KENYA ♥ I 'm not a star

Je commençais à prendre froid dehors. Moi qui généralement ne craignait pas le froid, seulement nous étions fin octobre, les températures étaient en chute libre et la pluie, je commençais à avoir le nez qui coulait limite. "C'est bon !" cria l'assistant du réalisateur qui s'occupait de notre scène, directement une femme m'apportait une grosse doudoune que je mis sur mes épaules. Je grelotai un peu avant de repartir à l'intérieur me changer et arriver pile au moment ou Anya allait sur le lit. "Si tu me touche, je crie aussi !" Je lui tirais la langue amusé, prenant l'appareil photo. "Tu chantes les paroles pendant que tu prends des clichés." J'hochais la tête, souriant un peu regardant l'appareil photo et à cet instant la musique se déclenchait. Je me mis à chanter, avançant vers le lit, prenant place sur le fauteuil en faisant quelques clichés, je me levais poussant un peu le drap et Anya se découvrait à mon plus grand bonheur personnel alors que je continuais de chanter gros plan sur mon visage alors que je prenais un cliché puis je m'allongeais à ses cotés, appareil déposé au sol, main sur mon ventre alors que je chantais encore. "Coupez !" cria le réalisateur. "Niquel ! On va faire des plans avec Anya vu du dessus seul et puis ici on a terminé dans ce lieu !" Je tournais mes yeux vers la russe, amusé par la situation, je passais une très bonne journée, c'était drôle et puis partager ma passion avec elle décuplait mon plaisir.

JJ'étais allongé sur le lit, je sentais le drap glissé sur ma peau, je me retournais, je l'enlevais toujours les paupières clauses, puis je sentais la présence de mon mari à mes côtés. J'avais envie de me blottir contre lui, comme à chaque fois. Cependant, lorsque je l'entendais chanté, j'avais le coeur qui battait. Il était tellement doué et j'étais heureuse de participer à ça. J'avais envie de sourire, chose que je ne fis pas, sauf que je posais mon pieds sur celui de Kenny comme pour lui faire comprendre quelque chose. Alors qu'il se levait, je terminais les plans que j'avais à faire avant que nous terminions. Je me relevais vivement en attrapant la main de Kenny pour le faire basculer sur le lit. A genoux dessus, je le regardais avec de grand yeux. Mes lèvres contre son oreille, je voulais lui dire ce que je pensais, ce que j'avais ressentie et en fait, je me foutais un peu du monde autour.  J'avais envie de te sauter au cou quand t'as commencé à chanter. Je suis tellement Aaaaaah quand tu chantes dis-je en me laissant tomber en arrière, le dos contre le matelas, alors que j'étais toujours à genoux. Susu, v'la la souplesse. Il savait que lorsqu'il chantait, ça me faisait de l'effet.  Donc si j'ai bien compris, je suis ta proie ce soir et tu veux me manger vivante comme un animal ?

La scène prenait fin, je regardais Anya posé encore un peu pour prendre des plans différents quant elle me tirait sur le lit, je riais, posant mes yeux sur elle, touchant enfin sa peau avec mes doigts. "Bien alors je t'emmène pas demain matin au studio quand je vais poser ma voix !" riais-je en la regardant faire un exercice de souplesse qui me plaisait plutôt bien mais rapidement je reprenais conscience de ce qu'il se passait, on était pas tout seul, parfois notre bulle avait des défauts comme à présent ou nous nous donnions en spectacle même si l'équipe rangeait les affaires, je voyais certains yeux sur nous. "Exact." dis-je en passant mes mains derrière son dos pour la redresser et déposer plusieurs baisers sur ses lèvres. "Vivante, nue et totalement crue, je te veux et je t'aurais sache le mais pas ici." Je passais mes mains dans ses cheveux avant de me lever et de l'entrainer vers notre loge, on devait partir, on devait rejoindre l'autre coté pour faire une scène en boite de nuit à l'intérieur et extérieur et après c'était terminé pour aujourd'hui. J'avais envie de dire enfin, le voyage m'avait épuisé puis j'avais un mal de tête assez violent qui pointait le bout de son nez, ça me tracassais un peu alors que je changeais juste la veste pour ma part et qu'Anya se retrouvait avec une magnifique robe noir à enfiler.

Il me rendait totalement folle quand il chantait. J'était de loin, sa première groupie. C'était comme une flèche en plein coeur qui me le faisait battre fort fort fort. Mon regard traduisait une certaine fierté.  Siiiii, je viens avec toi, j'ai envie de t'écouter chanter   je me voyais bien derrière la grande vitre de studio, à l'écouter pousser de la voix, à le regarder faire, concentré. Ce week end, je te quitte pas dis-je en déposant un baiser rapide sur sa joue avant de me laisser tomber en arrière. J'en pouvais plus de ce mec. Il me fait tourner la tête ( )  J'en peux plus de toi ajoutais-je en fermant les yeux et en souriant. C'était des mots d'amour, des mots de tous les jours. Il me redressait bien rapidement, en passant sa main derrière mon dos.  Crue .... je me demande bien ce que ça veut dire sur le moment, j'ai juste l'impression d'être une pièce de viande. D'ailleurs, elles te viennent d'où ces paroles ?   J'étais bien curieuse de savoir pourquoi ces paroles, mais après tout, ce n'était peut être pas lui qui les avait écrites. Rapidement, nous nous retrouvions dans la loge, à nouveau. Nous nous changions, j'enfilais une nouvelle robe noire, un petit collier en or, façon chaine et des talons haut. Nous devions faire la dernière scène de la journée. J'étais contente de notre après midi, mais j'avais aussi hâte de rentrer. On fait ça vite .. j'ai hâte de rentrer .. tu m'aides pour la fermeture ? j'aurais très bien pu l'enfiler comme ça, mais j'avais toujours aimé qu'il fasse ce genre de petit geste.

Je trouvais ça tendre comme mot, elle n'en pouvait plus de moi et moi j'en pouvais plus d'elle, de sa beauté, de la manière dont elle avait de me toucher, de me regarder, j'étais un pauvre être faible face à ses yeux bleu océan qui me transperçait de tout mon être à chaque fois. "Tu verras ce soir…" sifflotais-je innocent alors que je la regardais, mes mains toujours dans son dos, j'avais toujours eu une relation étroite avec mes chansons. Elles étaient souvent relié à un souvenir, à une époque de ma vie et il était hors de question que je fasse une reprise, soit je chantais sur mes paroles, mes musiques, soit je faisais rien. "De la France, quand on jouait à se chercher mais qu'un soir on a commencé à se disputer, ça vient de là." Je souriais un peu, me levant en lui attrapant sa main pour aller dans la loge. Anya se changeait tout comme moi-même si ça prenait que deux pauvres secondes mon changement de veste. "Moi aussi j'ai envie de rentrer…" dis-je en venant à elle pour fermer sa robe, je déposais un baiser sur sa nuque, l'enlaçait dans mes bras, posant mon torse contre son dos, mon menton sur son épaule. "Je suis vraiment content que ce soit avec toi que je fais ça, j'espère que tu le sais." Je souriais tendrement avant de sortir pour aller prendre la voiture qui allait nous emmener direction une des boites de nuit pour faire quelques scènes. "Genre tu te mets si loin, ok." Dis-je en la regardant à l'autre bout de la banquette.

J'étais assez surprise, la France. Je repensais aux paroles, à nos moment et je riais. Attends, si je me souviens bien .. c'était à cause d'Alekseï et de ta soeur et après tu m'as appelés, tellement je te manquais  je lui faisais un clin d'oeil, c'est vrai qu'il m'avait rappelé et finalement, nous étions partis à Miami. Sa main dans la sienne, je la serrais en y mettant une certaine pression, parce que j'étais juste heureuse de notre évolution. J'avais mon âme soeur face à moi. Qui aurait cru. Une fois dans la loge, j'enfilais la robe en demandant à Kenny de remonter la fermeture. Je souriais en le regardant faire dans la glace. J'ai toujours trouvé ce geste sensuelle. C'était tendre et élégant et c'est lorsqu'il se posait derrière moi que je me laissais aller en arrière, les yeux fermés. Mon visage se posait dans son cou. Je suis contente de partager ça avec toi aussi, enfin c'est notre histoire à nous finalement tout ça Je n'avais juste pas envie de quitter ses bras, je pense que j'aurais pu m'y endormir. On est jamais mieux que dans les bras de son homme. Cependant dans la voiture, je n'eu à peine le temps de m'asseoir qu'il me disait que j'étais trop loin.  Je crois que si je me met dans tes bras, je vais m'endormir dedans, alors je prends mes précautions.  je me penchais tout de même pour lui voler un tout petit bisous, rapide, mais à la place de me remettre correctement, je me laisser tomber contre lui, le front contre son torse. Je suis juste incapable de me remettre droite bah oui, j'étais fatiguée, il faisait déjà nuit, faut pas croire. On s'était quand même levés tôt, on avait fait le voyage jusqu'à New York. C'était épuisant.

"Retire le coté pervers, je te regardais quand même pas par ta fenêtre." Je riais un peu, je faisais pas ce que je faisais dans le clip qu'on était entrain de tourner, la regarder entrain de dormir oui maintenant que nous étions un couple mais pas avant même si c'est vrai qu'il m'arrivait à une époque de la surveiller après qu'elle ait trop bu mais c'est tout. Désormais dans la voiture, je ronchonnais, elle était trop loin à mon gout, je la voulais vraiment contre moi, la sentir, la serrer, je baillais un peu quant elle me disait qu'elle allait s'endormir. "Moi aussi je crois." Dis-je en clignant à plusieurs reprises des yeux alors qu'elle me volait un baiser rapide. Il était pas très tard mais j'avais faim et dormir me traversais l'esprit. "pas grave, je te garde contre moi…" Je lui caressais la joue, déposait un baiser sur sa tête en fermant les yeux mais le pire dans l'histoire c'est que moi je m'endormais totalement et que c'est le chauffeur qui venait nous réveiller. On se faisait trop vieux. Faut dire qu'Alessia pleurait souvent ces dernières nuits, les dents, le fait qu'elle ait été malade, nos cours respectifs plus ce trajet à New York, je commençais à fatiguer sérieusement pour ma part. "On arrive…" Je me frottais les yeux avant de caresser la joue d'Anya. "Nastasiya, c'est l'heure mon amour, dernières scène on en a pour une heure grand max et après on va dormir…" chuchotais-je à son oreille. Tout était un peu installé, Candice attendait avec une autre amie, elles allaient jouer les copines de mon épouse pour cette scène.

 Je parlais pas du côté pervers riais-je en caressant sa joue.  quoique je suis certain que t'en a développé un maintenant  je riais encore avant de déposer un baiser, cette fois ci, contre son cou. Nous étions fatigués, c'était assez difficile d'ailleurs de garder les paupières ouvertes. Finalement, après la petite moue de mon mari, j'allais me mettre contre lui, mon front tombait contre son torse et à vrai dire, je n'étais plus capable de me relever. En définitif, je m'endormais moi aussi et dans les bras de Kenny. Le chauffeur venait ensuite nous réveiller. Je me redressais un peu suite aux caresses de Kenny, j'allais pour me frotter les yeux, mais j'avais encore tout ce maquillage sur la peau.  D'accord  je sortais de la voiture en baillant un peu, je voyais Candice et d'autre fille, on m'avait dit que j'allais devoir trainer avec elles. En somme, ça ne me dérangeais pas, Candice n'était plus celle qui devait toucher mon mari, faire une scène assez intime avec lui, puisque c'était moi. Je rejoignais les filles et en arrivant, j'entendais Candice parler de Kenny Il est canon, mais rien, il a rien ressentie, je vais lui montrer ce dont je suis capable , je suis certaine que c'était à cause de tout ce monde, mais quand on sera que tous les deux ...  je me raclais la gorge en tapotant l'épaule de la blonde   c'est dommage mais tu seras jamais seule avec lui dis-je en levant mon index pour lui monter mes bagues. Fiançailles, mariage .. Ah je savais pas .. vous faites un très beau .... couple je regardais cette femme avec un grand sourire hypocrite et je passais entre elle et ses copines en la poussant légèrement, je détestais qu'on parle de mon mari comme ça. C'était le mien ! On va commencer les filles.  Nous nous dirigions vers la voiture, pour sortir de celle ci mais cette fois ci, la caméra tournait. Nous marchions vers la boite, faisant mine d'être heureuse, on passait devant le videur tout en rigolant. Une fois dans la boite, nous avions une coupe de champagne en main, jusqu'à ce Kenny fasse son entré. Je ne devais pas le regarder, alors je faisais comme s'il n'était pas là.

"Hé !" dis-je en interpelant ma femme. "T'oublie pas un truc toi?" J'avançais vers elle, Candice me regardait un peu étrangement désormais après avoir échangé des mots avec Anya, je ne sais pas ce qu'elles avaient pu se dire mais quelque chose me disait que ce n'était pas très cordiale. Ma main dans celle de la russe, je lui volais un baiser, un peu gêné de lui avoir couru derrière de la sorte juste parce que madame ne m'avait pas embrassé, je me rendais bien compte que c'était un peu extrême? Enfin tant pis, c'était fait et je regardais les filles tourner, le regard qui pétillait en voyant mon épouse jouer avec son sourire, le balancement de ses cheveux, je fondais, c'était horrible, j'étais déjà bien souvent à fleur de peau en ce qui la concernait mais depuis aujourd'hui j'avais l'impression que ça prenait un autre tournant en fait. Partager sa passion avec l'être aimé vous rapprochait beaucoup, énormément. Puis se fut mon tour de rentrer en scène, je portais ma capuche de loin, j'allais à mon tour vers le videur, lui tapant dans la main en faisant genre que j'étais avec ses filles et j'arrivais justement vers ces dernières, la scène ne se coupait pas, la caméra me suivait jusqu'à ce que je vienne vers Anya, verre à la main, je touchais son épaule pour lui signifier que j'étais là et je lui faisais un petit sourire, gêné. Le réalisateur avait bien insisté sur ce point et faut dire que depuis que tout le monde m'avait vu courir derrière mon épouse, ce sourire était bel et bien vrai. Anya se retournait, les yeux sur moi, aucuns sourires, rien alors je lui refaisais la même scène. Yeux perçants, aucuns autres mouvements, je regardais le ciel face à mon verre seul.

Kenny entrait en scène, je ne le regardais pas, j'étais de dos à lui faisant mine de passer du bon temps avec mes amies, en riant, en dansant légèrement jusqu'à ce qu'il ne tape sur mon épaule pour m'offrir un verre de champagne. Je souriais puis je me retournais sans vraiment lui adresser la parole. Je parlais avec Candice, puis je sentais à nouveau une main sur mon épaule, je me retournais pour revoir Kenny essayant de me parler.Je le regardais à nouveau pour me retourner aussitôt profitant de ce moment pour me reculer de cet homme, qui n'en était qu'un parmi tant d'autre dans ce clip, mais qui en réalité était le seul que je voulais. Sauf qu'en me retournant je manquais de tomber à cause du tabouret. Je me rattrapais rapidement avant d'éclater de rire. Tous le monde sur le plateau riait. C'est pas grave on la refait, mais fait attention de pas te faire mal me disait le réalisateur. Je regardais Kenny nous recommencions, sauf qu'il avait du manger une olive ou quelque chose, parce que lorsqu'il me souriait, il avait du persil sur la dent et la encore j'éclatais de rire. je suis désolé mais ... mon amour tu ne peux décemment pas séduire comme ça  lui dis-je en lui enlevant le persil sur sa dent et en le lui montrant. Je n'arrivais pas tellement à m'arrêter de rire, on prenait du retard, du moins, sur notre heure de sommeil à tous les deux, mais justement, c'était la fatigue qui me faisait faire ça. Il fallait que je me contrôle.