KENYA ❀ Roller bougie baby

Je mettais endormie sans Kenny, difficilement quand même je dois l'avouer. J'avais toujours aimé me serrer contre lui la nuit. Alors certes, il nous arrivait de dormir loin de l'autre mais présentement, il était en bas. C'était ça le plus difficile. Les rayons du soleil venait illuminer la pièce peu à peu. Je me retournais pour profiter encore du lit. Oui, c'était pas si mal quand même. Je pouvais me mettre en travers, écarter les jambes, en mettre une sur la couette et l'autre dedans. Mon téléphone sonnait. Un sms. Kenny. Je me frottais les yeux, avant de regarder le message. Je souriais en voyant qu'il était réveillé et rapidement je descendais en bas vêtu d'un débardeur blanc et d'une culotte ( like this ) Directement j'allais sur le canapé pour embrasser mon mari sans vraiment lui demander, sans vraiment être douce. Je m'étais carrément jeter sur ses lèvres.  Huum t'as manger une de tes barres chocolaté dis-je en riant alors que je poussais son visage contre le canapé avec l'aide de mon pouce et mon index qui était posé au coin de ses lèvres. Je me laissais tomber en arrière, sur le canapé, en baillant encore un peu.  T'as bien dormi ?

Anya déboulait comme une fusée en débardeur blanc et petite culotte noire, déjà je prenais chaud rien qu'en la voyant mais là c'était tellement tentant, tellement torride surtout quant elle m'embrassait, j'y répondais avec ardeur, passionnément aussi, ma main derrière sa nuque, sa manière de venir contre moi me laissait un peu sans voix. J'étais pas habitué à ça, Anya parfois avait des sortes d'excès de folie et dans ses rares moments je me surprenais à les adorer même si elle m'avait fait un peu mal avec ses dents. "Non…" Je roulais des yeux, regardant ailleurs, je faisais un piètre menteur mais hors de question que je dise ou étais ma cachette, j'étais tellement frustré de ne plus aller à l'entrainement que je me rabattais sur le chocolat. "Si je te dis oui, tu vas le prendre mal?" Faut dire qu'avec les médicaments je n'avais pas eu l'occasion de me poser la question sur la présence d'Anya pourtant quand on me connaissait, quand on savait à quel point je pouvais être désespérera sans elle la nuit, on ne pouvait que me croire. "Sinon je dis non." Je riais un peu regardant la chaine d'infos russe, j'essayais d'apprendre la langue, de me perfectionner avec le langage, la manière de poser la langue contre le palais pour faire les sons assez suspect. Un reportage passait à la télé sur la jeunesse des russes faisant des drôles de chose comme notamment boire la semence d'un mec inconnu pour gagner de l'argent, je me penchais directement vers ma télé les yeux ronds, le regard sur l'écran puis sur mon épouse, oui j'en revenais pas comment pourquoi est-ce qu'il faisait ça. "QUOI !" dis-je choqué avant de me détendre. "Faut qu'on y aille, t'es pas d'accord que j'aille donner mes combattants?" Je riais amusé, la jambe sur la table basse, mes yeux posés sur Anya, je la cherchais.

Je voyais mon époux sur le canapé et rapidement j'allais vers lui. J'avais retenu ce qu'il m'avait dit hier. Il aimerait que j'aille un peu plus vers lui, je le faisais. Je me jetai presque sur lui, faut le dire, pour l'embrasser. Je sentais du chocolat. Je passais ma langue sur mes lèvres, sur mes dents, je sentais du chocolat. Ah, c'est surement moi qui me suis réveillé en pleine nuit pour aller en manger ... Je levais les yeux au ciel, je savais parfaitement que c'était lui. Je n'avais pas encore mangé pour ma part et après ce baiser, j'avais l'impression d'avoir prit mon petit déj - trop glam - Non ... j'ai très bien dormi aussi, j'ai pu m'étaler de tout mon long dis-je en riant avant de voir sa tête  Mais j'ai eu du mal à m'endormir, mais j'ai trouvé la combine  je lui faisais un clin d'oeil, le laissant partir dans son imagination, mais j'étais certaine que jamais il ne pourrait deviner que j'avais habillé un coussin en Kenny #SBAFF. Tu veux un chocolat ? demandais-je en allant dans la cuisine pour me faire un café. Je savais que Kenny préférait les chocolats chauds, j'ai pris le pli depuis le temps. Tandis que le lait chauffait et que mon café coulait j'arrivais rapidement, me demandant ce qu'il se passait avant de voir ce dont il parlait Tu veux peut être pas les vendre dans un distributeur aussi non ? je lui donnais un coup dans l'épaule avant de ramener son visage en arrière pour qu'il puisse me regarder étant donné que j'étais derrière le canapé, derrière lui.  Leur terrain de guerre il est QUE là dis-je en me montrant , les yeux légèrement plissés avant de rire et d'aller chercher notre petit déjeuner.

"Franchement c'est possible, j'ai lu que les somnambules ne savaient pas quand ils se réveillaient et que parfois ils faisaient des trucs insensés." Vas-y que je m'enfonce tout seul, j'essayais tant bien que mal de lui faire croire qu'elle avait mangé du chocolat mais au vu de ses yeux, je voyais clairement que ça ne marchais absolument pas. "Ah ouais d'accord, dis que je t'empêche de t'étaler." Je croisais les bras, cependant ce qu'elle me disait m'intriguait, la technique? Elle avait une technique? "C'est quoi?" demandais-je mais elle n'avait pas envie de me le dire, elle s'en amusait, oui oui je reconnaissais les petits yeux joueurs. "Tu dors avec une de mes chemises, tu fais comme moi ! Tu sais tu peux l'avouer que je te manque même en bas, même quelques heures, je suis ta raison de vivre." Ou pas. Anya se levait, je regardais un peu la télé hochant la tête. Mangeons du chocolat, empiffrons nous tant pis si mon taux de diabète explosait, bon ok je vais quand même me piquer tout à l'heure pour voir. "Tu crois que ça peux se faire? Non parce que je peux faire un don à l'humanité." Je riais un peu, j'en revenais pas comment les jeunes pouvaient faire ça, les filles surtout qui risquaient les maladies, le sida aussi, j'étais choqué quand Anya me faisait pencher la tête en arrière. "Vu parfaite sur mes deux préférés." Dis-je à propos de sa poitrine. Faut dire que je me souvenais pas de la soirée d'hier, tout était sincère et dans ma tête j'espérais qu'elle le sache. "Que là? Genre sur tout ton corps? Eurk, chez certains c'est un fantasme mais te voir aspergé de ça, c'est dégoutant à mes yeux." Je riais avec elle alors que le petit déjeuner était servit. Un chocolat chaud, j'avais envie d'un café mais c'était pas bon pour moi à cause de la caféine présente. "Et en fait…" Je regardais autour. "J'ai le droit à toi comme plat de consistance c'est ça? Ça me va, va juste falloir que tu…" Je me crispais, m'arrêtant en cours de route, la douleur se réveillait et mon visage s'assombrissait quelques secondes, dur, c'était le cas de le dire, j'avais envie d'embêter Anya mais au lieu de ça c'était mon genou qui m'embêtait. "Ta de la chance toi mais ça n'arrivera pas deux fois."

Oui Kenny oui ...  dis-je en lui tapotant la tête, en lui caressant même les cheveux au passage -en mode patpat-  Je le dis clairement tu m'empêches de m'étaler. Tu me plaques contre toi la nuit, je peux à peine bouger oh que oui, je ne pouvais presque pas bouger quand je dormais avec lui mais bizarrement, je n'avais pas envie de bouger. Enfin, je pense quand même que des fois, y a quelques coups incontrôlés et inconscient qui partent. Surtout l'été d'ailleurs.  Non ... mais attends, t'es en train de me dire que tu portes mes vêtements quand je suis pas là ? je faisais des gros yeux en le regardant, je le regardais même de haut en bas, l'imaginant dans l'une de mes robes ... d'ailleurs c'était surement ça la couture explosait sur ma Chanel. Mais bien sûr, t'as jamais vu ? A côtés des numéros, y'a des petites photos des donateurs histoire de savoir ce que t'achètes et sur ces mots je lui donnais une claque derrière la tête en mode, arrêtes tes conneries. Je lui penchais la tête en arrière pour le mettre en garde.  Je sais façonnais rien que pour tes mains dis-je en lui faisant un clin d'oeil. Je fronçais un peu les sourcils à ce qu'il disait. Wait, j'avais jamais parlé de ça moi. Picasso range ton pinceau je parlais juste... enfin de moi.. enfin de l'intérieur .. Bordel c'est trop bizarre comme conversation  Je riais en le regardant, il faisait exprès de me mettre dans l'embarras, je le connais. J'allais chercher nos tasses. Je me tournais vers Kenny qui me parlait de plat de consistance en me désignant d'ailleurs avant qu'il ne se crispe.  Tu vois ce que ça fait de faire l'idiot  je secouais la tête, je prenais un coussin pour le mettre sur la table basse et poser sa jambe dessus.  Tu veux quoi ? Tartines, céréales ?  je me levais, je prenais du lait pour terminer de faire mon café au lait. Après sa réponse, je revenais à ses côtés, tranquillement.  T'en a pour combien de temps ? Enfin combien de temps d'abstinence  j'haussais deux fois de suite les sourcils avec un petit sourire en coin sur les lèvres.

"Euh non, t'es bizarre parfois. Je met pas tes fringues, je les prends pour sentir ton odeur." Ça sonnait étrangement tout d'un coup. Je sais pas en fait si c'était pas mieux qu'elle pense que je mettais ses fringues parce que là. "Oublie." Dis-je en me figeant. Je toussotais un peu, Anya partait pour faire le déjeuner, moi je restais sur mon canapé, pour une fois je pouvais glander sans qu'on me dise rien, je pouvais presque m'y habituer. "Sérieux? Genre en Russie? Vous êtes vachement en avance !" J'éclatais de rire même quant elle me donnait un coup. "On tape pas un handicaper ça se fait pas." Je la regardais, la tête un peu à l'envers, les yeux posés dans les siens même si je reconnais que je regardais sa poitrine. "Mouais j'ai des doutes." Hein ! Comment elle savait que c'était la taille parfaite pour mes mains, qui avait pu balancer cette phrase, j'aimais vraiment pas son clin d'œil comme si on était rentré dans ma tête, fallait vraiment que je cesse de parler dans mon sommeil, je devais dire des choses compromettantes sur ma personne. "Mais non c'est pas bizarre, reviens ma chérie on peux parler, nous sommes libre ici !" riais-je en la regardant de loin, j'adorais la mettre dans la merde par des mots, la voir froncer les sourcils ou encore voir ses joues devenir légèrement rose. Je bougeais sur le canapé tenant ma tasse de chocolat qui venait d'arriver comme par magie dans mes mains, la belle vie franchement une femme qui me faisait à manger. "Je fais pas l'idiot, je dis la vérité maintenant si je dois être puni pour dire la vérité, je vais opter pour le mensonge." Je fronçais les sourcils sous la douleur, je me crispais totalement. "Toi ça marche pas? Non parce que je pense que tu peux rentrer dans la catégorie tartine après notre câlin." Bon j'allais la loin, je riais car je la revoyais gêner par mes réflexions qui là était plus que douteuse. "Jamais, le médecin m'a pas parler d'abstinence, c'est à nous d'être créatif maintenant je sais que pour toi c'est dur de me résister, je veux bien m'offrir à toi de temps en temps." Je prenais ma tartine que j'avais demandé, je la mangeais rapidement, le nutella avait un sacré pouvoir sur ma volonté qui partait en fumé. "Il s'est passé quoi hier au fait? Je me souviens plus vraiment."

Je riais, notre conversation était assez étrange à 8h15 du matin.   T'es pas un handicaper, t'es juste maladroit c'est différent dis-je en haussant une épaule.  Moi j'ai pas de doute dis-je en haussant simplement une épaule. Je savais exactement ce que j'avais entendu et merde ce que ça m'avait soulagé.  Mais arrêtes il est 8h17 c'est pas le genre de conversation qu'on peut avoir à une heure aussi matinale dis-je en faisant les gros yeux. Cette conversation était bien trop étrange à mon goût et je sais bien que pour lui aussi même s'il ne le dit pas. Je ramenais nos tasse, je prenais aussi ce qu'il m'avait demandé avant de revenir à ses côtés.  T'es affreux, j'ai plus faim dis-je en lui poussant la tête de ma main.  Oui mais avec ton genoux c'est difficile, je veux pas te faire mal Kenny, c'est mieux pour nous dis-je en tapotant son bras, faussement convaincue. C'est clair et net que j'allais pas serrer ceinture jusqu'au bout de sa convalescence. Il me posait une question , j'haussais une épaule, un sourire aux lèvres, discret. T'es tombé au restaurant et tu t'es fais mal, on est allés à l'hôpital et du coup t'es obligé de dormir dans une des chambres d'amis  je regardais sa tartine, fallait que je change de sujet illécot prestot. Un doigts dans le pot de nutella et je m'en mettais sur la joue Bah alors, on s'occupe pas de sa tartine ?

"Quoi je suis affreux?" Je comprenais pas, enfin si mais j'aimais ne pas comprendre comme ça faut dire que c'était très osé ce que je lui disais, coquin et je reconnais que peut être j'allais trop loin au vu de sa réaction. Je ne sais pas ce qui me prenais, je me sentais bien, libre et content de moi du coup je me permettais des libertés, j'avais plus rien à faire de mes journées, plus de boulot, plus d'entreprise, repos total pour mon genou et petite famille que j'aimais et que j'allais chouchouter, j'avais l'impression d'être plus heureux. "Je croyais que c'était moi qui était censé mentir, pas toi." Dis-je à propos de nos futurs câlins, comme si j'allais rester sans rien faire, je la voulais pas maintenant, la douleur coupait toute envie mais tôt ou tard, je sais que mes pensées et mes mains partiront voyager sur son corps. "Mais c'est tout?" elle se tartinait la joue, je passais mon index dessus. "Non sérieux Anya, j'ai des souvenirs qu'on parlait sur le lit mais on parlait de quoi, tu m'as embrassés en plus ça, ça je m'en souviens bien." J'avais les yeux pétillants. "Puis ce baiser ce matin, limite j'avais l'impression d'avoir frôlé la mort hier." Riais-je en touchant ma lèvre. "Ouais parce que tu m'as blessé en te jetant sur moi enfin bon, les médicaments m'ont totalement shooté je crois." Je me penchais vers elle pour passer ma langue sur sa joue et terminer par un baiser. "Voilà madame."

[colot=palevioletred] On a juste parlé, comme un couple peut parler , te tracasse pas comme ça [/color] dis-je en haussant une épaule. Je ne voulais pas qu'il sache ce qu'il avait pu me dire. Je voulais pas le mettre mal à l'aise. J'ai pas le droit d'embrasser mon mari ?   demandais-je en haussant un sourcil, le regard posé sur lui. Je buvais mon café au lait tranquillement en me tournant vers Kenny, assise en indienne sur le canapé, les mains contre ma tasse. Hier soir, tu m'as juste parlé à coeur ouvert dis-je avec un grand sourire, je passais quand même le fait que je l'avais questionné, profitant de l'effet secondaire. C'est bien pour cela, que rapidement, je mettais du nutella contre ma joue. Me voilà obligé de me prendre pour une tartine. Je ne peux m'empêcher de rire cependant lorsqu'il lèche ma joue. Alors je fais plutôt une bonne tartine ou pas ?  je riais mettant cette fois ci du nutella partout sur mes lèvres, comme un rouge à lèvre d'ailleurs, puis je soulevais un peu mon tee-shirt pour faire le tour de mon nombril en me laissant tomber sur le canapé avec un petit sourire.

"M'embrasser si, me faire mal nan." Je me touchais encore la lèvre qui avait légèrement gonflé, faut dire qu'elle n'était vraiment pas belle à voir, elle m'avait presque mordu. "Regarde." Je lui montrais encore une fois surprit par ses révélations. J'avais dis quoi? Je faisais des gros yeux, je ne disais rien de plus me contentant de passer ma main dans mes cheveux bruns. "Et j'ai dis beaucoup de chose?" Anya se tartinait la joue tandis que moi j'étais encore bien paumé par ce qu'elle me disait. "Ouais tu es bonne, t'es toujours bonne." Sourire sincère, un peu forcé aussi, je croisais les bras sur mon torse. Et si je lui avais dis des secrets, si je lui avais dis qu'il m'était arrivé de faire des cochonneries sur un des portraits. Mon dieu. "Dis-moi Anya ce que j'ai dis." dis-je en la regardant, je commençais à m'agacer sous la douleur, je me retournais d'ailleurs pour essayer e prendre sur la petite table les médicaments sauf que ma jambe tombait et je me crispais de nouveau. "Fais chier." J'étais pas un très bon malade, je m'agitais beaucoup mais parce que j'avais pas mes réponses, que les douleurs étaient plus forte et que mon cœur commençait à me lâcher doucement sous le stresse de certaines révélation.