I'm mad, I'm Fat, you're perfect - MALLORY

« Qui ne le ferait pas, après tout ? » Lui avouais-je à mon tour, elle restait humaine, malgré toutes les idées que je me faisais sur cela, je pouvais très bien comprendre tout ça, je pouvais bien croire que toute personne digne de ce nom profite de la situation franchement. On aimerait tous avoir nos parents près de nous, plus ou moins certes mais quand même. Que dire à cela, je ne savais pas en même temps j'étais fortement en doute, j'avais besoin que ça explose... Littéralement. « Et bien... Je peux te dire qu'il embrasse vraiment bien, de ce genre de baiser étouffant de délice mais... Il est de loin le mec le moins fiable du monde du genre à faire tourner le coeur des filles. Je me demande encore ce qu'il peut aimer à trainer avec moi. Il est tellement prédateur, renversant et gentil avec moi. Je m'attache un peu trop je pense. » Avouais-je me sentant un peu idiote, de me poser ce genre de questions. Certains diront que j'analyse trop ce que je vis, d'autre me prendront pour une folle, mais le jugement il était là, le pire de tous le mien. « Ce sera avec plaisir. » Elle était heureuse, ça me fit chaud au coeur, je ne ressentais pas de jalousie, je savais que Mallory avait le droit à son bonheur, ne pas se laisser avoir par les mecs, essayer de se la jouer cool pour ne pas passer pour l'amoureuse de service. C'était adorable, elle méritait cela. Même si j'étais certaine qu'il devait être super, méga canon.

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« Oh je connais des dizaines de personnes qui sont très pessimistes tu sais ! Hélas je ne côtoie pas que des optimistes sinon ce serait trop simple… » plaisanta-t-elle bien que le fond de ses paroles soit hélas vrai. Ceci étant, Mallory écouta bientôt avec une attention toute particulière les propos de Cerceï à propos de son fameux coco des Winthrop, à la fois heureuse de savoir qu’il lui tournait autour et nettement moins d’entendre qu’il n’était pas fiable pour deux ronds de serviette. « C’est un coureur de jupons ? Charmant ! Mais d’un autre côté peut-être qu’il ne joue pas avec toi ? Je ne le connais pas je ne peux malheureusement pas te dire et j’espère bien qu’il ne se jouera pas de toi sinon il va se prendre mon code Pénal dans la tronche lui il comprendra pas comment ! » s’emporta-t-elle légèrement en fronçant les sourcils, retrouvant pleinement son côté protecteur envers son amie qu’elle avait par le passé. « Attends je te montre une photo ! » s’exclama-t-elle pour mieux lui montrer une photo d’eux lors du Spring Break alors qu’ils étaient de sortie au restaurant. Mallory adorait cette photo.

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Je riais fortement à sa réponse même si je savais combien elle avait raison en disant cela. C'était bien triste de voir combien la réalité pouvait être amer. « Nous avons tous une part de pessimisme en nous. » J'étais une pessimiste née, je ne voyais pas les bonnes choses quand tout m'arrivait et je n'arrivais pas à relativiser. De gros soucis au quotidien mais je faisais en sorte de continuer dans cette lancée, je crois qu'être pessimiste peut se montrer réconfortant. quand bien même on s'en rend compte. Bref, nous parlions de bal de fin d'année, j'étais perdue dans un flot de sentiment et voilà que j'en parlais avec elle alors que nous nous étions pas parlé depuis tellement de temps. J'en avais des frissons rien que d'y penser, c'est bizarre combien les automatismes reviennent avec aisance. « Le code pénal, excellent... Il ne verra pas venir dis moi. Je ne sais pas, tu sais comment je suis je ne fais pas facilement confiance mais je me sens différente quand il me regarde, comme si je lui plaisais. C'est agréable comme sensation. Mais c'est gentil de ta part. » Attention CECE attention tu viens d'en dire beaucoup trop, fait attention. Tu regardais la photo qu'elle te montrait. « LA VACHE MALLO il est carrément canon ton apollon. tu as tiré physiquement parlant le gros lot. J'espère qu'il l'est tout autant avec toi, un bon gars. » C'était important, c'est pas comme si je m'en inquiétais. En faite si je m'en inquiète mais chut.

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« Je t’avoue que ça m’arrive de l’être aussi, personne n’est parfait » fit-elle remarquer en pouffant à son tour, même si Mallory restait quelqu’un de relativement positif la majeure partie du temps. Il lui arrivait de ne pas l’être suivant ses humeurs, comme n’importe qui d’autre après tout ! « Bien sûr qu’il ne le verra pas venir, attends ! Plus furtive que moi, ça n’existe pas… mais je vois tout à fait ce que tu veux dire. De toute façon, il n’est rien de plus agréable que de sentir que l’on plaît, tu prêches une convertie. Ne va pas croire que j’ai eu des tonnes d’histoires d’amour, Declan est mon premier ! Et… tu as déjà essayé de lui en parler ? » Mieux valait sûrement recueillir la façon de pensée du principal intéressé mais il n’existait rien de plus dur comme conversation. Du moins du point de vue de Mallory, résolument timide à ses heures. « Tu trouves ? Il m’a complètement fait craquer, c’était l’évidence, et pourtant je pensais pas une seconde que j’allais lui plaire, attends, un type musclé comme lui… mais il est génial en prime avec moi. Il n’est pas romantique et pourtant il essaye de l’être parce que je le suis ! »

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Je levais les yeux au ciel. « et moi, je réapprend à être optimisme. » Ce qui n'était pas simple tous les jours, ce qui n'était en rien dans mes habitudes au quotidien, un mélange d'étrange et de fascinant en faite, je ne sais pas trop comment qualifier cela. Je plissais légèrement les yeux en l'écoutant, au fond je crois bien que j'avais mes réponses à mes questions, je ne voulais pas les écouter, c'était douloureux d'accepter la réalité. POAW j'aime pas ça. « Tu sais ça ne m'étonne pas, ce n'est pas parce que tu es canon et une eliot que tu es une marie couche toi là. » Avouais-je un petit sourire aux lèvres. « tu sais... il est un mystère pour moi, je me dis qu'il n'a pas à entrer dans ma vie mais pourtant il arrive toujours à le faire. Il ne me laisse pas trop le temps de poser des questions. » Je n'arrivais jamais à faire ce que je voulais, il était très doué dans le genre ce qui pouvait exaspérer ou bien même rendre complètement fou. folle je l'étais et j'étais heureuse de voir l'influence de ce jeune homme sur elle. « Bah dis donc... Tu es tombé sur quelqu'un de bien. ça fait plaisir de te voir comme cela. Dis pas de connerie je suis sur que vous êtes canon tous les deux. » aucun doute là dessus.

« Tu veux que l’on soit optimistes ensemble ? » proposa Mallory avec plaisir car cela lui donnait une raison de revoir Cerceï régulièrement et donc de ne plus se perdre de vue. Impeccable non ? Cela attristerait énormément la blondinette de ne plus voir à nouveau cette amie dont elle avait été si proche par le passé. « Dis-toi que beaucoup croient au contraire que blonde et Eliot sont synonymes de Marie couche-toi là ! Et en toute honnêteté, ça ne m’a pas empêché de ne perdre ma virginité que très récemment… » avoua-t-elle sans crainte car après tout, elle avait toujours été proche de Cerceï et il fut un temps où ce genre de confession allait bon train entre les deux. « Peut-être que des fois il vaut mieux ne pas poser de questions et profiter, tout simplement… ça me fait plaisir aussi de voir que quelque part, il te fait aussi goûter à un certain bonheur. »

Je plissais légèrement les yeux. « pourquoi pas, ça ne paye rien d'essayer. » Je suis pas certaine d'être douée dans cet exercice là mais qui ne tente rien n'a rien en réalité. Je me disais que cela devrait m'aider, comme avoir plus confiance en moi etc... C'était difficile quand même d'en arriver là. Je souriais à ses paroles, les étiquettes vous collent tellement à la peau, j'en ai marre de ce milieu là, je veux dire tout le monde ne prend pour son grade c'est ce que je détestais le plus dans ce monde, les étiquettes. « C'est tellement rageant, tu sais parce que je suis grosse les gens croient que je ne fais que manger. Ils te jugent trop par ton apparence. » Soufflais-je de simple contestation avant de rajouter. « J'espère que ta première fois était de celle qu'on imagine, et non celle de la plupart des filles. » Comme moi d'ailleurs, une seule et unique fois dans mon existence, un truc terriblement laid et à ne pas recommander, même à sa pire ennemie. « Si je ferme les yeux, il est certain que je ne fais rien de sensé, comme suivre un gars en pleine lui pour se baigner presque nu dans une piscine, moi Cerceï la fille plus pudique du monde. Franchement ? Les garçons nous font faire des tas de conneries.. » Disais-je en riant.

« Exactement, ça ne coûte rien d’essayer ! » renchérit-elle avant se soupirer aux propos suivants de Cerceï. Les clichés avaient la vie dure pour tout le monde, mais plus durement pour certains que pour d’autre. Penser par exemple que la brunette passait le plus clair de son temps à se goberger… plus ridicule, Mallory n’avait jamais entendu. « C’est à donner envie de mordre » reprit-elle en levant les yeux au ciel, exaspérée par la connerie humaine. « C’était un très beau moment… j’ai eu de la chance, beaucoup de filles que je connais ont eut très mal par contre » avoua-t-elle en rougissant légèrement, la demoiselle n’étant pas forcément très à l’aise avec ce genre de conversation même si elle était ravie de s’ouvrir comme autrefois à son amie… qui la surprit au-delà des mots avec sa confession suivante. « Sérieusement ?? Waaah il est fort ! Ceci dit j’ai bien fait des choses pas catholiques dans un photomaton, moi qui ne supporte pas de me donner en spectacle ! Je confirme, les mecs nous font fait tout et n’importe quoi… »

Je faisais une petite moue comme seule réponse, assez pensive tout de même. Je ne faisais que confirmer les choses, les stéréotypes ne faisaient que bouffer l'oxygène de nous tous, je n'étais pas la première à le dire, et surement pas la dernière, mais les gens se réconfortaient dans ce genre de choses, pitoyable. « Effectivement tu peux savourer cela. » Je n'étais pas certaine d'être la mieux placée pour parler de cela, mais ceci dis, j'avais eu une vague relation même si beaucoup de tous ses gens peuvent penser le contraire. Une chose était certaine, c'était nulle et j'en gardais un mauvais souvenir. « Et bien je suis curieuse de savoir quoi. Mais il est vrai qu'ils sont très forts. Quand je m'en rend compte je m'en veux tellement, je ne vois pas pourquoi je devrais changer à cause d'un garçon... » Je marquais une pause. « Mais c'est plus fort que moi. » Finissais-je par dire, me vouant à la réalité des choses. Pathétique tout de même.

« Je m’estime chanceuse je te rassure » reprit-elle en essayant de balayer ses pensées sur les clichés, donnant tout autant envie à Cerceï de se montrer plus brutale manifestement. A croire qu’elles ne soient pas si différentes fondamentalement, et contrairement aux idées reçues. Cela plaisait à Mallory, vraiment. « Je crois que ça aussi, c’est incompréhensible et qu’il vaut mieux ne pas chercher à moins d’avoir beaucoup, beaucoup de temps à perdre… » Il ne fallait pas croire, la blonde était certes heureuse en couple, mais ça ne l’empêchait pas de s’adapter énormément à Declan pour s’assurer que son couple durerait. Cela s’entretient partout, avec tout le monde comme quoi… « Tu as peut-être simplement envie d’être heureuse, c’est tout. Tu n’es pas dieu Cerceï. Juste un être humain qui aimerait bien avoir droit au bonheur… je suis pareille tu sais. »