KENYA ❀ Roller bougie baby

Je riais, levant les yeux au ciel lorsqu'il me rappelait ce moment de notre vie. C'est pas de ma faute, j'ai eu une montée d'hormone à ce moment là, c'est le lot quotidien des femmes enceinte mon amour je riais à nouveau en passant mes doigts contre sa barbe , regard dans le sien.  Kenny prenait à nouveau mes lèvres, cependant, je coupais court à ce baiser afin de me lever, de me mettre face à lui pour qu'il puisse défaire mon jeans avec plus de facilité. Parce que dans cette position, j'étais bonne pour ne pas pouvoir le descendre plus. Je tournais sa chaise pour qu'il me fasse face, ses mains venaient le retirer complètement, les miennes se posaient sur ses épaules pour faire passer le tissus au-delà de mes chevilles. Cependant, le téléphone sonnait. Je regardais Kenny partagé entre l'envie d'aller répondre et l'envie de rester avec lui. C'était peut-être important ... je me mordillais la lèvre avant de partir pour répondre. Je lui faisais un petit sourire en décrochant le téléphone, suite à ses paroles. on sait jamais dis-je en posant ma main contre le micro du téléphone avant de reprendre la conversation. Kenny partait et là ... le coup tombait. C'était du démarchage. Si notre numéro est sur liste rouge, c'est pour une bonne raison ! et là, je raccrochais. Sérieusement ? On venait de se faire couper pour un simple chauffage ? J'attrapais mon jeans pour le remettre et c'est en allant rejoindre Kenny que je fermais mon bouton. C'était du démarchage ...  pour un chauffage et lorsque je vis ses yeux, j'éclatais de rire.  C'est le destin, c'est que ça devait pas arriver dis-je en posant mes fesses sur la commode en bois flotté à l'entrée, tout en regardant mon mari s'habiller. On va chercher Alessia et on en profite pour aller boire un chocolat chaud au parc voir les illuminations ? Tu préfères pas qu'on prenne le fauteuil ? Au moins tu te fatigue pas ? c'est vrai que ses béquilles  étaient peut être pas les plus confortable du monde. A poser sous ses aisselles, ça devait faire mal à force.

On sait jamais. C'est vrai la seule fois ou Anya et moi avions filtré les appels Alessia était à l'hôpital alors je commençais à croire que nous devons plus avoir recours à cette technique. Partant tant bien que mal jusqu'à ma chambre du bas, j'attrapais des affaires pour le mettre. Je faisais attention à mon genou en retirant l'attelle pour enfiler mon boxer et mon pantalon, je la remettais ensuite dessus alors qu'Anya arrivait. "QUOI?" m'écriais-je en me laissant tomber en arrière. Du démarchage, mon visage, ma tête tout me laissait croire et penser qu'aujourd'hui c'était un mauvais karma et au vu de la tête de mon épouse quant elle m'avait vu, ma déception et mon énervement s'était lu sur mon visage. "Le destin bien je l'emmerde." Ronchonnais-je en m'habillant. J'enfilais un pull à capuche de couleur blanc, un peu agacé, je dois bien le reconnaitre, j'avais envie d'elle et encore une fois on était sur le carreau. "Ouais ok !" dis-je en prenant mes béquilles. "Non ça va aller en plus tu vois nous pousser tous les deux." Car oui moi j'allais garder mon bébé contre moi et Anya nous pousserait, ça serait la bonne solution en même temps, pas de poussette, moi qui tenait chaud à une Alessia assez frileuse. Peut être. "Quoique si en fait je veux bien qu'on prenne le fauteuil, faut bien que je protégé Alessia du froid, en papa responsable que je suis, je veux bien me dévouer." J'étais un vrai chauffage, je tenais chaud puis en plus je pourrais profiter de la petite. Sortant de ma chambre, j'avançais vers le fauteuil pour prendre des bouts des doigts un plaid pour la petite.

 Je pensais que tu pouvais avancer tout seul ... tu sais à la force de tes bras  lui dis-je avec un grand sourire. C'est vrai quoi, je devais jouer bonita en les poussant tous les deux ? Je levais les yeux au ciel, rieuse, légèrement du moins pour retourner dans le salon prendre mes affaires. Je mettais mon téléphone portable dans mon sac ainsi que mon porte monnaie.  Tu veux quoi comme veste ? toutes les affaires de Kenny était à l'étage, j'étais donc la seule amené à aller les chercher. Au passage, bien entendu, je me prenais le matelas, tombant dessus.  Non c'est vrai qu'il gêne pas qu'est ce qu'on pouvait être enfantin par moment, je le poussais sur le côté, tant bien que mal pour passer. C'est 5 minutes plus tard que je descendais , veste en cuir sur le dos avec les affaires que Kenny m'avait demandé.  Allez mon vieux  c'est sur ces mots que je le poussais pour sortir, faisant attention aux petites marches de l'entrée. Kenny se mettait dans la voiture tant bien que mal, bien entendu, j'avais du mal à fermer la chose. BORDEL ! dis-je en m'énervant contre le fauteuil.Je mettais même cassé un ongle au passage. Bordel de destin !

"Et pourquoi je le ferais alors que j'ai une magnifique épouse qui est en plus serviable?" Petit sourire angélique, joueur, je me voyais bien poussé par Anya déjà parce que j'étais fatigué mais aussi pour l'embêter, surtout pour l'embêter. Je posais le plaid sur mon fauteuil me posant ainsi dessus ensuite, je regardais Anastasiya qui arrivait me demandant ce que je voulais." Euh…" Je réflechissais faut dire que je ne savais pas trop, j'allais pas bouger vu que je ne marchais pas du coup je décidais de jeter mon dévolu sur mon manteau. "Mon manteau, le noir, s'il te plait." Essayons de ne pas tomber malade j'avais envie de tenir la maison pendant qu'Anya s'occupait de ses examens, je voulais aussi profiter d'Alessia. Elle se prenait le matelas, je riais, un fou rire total quand je la regardais. "Pas du tout, t'es aveugles c'est tout." J'haussais les épaules, j'aimais nos moments de délire, quand tous les deux on retombait en enfance, on se comprenait, on jouait une osmose parfaite. "Mon vieux." Je levais les yeux au ciel, j'aimais pas ce mot, j'aimais pas savoir qu'elle était plus jeune et que moi je devenais justement vieux, elle me poussait, je me laissais faire jusqu'à la voiture ou je me hissais. "ça va derrière?" Je me penchais pour regarder Anya. Je la voyais s'agacer alors je descendais sautant à cloche pied pour aller ranger le fauteuil moi-même en une fraction de seconde. "Je croyais te l'avoir dit, fallait d'abord appuyer ici puis là et voilà !" dis-je bien content. Je lui volais un baiser en rangeant le fauteuil puis je retournais avec un peu plus de mal dans la voiture. "Au fait, tu vas prendre la petite toute seule, je vais pas pouvoir monter les trois marches de la maison."

J'ai l'impression d'être conchita et le pire c'est que je suis même pas payé pour ça faussement déçue, je soupirais en me retournant, pour aller prendre nos veste. Au passage, je me prenais le matelas, je tombais même dessus. Kenny se moquait de moi, sans être discret. Je lui lancé un regard assassin, levant mon majeur, avec fierté. Je suis tombé et alors ? Je suis tombé avec classe quoiqu'il advienne. Rapidement, j'allais prendre le manteau noir de Kenny ainsi que ma veste en cuir noir. Le pull de mon mari me tenait assez chaud. Je poussais Kenny jusqu'à la voiture, fermant la porte de l'entée derrière nous. 27 ans ... bientôt 30 soufflais-je dans son oreille pour l'embêter. Une fois que Kenny se soit complètement jeté dans la voiture, fesses à l'air, dans la voiture, je tentais de plier le fauteuil. Je n'arrivais pas à le fermer. C'est la merde, clairement.  Non tu me l'as pas dit, en plus je me suis cassé un ongle, regardes ...  la mine triste, je levais mon index pour lui montrer, les yeux limite larmoyant, j'attendais un bisous magique, que les choses soient claires.  Oh ben bien sûr, je me tape belle maman  J'entrais dans l'habitacle à mon tour en claquant la porte. Je me tournais vers Kenny, puis le volant. Le contact en route, je poussais le chauffage au maximum après que nous ayons enlevé nos manteaux pour rouler jusqu'à la demeure des Kovalevski. Elle était à 20 minutes de chez nous, un peu trop proche selon moi d'ailleurs. Au fait, t'as eu des nouvelles pour Thanksgiving ?

"Mais chut !!" Oui j'étais un peu énervé, je voulais pas qu'elle me rappelle que j'étais bientôt le plus vieux, je voulais qu'elle dise oui mais j'aime les hommes plus âgé, je ne sais pas une connerie, là j'étais plus vexé qu'autre chose. Je me voyais limite avec un dentier plus tôt qu'elle. Je me jetais dans la voiture pour la peine, les antidouleurs marchaient bien je ne ressentais pas énormément de chose quand je faisais cet acte alors j'en profitais même pour la rejoindre vers l'arrière de la voiture en sautant à cloche pied comme un idiot mais un gentil idiot qui voulait à tout prix sauver sa femme. "Fais voir… Own…" Je prenais sa main et je déposais un bisou dessus, elle attendait que ça, je la consolais en plus avec un baiser sur ses lèvres, tendre et complètement amoureux. "Souris un peu quand tu parles de ma mère voyons." Je la taquinais, je passais mes bras autour d'elle, les yeux dans les yeux, je lui volais un autre baiser avant de me rendre dans la voiture. "Bien ouais en Angleterre normalement, je sais pas trop ce que font mes sœurs mais si Charlie est là je sais que tu viendras pas et mes grands-parents le savent du coup je pense qu'on ira que tous les trois. Peut-être que ça changera d'ici là." La maison de ma mère était vraiment proche, j'avais pas vu le temps passé surtout que je fouillais dans la voiture à la recherche de barre au chocolat, mais rien, je soupçonnais Anya d'être passé par là, d'ailleurs je la fusillais du regard, le même qu'elle m'avait fait quelques secondes plus tôt quant elle était tombée. "Allez va voir ma mère pour prendre notre fille, mauvaise épouse !"

Je mettais cassé un ongle à cause de son fichu fauteuil. J'avais eu du mal à le fermer toute seule et fort heureuse, mon mari avait été là pour m'aider, il avait même été là pour déposer un bisous magique sur mon doigt. Normalement, les bisous magique c'est que sur la blessure ...n'en profite pas  lui dis-je en riant légèrement, le poussant un peu, du moins, simplement son visage. Je ne voulais pas le faire tomber sur le gravier non plus. Ca va mieux comme ça ? demandais-je en lui faisant un beau et grand sourire, faux. Dans la voiture, nous allions chez sa mère, durant le trajet je demandais à Kenny si il avait un peu plus d'info sur le repas de Thanksgiving Si Charlie est là, c'est pas grave, je vais pas te priver de ce repas et c'est pas ta soeur qui va nous priver non plus. Puis, si elle est là, je serais en mesure de m'amuser un peu  ce qui signifie que je ne la laisserai pas tranquille et que je ferais tout pour la mettre hors jeu.C'était limite si je n'avais pas envie qu'elle vienne. J'étais même toute excitée à cette idée. Dans a voiture, le 4x4 que Kenny m'avait offert après mon accident en voiture, le jour de nos fiançailles d'ailleurs - oui oui je l'ai relu -  Mauvaise épouse mes fesses oui, j'ai l'impression d'être un esclave ces derniers temps je levais les yeux au ciel en disant cela d'ailleurs. Certes, ça me faisait plaisir d'aider Kenny, enfin je voulais pas qu'il puisse se méprendre ce que je disais, mais c'était assez lourd comme situation. J'avais d'autre chose à faire, comme penser à mes examens. Je montais prendre Alessia, la mère de Kenny descendait pour faire un bisous à son fils. En voyant ses fesses qui sortait, j'avais bien envie d'y donner un coup de pied dedans, en même temps c'était commune grosse cible et tout popotin dans cette position, donnerait envie à n'importe qui de faire cela. Kenny parlait avec sa mère, du moins, la mère de Kenny tenait la jambe de Kenny, j'avais déjà allumé le contact et elle continuait de parler encore et encore. Y'a le chauffage ..  dis-je en regardant les mère et fils, ben quoi, ça consomme, puis Alessia était à l'arrière, elle risquait de prendre mal.

Oula limite je voulais pas que ma sœur vienne ou alors qu'on y aille pas, je connaissais Anya, je savais qu'elle pouvait être mauvaise quant elle s'y mettait. "Mouais, je te connais, je sais que tu vas faire des emmerdes, on ira en Angleterre." Non négociable j'avais bien envie de voir mes grands-parents, je voulais lui présenter mon épouse, lui montrer que c'était une femme gentille et non pas froide et mauvaise comme ma mère avait pu décrire à ma grand-mère la première fois. "Une belle esclave alors." Je passais ma main derrière sa tête avant de reprendre. "ça va aller mieux dans quelques jours, tu verras." Puis pour une fois j'étais comme ça, moi je pouvais pas faire concurrence à Anya qui m'avait fait esclave de ses hormones et de ses envies de nourriture pendant 9 mois, j'étais un petit joueur devant elle. Anya partait, ma mère venait, on discutait calmement dehors, elle regardait mon genou en me donnant l'adresse du meilleur kiné de cette ville, ça je ne rechignais pas, j'en avais besoin, je voulais reprendre le basket, une vie normale mais cette blessure m'en empêcherait quelques temps. Anya revenait avec notre princesse, je lui caressais la joue en me penchant en arrière continuant notre discussion même quand le chauffage tournait comme Anya le disait. Je la regardais en mode t'es sérieuse puis je reprenais. "Bon maman on va te laisser, je t'appelle pour te dire quand on part et je donnerai à mamie tes cadeaux." Je lui faisais un bisou, elle nous faisait un signe et on partait. "Le chauffage, ta trouvé rien d'autre pour partir que de dire le chauffage tourne, non mais n'importe quoi." Riais-je en levant les yeux au ciel. "Excuse de me… crotte bonsoir." Pas de gros mots devant Alessia, j'en faisais un point d'honneur, elle était trop jeune puis pour une future princesse comme elle, non. "T'es contente toi?" dis-je en regardant Alessia qui tendait sa main vers moi.

Pourquoi tu veux que je trouve mieux alors que c'est la vérité ? demandais-je en arquant un sourcil. Bien qu'en général, je n'étais pas du genre à titiller sur ce petit soucis, je n'avais pas envie de rester à l'arrêt aussi longtemps, puis Alessia était à l'arrière je n'avais pas envie qu'elle attrape froid. Bien rapidement, nous arrivions au parc. Je sortais de la voiture, en soufflant un peu, me disant que j'allais devoir encore me battre avec le fauteuil roulant de Kenny. J'en avais marre. Sérieusement.  Je l'ouvrais non sans me casser un autre ongle, je jurais à nouveau, ce soir, j'allais me les couper, histoire de pas passer pour une mongole. J'aidais Kenny à se mettre dedans, puis je prenais Alessia contre moi, faisant attention où je marchais pour ne pas tomber puis la déposais dans les bras de Kenny, prenant le plaid pour le lui mettre dessus également. J'étais un peu blasé de la situation, m'occuper à longueur de temps d'une autre personne que moi même était assez contraignant. Je verrouillais la voiture, j'avançais derrière le fauteuil pour le pousser. Pendant que Kenny et Alessia allait partager un bon moment, moi j'allais les promener. Esclave bonjour.  On prend le chocolat ? dis-je en montrant un petit stand, prêt du grand sapin qui faisait divers chose. Des cochonneries comme des gaufre, des barba à papa, des churos , des marrons chauds, du vin chaud, chocolat chaud, café ...  Alessia regardait les illumination qui se reflétait sur son visage, je souriais en la voyant tendre les bras vers le sapin avec de grands yeux. Faudra qu'on fasse un sapin aussi à la maison je sais bien que Kenny adore cette période de noël. Je n'étais pas aussi attiré par cette période, je trouvais ça beau, les illuminations .. mais je n'avais jamais vraiment cru au père Noël .

J'avais l'impression qu'Anya était soulé par la situation, je sais que j'avais du mal à marcher, que les douleurs pouvaient être assez chiantes vu qu'elles entrainaient des changements d'humeur mais je ne pensais pas que s'occuper de moi serait si difficile. Elle râlait derrière, je venais vers elle pour m'installer dans le fauteuil. Je ne disais pas merci, juste un bisou sur sa joue avant de poser mes fesses sur le fauteuil et Alessia qui me rejoignait dans mes bras, je l'emmitouflais dans le plaid que j'avais pris. "Yep, nous on en veux !" Sauf que quand je regardais la petite c'est l'immense sapin de noël qui captait son attention, elle était émerveillée, les lumières, le marché de noël, elle savait pas où regarder, elle tournait la tête à plusieurs reprises et la voir comme ça me faisait presque oublier l'attitude d'Anya. Je sais pas pourquoi je me prenais autant la tête avec sa façon d'être, peut-être que je pouvais pas m'empêcher de comparer entre elle et moi, j'étais souvent à son service, ne nous mentons pas, de nous deux j'étais la personne qui avait surement fait le plus de chose pour elle et quand j'étais en galère, elle ne cachait pas vraiment ses sentiments. "C'est sur, je pensais en prendre un grand en plastique parce qu'avec Milo, je suis sur qu'il va bouffer les épines d'un vrai." Sans compter Kenya qui avait tendance à regarder de trop près ce qu'on rajoutait dans la maison. "Regarde comment elle fixe tout." Alessia riait, je voyais bien que ça lui plaisait et encore y avait pas toutes les illuminations allumées. "Attention ma puce, dans 3… 2… 1…" Et la grande guirlande qui faisait tout le tour du sapin de noël s'illuminait sous un regard brillant, un regard innocent, enfantin, à cet âge tout semblait beau, le mal était nulle part pour elle. Je lui caressais le visage, cherchant ensuite la main d'Anya pour qu'elle se pose sur le banc juste à nos côtés. "Tiens prend là, va lui montrer de plus près." Après tout elle avait le droit aussi de profiter de l'émerveillement de notre puce.