TG1 ✗ Massacre à la tronçonneuse

Liyah pourquoi fais-tu cela ? Voilà ce que je ne cessais de me poser dans ma tête alors que je tenais la main de la mère de mes enfants... Je n'aimais pas du tout voir un de mes proches dans cet état, autant moi ça ne me dérangeait mais les autres oui. Et en plus Liyah était encore plus importante que les autres personnes réunies ce soir... C'était quand même la Mère de mes enfants mais il semblerait bien qu'elle occupait de plus en plus de place dans ma vie. Je levais les yeux vers Léonora qui prodiguait des mots gentils à l'attention de ma Cabot. Elle semblait la bercer comme si Liyah était un bébé et je trouvais cela trop mignon... Tel le papa gâteau que j'étais avec ma fille, je fondais littéralement devant cette scène quoi ! Je n'avais point de mots pour qualifier ce que j'éprouvais à l'heure actuelle... J'avais peur ! Jackie me manquait ! Aaliyah m'obsedait ! Et Léonora ne cessait de m'impressionner au fur et à mesure que la soirée avançait ! Elle deviendrait un excellent médecin, du moins je l'espérais de tout mon coeur. Lorsque nos regards se croisèrent, je lui rendis son sourire avant de me figer de nouveau alors qu'un nouveau cri strident déchirait l'atmosphère et on aurait dit que ce cri n'était pas loin de nous ! Oh mon Dieu ! Je reportais mon attention sur les filles au même moment où Léo demandait à Liyah si elle avait déjà trouvé des prénoms aux jumeaux... Mais celle-ci répondit que non tout en me regardant. Je lui souris avec douceur mais je n'eus pas le temps de répondre parce que les pompiers venaient finalement d'arriver. Alors je me levais et dis à tout le monde : " Je vais chercher les pompiers, vous restez ici ! Je ne serais pas long ! ". Aussitôt dit, aussitôt fait ! Je courrais même et je tombais sur les pompiers à qui je demandais de prendre un brancard puis je revins auprès des filles. Les pompiers embarquèrent Aaliyah et au terme de quelques petites minutes de négociations, je parvins à obtenir qu'on puisse tous monter à bord du véhicule. Léonora, Joanna et moi-même nous nous rendions vers l'Hôpital ! ADIEU HALLOWEEN !

On dit souvent que le paradis sur terre existe. Je me dis donc que l'enfer sur terre également. Et je l'ai trouvé. J'y étais actuellement. Il était attirant, magnifiquement bien décoré pour nous faire tomber dans ses filets. J'y avais mis les pieds, pensant passer une soirée d'Halloween excellente. C'était tellement moi tout ça. Halloween, les films d'horreur, le gore, etc... j'adorai ça. Et j'aurai sans doute due rester chez moi avec Darnell à regarder des tonnes de films d'horreur en mangeant des cochonneries. Au moins, rien de tout cela ne serait arrivé. Mais non, j'étais là, allongée par terre, ressemblant à une vraie morte avec ma robe blanche immaculée de faux sang. Léonora, Joanna et Andrew étaient venus à mon secours et, incroyable mais vrai, la Mather s'occupait de moi et ce, à la perfection. Si je m'attendais à ça de sa part. Mais je l'avais sans doute jugée trop rapidement. Pendant qu'elle s'occupait de moi, mon Winthrop avait appelé les secours. Ils mirent un certains temps à arriver, mais au final, ils étaient là. Andrew alla les chercher à l'entrée de la chambre des horreurs. Il revint avec les pompiers et un brancard, qui m'emmena jusqu'à leur véhicule. Et direction cet endroit de malheur qu'ils osent appeler hôpital.

Encore un hurlement, venant de ta droite, et encore et toujours plus proche... Cela ne s'arrêterait définitivement jamais. Tu aurais eu les nerfs encore moins solides, tu serais déjà en train de faire dans ton pantalon et de clairement paniquer car ils auraient totalement lâchés. Là, tu n'en étais plus très loin, avec cette nouvelle attaque contre Cody, même si celle-ci ne dura que très peu de temps. Même en étant reculé, il était aisé de sentir la peur et la tension au sein de notre équipe envers le monde extérieur. Ce fut le cri de Mickaela qui te sortit de tes pensées, alors que ta lampe torche éclaira ce qu'elle regardait d'un air si effrayé. Lorsque tu vis ce que c'était, tu poussas aussi un léger gémissement, commençant à très légèrement perdre les pédales : ils avaient même poussé le vice jusqu'à nous laisser un bras coupé dont la main était l'exact réplique de celle ayant saisi Cody. Un esprit terre à terre aurait simplement jugé que le plaisantin avait laissé tomber son "arme" de fortune parce qu'Irina avaait tout de même visé juste avec son spray, mais tu étais tellement paumé que lorsque tu repris la parole, ce fut d'un ton digne du fameux "jelly" anglais. On sait maintenant à quoi sert la tronçonneuse... Bon sang, sortez-moi de là...

Cette soirée Halloween ne fut pas aussi merveilleuse qu'on aurait pu l'imaginer. Déjà avec leur bruits sonores trop réalistes , puis Andrew qui pour nous protéger nous avaient plaquer contre le sol avec ma cousine et du coup nous avions un mal de tête et des tournis. Le pire était qu'Aaliyah , la cabot enceinte se sentait très mal et Andrew le futur père à dû appeler les pompiers. Avec une bonne surprise , Léonora rassure Aaliyah avec tendresses et compassions , malgré qu'elles se détestent , ma cousine avait mis ses rancœurs de côtés pour le bien de la jeune femme et j'ai toujours apprécier son côté protectrice , elle le faisait pour que la jeune cabot se sentait mieux et elle devait être très surprise elle aussi. Elle lui demandait comment elle appelait ses enfants et elle répondit qu'elle ne s'était pas encore décider. Nous étions tout les trois à ses côtés afin qu'elle se sente meilleur , j'en oubliais mon vertige d'avant , ce n'était rien pour moi à comparé de la jeune femme enceinte. Les pompiers arrivent enfin et nous montions avec elle dans le camion. Adieu la soirée Halloween. L'important était de restait auprès de Aaliyah qui m'inquiétait énormément. Je la connaissais peu et je l'appréciais déjà.

OUT

     

Mais c’est pas vraiiiiiiiiiii non seulement Cody devenait aveugle à cause du spray dans l’œil qu’il s’était lui-même mis, mais EN PLUS Irina l’aspergea généreusement avec cette même bombe. Elle faisait exprès ou quoi ? Cody pressait ses paupières closes mais ça le démangeaiiiit, il frottait, frottait, frottait ses yeux pour essayer d’en extraire au mieux le produit chimique … Mais en vain. Il était vraiment bien imprégné, il était à deux doigts de pleurer tellement ça l’irritait. « J’ai envie chialer Irina, laisse-moi … Je veux noyer mon chagrin … » Et même pas il avait senti la main l’agripper. Ce fut Mickaela qui sortit le bras de derrière les fagots. Enfin, Cody le supposait puisqu’il était complètement aveugle, il ne voyait qu’un long manche flou. « Qu’est-ce que c’eeeeeeeest ? » geignit-il en plissant les paupières, puisque tout le monde semblait s’exciter. « Qu’est-ce qui se passe, dites-moiiii ? Il y a un mort ? » Il avança en tendant les bras devant lui pour s’approcher du groupe et surtout de l’objet qui faisait tant débat mais, sans faire exprès, il trébucha sur un rondin de bois et s’écroula par terre dans l’herbe artificielle. Il roula pour se retrouver sur le dos et gémit de douleur ; « Je suis mooooort. Partez, partez, ne m’attendez paaas, je vous ralentis. » Il voyait toujours rien, à croire que VRAIMENT Irina lui avait massacré la vue.

Ta terreur n'était absolument pas feinte, très loin de là, ni tes yeux exorbités ou tes tremblements, ni même le fait que tu semblais avoir du mal à conserver une pensée cohérente plus de quelques secondes. Recroquevillé, les genoux contre ton torse et dos à cet arbre, tu tâchais cependant de ne pas fermer les yeux : si tu faisais cela, tu ne verrais rien, et ton côté masochiste voulait tout voir, quitte à être encore plus terrifié après. Cody semblait en tout cas hors course pour le moment, à cause de cette fichue bombe mal maniée, ce n'était aps une si bonne idée finalement. Il semblait que sur les deux hommes encore en état (tu ne te comptais bien évidemment pas), seul un était encore disponible, et encore... Tu ne le connaissais pas assez pour en être sûr. Ce fut à ce moment-là que tu sentis quelque chose à ton tour sur ton bras et, voulant le pousser en pensant à une branche, tu sentis la sensation molle de la peau... Tournant la tête, ce fut dans un hurlement strident, bien indigne d'un homme, que tu tiras dessus et le jetas à son tour au milieu du cercle que vous aviez presque tous formés involontairement. Enfin, sauf qu'au centre de ce cercle se tenait encore Cody, qui se reçut donc un magnifique bras teinté de sang dans la figure. Et toi, tu t'étais levé brutalement à la suite de cet événement, et tu partis en courant. Tu n'allais pas cependant bien loin, vu le vol plané que tu fis en te prenant, à ton tour, un rondin de bois. La chute fut rude, et tu te retrouvais étalé par terre comme une merde, c'était le cas de le dire.