TG1 ✗ Massacre à la tronçonneuse

Je ne comprenais plus la soirée là, j'étais tout de même censé détester la Mather mais au lieu de cela, j'avais réussi à lui tenir la main sans trouver cela "weird" mais la réaction de Liyah avait été très démonstrative de ce que ça représentait ou encore celle de Joanna qui semblait trouver ça étrange que je me rapproche à ce point de sa cousine. Mais je n'avais pas eu le temps de cogiter tout de même, en effet, on m'avait agrippé le bras tout comme les deux filles auparavant et Léonora s'était aussi précipitée pour essayer de retrouver l'auteur de toute cette simagrée. Quant à moi, dès que je fus libéré, je m'étais moi-même lancé à la poursuite de la Mather malgré ma peur du noir et le fait que je pouvais criser à n'importe quel moment. Mais depuis la fameuse soirée, j'avais appris à contrôler mes nerfs et il semblerait que j'y arrivais ce soir malgré le fait que mes nerfs étaient vraiment mis à rude épreuve quoi ! Je suis arrivé sans encombres jusqu'à la jeune femme qui avait failli tomber de nouveau alors je lui avais demandé si elle voulait qu'on se pose un peu avant de repartir. Elle disait qu'elle allait bien même si elle voyait mal et qu'il fallait qu'on rejoigne sa cousine. Normal ! Et le reste, je l'entendais  guère parce qu'un nouveau cri venait déchirer l'air... Putain ça n'allait pas s'arrêter ce truc ! Et au moment où je reportai son attention sur elle, elle chuta lourdement sur les genoux avant de s'asseoir carrémment avant de ramener ses genoux vers elle afin d'y poser son menton... Elle fermait même les yeux, je sortis mon téléphone et actionna l'application lampe torche. Elle était blessée mais avant que je ne puisse dire quelque chose, elle s'était mise à parler... J'étais surpris, jamais je ne l'aurais crue capable de se plaindre de la sorte surtout à moi quoi ! Je me mis assis à ses côtés avant de clairement l'approcher de moi pour qu'elle se pose contre moi et je me mis à parler d'une voix douce : " Je comprends ce que tu ressens Léonora. Moi aussi ça m'énerve cette soirée, parce que c'est trop réaliste... Je ne suis pas du tout habitué à ça. D'ailleurs, je ne fête jamais Halloween... Parce que comme tu as pu le voir la dernière fois, je suis sujet à des crises et rajouter à de grosses doses de frayeur, je peux carrément aller au stade de l'hystérie voire même de la folie... Quoique ce soir j'ignore comment j'arrive à me contrôler... Je ne devrais même pas être assis là " il s'interrompit légèrement avant de poursuivre : " Mais il faut que tu te calmes. Ne laisse pas cette soirée avoir raison de toi ! Je pense que c'est ce qu'ils voulaient de nous ! Qu'on craque littéralement mais je refuse de les laisser gagner ! Soyons plus forts qu'eux ! On va s'en sortir, je te le promets ! Maintenant on va essayer de retrouver ta cousine. Je ne pense pas qu'elle soit trop loin. "

Tout le monde partait de son côté, même Darnell. Merde alors ! J'avais le droit de m'énerver à présent ou... pas du tout ? Je voulais hurler mais ces satanés cris stridents le faisaient bien avant moi. J'en devenais dingue. Je voulais sortir de là mais j'avais beaucoup trop mal au ventre. La douleur s'intensifiait et maintenant que j'étais seule, je pouvais enfin pleurer, poser ma main sur mon ventre et surtout tomber au sol. Je me sentais partir. J'aurai sans doute due écouter mon infirmière quand elle m'a formellement interdit les efforts physiques, le stress et toute les conneries qui m'avaient poussées au suicide. Je n'en avais fait qu'à ma tête. J'avais fait cette course à ma sortie de l'hôpital. Je m'étais énervée contre plusieurs personnes. Je subissais un stress monstre quotidiennement. J'étais au bout. Mais je craignais actuellement pour mes bébés. Je ne pouvais rien faire à part tomber au sol. Je ne pouvais pas crier pour appeler quelqu'un à proximité. J'aurai sans doute due leur dire que j'avais mal et que je ne me sentais pas bien. Stupide fierté, j'étais à présent inconsciente, une main sur le ventre et surtout seule dans une fausse forêt tellement réaliste.

Franchement un joir, il fallait que tu portes plainte contre ton foutu karma. Sérieusement, il était suffisamment mauvais pour que tu te fasses remarquer auprès de Cody qui ne pouvait jamais s' empêcher de se moquer gentiment de toi. Pas besoin mais tu ne m'as jamais demandé de faire ça donc... Tu laissas un faible sourire apparaître sur tes lèvres tandis que Cody te reprochait ton manque de courage. Il oublait simplement que tu étais plus Samy ou Scoubidou que Batman ou Robin en fait. Je ne suis pas un Saint Bernard Cody, je pense avant tout à ma survie, désolé. Sauf qu'il partait déjà en direction de la jeune femme ( Mikaela ) et que tu ne voumais pas vraiment rester seul. Poussant un soupir, tu finis tout de même par lui emboîter le pas, formant au final un petit trio... puis un quatuor lorsqu' Irina décida de vous rejoindre. Toi aussi tu préfères étrangement être en groupe ?

Mais c'est pas possiiiiible, ça criait de partouuut, on se serait cru en plein opéra ! C'est la cata la cata la catasTROPHE. Mais ça va, Cody survivait. Puis ça le rassurait d'avoir Devyn à côté de lui, qui semblait vraiment mouillé sa culotte dans cette atmosphère très peu réconfortante. « Tu vas pas mourir, arrête de faire ta précieuse Devyn. » La fille que Cody pointa du doigt (Mickaela) vint finalement vers eux, peut-être plus rassurée à l'idée d'être avec des hommes foooorts. Enfin un homme fort seulement, c'est mieux que rien. « Reste avec nous ! On cherchait justement un appât pour attirer les psychopathes. » fit-il avec un sourire sadique. « Non j'déconne, y en a probablement pas des psychopathes. » Quoique ce n'était pas prouvé. C'est pas pour rien qu'autant de hurlement surgissait de nulle part. Toute trottinante, Irina arriva vers eux avec la grâce d'un poney. C'est grâce à elle que Cody sut comment s'appelait l'inconnue, Mickaela. « Ririiiiiiiiiiiiiiii. » lâcha subitement le président, imitant la Lowell. Ouf. Puisqu'il était le plus costaud des quatre, Cody se disait que s'il y avait un tueur qui débarquait dans le parking, les trois personnes à ses côtés se feraient décapiter avant lui. Et lui, il aurait le temps de partir en courant. C'est rassurant.