(+ Caleb) You'll be the prince and I'll be the princess, baby just say yes...

Thaïs s’éclaircit subitement la gorge, regardant à droite et à gauche pour s’assurer que personne ne pouvait les voir et détacha ensuite le haut de sa robe, montrant par a+b qu’elle n’avait pas de soutien gorge, mais que sur sa poitrine était dessinée de nombreuses arabesques en chocolat noir, au lait et blanc tandis que ses tétons étaient recouverts par la lettre C en majuscule. « Voilà pourquoi tu ne pouvais pas deviner… c’était ta surprise d’après bal, j’espère que tu ne vas pas être trop déçu pour le coup ! »

Oh bordel de merde. Voilà la pensée qui m’effleura alors que je voyais sa magnifique poitrine se dévoiler à mon regard. Inconsciemment, je me passais le bout de la lèvre sur la langue en ayant réellement du mal à la regarder dans les yeux. « Pas trop déçu ? Je suis plutôt impatient de pouvoir la déguster » répondis-je distraitement avant devenir cueillir un peu de chocolat au lait du bout de ma langue. « Un petit encas ! » murmurais-je avant de prendre ses lèvres avec passion. « Dieu que j’ai envie de toi ! »

Thaïs avait eut l’idée pour pimenter la fin de leur bal, sans savoir un seul instant si Caleb serait sensible à cette petite gourmandise qu’elle incarnait désormais. « Sérieusement, ça te plaît ? » La blondinette fut fixée lorsqu’il goûta un petit morceau de chocolat au lait du bout de la langue, pour mieux prendre les lèvres de la demoiselle avec une passion en disant long sur le désir l’habitant actuellement. « J’étais sûre que c’était pas sage ! J’ai follement envie de toi aussi chéri… mais on a nulle part où se cacher si ? Rien que d’y penser j’ai les titillements qui montent ! »

« Enormément » lui assurais-je non sans la gouter du bout des lèvres avec cette folle envie de la dévorer, de lui faire l’amour qu’importe le lieu, qu’importe qu’on puisse nous surprendre mais mon côté possessif m’interdisait de provoquer le diable. « Aucune idée… A moins qu’on aille rapidement à la voiture… Je vais peut-être finalement l’apprécier cette fichue caisse »plaisantais-je tout en lui attachant le haut de sa robe n’ayant pas envie qu’on la surprenne la poitrine à l’air et puis, cela évitait toutes les tentations. On a le droit de rêver après tout. « Je crois que c’est mort, je saurais jamais être sage en ta présence »plaisantais-je.

Thaïs était réellement rassurée que Caleb ait aimé sa petite surprise. Restait à savoir s’ils allaient pouvoir attendre la fin du bal, l’un comme l’autre, afin que ladite surprise soit dégustée dans les règles ! « Tu veux que l’on aille quelques minutes à la voiture ? » lui proposa-t-elle avant de laisser échapper un petit rire maintenant qu’il remettait en place son haut. « Tu sais, je t’aime que tu sois sage ou polisson… »

« Je serais tenté de te dire oui, avec toute la chaleur de la salle, j’ai bien peur que ta surprise ne fonde et qu’elle soit perdue pour l’Allemagne » plaisantais-je en retour. Je déposais un baiser sur ses lèvres, captivé par son rire cristallin. Elle m’avait toujours fait craquer lorsqu’elle souriait ou rigolait. C’était plus fort que moi, Thaïs était si belle dans ces moments, si rayonnante. « Et moi je t’aime tout court… Je tiens plus… Je peux me mettre à genoux si tu veux mais j’ai envie de te dévorer ! »

« Tu serais triste si tout ce bon chocolat fondait, n’est-ce pas ? » le provoqua-t-elle légèrement de son petit sourire mutin avant de s’étonner par sa phrase suivante. « Pourquoi tu veux te mettre à genoux ? » répéta-t-elle en fronçant légèrement les sourcils. « Tu sais on peut juste aller à la voiture et tu peux me dévorer… je n’ai pas envie que tu t’esquintes les genoux non plus ! »

« Totalement ! Ce serait un véritable gâchis, un crime, une abomination » fis-je avec le plus grand sérieux –même si je n’avais pu contrôler ce léger sourire en coin. « Je voulais me mettre à genoux pour t’implorer de me suivre jusqu’à la voiture mais si tu es partante, je dis let’s go ! » rigolais-je pour mieux la soulever comme une mariée et hâter le pas en direction de notre voiture. « Je dois avouer quelque chose, j’adore cette voiture ! C’est plus pratique de te faire l’amour sur la banquette arrière que sur le siège de la moto »

« Une abomination carrément ? Oh tu sais tu pourras te mettre à genoux pour… autre chose » esquissa-t-elle un petit clin d’œil complice avant d’éclater de rire lorsque Caleb la souleva comme une mariée pour mieux l’amener jusqu’à leur voiture. « Serait-ce que tu n’as même pas aimé quand j’étais vêtue de cuir et que tu m’as fait l’amour en pleine clairière sur la moto ? Rhooo… mais j’étais sûre que j’allais te faire aimer cette voiture, tu vois ! »

« Ah oui ? Et pour quelle autre chose ? »la provoquais-je tout en la soulevant dans mes bras pour la conduire jusqu’à notre voiture. « Oh si j’avais adoré ce moment et je pensais te l’avoir fait comprendre. Crois-moi si un autre homme avait surenchérit sur toi le jour de cette maudite vente aux enchères, je me serais démené pour t’obtenir car habillée comme tu l’étais, tu me faisais justement penser à ce moment-là » répondis-je en la redéposant sur la terre ferme pour mieux prendre son visage en coupe et l’embrasser avec une certaine langueur tout en la faisant reculer pour que son dos bute contre le portière de la voiture.