i'm just afraid.. (honorine)

Je n'avais qu'une envie et c'était de rester ici avec elle pendant des jours. Je n'avais pas envie de quitter cette chambre, de la quitter elle, aussi con que cela pouvait paraître. Parce que, certes, on pouvait très bien se revoir après mais.. Je ne savais pas si cela serait différent.. Pour l'instant, je profitais à fond du massage qu'elle m'offrait. J'étais bien, je me sentais bien. je ne voulais rien d'autres. Je fermais doucement les yeux, avant de sentir ses lèvres dans ma nuque. Je n'avais pas pu m'empêcher d'avoir un frisson. Mon dieu, cette fille me rendait dingue. Aucune fille n'avait réussi à me faire avoir des frissons comme cela, non aucune. Je souriais à la suite de ses paroles, me retournant pour lui faire face. Je ne pense plus du tout à la nourriture. avouais-je doucement, avant de venir déposer une nouvelle fois mes lèvres contre les siennes, la collant doucement contre la paroi de la douche. Je voulais juste profiter de ses lèvres autant que possible, je voulais juste ne plus les lâcher. C'était comme une drogue, la seule drogue que je prendrais et la seule drogue que je voudrais pour encore bien longtemps. Je prolongeais ce baiser au maximum, jusqu'à ce que je ne puisse plus respirer. Je posais alors mon front contre le sien, laissant mes doigts se balader sur ses hanches. Tu sais, je suis heureux de t'avoir rencontré. avouais-je, ne lâchant pas son regard. Cela n'avait rien de suspect, d'étrange, non, je suis juste heureux de l'avoir dans ma vie, c'est tout.

J'essayais d'être la plus douce possible alors que je faisais en sorte de le détendre avec ce massage, j'aurais sûrement était plus efficace s'il avait été allongé sur le lit mais bon je faisais du mieux que je pouvais pour faire un massage à la perfection et apparemment ça avait l'air de fonctionner ce qui ne pouvait que me réjouir, je déposais alors quelques doux baisers sur sa nuque, je pense que Bentley était l'une des seule personne à voire la vraie Honorine, enfin celle qui se montrait douce, attentionnée et gentille surtout, ou plutôt devrais-je dire le seul si on ne prenait pas en compte mes frères, habituellement les autres personnes me voyait comme Honorine la grande gueule, la tigresse, la provocatrice et j'en passe mais j'étais devenu comme ça uniquement après mon coma et après tout ce que j'avais découvert sur ma vie... Bentley était effectivement le seul qui avait réussi à voire ma vraie facette. T'es sûr ? Enfin t'as rien du tout envie de manger ? dis-je doucement en me mordillant légèrement les lèvres faisant alors allusion à moi même, je répondis alors son baiser me collant doucement contre la paroi de la douche, je prolongeais alors le baiser laissant une de mes mains caresser doucement sa joue. Je le regardais par la suite dans les yeux frissonnant doucement à ses doigts sur mes hanches, un léger sourire se dessina alors sur mes lèvres après ce qu'il venait de me dire. Je suis aussi heureuse de t'avoir rencontré Bentley... Ma vie aurait été tellement monotone sans toi... rajoutais-je gardant mon sourire aux lèvres, ce n'était pas une déclaration d'amour loin de là mais c'était sincère, je venais alors frôler doucement ses lèvres avant de finalement déposer un doux baiser sur son nez.

Je profitais au maximum du massage, fermant les yeux pour repenser à cet après-midi magnifique que je venais de passer. Qui aurait cru que cela se finirait de la sortes ? Après tout, il y a encore quelques heures, Honorine me détestait. Mais ça, c'était le passé maintenant et je ferais toujours en sortes qu'elle soit heureuse. Je ne voulais pas la blesser, je ne voulais plus qu'elle m'en veuille. Alors que j'étais perdu dans mes pensées, la belle brune reprit la parole et je souriais bêtement à la suite de ses paroles, une fois face à elle. Si tu fais allusion à toi, crois-moi, je meurs d'envie de te croquer encore et encore.. répondais-je avant qu'elle ne m'embrasse à nouveau. Comment est-ce qu'un homme pouvait résister à cette fille ? Comment est-ce, que moi, Bentley, j'avais réussi à ne pas craquer pendant plusieurs mois ? Maintenant, je me posais la question. Mais j'étais fier de moi au final, car pour ne pas réussir à craquer en la voyant.. Il fallait quand même être sacrément fort, on va pas se mentir. Je la poussais doucement contre la paroi, l'embrassant, et glissant mes mains sur ses hanches, simplement, sans aucune vulgarité. Je souriais une nouvelle fois à la suite de ses paroles. Elle ne pouvait pas savoir comme ça me faisait un bien fou d'entendre cela. Je la regardais déposais ses lèvres sur mon nez, me mordillant légèrement l'intérieur de la joue. On s'ennuierait l'un sans l'autre, tu crois pas ? demandais-je, laissant échapper un léger rire.

Croques moi autant que tu veux... Il fallait que je trouve une solution afin d'avoir constamment ses lèvres proches des miennes, enfin ça allait être dur de trouver une solution alors autant en profiter un maximum maintenant même si je savais que d'ici quelques minutes je serais à nouveau en manque de ses lèvres, étrange ? Non c'était juste qu'il avait des lèvres tout simplement divines. Je prolongeais alors son baiser alors qu'il me colla doucement contre la paroi de la douche, il était tellement doux et surtout loin d'être vulgaire comme la plupart des autres hommes, enfin il fallait bien se l'avouer, si je me serais retrouvée dans la même situation avec un autre homme il ne se serait pas gêné pour essayer de repasser à l'acte avec moi, mais Bentley non et je pouvais prendre cela comme une preuve qu'à ses yeux je n'étais sûrement pas que du sexe, je pouvais me tromper mais j'étais presque sûre d'avoir raison. Restant alors contre la paroi, mon front collé au sien, je frôlais alors ses lèvres avant de venir déposer un doux baiser sur son nez. On s’ennuierait vraiment ça c'est sûr, faut croire que t'es celui qui mets du punch dans mes journées. rajoutais-je en riant à mon tour, même si nous ne nous voyons pas tous les jours, il m'envoyait toujours un message ou autre et c'était de même pour moi, alors ouais l'un sans l'autre nos vies seraient vraiment monotones. On va épuiser le stock d'eau de l'hôtel si on continue. dis-je en riant toujours restant proche du beau blond avant d'éteindre l'eau d'une main, je me souviendrais pendant un bon moment de cette douche je pense.

Normalement, je couchais avec la meuf, puis j'me barrais le matin après lui avoir laissé un petit déjeuner, parce que je suis pas un connard non plus. Mais là, elle.. C'était différent. Alors quand cette fille qui me rendait dingue, me disait clairement que je pouvais la croquer quand je voulais.. Comment est-ce que je pouvais résister à cela ? Je me mordillais alors légèrement la lèvre, l'observant. La sentir près de moi, savoir qu'elle était là, cela me faisait un bien fou.. J'essayais de me contrôler mais.. D'avoir ses lèvres aussi près de moi, je ne pouvais simplement pas résister à l'envie de venir coller les miennes contre les siennes. Elles me donnaient trop envie. Crois-moi, je continuerais aussi longtemps que tu le voudras alors.. disais-je en souriant. Je ne la lâcherais pas, non, pas tant qu'elle voudra que je reste près d'elle. Je ne voulais pas la laisser tomber de toute façon. Je la regardais couper l'eau, riant légèrement. Tu ne peux pas savoir comme je m'en moquais pour le coup.. Mais allons manger. proposais-je en riant. Je déposais doucement mes lèvres sur les siennes, un baiser simple et rapide. Puis je sortais de la douche, attrapant une serviette pour me sécher rapidement, retournant dans la chambre. J'enfilais rapidement mon caleçon, voyant le plateau qu'ils avaient rentrés à l'intérieur. C'était le sourire aux lèvres que je m'y approchais, commençant à regarder cela de plus près, attendant qu'Honorine sorte de la salle de bain.

Tant mieux. dis-je en souriant légèrement, à vrai dire même si je le niais au fond de moi je savais que ce qu'il me disait me rassurée, comme ci j'avais peur qu'après cette après-midi il me laisse en plan ayant eu ce qu'il voulait, mais il était tellement attentionné avec moi aujourd'hui que cela m'étonnerait qu'il parte finalement comme avec n'importe qu'elle autre fille, enfin s'il le faisait il était sincèrement bizarre, puis moi non plus je n'avais pas l'intention de le lâcher, moi possessive ? Non pas du tout, quoi que avec lui même s'il n'y avait rien qui nous attaché je l'étais, d'où ma jalousie constante lorsqu'une fille l'approchait. J'avais peur qu'au bout d'un moment tu attrapes froid, et oui je prends soin de toi tu crois quoi. rajoutais-je en riant à ce qu'il venait de dire, à force de trop rester sous l'eau il pouvait attraper froid ou je ne sais quoi et je n'avais en aucun cas envie de le voir tomber malade surtout par ma faute enfin c'était à cause de moi s'il était resté aussi longtemps sous la douche. Je sortis par la suite de cette dernière me séchant alors à mon tour avant d'aller mettre mes sous-vêtements pour finalement rejoindre le beau blond. Je pense qu'ils ont cru qu'on était ensemble. dis-je en riant légèrement voyant la façon dont le plateau était disposé, je m'installais par la suite sur le lit attendant qu'il fasse de même.

Je souriais, espérant au plus profond de moi qu'elle pensait la même chose. J'espérais bien qu'elle n'avait pas envie de me lâcher. Mais après tout, après une après-midi comme celle là, comment est-ce qu'elle pourrait avoir envie de partir ? De me laisser ? De ne plus m'adresser la parole ? C'était carrément impossible en fait à mes yeux, je ne pouvais en aucun cas l'imaginer. Je riais légèrement à la suite de ses paroles. Comme c'est mignon dit donc. Bien sûr que c'était mignon de voir qu'elle pensait à moi de la sorte. Je ne pouvais qu'être heureux, non ? Je ne trouvais pas qu'il ait quelque chose de bizarre là-dedans. Je sortais de la salle de bain, enfilait un caleçon et me dirigeait vers le repas. Malgré tout, rien que de sentir l'odeur, je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir vraiment faim. Ca allait vraiment me faire du bien de manger. Je tournais la tête vers Honorine, riant à mon tour. Ouais, on peut les comprendre en même temps, je ne vais pas leur mentir. disais-je en riant. Je prenais le repas et le ramenait jusqu'au lit où était installé Honorine. Une fois le plateau bien mis, je m'étais assis à côté d'elle. Tu m'excuseras, mais là, j'ai vraiment faim ! Bon appétit. disais-je simplement avant de littéralement me jeter sur mon repas. Mon dieu, ça faisait du bien. J'en mourais d'envie depuis tout à l'heure ! Parfois, les choses les plus simples pouvaient nous rendre heureux, tout simplement.

Je souriais légèrement à ce qu'il venait de dire, il trouvait ça apparemment mignon le fait que fasse attention à lui, j'étais sincère enfin je ne voulais pas que du mal lui arrive et encore moins par ma faute. Je sortais alors de la douche mes séchant alors rapidement afin de mettre mes sous-vêtements pour rejoindre le beau blond qui lui était déjà dans la chambre en train de baver devant la nourriture, je ris légèrement en voyant le plateau, sur le coup on aurait pu croire que nous étions un couple en vacances vu la disposition du plateau alors que c'était loin de l'être. Bah on est pas forcément en couple, on aurait très bien pu être des collègues de travail qui veulent parler d'un sujet important. dis-je avant de rire à ce que je venais de dire, ouais non ce n'était pas trop potable à vrai dire, enfin c'était assez simple de deviner ce qu'il se passait dans une chambre d'hôtel entre un homme et une femme alors je comprenais l'attention qu'il avait porté à ce plat. Han le goinfre ! rajoutais-je en riant rien qu'en le voyant se goinfrer, je pris alors ma salade afin de la manger tranquillement, j'avais faim mais à moins d'être un hamburger je n'allais pas manger comme une folle une salade ce serait étrange, un sourire malicieux s'affichant sur mes lèvres lorsque j'aperçus les sauces sur le plateau, je plongeais discrètement mon doigt dans la mayonnaise avant de lui en mettre sur le nez. Ça t'apprendra à te goinfrer comme Winnie l'ourson quand il mange du miel.

Je riais en attendant ses paroles. Deux collègues de boulot, ils iraient pas s'enfermer dans une chambre d'hôtel., Non, ils prendraient une place dans un restaurant ou quelque chose comme ça. Ouais, deux collègues de boulots très très proches quoi. disais-je en riant encore légèrement. Mon ventre criait clairement famine, alors quand j'avais vu Hono' s'asseoir sur le lit, j'avais ramené le plateau pour le rapprocher du lit. Je m'étais assis et.. Je venais clairement de faire mon gros morfale. Je ne suis pas souvent comme cela, même si pour moi, la nourriture restera toujours quelque chose de sacré. Je riais à la remarquer d'Honorine, effectivement, ça ne m'étonnait pas qu'elle me dise cela. Bah attends, j'ai pas mangé depuis un moment maintenant ! Bien sûr, j'essayais de me trouver des excuses qui pourraient justifier que je mange de la sorte mais.. La vérité était qu'il n'y avait pas d'explication valables malheureusement. Dans tous les cas, Honorine ou pas à côte de moi, tant pis, je continuais de manger comme bon me semblait. Mais alors que j'étais concentré sur ma nourriture, un coup furtif d'Honorine et bim, je me retrouverais avec de la Mayonnaise sur le nez.. Ah ouais ? Elle voulait jouer à ça ? Tu sais, si j'étais toi, je m'excuserais d'avoir fait ça. Sinon, tu risques de le regretter.. m'exclamais-je sur un ton très sérieux, pour que cela fasse le plus vrai possible, même si je me doutais qu'elle ne me prendrait pas vraiment au sérieux, pourtant..

Mais je vois pas ce qu'il y a de mal que de passer l'après-midi ensemble étant deux collègues. dis-je en riant à nouveau m'installant sur le lit, bon ce que je disais était complètement stupide mais bon c'était mes phrases what's the fuck de la journée. Alors que je commençais à manger doucement mon plat, je vis Bentley se goinfrer comme s'il n'avait pas manger depuis des jours et des jours alors que je pense que ça faisait uniquement quelques heures qu'il avait manger, mais bon je devais bien l'avouer c'était mignon. Genre depuis ce matin c'est ça ? rajoutais-je riant à nouveau avant d'avoir une idée farfelu qui me traversa la tête, je plongeais mon doigt dans la sauce avant d'en mettre sur le nez du beau blond, souriant à ce qu'il venait de dire je plongeais mon doigt dans le ketchup cette fois ci avant de lui en mettre sur la joue, il avait fait semblant d'être sérieux sûrement pour me faire peur mais je n'avais peur de rien à vrai dire. Ça te va comme excuse ? dis-je en faisant une tête innocente avant de reprendre ma salade en main afin de manger même si je savais que je n'allais pas pouvoir manger tranquillement à présent, ou plutôt je n'allais plus pouvoir manger je pense, je venais de déclarer la guerre entre nous.