KENYA ♥ I 'm not a star

Je proposais un massage mais non, elle le voulait pas, ce n'était pas plus mal manquait plus que je lui vomisse dessus elle allait surement m'en vouloir et se mettre de très mauvaise humeur du coup. "Comme tu veux, je pourrais t'en faire un ce soir." Dis-je en souriant doucement. Je la regardais quelques secondes pour regarder de nouveau mon téléphone portable qui sonnait, ma mère m'envoyait des photos de la petite car même si ce n'était pas elle qui la gardait, elle venait la voir chez nous quand Manuela s'en occupait. "Regarde." Alessia serrait le foulard d'Anya, celui que moi j'avais longtemps gardé pour sentir l'odeur de mon épouse, je l'avais céder à notre fille, à contre cœur faut bien l'avouer. "Ah ouais? Ils disent quoi?" demandais-je très curieux. Je lisais les commentaires, j'avais pas vu ceux de Misha mais juste les deux premiers qui me faisaient sourire. "Ils font une fixation là-dessus effectivement, c'est un peu malsain." Dis-je en fronçant les sourcils. "Mais pour la dernière question dessus, tu te débrouilles bien même s'ils sont assez petit c'est vrai." Anya avait des seins assez petits, elle devait bien le savoir quand même, je n'allais surement pas lui apprendre un truc nouveau. "Tu devrais pas répondre, rentrer dans leur jeu."

On verra ça ce soir lui dis-je en haussant les épaules, qui sait comment il sera ce soir. Je regardais mon téléphone, répondant aux questions qu'on me posait, un peu blasé d'ailleurs. Je buvais mon deuxième café de la matinée, histoire de rester éveiller cette journée. J'avais besoin de sommeil, c'est pas nouveau.  Elle est mignonne, elle me manque dis-je en attrapant son téléphone pour regarder notre princesse, je m'envoyais même la photo sur mon téléphone, parce que si maman Kovalevski envoyait des photos à son fils, moi je n'en avais pas. Je parlais ensuite des questions qu'on me posait, je les montrai même à mon mari. C'est la jalousie qui fait parler les gens Oui à croire que tout Harvard était jaloux. Je demandais rien à personne ces derniers temps, je voulais juste qu'on me laisse en paix. Je riais un peu à ce que disait Kenny avant qu'in ne me dise que mes seins étaient assez petits.  Tu comptes t'y mettre toi aussi ?! Non parce que faut me le dire si ça te dérange  et que ça le dérange ou pas, je comptais pas me faire opérer.  Faut bien que je me défende, étant donné que je suis la seule à faire même pas fichu de défendre sa femme.

Anya était décidément pas de bonne humeur, mes paroles ne passaient pas, je la regardais avec la tête un peu penché sur le coté. "Fais pas comme si tu le savais pas, tu sais très bien que je les trouve petit, je t'ai déjà dis, c'est pas nouveau." Elle commençait un peu à me taper sur le système, j'étais pas très bien et en plus elle en rajoutait une couche. "oh ça va, t'es pas obligé d'y répondre non plus c'est pas comme si c'était super intrusif comme question." Ironie quand tu nous tiens. "Bon tu veux qu'on sorte ou tu vas bouder parce que j'ai dis une vérité?" Je comptais pas changer de version comme la dernière fois mince après tout j'avais le droit à des réflexions sur le fait que j'avais pris du poids à un moment donné et voilà que maintenant je pouvais pas me permettre de dire ce que je pensais sur le physique de ma femme, moi aussi ça m'avait blessé quant elle prenait le petit bourrelais dans ses mains mais j'avais rien dis, j'avais même refais du sport pour lui plaire, bien sur Anya ne comptait surement pas changer physiquement pour moi, je le savais.

Oui tu m'as déjà demandé si je voulais me faire opérer parce qu'on allait au Brésil ... mais je pensais que c'était une blague.  autant dire que je tombe de haut là. Waouh, c'est sympa à savoir. Il y avait des femmes beaucoup plus plate que moi. J'avais des seins qu'il n'en déplaise, un peu plus depuis ma grosse d'ailleurs. Si c'était super intrusif, t'es en train de me dire qu'en gros, on s'en fou parce que tous le monde le voit alors autant me laisser faire ?  il continuait lui aussi à m'enfoncer. Je le regardais totalement déçue. Je secouais même la tête en me levant, parce que c'était pas plaisant, j'avais l'impression qu'il se moquait de moi . Non je sors pas avec toi, t'as qu'à essayer de te trouver une nouvelle femme avec des airbags j'attrapais mon téléphone ainsi que ma tasse de café en me cachant un peu la poitrine pour le coup. C'était tellement blessant. Venant des autres, j'en avais pas mal à faire, mais lui, lui c'était mon mari. Il voulait quoi ? Que j'aille me faire refaire les seins pour lui ? Je vivais très bien avec ce que j'avais, mes seins étaient proportionnels avec mon corps, tout simplement. Je retournais sur le canapé pour me mettre sous la couette et ne plus le voir. Il venait clairement de me vexer.

Bien là j'y pouvais rien si elle avait cru à une blague, je ne disais justement rien du tout, je savais pas quoi lui dire, je voulais pas enfoncer le clou vu que la seconde d'après elle se jetait sur moi prête à me tuer sur place. "Mais non je te parle de la question sur la branlette espagnol, ça c'est super intrusif." Bien ouais le reste on le voyait très bien j'ai envie de dire par contre nos pratiques sexuels, j'aimais pas vraiment, c'était très privé puis en plus j'avais limite rajouté qu'elle en avait pas fait beaucoup de ce genre d'acte mais bon là j'abusais clairement si je le disais. "Donc toi ta le droit de dire que je suis gros, joué avec mes bourrelets comme tu le disais si bien, que j'ai une sale tête et tout mais moi par contre dire que tu as des petits seins non, ok." Elle allait sur le canapé, je crois qu'elle simulait pas, je l'avais pas énervé mais vexé encore une fois j'allais devoir aller la voir alors que bon c'était pas comme si elle ne se doutait pas, c'est la première à prendre des soutien-gorge avec un système pour rehausser sa poitrine alors bon. "Donc tu viens pas? En fait, tu veux plus de notre journée?" Je venais vers elle, m'accroupissant devant elle pour lui retirer la couette sur la tête. "Oh tu vas pas faire la gueule pour ça en plus je t'ai dis qu'ils étaient petits pas qu'ils me plaisaient pas et à aucun moment j'ai dis que je voulais que tu te fasses opéré même au Brésil, je t'ai dis la même chose qu'aujourd'hui." Qu'est-ce que c'était susceptible une femme.

J'étais assez perplexe. J'étais entrain de lui dire que ça m'énervait toutes ces questions et il en rajoutait. Il devait se douter que c'était pas plaisant de se faire attaquer sur sa féminité.  Oh ça va Kenny, c'est différent. Tu sais très bien que c'est faux, que c'était pour t'embêter. T'étais malade, c'est différents, j'ai jamais mis en doute ta virilité, une seule fois. T'aimerais que je te dise que t'en a une petite, qu'il faudrait que t'ailles de la faire allonger ? dis-je en levant mon regard vers lui et dire que hier il m'avait dit que je lui faisais pas assez de gâterie. T'as bien compris, j'en veux pas non j'avais pas envie de passer ma journée avec un homme qui préférait que je me fasse opérer pour son plaisir personnel. Qui m'enfoncer sur ce qu'on m'avait dit. J'allais me remettre sous la couette, j'étais si fatiguée en plus. Tout me tombé dessus. Bien sûr que si, tu me disais que c'était mieux que je me fasse opérer, que j'aille même jusqu'à du D, c'est pas ce que tu m'as dis le jour de nos 6 mois Kenny ? Maintenant que je sais que c'est parce que t'es pas satisfait ... Mais tu sais quoi t'inquiète pas, moi et mes petits seins tu vas pas les revoir de si tôt  et cette fois-ci je me levais. J'allais dans la chambre pour prendre mes affaires, j'avais envie de partir sauf que j'étais énervé, j'étais fatiguée, j'en pouvais plus , je me sentais vraiment mal, j'avais l'impression que mon coeur battait dans mes tempes. Je faisais une grosse baisse de tension. Deux nuits sans vraiment dormir, des journées longues et intenses, quasiment que du café pour me réveiller. C'était pas un bon mélange. J'enfilais une robe, mes talons, un manteau et je sortais rapidement. J'avais envie de partir ... je me rattrapais un instant à la table du salon pour prendre mon sac, merde, respire Anya, je me posais sur la chaise, la tête entre mes mains.

"Moi je sais que c'est faux." Je savais que j'étais bien battis, j'étais pas mais alors pas du tout complexer par mon corps, je savais ce que je valais c'est ça Anya prenait trop à cœur les réflexions qui venaient de ma personne, j'y pouvais rien maintenant j'avais pas non plus envie de me censurer constamment, j'allais pas me dire attend je dois pas dire ça ou ça parce qu'elle va se vexer. Je soupirais un petit peu en la regardant, elle allait sur le canapé et je revenais la voir. Faisons un effort, elle était blessée mais voilà elle était énervée aussi et elle commençait à me prendre la tête. "Ok allez laisse tomber." Oui je faisais plus d'effort clairement, j'en faisais pas si elle était aussi fermée. Elle faisait du bruit dans la chambre, moi je prenais mon bandeau que je mettais sur l'œil parce que je commençais à sentir un léger picotement et que je devais aller voir rapidement l'ophtalmo pour qui contrôle ma vue apparemment j'aurais du voir des signes d'amélioration, oui bien c'était pas si percutant ses signes. Anya revenait, elle manquait de tomber, elle se posait sur la chaise, tête entre ses mains. Je voulais faire le mec fort, celui qui restait fâché mais j'étais amoureux d'elle et bien sur que je venais la voir. "Tu es bête ou quoi? Tu vas me faire crise d'épilepsie si ça continue, viens." Dis-je en lui prenant les mains. "Tu vas t'allonger." Je n'attendais pas à ce qu'elle me dise un truc vu que je la portais, mon bras sous son genou, l'autre derrière son dos je l'allongeais. "Et arrête de bouder, de t'énerver pour ça, y a même pas matière à être agacé, alors oui j'aurais pas du le dire de cette manière peut être c'est vrai je reconnais et je suis désolé mais maintenant va pas mettre ta santé en danger comme ça." Elle était quand même épileptique, c'était pas anodin, je l'avais déjà vu faire des crises et je voulais pas la revoir en faire une.

Tu sais que c'est faux alors que tu viens de me dire que tu l'avais mal pris ? T'as un dédoublement de personnalité ? il était pas cohérent du tout dans ce qu'il me disait. De toute manière, il m'énervait. Je devais pas prendre mal ce qu'il me disait. Alors oui, je me fichais bien de ce qu'on pouvait me dire, mais j'avais pas envie que mes amis ou mon mari ne m'enfonce. Le pire dans l'histoire c'est qu'il me disait que ça serait mieux si je me faisais opérer. Ouai, vaut mieux qu'on en arrête là Kenny, va tripoter des bouts de plastique si tu veux et laisses moi non, c'était vraiment pas plaisant. Parce qu'il était censé m'aimer comme je suis non ? Apparemment, il préférerait que je change. Jamais je ne lui avais demander de changer pourtant j'en avais des défauts à lui sortir. A commencer par ses oreilles, son nez trop fin, ses quelques boutons dans le dos ... mais je le faisais pas, parce que je le prenais tout entier, j'aimais comme il était. J'allais m'habiller, je me sentais pas très bien, faut l'avouer, mais je n'allais pas flancher, je préférais partir.  Ouai en plus je suis bête, mais merde, t'as vraiment épouser la mauvaise fille Dis-je en ne le regardant même pas. Déposes moi au sol Kenny  je n'allais pas le répéter deux fois, enfin , j'en avais pas l'occasion parce qu'il me posait déjà dans le canapé.  Je met pas ma santé en danger et je m'énerve si je veux. Tu te rends compte un peu de ce que tu me dis ou que tu me laisses entendre ... que ça serait mieux que je me fasse opérer parce que mes seins sont trop petits pour monsieur. Ca veut dire que tu m'acceptes pas comme je suis, je suis pas une femme qu'on modèle comme on veut, on dirait que tu parles d'un objet. je me tournais, en remontant mes genoux contre ma poitrine, j'attrapais même la couette et je fermais les yeux. Je n'avais plus envie qu'il me parle.

"Mais à quel moment je t'ai dis de te faire opérer aujourd'hui, je peux savoir ?" Je la regardais, franchement je perdais mon sang froid, je commençais à m'énerver, je n'arrivais même pas à me canaliser, généralement j'étais calme mais aujourd'hui je me sentais pas, j'y arrivais pas. "Mais merde je t'ai jamais dis ça !" m'écriais-je en la regardant de nouveau. "Je m'en vais, j'en ai râle bol ! Je fais des efforts, je viens te voir, j'essaye de m'excuser et toi tout ce que tu trouves à faire c'est de m'envoyer encore des trucs en pleine gueule, j'encaisse, j'encaisse mais là je sature, je vais faire un tour." C'était trop, elle me poussait énormément et au bout d'un moment je lâchais, je sais pas si elle se rendait compte de son caractère, de sa manière d'être, elle m'en faisait voir de toutes les couleurs, c'était pas du tout plaisant et plus d'un homme serait déjà parti à ma place. J'étais une bonne poire, un amoureux transit, un amoureux fatigué désormais, je prenais mon manteau que j'enfilais mes clés et je sortais claquant la porte, je ferais moi-même les boutiques, tant pis, j'irais balader, me vider la tête. Je prenais l'ascenseur pour aller jusqu'en bas prendre ma voiture de fonction et aller voir d'abord le médecin puis l'opticien pour choisir une nouvelle paire de lunette.

J'ai dit suggérer , me laisser entendre  oui il m'avait rappeler que ce n'était pas une blague, qu'il le pensait réellement. Je me tournais, je n'avais pas envie de le voir. Si lui prenait mal ma façon d'agir, je devais dire quoi moi ? Sérieusement ?! C'était pas plaisant de se faire attaquer toujours sur un même point et encore, tant que cela restait les autres ... je pouvais encore m'y faire, mais là, que Kenny en rajoute une couche, non, je le prenais terriblement mal. Si c'était une bimbo qu'il voulait, il s'était trompé de fille. Il criait, s'énervait, me disait qu'il allait faire un tour, qu'il en avait marre, qu'il saturait. Je ne répondait pas. Je remontais juste la couette sur moi. Je sentais déjà mes muscles se raidir et je savais très bien ce que cela voulait dire. Il fallait que je dorme, il fallait que je prenne mes médicaments aussi. Je soufflais un peu, il me manquait beaucoup trop de sommeil. L'énervement plus la fatigue extrême ... Je savais qu'il y avait un risque, je prenais mon téléphone j'appuyais rapidement sur les numéros abrégés pour appeler Kenny. Je ne savais pas si mon appel avait été lancé que je tombais déjà du canapé en ayant quelques convulsions. Ce genre de crise ne durait pas plus de 3 minutes normalement, sauf que j'étais près de la table base que je m'étais cogné la tête en tombant et que ma tête continuais à claquer contre le sol, heureusement que la couette était tombé aussi avec moi pour amortir ma chute, sauf que je me cognais de partout, que je n'arrivais pas à respirer et ça se voyait à la couleur de ma peau. J'avais l'habitude, c'était juste impressionnant. Le bout de mes doigts et mon visage avaient une légère teinte bleuté à cause du manque d'oxygène. Fallait que Kenny soit partie et surement qu'après les 3 minutes passaient, je dormirais, par contre je tapais tellement fort avec mes bras que je cassais le verre de la table basse . 3 minutes de crise. Mon téléphone était tombé sans appeler Kenny . Mes muscles me faisait tellement mal ... ils s'étaient tellement contractés sans parler des objets qui avaient été là autour de moi me blessant au passage. Je saignais, j'avais eu de la chance que ma tête ait été épargné cependant, parce que c'était assez dangereux, c'est pourquoi on enlève tous les objets, meubles autour d'une personne qui fait une crise, qu'on tente de mettre un vêtement replié sous sa tête pour que les chocs ne soient pas trop rude. Ca n'avait pas manqué, je m'étais rapidement endormie sans vraiment pouvoir me lever à cause des courbature et de mes quelques blessure puis autant dire que j'étais épuisée.