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Elle aimait, le plus important pour moi c'était bien ça, je m'en doutais que ça lui plairait, cette couleur me rappelait ses yeux, je m'étais basé sur ce souvenir pour aller le choisir dans le magasin. "Je me suis rappelé de tes yeux, c'est ça qui m'a aidé à choisir." Avouais-je un peu timide, je reconnais mais j'avais l'impression de devoir me justifier de ce choix, moi qui m'étais souvent des couleurs que je connaissais, j'étais sorti de ma zone de confort. M'approchant d'elle, je la laissais toucher amusé. Mais ouais on est trop bien il glisse sur la peau, tu pourras le mettre, l'essayer, tu verras en plus tu vas flotter dedans ça va te faire des chatouilles." Je riais légèrement jusqu'à ce que la sonnerie se fit entendre. Je savais que ce n'était pas le traiteur chinois, il m'avait dit qu'il lui fallait une heure pour livrer la commande et j'avais commandé que depuis 20 minutes, par contre, c'était le fleuriste. J'ouvrais la porte, le fleuriste apportait les fleurs du paradis à Anya, les fleurs préférées, je le prenais pour aller lui donner. "Je sais que c'est pas grand-chose, mes cadeaux suffiront pas à apaiser la peine que j'ai fais mais je me rattraperai." Je regardais son bras, ses bleus, sa plaie. "Doublement." Chuchotais-je pour moi-même. Lui tendant le bouquet, je me posais à ses cotés. "Je t'ai épousé comme tu es, je t'aime comme tu es, je t'accepte comme tu es. C'était pas une demande de te refaire la poitrine, je veux juste que l'on soit honnête l'un envers l'autre, je sais que j'ai pleins de défaut, je sais que tu n'aimes pas forcément mes oreilles par exemple et ça me dérange pas parce que tu m'aimes comme ça et moi je veux que tu comprennes que c'est pareil. J'ai pas besoin d'une bimbo, j'ai pas besoin que tu es énorme sein, je m'en fou en fait, ce que j'ai besoin c'est toi, ton caractère, ta manière de me regarder, de me sourire, de me tenir tête, de te moquer de moi, c'est toi, juste toi."
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