TG1 ✗ Massacre à la tronçonneuse

C'était incroyable à quel point on pouvait changer d'avis sur une personne qu'on était censé détester normalement. En effet c'était ce qui m'arrivait au jour d'aujourd'hui avec la belle Leonora. En fin de compte c'était ainsi depuis plusieurs jours et ce soir c'était la confirmation, en effet depuis quelques temps notre animosité mutuelle n'apparaissait presque plus et ce même si la jeune femme m'avait complètement amoché le nez pendant la soirée au centre commercial quelques jours auparavant. Mais je m'en fichais en fait parce au c'était moi qui lui avait demandé de le faire donc elle n'était en rien responsable, d'ailleurs elle avait une sacrée droite. Enfin bref ce soir on avait plaisanté ensemble malgré la scène un peu glauque de ce remake de Massacre à la tronçonneuse... Nous étions maintenant tous les deux assis l'un à côté de l'autre et j'avais même tenté de la prendre dans mes bras et comme elle ne me repoussait pas, je m'étais mis à parler longuement tâchant de mon mieux à la calmer parce que je voyais bien qu'elle était en voie de craquer lamentablement et comment dire je refusais de voir ma nouvelle amie péter un plomb... Lorsqu'elle se mit à parler, je l'écoutais attentivement... " Je ne te considère pas du tout comme une psychopathe sous prétexte que tu veuilles éclater le connard qui n'arrête pas de nous faire chier ce soir... Je suis dans le même cas que toi... " je me tus légèrement tandis qu'on se regardait longuement dans les yeux tous les deux... Elle m'avoua qu'elle me préférait ainsi par rapport à ce que j'étais avant alors je lui fis un sourire avant de répondre: " Plus tard lorsque cette soirée sera loin derrière nous, je te raconterais ce qui m'a réellement changé et sache que moi aussi je te préfère maintenant qu'avant. Je commence sincèrement à t'apprécier... Je trouve que tu es une personne extra " je souris de nouveau avant de me lever et lui tendis ma main pour l'aider à se lever également mais au même moment on m'agrippa de nouveau le bras ce qui déclencha de nouveau la colère de Léonora. Le type qui me retenait détala immédiatement... Ouf ! La Mather s'était de nouveau tournée vers moi pour me demander si ça allait... " Je me sens légèrement mal mais j'essaie de tenir bon... Avec ma petite bêtise de warrior je vous ai blessée alors je veux tenir sans péter une durite... Vous avez besoin de moi tout autant que j'ai besoin de vous... Allons-y! Cherchons ta cousine ! " je lui pris la main et ensemble on revint sur nos pas pour retrouver Joanna et Aaliyah...

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Le 31 octobre, Halloween… Date flippante ! Mut par des pulsions suicidaires, j’avais voulu sortir. Je m’étais vêtu en noir, n’ayant pas d’autre déguisement. Je portais un sweat à capuche qui masquait mon visage. N’étant pas un fanatique de maquillage, je pris seulement deux lentilles rouges que je ms, puis, avec un rouge à lèvre rouge acheté pour l’occasion, je fis quelques tâches de ci de là, imitant des trainées de sang. J’avais entendu dire qu’il y avait une partie de l’action située au parking, sous le thème de massacre à la tronçonneuse. Bon, je n’avais d’engin pareil, et de toute façon, ce serait trop encombrant. Je pris mes clés, enfonçais ma tête dans ma capuche et me mis au défi : ce soir, je ne devrais pas avoir peur, de rien ni personne. A peine arrivé sur le parking, redécoré pour l’occasion, un cri me vrilla les tympans. Riri ? Comment ça Riri ? Mais aucune voix ne fit écho. Du moins, pendant un certain temps. Je cherchais en direction de la voix s’il y avait quelqu’un. Un cri venu de la forêt me fit sursauter. Nom d’un extraterrestre qui joue de la cornemuse ! Bon, ok, j’avais un petit peu peur… Voir plus. Il fallait vite que je trouve des gens ! Enfin, j’entendis à nouveau une voix qui demandait à être protégée. Ils étaient donc au moins deux voire trois étant donné que la voix féminine avait dit « les gars ». Je m’approchai à pas de loups et remarquai le petit groupe. La jeune fille (Irina) ne semblait pas très à l’aise. J’arrivai dans son dos, et posant un grand coup les mains sur ses épaules, je fis : « Bouh ! ».

J’avais trouvé le groupe, un bon point. Plus pour me détendre que pour vraiment faire peur à la demoiselle (Irina), j’avais posé mes deux mains sur ses épaules et dis « Bouh ». Je fus d’abord déçu de ne pas avoir de réaction et du coup, je me sentais aussi un peu idiot. Tout ça pour rien. Elle était peut-être plus calme qu’elle en avait l’air ! Seulement, ce calme ne dura que, quoi ?, trois secondes ? Elle se mit à hurler. Je retirai mes mains comme si je m’étais pris une décharge électrique et reculai. J’ouvris deux grands yeux ronds et papillonnants. Ça avait marché ? Pour preuve : à peine lâchée, la jeune fille se mit à courir dos à moi. Elle n’avait jamais appris qu’on ne tournait pas le dos à un méchant pas beau pas gentil à moins d’avoir des pulsions suicidaires ? Elle cessa enfin de courir partout pour nous regarder. Le visage défait, je la regardais, stupéfié. Elle se contenta d’un « Bah quoi ? Vous avez peur de rien vous ? ». Je retrouvai un peu contenance. « Euh si, mais là… C’était pas un peu… Excessif ? » J’essayais de garder une once d’humour dans la voix, mais ce n’était pas gagné. « Et il se passe quoi en fait ? Pourquoi il n’y a que toi qui crie ? » demandai-je ingénument.

Faire ta précieuse ? C'était très petit ça, encore plus de la part de Cody qui savait pertinemment que ce n'était pas le genre de comparatifs que tu appréciais. Tu te renfrognas donc, restant silencieux tandis que Mickaela vous rejoignait. Tu préférais plutôt parler avec Irina pour légèrement la taquiner sur le fait qu'elle ne voulait pas être seule... mais cela semblait se retourner contre toi car les deux filles ne semblaient pas comprendre qu'il s'agissait d'humour, pas de réalité. Pas le temps de tergiverser de toute façon vu qu'un autre cri fut lâché. Cody nous défendra : c'est un président, il peut bien faire ça, non ? Il avait bien fait de t'appeler "la précieuse" celui-là, il allait avoir fort à faire avec trois peureux sur le dos. Mais il fallait forcément qu'un homme (Adonis) débarque et effraie bien ta collègue Lowell qui se mit à courir à toute allure, avant de revenir. Il était vrai qu'elle avait été la seule effrayée vu que nous l'avions vus, mais quand même... Et si on évitait de s'effrayer mutuellement ? Ce serait déjà ça de pris, non ? Il ne s'agirait pas qu'on se retrouve isolé et que l'on tombe sur tronçonneuse man, non ?

Ce soir, mes amis, levons le verre à la mémoire de deux personnes, des jumeaux. Ces jumeaux ont vécu 25 ans, 25 longues et belles années de loyaux services et aujourd'hui, ils venaient de rendre l'âme. Je parle bien sûr des tympans de Cody Bleeker. Irina se mit à huuuurler quand quelqu'un s'amusa à lui faire peur et, bien sûr, puisque le président Lowell se trouvait toujours au bon endroit au bon moment, il manqua de peu de devenir totalement sourd. Il posa ses mains sur ses oreilles pour étouffer les bruits, puis s'écria à l'égard de la cadette des Lowell ; « RIRI CRACRA ! T'as pas autre chose à faire que de vouloir sans cesse te faire remarquer ? » C'est bonnnnn on a vu que tu es là, t'as trempé tes cheveux dans un pot de peinture rouge donc on te remarque, don't worrryyyyyy. La personne qui venait de s'ajouter au groupe s'appelait Adonis. Il le connaissait relativement peu, juste assez pour pratiquer un jeu qu'il adulait particulièrement ; se transformer en cauchemar ambulant pour le jeune homme. Il lui fit un grand sourire, genre 'j'vais pas te louper ce soir, toi' avant de se concentrer sur Devyn ; « Euh … Vous êtes grands maintenant, vous pouvez vous défendre seuls ! » Ils n'étaient plus couverts par la protection bizut, si tant est qu'elle existait. Puis, il s'intéressa à la suggestion de Mickaela ; « Tu as raison ! Imaginons que quelqu'un soit réellement en danger … Une idée d'où provient le hurlement ? » Cody ne pouvait pas se servir de son ouïe, merci Irina !