqu'il me disait que je le chatouillais Je savais que Kenny était sous un médicament qui lui faisait dire la vérité, est-ce que j'allais en profiter ? Certainement ! Je fus surprise de savoir à qu'elle fréquence Kenny pensait au sexe dans une journée.  et t'y penses pas plus quand je suis là ?  lui demandais-je totalement intéressé pour le coup. Puis soudainement je me mis à lui tout un tas de question. J'écoutais attentivement mon mari, il n'avait jamais eu de vue sur mes amies, j'étais satisfaite de le savoir d'ailleurs, parce qu'à un moment donné, je m'étais posé des questions quant à Shaïra. Puis vint le moment ou il me disait qu'il ferait tout pour moi. Qu'il m'aimait au-delà du raisonnable. Je le regardais, avec un énorme sourire sur les lèvres.  Mon amour j'attrapais son menton pour l'embrasser tendrement et lentement. Les yeux encore fermés et proche de ses lèvres, je levais ensuite mon regard dans le sien. Sincèrement, t'en pense quoi de mes seins ?  lui demandais-je avec un petit sourire sournois sur les lèvres, oui j'attendais grandement la réponse.  On passe beaucoup de temps ensemble, t'as pas envie de tout plaquer par moment et de prendre l'air ? Je te gonfle pas ?

"J'y pense moins souvent." Je regardais le plafond, je ne pensais pas un seul et unique instant que tout était fait pour me soutirer des informations, je parlais sans aucunes barrières, sans m'inquiéter de rien, c'était vraiment fou ce que la dose de médicaments pouvaient me faire faire. La preuve étant que je me permettais de dire à Anya que je ferais tout pour elle, c'était vrai maintenant c'était des pensées assez privé, j'avais pas envie qu'elle le sache en tant normal. Elle m'embrassait, j'y répondais avec la même intensité, ma main sur sa joue, mes yeux dans les siens, je souriais un peu juste après. "Tes seins?" dis-je en les regardant. "Je les aime bien, ils sont à la bonne taille de mes mains mais j'aime bien te dire qu'ils sont petits parce que j'ai envie de te trouver un petit défaut, ça me rend moins complexé." Mon dieu je devais me nouer la langue mais je me rendais compte de rien du tout. "Non j'aime quand on est ensemble, je profite, je sais que dans le futur ça sera pas le cas et je pense qu'on doit justement prendre l'instant présent, si on est bien ensemble, pourquoi changer et oui parfois tu me gonfles quand on se dispute à New York par exemple quand je suis parti, j'étais trop énervé que tu déformes mes paroles pourtant tu me manquais. J'arrive pas à être en colère contre toi." Je faisais la moue, j'étais un peu déçu de moi-même pour le coup.

Kenny se livrait sans aucune retenue. C'était un mal pour un bien. Au fond, je me sentais légèrement coupable de ne pas lui laisser son jardin secret. Cependant ma culpabilité s'envolait vite lorsque j'apprenais a qu'elle fréquence monsieur pensait a nos ébats. Je riais, passant ma main dans ses cheveux. Nous étions toujours l'un a l'envers de l'autre. Seul nos têtes étant l'une contre l'autre. Parce que tu sais très bien que quand je suis là, j'ai du mal a te résister je riais a mon tour. C'est vrai que bien souvent lorsqu'il me faisait des avances j'avais du mal a les rejeter parce qu'il me donnait tout simplement envie. Je déposais mes lèvres sur les siennes. L'embrassant tendrement, mon nez contre son menton, ça ne m'empêchais pas d'être aussi tendre que possible. Ma prochaine question fut sur mes seins. Oui cette histoire avait eu le don de me complexer. Du moins Kenny avait eu le son de le faire. Les commentaires des autres j'en avais que faire. C'était purement de la jalousie, mais lorsque c'est l'être aimé qui vous le dit c'est différent. Sa réponse me fît aussitôt sourire. Il les aimait. A la bonne taille pour ses mains. J'étais refaite. pourquoi tu es complexé ? je ne comprenais vraiment pas pourquoi mon cher et tendre pouvait l'être. Il était si divin. Rapidement, j'eu une autre réponse. Mon visage était tourné vers lui. Les yeux amoureux. Il aimait qu'on passe tant de temps ensemble et moi aussi quoi qu'il puisse être dit. je vous aime monsieur Kenny Damian Kovalevski Kataïeva oh oui j'aimais cet homme a un point que personne ne pouvais imaginer. Même moi. mais trêve de niaiserie, j'ai d'autre question pour toi mon lapin ... Pourquoi tu veux tant que je ta fasse des sucettes ? T'es frustré avec moi ? oui après tout c'était pas comme ci nous serrions ceinture. tu penses quoi réellement de mon père ? Et ça te dérange que je sois en froid avec ta sœur ? Elle te manque ?

"Surement." Je répondais à son baiser, ma main derrière sa tête, je souriais à travers et même après je ne voyais que du feu quant elle me posait les questions sur sa poitrine ou sur notre vie à deux, je ne voyais pas que c'était un piège, j'aimais en plus notre discussion, j'étais ailleurs, sur mon nuage. "Parce que je suis pas comme le reste, je sais que tu aimes les mauvais garçons, je suis loin d'en être un." Dis-je en faisant un peu la moue, je regardais en haut, c'est vrai ce n'était pas la première fois que je me disais qu'Anya méritait mieux que moi. "Parfois j'avais envie d'arrêter de te câliner mais j'y arrive pas." Non c'était clair et net, Anya était mon centre de gravité. "Moi aussi je t'aime." Je lui volais un bisou sur le bout de son nez, j'étais un peu touché par sa déclaration, j'avais les yeux tellement brillant en cet instant que rien ne pouvait entacher ce bonheur doublement multiplié par les médicaments. "Tu poses trop de questions…" Je ronchonnais en la regardant quand même. "et en plus tu es de travers." Je faisais un peu l'enfant pour le coup malgré tout j'allais répondre à ses questions sans vraiment m'en rendre compte. "Parce que j'ai envie que tu me sois soumise." Dis-je en levant un peu la tête. "Tu diriges toujours tout, ça me dérange pas mais parfois j'ai envie d'être ton patron, que tu ressentes le besoin de me réclamer un peu parce que moi je commence à me demander si tu me veux vraiment, tu viens pas souvent à moi, y a des périodes oui et d'autres..." Lâchais-je en baillant encore une fois. "Non…" Je fermais un peu les yeux, j'avais envie de dormir pour le coup. "Je veux dormir." Je commençais à somnoler doucement, Morphée venait me chercher.

J'étais assez surprise. Il pensait ne pas être assez bien pour moi ? Je secouais la tête, en me retournant un peu plus vers lui. Tu m'as faite changer d'avis sur beaucoup de chose déjà Kenny ..  oui, j'avais toujours eu un faible pour les hommes aux allures de bad boy, mais je m'en fichais bien. Il m'avait faite changer. Je l'aimais, j'aimais sa façon d'être. Il m'avait faite changer d'avis sur le mariage, sur les enfants ... et j'étais heureuse maintenant. Mes questions s'enchainèrent rapidement, j'en avais des tonnes. C'est peut être toi qui est de travers  je lui donnais un petit coup de pichenette sur le nez en attendant mes réponses. J'étais assez surprise. Il voulait que je lui sois soumise, parce que j'avais tendance à trop diriger. Je passais ma langue contre mes lèvres, laissant retomber ma tête contre le matelas pour réfléchir. Je sais bien que mon comportement n'était pas facile mais je ferais des efforts pour être moins .. dominante même si cela risquait d'être compliqué. Sa soeur ne lui manquait pas, j'étais contente de cette réponse d'ailleurs jusqu'à ce que Kenny me dise vouloir dormir. Je vais partir alors, dors bien  dis-je en me levant. Je retirais les chaussures de Kenny, son pantalon tout doucement pour ne pas lui faire mal et son tee-shirt.  Allez dans l'autre sens  lui dis-je en tentant de le tourner sans lui faire mal mais c'était assez compliqué.

Moi qui suis de travers. Pour le coup ça me perturbait, je la regardais puis je regardais le lit, je regardais encore Anya, j'étais totalement perdu. Il m'avait fallu un peu de temps pour m'en remettre seulement après autant de questions j'avais envie de dormir. Je baillais, j'étais fatigué, Anya m'enlevait mes chaussures et mon pantalon après avoir retirer l'attelle qui était posé sur le jean. Je ronchonnais pour pas changer sauf que cette fois c'était à cause de la douleur, je serrais de nouveau l'attelle que je mettais sur ma jambe, à même la peau. "Piou !!" Je me mettais dans l'autre sens sous la couverture comme je pouvais en regardant Anya. Je lui prenais la main, les yeux dans les yeux, je tirais sur son poigné pour murmurer à son oreille. "Tu es ma plus belle réussite, t'aimer, c'est le meilleur choix que mon cœur aurait pu faire." Je déposais un baiser sur sa joue avant de m'écraser sur mon lit, Morphée ne tardait pas à me chercher.

Il me rattrapait par le poignet pour me souffler quelques mots. Je souriais. Le regardais. C'était beau. Un petit sourire se formait sur mes lèvres, ma main caressait sa joue attendant finalement qu'il s'endorme pour partir. Je déposais un baiser sur sa tempe avant de partir. Au passage, je remettais la couette et éteignais la lumière avec un dernier regard pour mon mari qui dormirait seul ce soir. Je soupirais d'ailleurs, ce soir serait u soir sans. Dans la cuisine, je me prenais deux yaourts. Nous n'avions pas manger ce soir avec toute cette histoire. Bien entendu, je profitai de ce moment pour mettre la télévision Russe. Je regardai les informations, surprise par ce qu'il se passait dans mon pays. Des jeunes se pensaient dans un de ces jeux vidéos qui leur tourne la tête, les reproduisant dans la vie réelle.  Finalement, je montais me coucher 2 bonnes heures plus tard, laissant un mots sur la table.

" Chéri, si tu te réveilles avant moi, fait sonner mon téléphone, je laisse allumer. Je t'ai préparé ton bol et le gâteau de Manuela est dans le four. "


Je ne m'endormais pas rapidement cette fois ci. Sans les bras de Kenny autour de moi, sans sa présence, ce n'était pas pareil. J'attrapais son coussin que je serrais contre moi, j'eu même l'audace d'enfiler un de ces tee-shirt à l'oreiller.

Je me réveillais en sursaut, nauséeux, malade complètement, les médicaments ne me réussissait pas vraiment, mon corps les éliminaient doucement. Alors que je me frottais les yeux, je ne pensais qu'à Anya, je ne savais pas vraiment ce qui avait pu se passer hier en rentrant, j'avais de vague souvenirs mais rien de plus cependant la douleur elle je m'en souvenais. Je voyais mon genou avec une attelle, je fronçais les sourcils, il avait une sale tête. Mes béquilles au sol, je les prenais pour me rentre dans le salon, je ne prenais pas la peine de m'habiller restant en boxer et débardeur, déambulant dans cette tenue jusqu'à trouver le mot. Je souriais un peu, je regardais l'heure aussi. Il était tôt. 8h. Autant ne pas la réveiller tout de suite qui plus est j'avais une folle envie de manger des cochonneries alors je me glissais dans mon studio sous la table de mixage trouvant des barres de chocolat, c'est bizarre qui avait bien pu les mettre ici? Je riais un peu tout seul en me goinfrant. Une puis deux, puis trois, je terminais la 4ème quand je décidais d'aller devant la télévision avec mon téléphone. Alessia dormait, elle dormait de plus en plus tard puis hier je crois qu'elle avait longtemps veillé. "Je suis réveiller, rejoins moi." C'est le texto que je décidais d'envoyer à mon épouse 30 minutes plus tard, en fait, j'avais envie de passer un tout petit peu de temps à deux avant que le monstre se réveille.