(+ Caleb) You're in trouble right now body ! ~ Flashforward

« C’est un deal ! N’oublie pas qu’un jour on doit le faire en apesanteur, tu l’avais dit ! » fit-elle avant d’esquisser une petite expression légèrement plus sérieuse. « Tu sais très bien que j’ai toujours voulu une grande famille. C’est toi qui était plus réticent » se souvint-elle tandis qu’une légère tristesse passait dans son regard mais cette dernière ne dura pas : Thaïs avait vécu le bonheur de sa vie en devenant maman, au moins autant qu’en épousant l’allemand de son cœur. « Tu veux me faire un suçon pour commencer ? Non parce que tu sais je me suis déjà fait tatouer pour te prouver mon appartenance, donc je suis marquée par toi à la base en soi… »

« Je n’ai pas oublié cette promesse non plus mais même avec les plus gros passe-droit de la Terre, on est sur liste d’attente » lui souriais-je non sans ravir ses lèvres. « Je sais et je te promets que tu l’auras ta grande famille… C’est juste que je ne veux pas que tu t’oublies non plus au passage car ça a été compliqué pour toi de concilier grossesse et études » répondis-je avant d’ajouter « Rien n’empêche de faire un troisième à la fin de tes études ». Je la relevais par la suite non sans l’attirer après coup dans mes bras pour mieux l’embrasser avec tendresse. « Je sais mais j’aime trop te faire l’amour… l’idée du suçon n’est pas idiote, je prends note mais j’ai envie de faire autre chose pour nous cette nuit»

« Tu sais que j’adore te charrier quand tu es mauvais payeur ? » fit-elle contre ses lèvres avant de s’emparer du visage de Caleb en coupe, caressant délicatement ses joues. « Chéri ne t’inquiètes pas rien ne presse… et puis si tu veux que l’on n’aie que nos jumeaux tu sais très bien que cela me va, ils sont les meilleures choses nous étant arrivées à mes yeux » lui sourit-elle afin qu’il ne se mette surtout pas à culpabiliser pour une raison fumeuse. « Autre chose pour nous, c'est-à-dire ? »

« I know »soufflais-je contre ses lèvres avant que la discussion ne prenne une tournure inattendue. « Hey j’ai envie d’avoir d’autres enfants avec toi… J’aime nos jumeaux et je sais que j’aimerai tous les enfants que tu voudras bien me donner » lui avouais-je. Je n’avais jamais réellement dans l’idée d’en avoir d’autres mais je ne serais jamais fermé à la discussion et je tenais à ce qu’elle le sache. « Je sais que j’ai toujours plus ou moins dominé nos étreintes et cette nuit… j’aimerai t’appartenir complétement, te laisser les rennes parce que je veux me donner à toi sans conditions » murmurais-je.

« Je ne savais pas que tu avais réfléchi à la question ou changé d’avis… » avoua-t-elle, un tantinet surprise mais dans le meilleur sens du terme. Thaïs n’en n’espérait pas tant, à vrai dire. « Après tout on a une grande maison, ce n’est pas illogique de vouloir la remplir de rires et de petites têtes blondes et brunes non ? » Dieu sait combien cela lui ferait plaisir mais l’étonnement pris bientôt le pas sur le reste, la laissant bouche bée un long instant. « Tu veux dire que tu veux que je dirige ? Pourquoi cette envie si soudaine ? »

« Non ce n’est pas du tout illogique… Je crois que tu m’as converti aux joies de la paternité » la taquinais-je avant de rougir légèrement. « Cela fait un moment que j’ai envie… Cela fait trop d’années que je m’empêche de vivre pleinement ou que je te retiens loin d’une partie de moi et je ne veux plus de ça. Je veux t’appartenir pleinement et j’ai envie de tordre le coup de mes démons une bonne fois pour toute » avouais-je en me massant la nuque, signe de nervosité chez moi.

« Hein que tu as aimé me tenir la main pendant que j’agonisais à moitié en salle de travail ! » éclata-t-elle de rire en se souvenant de ce moment plein d’émotion, qui malgré la douleur avait été l’un des plus beaux moments de sa vie. « Tu sais que tu es l’homme le plus incroyable que je connaisse et que si je ne t’aimais pas déjà comme une folle, je serais tombée amoureuse de toi ce soir ? » fit-elle avant de l’embrasser comme si sa vie en dépendait, à en perdre limite la raison. « Je t’aime mari de moi et je veux que l’on s’appartienne mutuellement au-delà des mots… ne sois pas nerveux. »

« Oh oui, me faire broyer les doigts pendant que tu me menaçais de canapé pour des siècles à venir était une véritable partie de plaisir » rigolais-je avant de l’observer avec tendresse, la couvant littéralement du regard. « Cela tombe bien, te faire m’aimer fait partie de mon plan diabolique ! Tu te rends compte que ça fait onze ans que je le travaille ! » plaisantais-je avant de profiter de son baiser, le prolongeant jusqu’à bout de souffle. « Je t’aime aussi et je serais toujours mal à l’aise en parlant de ça… bon par contre, on rentre, je te signale que tu es TOUJOURS à moitié nue !! »

« Même pas je t’ai broyé les doigts tu m’as soutenu que tu étais un warrior ! Sale menteur !! » rigola-t-elle à son tour, car cette expérience restait dans les annales à bien des égards. « En même temps quelle idée d’accoucher avec deux mois d’avance… et onze ans, rien que ça ? Il va falloir que tu me le dévoiles ce fameux plan… » fit-elle non sans embrasser sa joue la seconde qui suivit et pouffer la suivante. « Oh à peine ! On voit juste mes gambettes… elles sont belles hein ? Elles sont musclées aussi ! »

« Mais je suis un warrior… mais tout homme à ses limites ! » rigolais-je toujours autant avant de lui faire un clin d’œil pour mieux secouer la tête de droite à gauche « Qu’est-ce que tu veux, tu aimes faire le contraire de ce qui est normal… Tu serais pas toi sans les ennuis qui t’entourent et désolé madame Weyss mais je serais muet comme une tombe » la taquinais-je en faisant le signe de fermer mes lèvres pour mieux la soulever dans mes bras, la ramenant à la moto. « Ouais ben tes gambettes sont rien qu’à moi et je te signale au passage que je suis toujours à moitié à poil car tu portes mon T-Shirt et qu’il est bien entendu hors de question que tu me le rendes »