« Tu ne l’es pas que quand tu déménages chérie mais c’est une qualité chez toi au moins ! » fit-elle remarquer car Thaïs était plutôt le contraire, à savoir une bordélique définitivement convertie. « Je suis sûre que ça existe à Cambridge ! Peut-être que tu pourrais regarder sur le net ou au pire regarder sur les panneaux d’une agence immobilière ? »
« Tu ne vas rien perdre il n’y a pas de raison puis je suppose que Klaus va te filer un coup de main quand même non ? » demanda-t-elle, curieuse pour le coup car Thaïs trouverait scandaleux que Siobban se tape tout le boulot en self. « Bah si tu as l’aide de ton manager, aucune raison que ça ne marche pas ! »
« Je te soutiens sur ce point il a pas intérêt non mais, les hommes au turbin ! » éclata-t-elle de rire car de son côté, Caleb était loin d’être flemmard, au contraire, il ne lui laissait rien faire. « Ouais s’il ne le fait pas tu lui tapes sur les doigts et tu vas voir il va se bouger le derrière direct ! »
« Hey les femmes au pouvoir moi je dis ! » Thaïs en avait mal aux côtes à force de rire mais elle préférait être dans un état d’hilarité plutôt que de tristesse insupportable, c’était définitivement plus agréable et confortable. « Je ne pense pas qu’il te laissera faire grève, surtout de tu-sais-quoi ! »
Thaïs éclata de rire. Décidément, Siobban était bien plus filoute qu’il n’y paraissait de prime à bord, comme quoi elle semblait définitivement accro à son allemand chéri ! Chose qu’elle pouvait comprendre d’ailleurs… « Ah ouais ? Odieux dans le sens c’est toi qui serait capable de briser la grève direct je suppose ? »
