KENYA ❀ Roller bougie baby

 Je le sais très bien  soufflais-je, yeux dans les yeux, mon souffle se répercutant contre ses lèvres. J'aime quand il laisse trainer ses lèvres contre mon corps. Mon cou, mes épaules, le creux de mes bras, de mes seins, puis mon ventre. Kenny déposait souvent des baisers dessus, puis sur mes grains de beauté. Le plus gros que j'avais sur le ventre et celui sur le côté de mon sein droit, d'ailleurs en pensant à cela, j'aimais aussi le faire, déposer des baisers sur ses grains de beautés comme si son corps m'indiquait le chemin de mes lèvres. C'était comme s'il m'appelait et me demandait de prendre ce tournant.  Tu m'as pas dit que tu voulais le faire après ... apparemment non, il me posait déjà tout un tas de question, j'aurais aimer rester comme ceci, dans cette position. C'était tendre.  Je me tiendrais à toi je me levais, je prenais un pull bleu à Kenny, celui qu'il avait acheté à New York pour le passait sur mon dos et je mettais aussi une petite culotte. On change pas une combinaison qui gagne. Je sais pas, comme le matelas est une grande surface, normalement ça glisse tout seul, enfin je l'ai déjà fait au palais, quand mes parents étaient partis, petite, et t'as vu un peu le nombre de marche, c'état génial ! c'était mieux qu'à Aqualand. Heureusement qu'il y avait un ascenseur pour les jours de grande fatigue. Mais peut être que si on met du beurre sur le rebord des marches ... T'en penses quoi ? Appuyais sur une de mes jambes, la main sous le menton, j'étais en pleine réflexion.

"Si si après." Sauf que quand j'étais lancé on m'arrêtait plus tant que je n'avais pas eu gain de cause, je voulais trop tenté, j'avais une folle envie de dévaler les escaliers à défaut de faire joujou sur la rampe pour me protéger mes bijoux de famille. "Bien fort, je veux pas que tu te fasses mal." Etrange paradoxe, certains cherchaient à se protéger puis y avait moi qui était capable de me prendre tous les coups, tout en pleine tête rien que pour qu'elle soit saine et sauve, je repensais souvent aussi au coup de New York surtout quant elle mettait mon pull, je revoyais sa crise, ses blessures, les bleus, mon cœur se serrait fort. "Je t'ai déjà dis que je te trouvais belle dans mes affaires?" Oui les médicaments me faisaient encore une fois tourné la tête, je sortais ce que je pensais, plus de barrières, plus de filtre, j'étais un livre ouvert qu'elle pouvait lire. "J'ai souvent eu envie de toi encore quand on est à la maison ça passe mais quand on est dehors, tu t'imagines pas le nombre de scénarios que je me fais, comment j'ai pu te déshabiller à plusieurs reprises dans ma tête dans tous les endroits différents." Je soupirais rêveur, revenant à la réalité quand je me levais, j'étais en serviette, je pouvais pas faire mieux faut le dire. "ça devait être trop bien, on pourra essayer à Noël?" dis-je avec des gros yeux d'enfants, oh ouais adios les beaux-parents, je sens que vous allez faire un tour pour qu'on puisse jouer à un jeu d'enfant, le rêve total tout d'un coup. "Nan je pense que ta raison, c'est une grande surface ça devrait le faire, viens on va chercher le matelas." Et je marchais à ma manière avec mes béquilles jusqu'à la chambre d'ami, je jetais les coussins par terre, la couette mais voilà je pouvais pas faire mieux, porter était impossible. Je poussais quand même mais pas plus alors quand Anya arrivait, je la voyais le trainer, je riais légèrement, elle ferait vraiment n'importe quoi, une vraie gamine, c'est là que je l'aimais davantage quand je voyais qu'on avait 5 ans tous les deux au même moment. Une fois devant les escaliers, je me posais le premier dessus, béquilles à mes cotés. "On donne comment l'impulsion?"

Oui tu me l'as déjà dit  soufflais-je doucement. J'aime mettre ses vêtements, j'aime porter son odeur. Je me sens ainsi, plus en sécurité. C'est peut être bête, mais comme ça, il était toujours avec moi, contre moi. Kenny était amené à me faire une autre confidence, j'étais assez surprise, je n'avais posé aucune question. Ah oui ? Racontes moi, le top 3, de tes rêveries et du lieu ça me surprenais grandement. Kenny était un adapte du - J'suis un papi, je fais ça dans le lit - ( La rime susu ) alors, oui, ça m'étonnai. Quand mes parents partirons à l'église, on le fera ...  mon père avait une vieille tradition, aller à l'église le lendemain de Noël, faisant son devoir public, se faire voir au milieu des petits gens pour son image bien qu'au fond, je savais pertinemment, qu'il n'aimait pas se mélanger, tout comme moi. L'histoire du beurre résolu, nous allions chercher le matelas, du moins, c'était à moi de le faire. Je n'avais pas pris ce problème en compte. Comment allais-je faire pour amener le matelas jusqu'aux escaliers ? Je le regardais, puis j'allais dans la chambre d'Allessia prendre des voitures électrique. Kenny lui avait déjà acheté tout un tas de jouer, pour quand elle sera grande m'avait-il dit, mais je le soupçonnai d'y jouer lorsqu'il était seul à la maison. Je mettais les voitures en dessous, donnant une manette à Kenny pour qu'il puisse faire avancer l'autre et ainsi, le matelas avancerait tout seul. C'est qui la plus intelligente ? Après quelques petits problèmes de direction, avec un mari qui aimait m'embêter, nous avions enfin amené le matelas jusqu'aux escaliers. Il se posait dessus avec délicatesse et je regardais comment j'allais pouvoir faire. Je vais le pousser et je saute dessus dès qu'il glisse, puis avance un peu , plus y'a de poids à l'avant et plus il va glisser j'aurai dû faire des études physique ou de mathématique à m'entendre parler. 3 - 2 - 1 ... GOOOOO je poussais le matelas avec un pas de mal certes mais j'y arrivais et rapidement, je sautais sur le matelas, accrochant mes bras autour de mon mari en me serrant fortement contre lui en riant.

"Oui." Dis-je en la regardant. "J'aime bien le lit mais voilà parfois c'est trop monotone." Chose que je n'aurais jamais dite en temps normal et encore moins quand j'avouais la raison qui faisait qu'on ne changeait pas trop d'endroit. "Juste que j'ai eu l'habitude de le faire ailleurs que dans un lit et j'ai l'impression de te manquer de respect enfin je me vois bien dans la voiture, une cabine d'essayage et… dans le bureau de ton père, la vieille au palais." Je réfléchissais encore, je voyais pas d'autres endroits, j'étais vraiment dans le basique mais Anya savait pertinemment que je n'avais rien fait de très spécial avec mes partenaires, je me retrouvais un peu à un point qu'elle avait pu dépasser elle. "OH OH !" dis-je en la voyant ramener les voitures. Oui j'avais déballé, oui y avait des piles car secrètement je jouais avec. "C'est pas un jouet… enfin si mais pour Alessia." Presque grillé, je regardais pas Anya d'ailleurs. "Tu vas les abimés !" Mais je me résignais, je devais bien descendre puis je voulais tenter le matelas sur les escaliers alors je prenais la télécommande. "Ta de la chance." Je commandais seulement la voiture s'heurtait aux pieds de la russe à plusieurs reprises. "J'ai pas mes lunettes." Mentais-je en portant mes lentilles, je riais légèrement jusqu'à ce que le matelas arrive à destination. Je me posais dessus écoutant les instructions d'Anya, ok j'étais prêt. Le décompte, son go, Anya qui s'accrochait derrière moi et mon rire qui se faisait entendre, je levais même les bras en l'air. C'était trop drôle mais trop court, je soupirais. "Déjà?" soupirais-je en tournant la tête vers mon épouse. "Je veux aller en Russie maintenant !" Ouais c'était limite frustrant c'était trop pour cette journée quand même. "MAINTENANT !" Je me laissais tomber en arrière pour poser ma tête sur Anya.

J'étais assez surprise d'entendre ce qu'il venait de me dire. Il avait peur que je le prenne mal, peur de me manquer de respect.  Alors je te l'annonce monsieur Kataïeva, que tu ne me manquerais absolument pas de respect pour la simple raison que je veux de la diversité ! dis-je en éclatant de rire. J'écoutais ce qu'il avait à me dire, je fus pourtant surprise en entendant la fin. La vieille du palais ? j'avais du mal à comprendre ce qu'il voulait dire par là. le bureau de mon père ... mais ce lieu te hante dis moi un clin d'oeil complice et nous étions prêt à dévaler les escaliers sur un matelas. Oui mais j'arrive pas à le tirer, il est bien trop lourd, tu pourrais quand même applaudir mon génie bah oui, faut y penser à tout ça, en si peu de temps. Je poussais ensuite le matelas, il commençait à glisser et rapidement je me posais derrière lui. Je criais, je riais, mais je m'accrochais à Kenny étant donné que je pouvais pas accrocher mes jambes autour de lui pour ne pas lui faire mal. C'était passé bien trop vite à mon goût aussi. Doucement mon brave, tu vas te calmer un peu et respire dis-je en lui pinçant le nez pour qu'il puisse prendre une grande inspiration par la bouche. Il se laissait finalement tomber contre moi, bordel il venait carrément de me faire une ablation du sein. Aïe, mon sein ! dis-je en posant ma main dessus comme pour calmer la douleur. On peut pas y aller maintenant et tu le sais bien, puis sérieusement, je me sens pas de remonter le matelas, d'ailleurs je sais pas ce qu'on va en faire dis-je en le regardant d'ailleurs. On avait un matelas en plein milieu du salon... bien joué.

Je m'exprimais mal, mes pensées allaient beaucoup plus vite que mes paroles. "Oui la vieille enfin le vieux bureau pas celui ou il bosse tous les jours, tu sais l'autre celui ou tu te planque sous le bureau." Je riais un peu, oui je voulais cette endroit car même si Anya voulait de la diversité je savais parfaitement que j'aurais du mal, j'avais vraiment l'impression de lui manquer de respect, de tirer mon coup puis c'était fini, c'était ça qui me dérangeait alors qu'au fond j'avais cruellement envie de jouer en sa compagnie. "Si tu savais." Riais-je en parlant du bureau, je faisais une fixation dessus, je pense que je me voyais bien là pour la simple et bonne raison que j'avais l'impression de lui voler sa petite fille, de voler l'innocence d'Anya. Une innocence qui refaisait surface au vu de ce qu'on faisait, je jouais avec la voiture électrique, bien que je dise que ce soit pour Alessia, je prenais souvent un malin plaisir à poursuivre Milo avec, il courait. Quoi? C'était pas cruel, c'était de l'exercice pour ce chien qui passait sa vie à dormir. Hélas, le tour fut rapide. J'étais pas content, Anya non plus n'avait pas l'air d'avoir prit autant de plaisir que ça. "Mais !" Je respirais par la bouche avant de lui retirer sa main et tomber en arrière. "Pardon…" Je bougeais ma tête pour ne plus appuyer dessus. "Toi non tu peux pas y aller mais moi oui je suis arrêté pendant 3 semaines, tes parents seraient trop content de me voir avec la petite." Anya devait travailler pour les examens qui arrivaient, moi non, j'avais pas de stage, j'avais pas de cours, j'étais totalement libre et je reconnais que je me voyais bien passer ma convalescence là-bas chez mes beaux parents. "Mais si je te manque, je le comprendrais tu sais." Sifflotais-je en me levant avec l'aide de mes béquilles. Le matelas? On allait le laisser là après tout ça ne gênait personne.

ça peut se faire dis-je en riant légèrement. Nous dévalions enfin les escaliers. Je riais, mais c'était bien trop court. Je le voyais dans les yeux de Kenny, il pensait la même chose. C'est même pour cela qu'il balançait sa tête en arrière pour la poser contre moi, mais c'était sans compter sa force. Il venait carrément de m'anesthésier le sein. Kenny voulait aller chez moi, en Russie, sans moi. J'étais assez surprise faut le reconnaître. Je me levais alors qu'il terminait, un peu ronchonne pour le coup  Ecoutes, si t'as envie d'y aller vas y en plus notre maison est terminé dis-je légèrement vexée pour ne pas dire complètement.  Non mais fais donc, si ça peut te faire plaisir ouai, casses toi pendant 3 semaine avec ma fille, si ça te dérange pas de me laisser seule comme une conne ici.  Je vais aller chercher Alessia oui, après tout, on ne faisait rien de bien spécial et si elle devait être amené à partir pendant 3 semaines, autant que je profite d'elle non ?

"Presque pas vraiment." Non il manquait certains trucs comme monter tous les meubles, j'avais fais une bonne partie mais il restait du boulot seulement Anya partait, je comprenais pas pourquoi, je pensais qu'on allait être un peu tous les deux, mais rien du tout, elle voulait limite que je parte en Russie alors que je cherchais un peu à être supplié, désiré et vu la dose de médicaments présents dans mon sang, je peux vous dire que j'étais capable de partir maintenant. "Déjà?" Je regardais l'heure, je levais les yeux au ciel avant d'aller jusqu'au canapé. "Bien écoute vas-y." J'allais pas bouger, je le prenais mal et le pire dans cette situation c'est que moi j'explosais, mes nerfs étaient à vif. "Franchement t'es chiante, tu vois pas que je voulais juste que tu me dise de rester? Tu m'étonnes qu'après je me sente pas non plus à ma place dans cette maison entre toi qui râle parce que j'ai envie d'aller en Russie mais que je te ramène pas et qui me dit même pas de rester et Alessia qui veut sa mère tout le temps, faut pas s'étonner si je me pose des questions." Je prenais la manette de jeu plus loin, ma console, elle me lâchait jamais. Ma jambe sur la table basse, je commençais à lancer une partie, j'étais pas désiré, Anya se rendait pas compte que tout ceci portait préjudice à nous.

Il voulait partir en Russie avec Alessia. Je sais pas vraiment si c'est pour me chercher qu'il disait cela mais ça me gonflais pleinement. J'avais toujours eu le mal du pays. La Russie était dans mon coeur et j'avais souvent envie d'y aller, cependant, c'était loin, même si nous prenions le jet, sauf que là, le fait qu'il me dise que lui avait 3 semaines de vacance, que moi je ne pouvais pas venir parce que j'avais des examens, m'énervait. Kenny pétait un plomb. Bordel, c'est que l'effet de ces médicaments, commençait réellement à me saouler. Une main contre le mur, je tournais la tête pour le regarder parler. Il me parlait à nouveau de sa sensation dans cette maison. Je ne comprenais pas. Nous habitions ici depuis pas mal de temps, nous avions refait la décoration de notre chambre, il avait une salle de musique rien que pour lui, je lui avais même proposé d'acheter une autre maison, d'habiter à la maison du lac, mais il avait toujours décliner, voulant rester ici, alors c'était redondant et inapproprié de me dire encore ça. Je vois pas le rapport entre la Russie et le fait de ne pas te sentir à ta place dans cette maison . Primo, je t'ai déjà proposé de démanger à la maison du lac, d'acquérir une nouvelle maison à Cambridge, tu n'as pas voulu. La Russie, sérieusement, je vais pas t'empêcher d'y aller ! Si t'as envie, vas'y, je suis coincée ici, tu vas pas supporter mon emplois du temps, après oui ça me gonfle, c'est vrai. T'es toujours là, à parler de mon père pas de la plus douce des manières et tu veux aller chez eux .. je trouve ça un peu hypocrite  c'est vrai quoi, souvent, il dénigrait l'éducation que j'avais eu, notamment celle que mon père me donnait et maintenant c'était son meilleur ami ? Ca me dérangeait. Je n'avais pas de relation avec mon père et lui ci ? C'est quoi le délire ?  Et tu veux que j'y fasse quoi si Alessia cherche ma présence, je suis sa mère quand même, c'est normal ! Cartes sur table Kenny, tu te sens mal aimé c'est ça ?  non parce que ça, je le prendrai encore plus mal. Je faisais des efforts pour montrer mes sentiments, c'était difficile, mais je le faisais.

"Je voulais pas dire maison mais famille." Mauvaise expression, j'y pouvais rien mes pensées étaient tellement flou, je ne savais pas comment m'y prendre autrement pour expliquer la situation mais Anya avait raison sur le point de la maison seulement je me sentais parfaitement bien ici, j'étais calme et reposé, ce qui m'agaçait c'était sa réaction sur son père. "J'ai jamais dis que j'allais chez ton père, la Russie c'est vaste aussi, ça n'appartient pas qu'à lui, je me vois bien voir ta grand-mère aussi ! Mais je t'interdis de dire que je critique tout le temps ton père, c'est pas vrai !" Là elle pouvait pas dire le contraire, je considérais son paternel comme quelqu'un de bien vraiment bien, il m'avait aidé pour reprendre les reines de l'entreprise, il était génial, je reconnais que parfois j'aimais le dénigré, j'aimais voir Anya se décomposer et râler mais je le faisais aussi avec mon paternel. "Normal? Je suis ton père, ça devrait l'être aussi." Je déposais ma manette sur le coté. "Pas mal aimé, juste exclu…" ma voix se brisait, elle savait que je souffrais de la complicité qu'elles avaient tous les deux, je trouvais ça injuste aussi qu'Alessia aime plus sa mère que moi alors que je l'avais désiré. Avalant ma salive, je reniflais un peu, j'avais les yeux un peu perturbé par les larmes qui ne coulaient pas. Une énorme émotion étant présente, mes nerfs à vif du aux médicaments présents dans mon sang.