Tarde de estudios {pv Orlane & Alejandro}

Les yeux dans ceux d'Orlane, il avait caressé sa chevelure et avait complimenté ses yeux. C'est vrai, il n'arrêtait pas de les regarder, c'était presque hypnotisant. La jeune femme ne se faisait sûrement pas complimenter de cette façon tous les jours. Alejandro trouvait les Américains plutôt lourds dans leur façon de s'adresser à une femme. En Espagne, les hommes voient les choses un brin autrement. D'ailleurs, Orlane lui avouait ne pas avoir l'habitude de tel compliment, ce qui fit sourire Alejandro.

-Vraiment? Ah oui, j'oubliais, tu es chez les Mathers.

Lançait-il comme une petite blague, pour narguer encore la Mather avec qui il venait de coucher, brisant un des interdits de sa maison, mais avec un peu de chance, personne ne le saura et puis au pire, Alejandro confrontera May. Bref, il se méritait un baiser au coin des lèvres et la jeune femme semblait se rasseoir. Le jeune homme de son côté n'avait pas l'intention de se rasseoir, il jugeait qu'il était le temps d'aller se coucher, après tout, il a toujours cours demain!

-Je sais que tu n'as pas cours demain matin, mais moi si, alors si ça ne t'embête pas trop menina ruim, j'irais me coucher maintenant.

Si elle voulait se coucher plus tard, prendre une douche ou filer de chez lui une fois qu'il sera endormi, c'était à elle de voir, mais de son côté, Alejandro prenait le chemin de la chambre d'invité et ouvrait les draps pour s'y allonger. Il sentait qu'il allait bien dormir cette nuit.

ALEJANDRO FEAT. ORLANE

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C'était toujours plaisant à entendre, ce genre de compliment. Certes, j'avais déjà eu affaire à ce que l'on ne complimente mes yeux, mais on ne me l'avait jamais dit avec autant de subtilité. Une fois encore, le beau brun m'épatait et arrivait clairement à se démarquer. Je déposais un bref baiser en coins de ses lèvres pour le remercier. "Vraiment? Ah oui, j'oubliais, tu es chez les Mathers" Cette phrase était lancée comme pic, jouant toujours ce jeu de taquinerie. Et le pire, c'est qu'il n'avait pas tord. Il me semble ne connaître aucun Mather poète. « Un point pour toi. » Avouais-je en haussant les épaules. Il n'y avait rien à contredire, les verts étaient plus crus dans la manière de parler, et les compliments sous entendaient toujours une proposition. "Je sais que tu n'as pas cours demain matin, mais moi si, alors si ça ne t'embête pas trop menina ruim, j'irais me coucher maintenant. " L'heure avait clairement tourné maintenant, et la fatigue s'était emparée de moi. Alors cours ou pas, j'allais moi aussi me glisser sous les draps pour récupérer cette soirée de folie. « Je te suis. Un peu de sommeil sera la bienvenue. » Mon énergie tout épuisée, il allait fallait refaire le plein et seule une bonne nuit allait m'aider. Je l'avais suivi jusque dans la chambre d'invité, à me glissant à mon tour ses les draps, prête à être embarquée dans les bras de Morphée.

Orlane lui accordait son point et Alejandro fit son sourire du vainqueur, bien qu'il se doutait que ce n'était pas pour autant qu'Orlane allait passer dans un autre clan que celui des mathers. Après quoi, il annonçait son intention d'aller se coucher, pour vrai cette fois et la belle brésilienne décidait de le suivre, annonçant même que le sommeil serait la bienvenue, ce qui fit sourire l'Espagnol.

-On se demande bien pourquoi.

Ils allèrent donc tous les deux au lit et Alejandro se glissait sous les draps, Orlane aussi. Il était un peu curieux de voir le comportement de la jeune femme maintenant. Allait-elle se coller sur lui ou bien rester sur son côté du lit? De son côté, le jeune homme restait relativement tranquille, mais lançait un petit regard à Orlane, qu'il détaillait de son regard, avant de reporter son attention vers le plafond et de fermer doucement les yeux.

-Buenas noche Orlane.

ALEJANDRO FEAT. ORLANE

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Il était temps de récupérer et de rester inactif le temps de quelques heures. J'étais pas mal crevée et j'avais comme l'impression que le lit m'appelait. "On se demande bien pourquoi." La raison était plus qu'évidente, mais je décidais de faire l'innocente. « Ca doit surement être notre travail. Ca demande beaucoup d'énergie pour réfléchir. » dis-je pour blaguer en fois encore. Ce n'était absolument pas crédible, mais même la fatigue ne m'enlevait pas mon sens de l'humour insensé. Sur ces mots, je m'étais dirigée vers la chambre d'invité, m'installant doucement dans le lit. "Buenas noche Orlane." Allongée sur le flanc, je m'étais orientée du côté du beau brun, l'observant avec un fin sourire. « Boa noite Alejandro. » répondais-je en portugais. Je restais immobile le temps de quelques secondes, avant de finalement me laisser tenter et de me rapprocher de lui, posant ma tête sur son épaule et passant une main sur son torse toujours dénudé. « Je me permets. » Je ne le lui laissais pas le choix de toute manière. Il m'avait dit de faire comme chez moi lorsqu'il m'avait présenté cette chambre, alors, c'est ce que je faisais. S'il dormait avec moi, autant supprimer toute distance entre nous. Ce n'est pas comme si nous étions des inconnus, pas après cette soirée. Loin de là.

Alejandro ne put s'empêcher de rire. Orlane avait un sacré sens de l'humour! Elle ne ratait pas une occasion de faire des sous-entendus non plus.

-Si, ça doit être cela...

Chacun leur tour, ils se souhaitèrent bonne nuit, une scène qui faisait peut-être un peu contraste avec le début de la soirée. Disons que cette histoire n'avait pas tourné comme prévu, mais Alejandro ne s'en plaignait pas et assumait ce qui venait de se passer.

Quelques secondes après s'être couché et avoir fermé les yeux, il sentit ce qu'il devinait être une tête contre son épaule, puis une main. Du coup, il rouvrait les yeux et posait sa main dans le dos de la jeune femme, esquissant un petit sourire, plutôt content de la voir si proche. À quoi bon avoir une fille dans son lit sinon? Oui, il était assez chaleureux dans ces moments, il aimait la proximité et tout cela, ce qui pouvait faire contraste avec la distance et le certain sérieux qu'il affichait à d'autres moments.

-Je t'en pris, permets toi.

Sourire en coin, il ferma à nouveau les yeux. Oui, il sentait qu'il allait très bien dormir cette nuit.

ALEJANDRO FEAT. ORLANE

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Plus d'excuse ou de supplice, je me conformais à son idée d'aller dormir. "Si, ça doit être cela..." Le pauvre devait avoir affaire à toutes mes conneries. On pourra qualifier notre soirée comme mouvementée sur tous les plans imaginables. Désormais dans le lit, je remontais les draps jusqu'à mes épaules, m'y réchauffant doucement alors que mon regard s'était orienté vers le beau brun après s'être échangé une bonne nuit. C'était bien, c'était poli, mais je me voyais mal clôturer tout ça sur de simples paroles et un voyage vers le sommeil. La distance entre nous me dérangeait, alors qu'un peu plus tôt, nous étions bien plus que proches. Sans gêne, je m'étalais, me rapprochant suffisamment de lui pour m'y blottir. C'était toujours réconfortant un homme, on a l'impression d'être en sécurité. Et par mon rapprochement, Alejandro ne s'y était pas objecté, m'encourageant justement à garder cette proximité en passant sa main dans mon dos. « Je t'en pris, permets toi. » Il me donnait sa permission bien que c'était déjà trop tard de toute manière. J'avais trouvé ma place pour cette nuit, et j'étais désormais prête à m'endormir paisiblement. Je fermais doucement mes paupières, un fin sourire totale, me trouvant désormais dans la pénombre la plus totale. Autant dire que j'avais passé une bonne soirée. Mieux, même encore mieux que ce à quoi je m'attendais. En réalité, je ne m'étais pas douté une seule seconde que ce travail nous mènera au point où nous étions actuellement. Je n'allais surement pas m'en plaindre.

Alejandro s'endormit donc avec Orlane à ses côtés, plutôt collée contre lui même. Malheureusement, la nuit de sommeil fut plus court que ce qu'il aurait souhaité. Tôt le matin, à 6h30, son cadran sonnait comme à tous les matins de semaine, annonçant une nouvelle journée. En ouvrant les yeux, encore dans le flou, il réussit à tendre le bras et à lâcher un mot d'espagnol à peine compréhensible, avant d'éteindre son maudit cadran et de lâcher un soupir.

Comme il se réveillait, il réalisa qu'Orlane était toujours là. Le beau brun eut un regard vers elle pour voir si elle semblait réveillée, mais non, le cadran avait sans doute perturbé son sommeil, mais pas vraiment réveillé. Il se leva et quitta le lit, baillant encore au passage pour aller prendre une douche, histoire de se réveiller un peu. Après, il comptait se faire un petit déj' et pourquoi pas en faire un aussi pour Orlane. Oh, il ne comptait pas faire dans le très compliqué: des rôtis, du jus d'orange, quelques fruits frais et voilà.

ALEJANDRO FEAT. ORLANE

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Les yeux clos, il ne m'avait pas fallu bien longtemps avant de m'endormir. Toujours tout contre-lui, une sonnerie me tira légèrement de mon sommeil alors que je réalisais que c'était réveil d'Alejandro. Le pauvre avait cours aujourd'hui et sa nuit avait été courte. Je gardais les yeux fermés, trop fatiguée pour me réveiller à mon tour, là tout de suite. Je pouvais sentir l'absence du beau brun qui, tant bien que mal, avait réussi à se sortir du lit avant de complètement quitter la pièce. Je me retrouvais désormais seule, luttant contre cette fatigue qui me tenait encore sous le draps. Je décidais finalement d'ouvrir les paupières après plusieurs minutes de combat, difficilement mais surement, remarquant clairement que je me trouvais désormais seule. Je pouvais entendre du bruit de là où j'étais. Je me sortais enfin du lit, passant une main dans mes cheveux pour les remettre brièvement en place, sortant hors de la chambre pour aller vers la cuisine où je pouvais apercevoir le beau brun. Un fin sourire se dessina sur mes lèvres alors que je sentais cette odeur de rôtis venir me chatouiller les narines. "Hey!" dis-je pour le saluer, puisqu'une nouvelle journée s'annonçait.

Alejandro avait eu le temps de prendre une douche et de commencer à se faire à petit déjeuner, avant qu'Orlane ne se manifeste de nouveau. Il était quand même tôt, enfin, ce n'est pas comme s'il était sur le point de partir encore et elle aussi, parce que bon, il ne comptait pas la laisser toute seule dans son appartement non plus!

-Salut! Bien dormi?

Il lui apportait alors un verre de jus d'orange, en profitait pour déposer un baiser sur la joue d'Orlane,puis retournait ensuite s'affairer à préparer leurs assiettes. Il s'amusait à faire une petite présentation stylée avec les fruits et les rôtis. Un éternel perfectionniste diraient certains!

-Ce n'est pas grand chose, des rôtis, des fruits... J'ai déposé les confitures et tout cela sur la table.

Il y avait même un pot de nutella! Les assiettes prêtes, il déposait le tout sur la table et s'assoyait pour commencer à manger. Avec son téléphone, tout en mangeant, il allait alors vérifier quelle température il faisait dehors. Heureusement, c'était encore un peu chaud, les dernières chaleurs avant le froid de l'automne.

ALEJANDRO FEAT. ORLANE

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Si ça ne tenait qu'à moi, je serais retournée dans le lit pour dormir encore un peu. Mais ce n'est pas ce que j'avais fait, décidant de me joindre au beau brun qui s'était déjà levé depuis un petit moment. "Salut! Bien dormi?" Il était venu jusqu'à moi, me tendant un verre de jus d'orange avant de me déposer un baiser sur la joue. Je souriais bêtement, tenant le verre en main alors que mon regard le suivait instantanément. "Très bien, et toi?" Même si la nuit avait été courte, ça m'avait fait du bien et j'avais passé une bonne nuit, en bonne compagnie qui plus est. Mon attention se posa alors sur ce qu'il faisait. Il avait préparé un petit déjeuné pour nous deux, s'appliquant même dans la présentation des assiettes. "Ce n'est pas grand chose, des rôtis, des fruits... J'ai déposé les confitures et tout cela sur la table." Je tournais la tête vers la table, remarquant qu'il avait tout préparé. C'était vraiment adorable. "Oh c'est gentil! Mais tu n'étais pas obligé de faire ça tu sais." Je me sentais presque mal à l'aise en réalité. J'ai beau me creuser la tête, il me semble qu'aucun homme ne se soit autant soucié de moi, encore moins le lendemain d'une soirée particulière. Un parfait gentleman, c'était bien le cas de le dire. Le voyant s'installer à table, je le suivais, m'installant à mon tour alors que mes yeux découvraient ce qu'il y avait à manger. Je m'attaquais alors aux fruits frais, prenant une gorgée du verre de jus d'orange qu'il m'avait servi. "Tu commences les cours pour quelle heure?" Je ne voudrais pas le mettre en retard, alors autant le savoir tout de suite.