TG1 ✗ Massacre à la tronçonneuse

Ne pas avoir peur parce qu'on était plus nombreux ? C'était franchement utopique comme idée... Ce n'était pas parce qu'on était plus nombreux que rien ne'allait se passer après tout. Tu n'étais même pas sûr de rester sur place si un problème venait à survenir : tu étais un peu trop trouillard pour rester sur place, et ton self-control n'était pas au plus haut dans ce genre de situations. Cependant... Tu étais tout à fait d'accord de partir à la recherche de la localisation des hauts-parleurs émettant ces hurlement stridents : cela rendait toute cette situation beaucoup moins pénible et difficile à vivre pour tout le monde. Ce n'est pas une histoire d'âge Cody... De toute façon, au pire, je crois que tu es le plus vieux ici alors assume ! Bah oui, il n'était pas tout jeune le petit Bleeker, malgré son âge mental infantile, il fallait bien que cela serve à quelque chose, non ? Cependant, la quiétude du moment fut rompue par une main posée sur le bras de Cody... et pas celle d'une personne de notre groupe vu que personne ne se tenait de ce côté-là du président. Ce fut à ton tour de pousser un cri et de t'écarter vivement, les pupilles exhorbitées par la trouille, finissant même par te cogner le dos contre un tronc d'arbre. Bon sang, c'est quoi ce truc ?

Et làààà, alors que les joyeux lurons s'apprêtaient à partir en quête de la source des hurlements stridents, Cody sentit quelque chose lui agripper le bras … En premier lieu, il ne s'en inquiéta pas, mais il lui suffit de voir la tête de Devyn pour comprendre que ça ne s'annonçait PAS BON DU TOUT. Tout à coup, le brunet fut pris de spasme, déposant lentement mais sûrement son regard vers son bras et … «  AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH. » s'écria-t-il, de manière pas virile du touuuut. Comment s'auto-émasculer en deux secondes ? La solution avec Cody Bleeker ! UNE MAIN LE TENAIT UNE MAIN UNE MAIN UNE MAIN. Mais son cri suffit à effrayer le détenteur de cette main qui se volatilisa. « Putain ! mais je sais pas c'était quoi ! Et qui ? Dites-moi que c'est une mauvaise blague. Dites-moi que c'était l'un de vous ... » Il se tourna vers le groupe qui se constituait de Devyn, Mickaela, Adonis et Irina. Cody en avait encore des frissons. Il se passait vraiment des trucs pas normaux ici ce soir, il fallait qu'ils y remédient.

La réaction de Cody valait de l'or aussi, et tu l'aurais sûrement filmé ou pris en photo si tu n'avais pas été aussi paniqué par cette apparition quasi mystique. Son cri avait dû alerter toute la zone vu comment il était strident, et tu étais presque soulagé de t'être éloigné pour subir moins de dommages auditifs. Il pensait réellement que vous aviez pu faire cela, alors que tu avais dit que personne ne devait effrayer les autres et que tous semblaient d'accord ? Tu secouas donc la tête en signe de dénégation, tentant de reprendre une respiration un peu plus normale, moins saccadée. Ce qui n'était pas déjà une chose aisée fut rendue encore plus compliqué par un bruit de tronçonneuse qui se fit entendre, et ce relativement proche de vous. Franchement, ton coeur pourtant jeune allait finir par lâcher si tout cela continue. Tu étais livide, même si ton maquillage pouvait le cacher en grande partie, et tu commençais réellement à perdre pied, te maudissant de t'être engagé là-dedans. Je ne sais pas vous, mais moi, je pars de là. Tu avais pris à reculons le chemin opposé à la provenance du bruit, et très franchement, tu te retenais de ne pas courir pour ne pas te casser la figure.

Comme je disais tout à l'heure, la vie nous réservait énormément de surprises tout de même et pour moi c'était ce soir les grosses surprises surtout une... Ma nouvelle bonne entente avec Léonora ! C'était à ne pas comprendre tout de même ! Et dire qu'on était censés nous détester cordialement depuis trois années mais en quelques semaines seulement cette animosité s'était immédiatment envolée pour laisser place à une fragile certes mais à une amitié qui se construisait petit à petit. Honnêtement si c'était avant que je parte au Kenya, jamais je n'aurais eu cette conversation et encore moins avec plaisanteries de ce genre. Mais en fin de compte, je n'étais pas déçu ! J'étais même super heureux que ça se passe ainsi entre nous deux ! " Je trouve que tu es une fille extra parce que tu n'as pas peur de dire ce que tu penses et non je ne te trouve pas méchante, et je ne peux que te comprendre quand tu dis que tu ne t'attaches à personne... " répondis-je calmement avant que je ne me lève afin de pouvoir l'aider à se lever aussi puis nous rebroussions chemin afin de revenir sur nos pas. Je surveillais Léonora d'un oeil inquiet, je ne voulais pas qu'elle tombe d'un coup. Nous retrouvions rapidement Joanna qui était assise par terre mais nulle trace des autres... Sauf celle d'une robe blanche allongée par terre... NOOOOOOOOOOON ! Mon sang n'en fit qu'un tour ! Je suivis aussitôt la Mather... Il s'agissait bel et bien d'Aaliyah ! Je déglutissais difficilement avant de me foutre à genoux pour prendre la main de la Cabot et dire d'une voix légèrement suppliante : " Liyah ?! Reviens par nous... Je suis là maintenant ! S'il te plait réveille-toi ! ". Non seulement j'avais peur pour elle mais aussi j'étais profondément énervé à cause de Darnell qui l'avait laissée seule ! Il ne perdait rien pour attendre lui !

J'étais allongée par terre depuis plusieurs minutes à présent. Et; être vêtue ainsi, la nuit et par terre. Je commençais à avoir sérieusement froid. J'allai finir par congeler sur place. J'entendais des voix au loin mais je pouvais à peine bouger. La douleur avait prit le dessus. J'entendais d'abord la voix de Léonora. Elle se rapprochait lentement. Puis elle fut juste au-dessus de moi. Elle me demandait si je l'entendais. Evidemment mais je ne pouvais toujours pas bouger. J'attendais que la douleur s'en aille. Puis là, la main d'Andrew se posa dans la mienne. Comme toujours, j'aurai voulu répondre à ce qu'il disait mais je ne pouvais pas parler pour une fois. Si je le pouvais, j'aurai sûrement fait une remarque sur le fait qu'il soit là maintenant. Il avait de la chance dans un sens car il connaissait ma grande gueule à présent.
Au bout de quelques longues minutes, je finis pas ouvrir les yeux, lentement. Il y avait toujours ces pseudos arbres, cette ambiance sombre et lugubre. Putain sortez-moi de ce cauchemar !Mes bébés... C'est tout ce que je pouvais et voulais dire pour le moment. J'avais peur pour eux, peur à cause de mes conneries, car je ne suivais pas à la lettre ce que les professionnels me demandaient de faire pour le bon déroulement de ma grossesse qui n'avait pas très bien commencé. Et le seul visage que je voyais, bien que Léonora était au-dessus de moi c'était celui d'Andrew. Parce que je le cherchais. Rambo, merci ! Même si je ne la regardais pas, c'était bien à la Mather que je m'adressais. Toujours aussi sérieuse, elle n'avait pas céder à la panique. Puis je pense que si elle l'avait fait, même si je pouvais à présent parler et bouger -pas énormément- je n'aurai rien fait, je serai restée là inerte sur le sol, juste pour l'emmerder !