And suddenly you're all I need ► Cody

Cody et Danae ♡ And suddenly you're all I need.

Les dernières semaines avaient été riches en émotions. Ma meilleure amie Zalïa était revenue d'entre les morts, je m'étais rabibochée avec Jackson, j'avais revu Adam (même si j'aurais préféré me passer de ça)... A vrai dire, je n'aurais jamais pensé vivre un Summer Camp aussi mouvementé. Mais surtout, un événement en particulier était gravé dans ma mémoire : j'avais revu Cody. Et ce n'était pas rien. Nous nous étions embrassés - et pas qu'une fois - et cela avait provoqué un grand bouleversement en moi. Parce que j'en étais maintenant persuadée : Cody Bleeker me plaisait. Je n'aurais jamais pensé dire ça un jour, mais c'était pourtant ce que je ressentais. Je n'arrivais pas à me l'enlever de la tête, et j'avais encore la sensation de ses lèvres sur les miennes. Lèvres que je n'avais pas embrassées depuis un petit bout de temps. Trop longtemps à mon goût. Les lèvres de Cody me manquaient. Ou bien était-ce Cody en entier qui me manquait ? Peut-être un peu des deux. Ce que je ressentais n'était pas très clair. Tout ce que je savais, c'est que j'avais envie de le voir. Nous nous étions donc donné rendez-vous. Rendez-vous. Rien que le fait de prononcer ce mot me faisait bizarre. Ca rendait la chose réelle. J'avais un rendez-vous amoureux avec Cody Bleeker. Enfin, amoureux, voilà quoi. A déterminer. Nous devions ainsi nous retrouver aux Calanques, un lieu qui était à couper le souffler à en juger par les photos. J'arrivais la première là-bas, vêtue de mon maillot de bain et d'une robe légère, et m'assis sur un rocher en attendant mon Jules. L'air de rien, j'étais un peu stressée. Comment allait-on se saluer ? Devait-on s'embrasser ? Je me demandais comment me comporter avec lui. Notre relation n'était pas très claire. J'inspirais un grand coup. J'aurais les réponses à mes questions bien assez tôt.

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Ramenez tous les renforts au poste, la mission est terminée ! Retirez toutes les affichettes, enlevez les photos des bouteilles de lait, la portée disparue avait refait surface. Danae avait contacté Cody. Enfiiiin. Ouais, bon, lui aussi aurait pu le faire, lui aussi aurait DÛ le faire parce qu’il devenait carrément insupportable. Non seulement il avait fricoté avec une prostituée, mais il avait également traumatisé les trois quarts de ses coéquipiers sur le bateau des Rhum’, failli en jeter un par-dessus bord, menacé un autre si sa vidéo de lui dansant sur du Britney Spears venait à circuler … Bref, il était temps que Cody combatte l’ennui et la frustration d’une autre manière car il risquait d’y avoir des morts. Ou des nouveaux pensionnaires de l’hôpital psychiatrique le plus proche. Ils devaient se retrouver dans une calanque sur la plage de Bart Simpson, rien qu’eux, à l’abri des regards indiscrets. C’est bien. Ils avaient besoin de se retrouver parce que, mine de rien, Danae manquait à Cody. Juste un peu, comme ça. Ça manquait de relou dans sa vie et Dan en était une de compétition ! Il descendit jusqu’à la petite plage où ils avaient rendez-vous et vit aussitôt une silhouette svelte au bord de la mer, dos à lui. Sans réfléchir, il se jeta sur elle, s’insinuant dans son dos pour l’embrasser dans le cou. « Tu m’as manqué … » Mais la réaction ne fut pas celle espérée. « Que … Quoi … Lâchez-moi, abruti ! » Elle se retourna. Fuuuuuck, erreur sur la personne ! L’inconnue le frappa avec ses tongs et Cody partit en courant sous les insultes de la demoiselle. Roh, quand même, il aurait dû se douter que ce n’était pas Danae … Elle a beaucoup plus de fesses que ça. D’ailleurs, en parlant de ses fesses, elles étaient en réalité posées sur un rocher bieeeen pluuuuus loin. Il continua son sprint jusqu’à elle où il s’arrêta, essoufflé, le dos voûté, les mains posées sur ses genoux. Il leva la tête et regarda Danae, bien plus belle que jamais. « Attends … Je reprends mon souffle et j’t’embrasse. » Quel remarquable effet de surprise.

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Cody et Danae ♡ And suddenly you're all I need.

Le temps commençait à se faire long sans Cody. Cela faisait seulement quelques minutes que j'étais assise sur mon rocher, le regard plongé dans l'océan, mais j'avais l'impression que c'était une éternité. Je me sentais comme une gamine lors de la rentrée scolaire, trop excitée à l'idée de revoir toutes ses copines de classe qu'elle n'a pas vu depuis deux mois, pour leur raconter ses supers vacances au camping au cours desquelles elle a rencontré Thomas, treize ans, à qui elle a fait des smacks sur la plage. Et bien moi, j'avais juste hâte de revoir Cody. Pas pour lui raconter quelque chose en particulier. Non, j'avais juste besoin de le voir. Dis comme ça, c'est plutôt flippant. D'avoir besoin d'une personne. J'avais passé mes quinze derniers jours sans Cody, à le croiser parfois, par-ci, par-là. Et j'étais arrivée à saturation. J'avais besoin de retrouver la sensation que j'avais ressenti lors de notre première aux Bahamas, dans cette fameuse salle de bain. Et Cody se faisait prier. D'habitude, ce sont les filles que l'on attend, parce qu'elles mettent trois heures à se préparer. Là, je doutais que Cody veuille se faire particulièrement beau pour moi. Peut-être qu'il avait mal compris l'heure du rendez-vous. Peut-être qu'il s'était trompé de plage. Ca ne m'aurait pas étonnée de lui, ça. Il était fort probable qu'il soit en train de m'attendre sur une page à des kilomètres de là. Mais non, mes craintes furent balayées lorsque je le vis arriver près de moi, tout essoufflé. Il se stoppa, courbant le dos et posant les mains sur ses cuisses. Il me fit alors remarquer qu'il s'apprêtait à m'embrasser. Un sourire apparut sur mon visage. C'est donc comme ça que ça allait être en nous. « Qu'est-ce que t'as fait, t'as courant un marathon ou quoi ? », laissais-je échapper. Merde, si Cody était si peu endurant, ça laissait rien présager de bon pour la suite.

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Ce qu’il a fait ? Eeet bien … Saluuuut chérie, je viens d’embrasser une fille en pensant que c’était toi … Je te confirme donc que ce n’était pas toi, bonjour salut au revoir. Ouaip, bonne réponse, très bonne réponse. Peut-être devrait-il juste se contenter de dire qu’il y avait un obstacle sur la voie, qu’il avait loupé son bus (ou son dauphin because ils étaient dans les Caraïbes, autant vendre du rêve), qu’il avait eu une panne de réveil ou qu’il avait tout simplement besoin de lunettes. Mais pour sa gouverne, la reconnaissance fessiale (et non faciale) n’était pas donnée à tout le monde, sûrement pas à Cody Bleeker. On était pas dans Les Experts Saint Barthelemy quoi. « Non, tu m’as manqué c’est tout, j’étais pressé de te voir. » Ce qui était vrai. Il s’était beaucoup ennuyé d’elle depuis les Bahamas, il ne comprenait même pas qu’elle n’ait pas eu un temps à lui consacrer depuis la première nuit au Summer Camp. Lui, il en avait tellement eu qu’il avait martyrisé son équipe mais elle ? À croire qu’elle avait passé son temps à oilpé avec son ex sous une cascade quoi. « Bon, dis-moi tout. T’as fait quoi ces … Quinze derniers jours ? J’veux le résumé complet, la page Wikipédia de ton Summer Camp, de tes activités à tes rencontres, jusqu’aux heures où tu as pris déjeuner et dîner, ainsi que l’heure du lever et du coucher chaque jour. N’aie pas peur d’être exhaustive. J’ai tout mon temps. » Jaloux ? Nooon, plutôt curieux. On va dire ça, oui, de la curiosité, juste ça. Après tout, ils n'étaient pas ensemble, pourquoi serait-il jaloux ? Ahah. Il commençait déjà à reprendre son souffle. Et il ne fallait pas sous-estimer l’intensité de son effort. Il avait frôlé le choc thermique, une violente agression puis un sprint jusqu’à Danae. Tout ça en même pas dix secondes, SVP. Ce n’était pas une question d’endurance wesh.

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Cody et Danae ♡ And suddenly you're all I need.

Un sourire niais apparut sur mes lèvres alors que le jeune homme m'avoua que je lui avais manqué. Ce genre de remarque me faisait fondre. J'étais du genre romantique et coeur d'artichaut alors que Cody avait trouvé la technique parfaite pour me m'attraper dans ses filets. Même s'il n'avait pas besoin de ça puisque j'y plongeais la tête la première par moi-même. Si ça continuait comme ça, j'allais finir par développer des sentiments pour Cody et ressembler à ces filles amoureuses qu'on voit dans les films à l'eau de rose. Mais non, c'était hors de question. Il était hors de question que je tombe amoureuse de Cody Bleeker. C'est bon, on était mignons et tout, mais fallait pas pousser mémé dans les orties non plus. « Tu m'as manqué aussi. », disais-je en posant doucement mes lèvres sur les siennes. Enfin bon, mémé était sacrément au bord du précipice là. Un pas de travers et elle chuterait, puis se retrouverait avec des petits boutons blancs partout. Pauvre mémé, il fallait éviter que ça lui arrive quand même. (En effet, je pars loin dans mes métaphores). Cody me demanda ensuite de lui raconter en détails ce qui s'était passé pendant les quinze jours où nous avions été séparés. Heureusement qu'il avait du temps, car ça risquait de prendre tout l'après-midi, là. C'est vrai qu'il m'était arrivé pas mal de trucs pendant ces deux semaines. Est-ce que je devais vraiment tout détailler ? Parce qu'à la réflexion, ça risquait plutôt de me prendre toute la semaine pour raconter mes péripéties. « J'ai pas de page Wikipédia, mais je devrais peut-être penser à en créer une si tu poses toujours autant de questions. », lançais-je avec un sourire malicieux. « Tu veux vraiment tout savoir ? Je vais t'épargner les détails, tu vas trouver ça chiant sinon. » Je réfléchissais quelques temps, puis me lançais dans mon récit. « Ma meilleure amie, Zalïa, est revenue d'entre les morts. On pensait qu'elle était morte pendant l'attentat, mais non, en fait. Je me suis perdue dans les cachots aussi. Tu savais qu'il y avait des cachots sur les bateaux ? C'est plutôt flippant. J'ai vu Jackie aussi - elle m'a parlé de toi. », lançais-je le plus naturellement du monde. « Je suis allée reconstruire des maisons à Haiti avec Léo aussi. Oui, avec Leo, c'est un exploit, je sais. Et j'ai revu... » Mon ex. « Jessie, j'en ai profité pour passer du temps avec elle. Et c'est à peu près tout je crois. » Bon, là c'était le gros résumé, mais bon Cody s'arrêterait sur les points importants, à sa guise.

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Cody lui manquait, Danae lui manquait … My god, ils ne pouvaient pas passer quinze jours l'un sans l'autre ou quoi ? En fait, non. Il avait été le mec le plus saoulant du monde pendant ce laps de temps, signe qu'il avait besoin de sa dose quotidienne de Danae. Le destin en avait décidé autrement et ils avaient été séparés pendant bieeeen trop longtemps au goût de Bleeker. Il faut dire que lui, quand il ai...appréciait quelqu'un, ce n'était pas qu'à moitié. Il ne pouvait pas demi-aimer, lui c'était à fond à fond à fond, quitte à devenir le mec le plus collant du monde. La limace au fond du pot de fleur qui ne veut pas se décrocher quand on le secoue ? C'est luuuui. Sauf qu'il bavait moins et Olsson pouvait en témoigner, là, maintenant, tout de suite. Il s'approcha d'elle, vint se glisser contre le rocher entre ses jambes, buvant son récit. Il annonça, non sans une certaine fierté ; « Dès demain, j'ouvre ta fan page ; www.danalcoholic.com. J'ai déjà signé pour le nom de domaine donc pas moyen de faire marche arrière. Au pire, si tu ne veux pas, je la ferais passer pour la page rendez-vous des fervents consommateurs de Danao. » Entre amoureux et psychopathe, il n'y a qu'un pas. Puis, elle se lança dans son loooong récit dont Cody ne retint que certains noms, à savoir Jackie et Jessie. De la première, il n'était pas sûr d'avoir envie de savoir ce qu'elle avait dit à Danae si c'était du niveau de ce qu'elle disait à ses précédentes presque-copines et l'autre, il n'avait pas envie d'en entendre parler car Bleeker était le mec qui savait le moins bien garder un secret. Évitons de foutre en l'air ses chances avec Olsson, surtout que l'avoir si près de lui était un appel au viol. « Ben putain. » lâcha subitement Cody après la tirade danaienne, le regard absent. « Il était temps que j'arrive, histoire qu'il se passe au moins un truc intéressant dans ton Summer Camp, ma pauvre, c'est comme si tu avais perdu quinze jours de ta vie. » Il la taquinait. Au final, il n'arrivait juste pas à se concentrer sur ce qu'elle disait quand ses yeux de hibou le toisaient comme ça. Puis ses lèvres lui criaient 'embrasse-moi embrasse-moi embrasse-mooooi' alors il le fit, tendrement, se retenant de déverser toute la passion qu'il cumulait en lui depuis les Bahamas.

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Cody et Danae ♡ And suddenly you're all I need.

C'était vraiment mal parti. Si Cody et moi ne pouvions même pas passer quinze jours séparés sans se manquer affreusement, il était fort probable qu'on devienne accro l'un à l'autre en un rien de temps. Nous nous trouvions au début de notre romance, lorsque l'amour est naissant et que les cœurs des protagonistes ne sont que deux énormes guimauves trempées dans du chocolat chaud. Ce qui en était presque écœurant, mais pourtant tellement agréable. Moi qui m'étais toujours méfiée des hommes, Cody avait réussi à faire tomber ma barrière avec une facilité déconcertante. Comme quoi, je n'étais pas si forte que je l'aurais cru. Au fond, je n'étais qu'une jeune femme en quête d'une histoire d'amour pure et sincère. Bon sang, c'est tellement cul-cul la praline ce que je raconte, laissez-moi vomir, s'il vous plait. « Danalcoholic ? », lançais-je, perplexe. Décidément, Cody ne pouvait s'empêcher de mentionner son addiction à l'alcool partout où il allait. A moins que ce ne soit un moyen de me faire comprendre qu'il avait transféré son addiction sur moi et que j'étais sa nouvelle drogue du quotidien. « Ca fait un peu alcoolique - c'est le but, tu vas me dire - mais j'aime bien. Mais attention, je ne veux que des photos avantageuses de moi sur Internet. Faudrait pas que mes fans me voient sous mon mauvais jour. » Ou je risquais de ne plus avoir beaucoup de fans au bout du compte. Enfin, si Cody était mon seul fan, ça me suffisait amplement. Le jeune homme ne releva pas tandis que je mentionnais Jackie. Je fus soulagée. Je n'avais aucunement envie de lui raconter tout ce que sa meilleure amie m'avait dit. Enfin, plutôt tout ce qu'elle avait appris par moi. Oups, la boulette. Enfin, Cody ne releva aucun point de mon récit. Est-ce qu'il avait écouté ma tirade, au moins ? « Eh ! », lâchais-je en lui donnant un tape sur l'épaule tandis qu'il me taquinait. « Ca été quinze jours très éprouvants, faut pas croire. » Cody m'embrassa alors et je savourais le baiser. Ce que cette sensation m'avait manquée. Je prolongeais le baiser puis finissais par me détacher de lui. « Et toi alors ? Tu as fait quoi de si passionnant pendant deux semaines pour te moquer de moi comme ça ? », disais-je avec un sourire.

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Ils avaient beau se trouver au beau milieu des Caraïbes, Danae restait fidèle à elle-même. Si terre-à-teeeerre. Plutôt que d'être touchée par le discours de Bleeker qui l'informait de son projet de Fan Page sur sa personne, cette dernière ne put s'empêcher d'émettre une critique à la fois sur le nom et sur le contenu. Il se pinça la lèvre en levant les yeux au ciel. « Danalcoholic, parfaitement. Pourquoi te sens-tu obligée de critiquer tout ce que je fais ? » À croire que râler était une de ses passions. Avec un sérieux déconcertant, ses yeux rivés dans les siens, il affirma de nouveau ; « Mh. C'est mon but de foutre en l'air ta réputation pour qu'il n'y ait plus que moi qui veuille de toi. » Il ne fallait pas croire, Cody était réellement possessif avec ses affaires. Et ouais, peut-être qu'officiellement il n'était pas avec Danae – d'ailleurs il ignorait même comment aborder le sujet – mais dans sa tête, au bout d'un minimum de dix baisers échangés, avec langue et sans langue compris, et une distance moyenne de 2,5 centimètres entre eux pendant une heure, c'était tout comme. Ils avaient explosé les quotas l'autre soir dans le bateau donc qu'elle le veuille ou non, Danae Olsson appartenait à Cody Bleeker. Apparemment, ces quinze jours furent intenses. Petite nature. Il ne nota pas sa tape d'une violence digne d'un chaton et riposta rapidement ; « Et t'as trouvé personne pour te faire un massage après tes journées éprouvante ? » Qui dit quinzaine éprouvante dit besoin de détente. Et il ne faut pas croire que Cody n'écoutait pas ce que racontait Danae même si pour 70% du temps, ce n'était pas intéressant. Le massage était dans sa liste de choses qui la détendaient, oui oui, il retenait toujours les trucs qui pourraient lui servir un jour. D'ailleurs, il faudrait ajouter Cody à la liste, il lui ferait part de sa suggestion en temps et en heure. Pour le moment … « Tu ne veux pas aller te baigner plutôt ? » Il n'avait rien de croustillant à lui dire. Puis parler, c'est chiant. Lui, il était plus branché action que discussion.

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Cody et Danae ♡ And suddenly you're all I need.

Je ne critiquais pas, je constatais juste que Cody avait utilisé le terme alcoholic - ce qui trahissait sans aucun doute son addiction, j'insiste bien là-dessus. Mais je n'avais pas critiqué ce nom et j'avais même avoué que je l'aimais bien. Pourquoi Cody prenait-il la mouche à chaque fois que j'ouvrais la bouche ? « J'ai dit que j'aimais bien, donc détends-toi, hein. », lançais-je en levant les yeux au ciel. On dit que les filles sont chiantes, mais sur ce point, Cody était pire qu'une fille. « On dirait pas comme ça, mais t'es vraiment diabolique en fait, Bleeker. » Visiblement, Cody était déjà en train d'élaborer des plans machiavéliques afin d'éliminer toute concurrence et de me garder rien que pour lui. C'était à la fois mignon et effrayant. Enfin, tant que Cody ne s'avérait pas être un psychopathe qui coupe la tête de chaque garçon s'approchant un peu trop près de moi, ça allait. Le Lowell me demanda ensuite si je n'avais trouvé personne pour me faire un massage après les dures journées que j'avais passées. Mon cerveau fit tilt ; Cody se souvenait donc que je lui avais parlé que j'appréciais les massages le soir du bal. C'est qu'il avait une mémoire d'éléphant, celui-là. C'était un bon point. « Non, pourtant y'avait des dizaines de volontaires, mais aucun n'était à la hauteur. », disais-je en secouant la tête. La blague, comme si une dizaine de garçons se disputaient pour m'avoir. C'était plutôt une vingtaine, voyez-vous, ahahah. Cody zappa ma question et me proposa d'aller me baigner. Tiens, tiens, Monsieur n'avait donc rien fait d'intéressant ces quinze derniers jours ? Il avait probablement passer ses journées enfermées dans sa cabine, à penser à moi qui m'amusait comme une petite folle. Ou alors, il avait passé chaque jour avec une fille différente à faire des acrobaties, et dans ce cas là, je préférais ne pas le savoir. « En fait, c'est toi qui n'a rien fait d'intéressant pendant ces quinze jours, c'est ça ? » Je me levais brusquement de mon rocher et enlevais ma robe afin de découvrir mon maillot de bain. « Mais je suis partante pour une baignade. Le dernier à l'eau a un gage ! » Et je mettais à courir en direction de la mer. Bon pour le coup, j'avais 7 ans d'âge mental, mais c'était les vacances, fallait se détendre !

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Diabolique ? Non, seulement un potager d'idées germait dans sa tête et dans le cas où il aurait besoin d'éliminer la concurrence, il préparait les armes. En théorie il fonctionnait comme ça mais dans les faits, il avait la fâcheuse tendance à juste … S'écraser, si concurrence il y avait. Il avait lâché Joan en partie à cause de ça, car son palpitant se dirigeait vers un second prétendant et Bleeker vivait assez mal l'idée d'être l'objet d'un choix. Ou alors, il préférait être le deuxième choix, après que ça ait foiré avec le premier. Pourtant, Danae, il ne voulait pas la laisser filer. Il s'attachait à elle, bordel, qu'est-ce qu'il s'attachait à elle. Et pourtant, ça, c'était bien plus dangereux que d'être un choix. « Sache que tu peux encore faire marche arrière si t'as peur. » pouffa-t-il de rire, posant ses mains sur ses hanches signe que … naaaaaan, tu ne fais pas marche arrière, impossibleee, no way, t'es garée créneau meuf, et t'as que les pédales pour sortir, donc soit tu restes, soit tu fonces et percutes le mur devant et le mur derrière. Il arqua un sourcil ; « Une dizaine ? Rien que ça ? » s'interrogea-t-il, sous-entendant qu'il s'attendait à bien pire, qu'il pouvait donc souffler. « T'as plus qu'à trouver quelqu'un à la hauteur. » Parce que l'important, c'est d'être à la hauteuuuur de ce qu'on vous demandeeee ce que les autres atteeeeendent lalalalala … Emmanuel Moire, sors de ce corps, tu seras mignon, merci. « Si, j'ai traumatisé la moitié de mon bateau mais j'pense pas que tu aies envie de ... » s'esclaffa-t-il. Oh fuck, la stratèèèège. Pendant qu'il commençait à parler, elle en avait profité pour courir jusqu'au large en annonçant que le dernier aurait un gage. Cody partit sur les chapeaux de roue pour la rattraper, se dépatouillant comme il put avec son t-shirt … Avant de ralentir finalement. Ouais, il était joueur. Il fut le dernier à mettre son petit orteil au ras de l'eau et, la voix mutine, notifia ; « Oups, je crois que le gage est pour moi. » Il était d'avis que les défis que pouvait lancer une personne en disait long sur la personne elle-même. Et Cody pouvait tout accepter. Son bizutage l'avait prouvé.

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