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TG1 ✗ Massacre à la tronçonneuse

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Aaliyah était toujours dans les pommes. Léonora essayait de l'interpeler avec sa voix calme et assurée. Elle était habituée par ce genre de choses puisqu'elle allait en stage à l'hôpital ou passait ses vacances au camping depuis la mort de Romy. Elle aimait aussi voyager, de toutes manières, il fallait bien dépenser l'argent de la famille dans quelque chose. Elle adorait l'État du Montana, pour ses grandes plaines et ses chevaux sauvages. Mais aussi parce qu'il y avait quelques personnes amérindiennes et ça lui faisait énormément plaisir d'y aller. Soit, revenons à cette soirée Halloween qui tournait au cauchemars. Andrew se précipita vers Aaliyah et lui prit la main. Eh bien, le boulet faisait des efforts monstres pour éviter de paniquer. Il étonnera toujours Léonora, ce n'était pas possible. Rien ne servait à paniquer dans ce genre de situation, si la victime ne se sentait pas en sécurité, elle paniquerait à son tour et tout s'aggraverait. Léonora entendit la petite voix de la Cabot et se mit à retirer sa veste en cuir. Elle aida la jeune femme à s'asseoir et la couvrit de sa veste. Elle remonta la fermeture éclair jusqu'en haut et la prit dans ses bras pour la réchauffer. Même si Léonora n'appréciait pas la demoiselle parce qu'elle lui cassait les pieds avec ses petits airs. Léonora ne voulait certainement pas qu'Aaliyah chope une hypothermie. C'était l'automne, il faisait froid, alors non, il ne fallait pas emmener Aaliyah à l'hôpital pour ça. En revanche, Léonora craignait pour les enfants de celle-ci. Elle ne le montrait pas derrière son masque, mais elle avait peur pour les enfants d'Aaliyah. Elle ne l'appréciait pas, mais elle avait peur pour elle quand même. C'était la future médecin qui était là et non le garçon manqué.
- Aaliyah, écoutes-moi... Il faut qu'on te sorte d'ici. Essayes de ne pas paniquer. Nous sommes là pour toi. Par contre, il faut qu'on t'emmène à l'hôpital. Je ne veux pas te faire paniquer, mais j'ai peur pour tes enfants et je ne veux pas que tu risques une hypothermie. Je ne suis pas spécialiste en gynécologie ni en pédiatrie, mais la meilleure solution c'est que l'on t'emmène à l'hôpital. Juste pour que l'on soit rassuré pour toi et tes enfants. D'accord ? Tu veux bien essayer de nous faire confiance ? Je sais que tu ne m'apprécies pas, c'est la même chose pour moi. Mais je veux t'aider sur le coup. D'abord, on va appeler les pompiers et sortir d'ici.[b]
Léonora frictionna avec énergie le dos de la Cabot et se tourna vers [b]Andrew
et Joanna.
- L'un de vous peut appeler les pompiers ? Il faut qu'on emmène Aaliyah à l'hôpital, dit-elle sur un ton assuré, mais inquiet.
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Devyn, jesaispasqui et Cody réunit tous les trois pour crier nous brisait carrément les tympans. « ALLEZ CRIE ENCORE PLUS FORT PENDANT QUE T'Y ES ! ». Soudainement, nous n'entendions plus rien sur le parking. Personne ne parlait, personne ne criait et personne ne chouinait. Bien, on allait enfin pouvoir s'entendre parler : « Putain ! mais je sais pas c'était quoi ! Et qui ? Dites-moi que c'est une mauvaise blague. Dites-moi que c'était l'un de vous ... » dit alors Cody, plein d'espoir. Je secouait la tête en guise de réponse. Devyn commençait alors à bouger pour ne pas rester sur place, à côté du monstre qui s'amusait à nous faire gueuler comme pas possible. « Je ne sais pas vous, mais moi, je pars de là. ». Je bougeais donc à mon tour, bien décidée à le suivre avant de me tourner vers les autres (Adonis, Mickaela et Cody) : « Vous venez ? A moins que vous ne vouliez entendre encore une fois le merveilleux cri de Cody ? » dis-je en souriant pour embêter le président de la Lowell House.  Des bruits de tronçonneuse se faisaient alors entendre plusieurs fois un peu partout autour de nous.

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Si tu restais ici, tu allais finir par te chopper une phobie des tronçonneuses, du bruit et des forêts obscures. Tu aurais été tellement mieux dans ton lit, dans les bras de William, à te reposer pour une fois de manière sereine... mais non, il avait fallu que tu viennes te faire peur ici, quitte à ce que cela se passe mal. Avec la fatigue accumulée, tu pouvais encore plus perdre la tête et être déraisonné par instinct, et tu t'en fichais presque, du moment que tu fuyais ce fichu endroit. Tu ne cherchais même pas à savoir si Irina, Cody et les autres te suivaient : tu avais l'esprit focalisé sur le fait que rester ici était définitivement une mauvaise idée. Un nouveau bruit de tronçonneuse venait de ton dos te fit stopper net, c'était limite si tu n'avais pas, comme dans les mangas, la goutte de sueur qui te coulait le long de la tempe.
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Lieu de naissance : Boston
Quartier d'habitation / Colocation : mon bureau, j'y vis, y a quoi.
Situation sentimentale : mariée, bien entendu
Études / Métier : doyenne de l'université la plus prestigieuse au monde
Date d'inscription : 29/12/2011
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Disons que je ne paniquais pas avant d'entendre Léonora me dire de ne pas paniquer. Qu'est-ce qui se passait réellement ? Je saignais sans m'en rendre compte ou quoi ? Intérieurement, je m'imaginais tout un tas de scénario. Et à présent, je n'arrivais pas à me calmer toute seule. J'avais de plus en plus froid. La chose à ne pas dire à une femme enceinte en état de choc ? Ne pas paniquer ! Ah oui et aussi que l'on se préoccupe pour l'état de santé de ses bébés. Comme si l'inquiétude permanente de la mère elle-même ne suffisait pas. Je sais que tu ne m'apprécies pas, c'est la même chose pour moi. Mais je veux t'aider sur le coup. C'était gentille de sa part, surtout si elle avait sauté justement ce passage là mais elle ne l'avait pas fait. Ca se voyait comme le nez au milieu la figure que je ne l'aimais pas et que c'était réciproque, elle n'avait pas besoin de me le rappeler. Ca m’énervait encore plus ça. J'ai tellement mal ! Je n'avais pas aussi mal que lors de ma fausse couche mais quand même et c'est justement cet évenement passé qui me faisait peur. J'avais peur que tout ça ne se reproduise. J'étais descendue tellement bas après ça. Il fallait que je remonte la pente pour la fin de l'année. Je ne voulais pas me dire que cette année avait été chaotique du début à la fin. Car oui, lors du bal du jour de l'an j'étais dans les bras de Ricardo -en quelque sorte- et j'étais soûle. Ce n'était pas la personne avec qui je me trouvais le problème mais l'état dans lequel je me trouvais. Et terminer l'année 2014 bourrée parce que j'aurai perdue, non pas un enfant mais deux, non, je ne pouvais pas l'accepter, ni même l'envisager. Je tentais de me calmer par moi-même. De respirer lentement, de ne pas paniquer.
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Mon cri se joignait à celui de Cody, tandis que je reculais d'un pas. J'avais vu la main se poser sur son bras et disparaître dans la pénombre par la suite. J'avais rêvé où cette dernière était ensanglantée ? Je tenais toujours la main d'Irina et l'avais - en criant - porter contre mon torse. Pour toute réponse à la requête d'Irina, je hochais la tête comme si ce que j'avais vu m'avait ôté l'usage de la parole. Bien sur que je restai avec elle ! La solidarité féminine l'obligeais presque ! Puis je tournais la tête vers Cody et secouait vivement la tête pour lui répondre. Non hélas, mais j'aurais adoré que cette main soit une vilaine blague de Devyn par exemple...
J'ouvrais grand mes yeux en entendant le bruit de tronçonneuse... Ce son tombait à pic, comme s'il s'agissait de la réponse à nos questions. Est ce que quelqu'un pouvait vraiment nos faire du mal ou c'était un acteur payé par les organisateur de cette soirée !
La tronçonneuse se fit de nouveau entendre. Cette fois je retrouvais l'usage de la parole. Je regardais tous à tour Cody, Devyn, Adonis et Irina

Oui on dégage de là ! Non ! Il faut voir d'où ça vient. Vous avez à ce point la frousse. Trouvons de quoi nous défendre et allons mettre hors d'état de nuire cet acteur de série Z.

J'étais déterminée, je cherchais du regard, au sol, quelque chose de pointus, de lourd, ou de tranchant. Le décors était très réaliste, mais n'avais rien laissé au hasard. J'attrapai une "pierre" qui était bien plus légère que ce à quoi je m'attendais...

Hum... non pas ça. Je la lâchais et cherchais autre chose quasi désespérée. Vous m'aidez ou pas !
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Voilà Aaliyah dans cet état aurait du normalement me faire paniquer mais je n'avais pas le droit de paniquer là ! Il s'agissait tout de même de la mère de mes enfants et comment dire, je m'inquiétais plus que jamais pour elle ! Je ne voulais pas qu'elle perde les enfants mais en réalité, c'était pour ELLE que je m'inquiétais à ce point ! Je me suis beaucoup trop attaché à elle bon sang ! En cet instant même, j'en oubliais presque Jackie tellement j'étais préoccupé par l'état de ma Cabot. Dès que je l'eus reconnue par terre, je m'étais immédiatement précipité sur elle pour lui prendre la main et lui demander de revenir à nous... Léonora était à mes côtés et elle disait des choses que je ne comprenais qu'à moitié mais je la remerciais de montrer ses aptitudes en médecine... Elle essayait de rassurer la Cabot par rapport à ses bébés... puis lorsque Léonora nous demanda à Joanna et moi d'appeler les pompiers, je ne me fis guère prier pour sortir mon Iphone 5S et je composais rapidement le numéro d'urgence des pompiers. Je leur expliquais rapidement la situation et je leur donnais les coordonnées GPS de là où on se trouvait avant clôturer la communication et reporter mon attention sur la Mather. " Les pompiers sont en route ! " puis je revenais à Liyah: " Ne fais pas d'efforts... Reste calme... Ils n'auront rien je te le promets ! "
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Plus Léonora frictionnait le dos d'Aaliyah, plus elle paniquait. Quelle vilaine cette Léonora ! Elle venait de faire paniquer la demoiselle. Elle faisait tout pour ne pas paniquer non plus et sur le coup, elle lui avait dit de ne pas paniquer. Chose à ne pas faire, mais elle n'était pas habituée avec les femmes enceintes ou les enfants. C'était une future chirurgienne orthopédique, elle s'occupait des pieds, des fausses jambes et tout le bataclan ! Pas des fœtus etc. Elle n'était pas non plus compréhensive sur le coup puisqu'elle n'a jamais été enceinte. D'ailleurs, sur le moment, ça ne lui donnait pas envie. La demoiselle entendit la Cabot se plaindre et Andrew tentait de la rassurer après qu'il ait appelé les pompiers. Il fallait qu'ils se bougent de là et aussi vite qu'ils le pouvaient. Il ne fallait pas rester là. Soudain, le cri perçant revint et Léonora ferma les yeux. C'était agaçant. La jeune femme continuait de frotter le dos de la brune et elle fouilla dans les poches de sa veste avant de sortir un paquet de mouchoir. Elle se mit à sécher les larmes de la brune sans rien dire de plus. Elle en avait assez de s'énerver pour n'importe quoi. Surtout qu'un connard qui était payé pour faire peur n'a pas fait attention qu'il y avait une fille enceinte ! Enfin, ça n'étonnait pas Léonora, puisque ça ne se voyait pas trop. Léo' essaya de lever tout doucement la jeune femme.
-Serres les dents et respires Aaliyah... Il faut que tu te battes... Pour tes bébés. D'accord ? Il faut que tu te battes, c'est important ! Souviens-toi des choses merveilleuses qui ont passé dans ta vie. Souviens-toi le jour où tu es tombée enceinte. Maintenant respires et lèves-toi s'il te plaît. Je sais que ça fait mal, mais il faut qu'on y aille. Sinon Andrew va te porter comme une princesse et ça ne va pas plaire à ton copain ! Alors respires et ça va aller. On est là. Tu n'es plus seule...
Elle essayait de la motiver et de la rassurer du mieux qu'elle pouvait. Elle sentait qu'elle l'énervait, mais elle s'enfichait de son avis. Il fallait qu'elle se bouge et fissa !
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" Ne fais pas d'efforts... Reste calme... Ils n'auront rien je te le promets ! " Oh là là ! J'ai le droit d'embrasser cet homme ? Non, je ne peux pas. C'est d'ailleurs en partie pour ce genre d'envie que Darnell est parti et reviendra... peut-être plus du tout. Et voilà que je paniquais d'avantages.
C'était marrant et bizarre de ne pas voir Andrew paniquer et au contraire, être calme, maîtriser à sa façon la situation. C'est vraiment le fait de voir qu'il changeait réellement qui causait toute ces choses bizarres en moi. Je ne savais plus du tout où j'en étais. Mais il ne fallait pas que je pense à tout ça. D'ailleurs, Léonora se remit à parler et bizarrement, cette fois-ci, j'avais envie de l'en remercier. Ses mots me faisaient rire. Mais je pense qu'au fond, c'était plus un rire nerveux qu'autre chose. L'entendre me parler d'Andrew qui me porte comme une princesse et dire ensuite que ça ne plairait pas forcément à Darnell. Non, jure ? Merci Léonora ! Je ne savais pas quoi lui dire de plus à part merci. C'était la première chose qui me venait en tête. Et un remerciement de ma part, pour une Mather voire même, cette Mather là, c'était déjà bien. Elle me frottait le dos et dans ses bras, j'avais moins froid. Putain je me trouvais dans ses bras quoi...
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La situation m'échappait complètement , à vrai dire j'avais essayer de retrouver tant bien que mal ma cousine et Andrew. Et ça m'avait fait tellement tourner la tête , que je m'étais assise par terre un peu trop longtemps pour ne pas voir que Aaliyah était assise pas loin de moi et était encore pire dans un état plus mal que moi. C'est alors que j'aperçus Léonora et je n'eus le temps de réagir qu'elle se précipita paniquée de voir Aaliyah dans un grave état , Andrew également. Tout se passait si vite , que je n'eus le temps de réagir , parce que sans doute que ma tête me faisait trop bien mal , mais en faite on s'en fiche , je me devais de tenir debout car Aaliyah se sentait encore plus mal que moi. Alors je me relevait et Léonora demandait à ce qu'on appelle les pompiers et ce que fit directement Andrew. Je me sentais très mal pour la cabot qui de plus , était enceinte , je m'approchais d'elle. J'écoutais Léonora donnait de très bons conseils à celle-ci et le fait qu'elle ai mentionner que Andrew la porterait comme une princesse me fit rire , mais je me contenais car ce n'était pas le moment , je voyais que Léonora et Aaliyah s'étaient rapprochées même si elles se détestaient , je savais que ma cousine ne voudrait aucun mal à cette jeune cabot. Elle la prit même dans ses bras et ça me surpris. Je m'approchais alors doucement d'Aaliyah. Essayant de l'encourager.   « Je suis d'accord avec ma cousine. Cependant , Andrew a raison , il faut que tu gardes tes efforts , tout va bien se passer , les pompiers vont arriver.  » J'essayer de la calmer afin qu'elle ne panique pas plus. 

Spoiler:
 
     
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