« Waaah les urgences il a la foi, il ne doit pas s’ennuyer c’est net ! Mais d’un autre côté, ça doit lui donner des nerfs d’acier pour palier à toute éventualité » reprit-elle, littéralement impressionnée pour le coup. « Avec grand plaisir, tu sais bien que c’est réciproque, dès que tu m’appelles je rapplique aussi sec ! »
« Oh je n’en doute pas, et il doit même en voir des vertes et des pas mûres d’ailleurs ! » Du moins Thaïs se permettait de l’imaginer bien qu’elle n’ait aucune envie de penser de près ou de loin à ce qui pouvait bien toucher à un hôpital à l’heure actuelle. « Tu as bien raison. Et c’est pour ça qu’on en fonde une aussi ! »
« Oh je n’en doute pas ! Mais il ne t’en parle pas sûrement pour ne pas t’inquiéter ou se concentrer sur des choses positives. » Du moins Thaïs voyait les choses ainsi, de son point de vue purement et simplement bisounours sur les bords et au milieu. « Genre maintenant, bientôt ou… dans quelques années ? »
« Comment tu peux le savoir ? Ben en allant lui rendre une petite visite à une pause déjeuner, par exemple… » lui apprit-elle car après tout, Siobban pouvait très bien faire ça sans être qualifiée de grande inquisitrice. « Juste un rêve ? Je ne savais même pas qu’il te trottait dans la tête j’avoue. »
« Bah au pire tu lui passes un petit coup de fil avant pour savoir s’il a le temps de déjeuner avec toi et comme ça, tu t’assures que ça fasse pas nénette qui scrute ses moindres faits et gestes mais demoiselle qui veut prendre soin de son amoureux ! » lança-t-elle à la cantonade avant d’éclater d’un rire largement attendri. « C’est vrai, je t’ai donné envie ? »
