KENYA ❀ Roller bougie baby

Kenny si tu sais plus ce que tu dis, juste arrête de parler. Tu m'as dis que mes parents allaient être heureux de vous voir, toi et la petite  qu'est ce qu'il vient me parler de vaste Russie, qu'elle n'était pas à mon père blablabla, historiquement parlant, si elle l'était d'ailleurs. C'était ma Russie. Mon pays. Ma patrie. Mon chez moi. M'interdis rien Kenny, je suis pas ta fille  je détestais qu'il fasse ça. Il n'avait pas à m'interdire quelque chose. J'étais grande. Puis vient le moment ou il me balance ma relation avec Alessia. Je croisais les bras , balançant la tête de droite à gauche, tout en soupirant. C'était juste incroyable. Il avait ce besoin irrémédiable de vouloir être le préféré. Il avait voulu que je l'aime plus que Andy, que je l'aime plus qu'Alessia et maintenant, il voulait qu'Alessia l'aime plus que ce qu'elle pouvait m'aimer. Je suis même pas certaine qu'on puisse parler d'amour à son âge. Je l'avais porté pendant neuf mois, j'avais appris à la connaître avant. J'avais tissé un lien avec elle, elle avait été à l'intérieur de mon ventre, à l'intérieur de moi.  Très bien Kenny .. je vais mettre de la distance entre Alessia et moi pour qu'elle soit plus proche de toi et que t'arrête de te sentir exclus c'était ridicule.  tu crois que je dois arrêter de lui parler, de la coucher, de lui donner à manger pour que ça marche ? c'était ironique bien entendu. Puis est-ce que je mettais de côté Kenny. Nous étions toujours ensemble, je ne voyais presque plus mes amis et mes amis me l'avait reprocher d'ailleurs. Je montais pour mettre un jeans, gardant le pull de Kenny après tout, comme ça il ne se sentirait pas exclu non ? Une pair d'escarpin rouge et je descendais. Tu veux quelques chose dis-je en me penchant sur le comptoir de la cuisine pour qu'il puisse me voir. Oui, il m'énervait mais, il avait du mal à se déplacer, alors je ne pouvais pas le laisser, telle une âme en peine.

Je ne disais rien mes requêtes étaient tellement ridicule, j'avalais ma salive, j'haussais les épaules alors qu'elle allait en haut s'habiller. J'avais envie d'être aimé, de me sentir désiré, je voulais parfois être au centre de l'attention, Anya était toujours au centre de mon attention, j'aimais mais parfois je reconnaissais que j'avais envie que ce soit le contraire. Je reprenais ma manette pour jouer, le cœur n'y était pas mais ça me défoulait à défaut d'aller courir, j'allais tuer des gens par ma télé. Anya redescendait, je la regardais rapidement pour reprendre mon jeu jusqu'à ce qu'elle me demande si je voulais un truc. Oui toi. J'avais envie de lui dire mais elle était tellement énervée contre moi que je préférais changer. "Non merci." Je souriais un peu avant de reprendre le jeu. "Tu vas chercher la petite?" Oui je croyais qu'elle allait y aller, j'avais de profiter d'elle mais bon ce n'était pas son choix. "Parce que j'aimerai bien venir voir les lumières au centre ville avec vous." Je faisais pas d'efforts, elle savait que j'en crevais d'envie, que Noel c'était ma période et en cet fin novembre tout ce que je voulais faire c'était de mettre le sapin de noel, le premier pour Alessia.

C'était d'un ridicule ce qu'il me demandait. Je pouvais pas mettre de la distance avec Alessia parce que monsieur trouvait que j'étais trop proche de notre fille. C'est quoi le délire ? Je voulais juste faire autrement, je voulais donner une autre éducation à ma petite fille. J'avais souffert de l'absence de mes parents et dieu seul sait que je m'en voulais quand je laissais la petite. Mais je savais aussi faire la part des choses, je voulais aussi être proche de mon mari, qu'on puisse se retrouver à deux et profiter de notre couple. Je partais m'habiller pour redescendre 5 minutes après. Pull tout doux, bleu, de Kenny. Jeans slim, louboutin rouge, assortie à mon rouge à lèvre de la même teinte. Dans la cuisine, je me préparais un thé. Dans une demie heure, je pense dis-je simplement. Je levais le regard vers mon époux lorsqu'il me disait vouloir venir afin de profiter des illuminations de la ville.  Elles sont pas encore allumées à cette heure ci de toute manière  oui, normalement, j'étais censé aller la chercher beaucoup plus tard mais notre après midi à deux était loupé. Une fois mon thé terminé, j'allais me poser sur la table du salon pour le boire, prenant le journal afin de lire les actualités. ça me fait chier que tu veuilles aller en Russie sans moi, que tu me laisses là seule pendant trois semaines

"Ah…" Je regardais par la fenêtre, il faisait jour. Déception totale, je faisais un peu la tête face à la nuit qui ne tombait jamais quand je le voulais. "C'est nul." Lâchais-je frustré au plus au point. Anya allait vers la table du salon et moi toujours en serviette, j'allais vers elle, je voulais la regarder, juste comme ça, mon jeu était moins intéressant qu'elle faut bien l'avouer. "Mais c'est parce que tu es seule que ça t'énerve puis je pensais juste partir une semaine avant toi vu qu'on fête noël chez tes parents, pas non plus les 3 je ne pourrais pas supporter tu sais bien." Je dormais déjà mal sans elle alors passer du temps loin de sa personne c'était carrément impossible. Assit face à elle, je commençais à faire du pied à Anastasiya, joueur, totalement je ne voulais pas qu'on se fâche surtout qu'elle portait mon pull et autant vous dire que j'aimais la voir dedans, elle savait bien le porter. "Avoue il est tout doux." Dis-je en m'appuyant contre ma main. "Tu sais il nous reste un peu de temps pour nous..."

Je peux pas commander le temps non plus  dis-je en haussant les épaules, il ne faisait pas encore nuit, c'était pas de ma faute. Posée à la table du salon pour boire mon thé tout en buvant mon thé, Kenny me parlait de son séjour au ski. Sincèrement, je n'avais pas envie, ça m'énervait , je voulais pas être loin de lui même une semaine, je voulais pas être loin de ma fille non plus mais bon ... lui si.  Fais ce que tu veux Kenny dis-je en secouant un peu mon journal pour le remettre correctement, du moins, c'est c'était plus un signe d'énervement qu'autre chose. Kenny s'était déplacé, je levais la tête vers lui, avant de poser mon regard sur le journal à nouveau, jusqu'à ce que monsieur me fasse du pied ? J'arquai un sourcil, un peu surprise. J'hésitais entre enlever ma jambe ou pas. Je trouvais ça ... assez étrange. Je lui en avais déjà fait ... mais se faire faire du pied par son mari c'était un peu déconcertant, c'était les femmes qui le faisait non ? Ma jambe se frottait à la sienne également en riant un peu à ce qu'il me disait  Oui j'ai l'impression de rien porter   puis sa phrase, me faisait à nouveau lever le visage vers le sien.   Tu sais bien que, c'est pas possible dis-je en fermant le journal et en baissant un peu les épaules.

"Donc en fait c'est ça…" dis-je avant de reprendre en souriant. "Tu sais que j'attendais que ça, que tu me dises que je vais te manquer." Je décidais de me lever pour la rejoindre, j'avais des difficultés mais j'y arrivais, je faisais même du pied à Anya. J'en avais jamais fais de ma vie, c'était un peu maladroit et en même temps amusant, j'avais envie de rire, Anya aussi me faisait pour finalement qu'on explose de rire ensemble. "ça peux se faire aussi, je peux rentre ton impression réalité." Des avances? Totalement, j'avais bien envie qu'on se retrouve tous les deux en amoureux, en couple, sans souci. "Bien sur que si c'est possible, c'est juste mon genou qui pose souci." Sifflotais-je en la regardant. Après tout, je lui donnais l'occasion en or de venir se poser sur moi, de faire ce qu'elle veut mais elle ne comprenait pas ou alors elle ne le voulait pas autant que moi. Je passais ma main dans mes cheveux bruns, tendant la main vers mon épouse pour qu'elle se mette à califourchon sur mes genoux. "J'ai envie de te prendre contre moi, c'est pas facile, les jours qui viennent avec tes examens je sais que ça va être compliqué, tu vas bosser et moi je vais essayer de tenir la maison avec mon genou en moins, alors profitons un peu."

Mes yeux s'ouvrirent un peu plus lorsque je l'entendais. C'était juste un stratagème. Mon mari a cette fâcheuse tendance à vouloir me faire dire certaines choses en passant par des chemins de traverses. Sauf qu'il savait qu'en temps normal, j'avais déjà du mal à dire ce que je ressens, imaginez lorsque la situation à plutôt tendance à se compliquer, je préfère, dans ce cas, monter sur mes grands chevaux.  Et tu sais très bien que si tu me l'avais demandé clairement, je te l'aurai dit, difficilement, mais tout de même je souriais légèrement, pour terminer par rire en sentant son pied contre ma jambe. T'es sérieusement en train de me faire du pied sous la table ?  je répondais à ce qu'il me faisait. C'était nouveau, c'était un peu étrange, mais c'était plaisant.  Oui mais ...  je secouais la tête, non c'était pas possible, rien qu'à voir tout à l'heure ou je m'étais bien affiché devant lui. Mon dieu, la honte que je m'étais prise.  C'est pas parce que je vais être en examen que je serais pas là ... puis ton genoux ça va vite aller mieux .. je veux pas te faire mal ou que tu tombes  encore une fois, il me demandait de venir contre lui, d'un simple regard. Je me levais, faisant grincer la chaise au passage pour me poser sur les jambes de mon mari. Je me rapprochais un peu plus pour que mes fesses ne se pose pas sur ses genoux. Mes pieds sur le sol, je me soulevais même un peu.  ça va ?  lui demandais-je en le regardant puis finalement, je lui faisais je posais ma tête contre son cou, enroulant mes bras autour de son cou pour lui le presser contre moi.

"Je suis bizarre que veux tu !" je riais un peu surtout à cause de son pied contre le mien, ça m'éclatait faut le dire, je trouvais ça plaisant parce que je ne portais rien, ma jambe à nu puis je sentais le jean d'Anya qui répondait à mes avances, je sais pas ça me plaisait vraiment. "Ouais je suis entrain de t'en faire, ça n'a pas l'air de te poser souci." Je lui lançais un clin d'œil jusqu'à rire quelques secondes, courtes car je voyais qu'Anya voulait autant que moi sauf qu'elle s'abstenait. Parfaite quand je vous dis qu'elle était parfaite, elle me le prouvait là, elle se privait pour essayer de me protéger et moi j'étais comme un fou encore plus amoureux. "Mais tu t'entends à croire que tu pèses 15 000 kilos, Anya franchement…" Je levais les yeux au ciel, je voulais qu'elle vienne, mon regard le trahissait, j'avais envie, elle s'approchait se posait contre moi, mes mains se fermaient automatiquement contre ses hanches, mes yeux dans les siens, amoureux, tellement. "Non…" Non ça n'allait pas. "Tu m'embrasses pas, ça va pas." Et je me jetais presque sur elle l'embrassant alors que ma main défaisait son jean, j'en avais rien à faire, elle serait à moi et ici sur cette chaise. Un parce que je trouvais qu'elle était confortable puis deux parce que mon genou ne souffrait pas du tout posé ainsi et surtout parce que j'aimais être ainsi, sentir, voir ses yeux, son visage. Notre baiser langoureux, je lui mordais même la lèvre inférieure passant mes mains sous mon pull qu'elle portait divinement bien. "Dis pas non…" murmurais-je en reprenant ses lèvres.

 Non, ça me pose pas de soucis, je trouve juste ... inattendu dis-je avec un sourire, un peu timide et enjôleur à la fois, sur les lèvres. Je répondais à son avance du bien, le bout de mon escarpin remontant le long de l'intérieur de sa jambe.  C'est pas la question de mon poids, mais d'un poids sur ton genoux ... c'est autre chose que rien du tout   j'haussais une épaule, je ne voulais pas lui faire mal pour une question de désir. C'est pas comme si nous étions frustrés à ce niveau là .. quand bien même Kenny m'avait dit l'être par moment. Chose que j'avais du mal à concevoir. Je n'avais jamais autant fait de sport qu'avec lui. Je m'approchais quand même de mon mari pour me poser tout doucement contre lui. Je regardais même mes fesses se poser en douceur contre ses jambes.  oh, je te fais mal .. attends  en fait non, il n'allait pas bien parce que je ne l'embrassais pas.  T'es bête, j'ai eu peur  lui dis-je en secouant la tête, mes mains posaient contre ses joues pour lui donner quelques petits baisers sur les lèvres. Mais se fut sans compter l'âme sensuelle de Kenny qui venait transformer mes petits baisers tout mignon en quelque chose de bien plus langoureux. Sa langue caressait la mienne, je la mordillais un peu alors qu'il s'attelait déjà à défaire mon jeans. Il était pas possible. Ses dents mordillaient ma lèvres, je tirais un peu pour les récupérer en riant doucement. Tu sais que ça serait plus raisonnable  il ne voulait pas que je dise non, il voulait que je m'abandonne à lui. Ses lèvres reprenaient les miennes et je venais rompre le baiser pour me lever. Je tournais sa chaise pour qu'il puisse me faire face et je le laissais faire coulisser mon jeans à sa guise, mon téléphone se mit à sonner. Que faire ?

Mes baisers étaient plus langoureux parce que je me sentais d'une humeur plus joueuse, plus coquine, j'avais envie de profiter de mon épouse faut dire que depuis que j'avais commencé mon stage lundi, soit je rentrais tard, soit je passais du temps avec Alessia et après j'allais me coucher, du coup je voyais pas Anya et après une semaine sans câlins et une soirée surprise qui avait tourné un peu au vinaigre bien je voulais renouer, pas forcément physique, je veux dire mes mains avaient beau défaire son jean, j'avais vraiment envie de la toucher comme elle pouvait le faire. "Y a tellement pas de chose raisonnable comme manger des tonnes de chocolat à Noel, ou de la dinde à Thanksgiving ou encore faire l'amour a presque 8 mois de grossesse." Là je plantais bien mes yeux dans les siens, oui oui je me souvenais du soir ou Anya avait réclamé un câlin, ses hormones étaient tellement folles, j'avais eu peur pour mon intégrité physique et finalement bien j'avais céder, ce n'était pas forcément très dangereux pour le bébé mais pour déclencher l'accouchement oui. Mes lèvres les attrapaient de nouveau, elle se reculait. Non, non, non je voulais, elle partait. Je soupirais, ma chaise se tournait, je m'attendais à ce qu'elle me dise autre chose que de me laisser la possibilité de défaire son jean car oui mes mains le retirait complètement seulement le téléphone sonnait et là se fut le drame. Le destin? Une merde. "Loupé comme d'hab." Ouais clairement. Je souriais un peu espérant faire bonne figure jusqu'à me lever pour lui voler un baiser puis un autre et encore un autre. "Je vais aller m'habiller pour oublier ce qui vient de se passer et notre abstinence total." Je reniflais faussement triste pour aller jusqu'à ma chambre, ma serviette tombait, tant pis, j'étais nu mais j'avais pas la force de m'habiller tout à l'heure alors que là un peu plus, je voulais voir les lumières après tout.