(flashforward) Calis + but you did go away !

« J’aime ce tailleur, il me va bien » lâcha-t-elle non sans malice bien que Thaïs ne s’attendait pas à ce qu’il commence à déboutonner sa veste après avoir rappelé le premier souvenir que ce fameux tailleur avait vécu avec eux. « Non Caleb, je vais vraiment être trop à la bourre là !! Pas envie de le faire juste à la va-vite… » tenta-t-elle de résister mollement mais le problème c’est qu’elle était la première à ne jamais résister à ce corps d’éphèbe offert à son regard… Thaïs demeurait une femme faible face à Caleb, tout spécifiquement lorsqu’il lui rendait ses baisers avec la même passion, lui mordillait l’oreille ou même posait ses mains sur elle. Il avait un véritable pouvoir sur sa personne, cela ne faisait pas un pli… « On avait dit juste un bisou ! C’est pas fair-plair amour… je croyais que t’étais fatigué en plus ! » C’est ce qu’il avait dit en tout cas… mais Thaïs possédait déjà une respiration presque gémissante, dur de cacher l’effet qu’il avait déjà sur elle ! Puis ils avaient toujours un petit bout à mettre en route...

« Oh oui, il te va bien, je confirme » plaisantais-je tandis que je déposais des baisers au creux de son cou, continuant d’ouvrir sa veste sans hâte, comme si je déballais très lentement un cadeau. « Il me semble pourtant que tu aimais bien quand je te faisais rapidement l’amour entre deux cours quand tu ne pouvais plus te passer de mon corps » murmurais-je tandis qu’une fois sa veste déboutonnée, ma main vint se glisser sous son haut pour mieux venir se poser sur l’un de ses seins encore protégé par son soutien-gorge. « Moi fatigué ? Au contraire, je suis en pleine forme » rétorquais-je non sans prendre une de ses mains pour la poser sur ma virilité fièrement dressée tant elle me donnait envie. « Ce n’est pas ma faute, tu es trop désirable pour que je te laisse partir sans rien tenter… Et puis tout ton corps me crie que tu le veux aussi, laisse toi aller mon ange »

Prise au piège ! Thaïs n’avait pas le choix d’avouer tout l’effet qu’il lui faisait à elle aussi, ou tout du moins d’en jouer sans quoi sa fierté d’irlandaise allait en prendre un fameux coup dans les roustons. De toute manière, une fois lancé, impossible que de contenir Caleb, pas alors qu’ils n’avaient pas encore totalement rattrapé leurs deux ans de totale frustration. « C’est marrant j’aurais savoir que tu te souviendrais de ça ! Mais tu vas être crevé au boulot amour… même si je sais pourquoi tu mets du cœur à l’ouvrage ! Mais qui te dis que tu me fais de l’effet, hum ? » Ne jamais provoquer Thaïs Weyss. Très mauvaise idée, car la preuve, non seulement elle lui rendait la chose verbalement mais elle venait de se mettre à caresser sa virilité fièrement dressée à l’aide d’une main très… taquine. « Peut-être que tu vas réclamer grâce avant moi, mari de moi ! »

C’est qu’elle me provoquait l’irlandaise songeais-je non sans amusement et une certaine fierté. Cela m’avait tellement manqué nos petits jeux comme celui-là. « Tu vas me faire croire que tu ne me désires pas, que je te fais aucun effet, vraiment ? » murmurais-je en laissant un léger gémissement franchir mes lèvres tandis que sa main entamait une caresse des plus osées. « L’Allemagne ne se soumettra jamais femme » marmonnais-je non sans la forcer à s’allonger sur le dos, mes doigts glissèrent sous sa jupe pour venir se poser sur sa culotte. « Je crois que j’ai ma réponse madame Weyss » la taquinais-je avant d’écarter le tissu pour venir la caresser du bout des doigts, me jouant de sa féminité pour la faire gémir à son tour. « Sûre de remporter le match ? » lui demandais-je en butinant ses lèvres, l’embrassant partiellement pour mieux attiser sa frustration.

« Non, je ne te désire pas, homme ! » le provoqua-t-elle un peu plus puissamment que d’ordinaire car quitte à risquer d’être à la bourre, autant que le jeu soit d’autant plus intéressant. Thaïs ne cessa pas sa vile caresse pour autant, surtout pas alors qu’elle était encouragée par le gémissement qu’il venait juste de laisser échapper. « L’Allemagne va se soumettre un jour… » murmura-t-elle en haussant les sourcils, ne le quittant pas des yeux et ne cessant pas une seconde de le caresser, de le titiller, variant la cadence de son geste pour mieux tester sa résistance alors qu’il faisait de même après avoir découvert le poteau rose auprès de sa petite culotte… la traitresse ! « Sûre non… mais l’Irlande ne courbera pas l’échine ! J’ai de bons arguments aussi ! » Thaïs renversa la cadence pour mieux l’inciter à s’allonger sur le dos, ôtant elle-même sa jupe comme pour lui prouver sa bonne foi – et éviter qu’elle ne se froisse – pour mieux jouer de ses lèvres et de sa langue autour de sa virilité. Il l’avait cherché !

« Menteuse et rêveuse, tu as tout pour plaire princesse » rétorquais-je car je savais qu’elle me désirait tout comme, elle pouvait toujours rêver que l’Allemagne se soumette. J’étais bien trop dominant pour me soumettre même à ma femme bien qu’elle ait des arguments pour le moins convaincants. « Vraiment ? tu sais que tu me donnes tout simplement envie de soumettre l’Irlande ? » répondis-je tandis que je rejetais la tête en arrière, les yeux fermés, sous sa caresse. Bon sang, elle savait très bien s’y prendre pour me faire perdre la tête mais je ne comptais pas me laisser faire. « Tourne toi princesse » lui demandais-je car je ne comptais pas être le seul à y laisser la raison, je comptais bien lui faire valoir mes arguments de toutes les manières qui me soient données. « Au fait, je t’annonce officiellement que tu seras en retard pour ton entretien d’embauche… C’est pas sérieux madame Weyss »plaisantais-je tout en gémissant.

« Rêveuse ? Arrogant et rêveur, tu as tout pour plaire également chéri ! » lâcha-t-elle d’un ton malicieux non sans mettre en place un plan des plus diaboliques pour le faire céder en premier. Cette fois-ci, pas question que d’être la soumise : Thaïs demeurait faible face à ses avances mais là, elle voulait que Caleb soit au moins à deux doigts de céder. Il s’agirait déjà d’une belle victoire. « De soumettre l’Irlande ? Pfeuh même pas cap ! » fit-elle avant de se tourner pour lui donner un champ de manœuvre un peu plus grand, car il n’était pas question qu’elle se prive de plaisir pour autant, bien au contraire. Il fallait admettre que Caleb savait manier sa langue avec brio, car il la faisait diablement trembler de plaisir même si elle tentait de lui faire perdre la tête également de son côté. « Tu seras en retard avec moi, on va être vilains tous les deux ! Mais avant… je veux te faire crier de plaisir. » Et rien que pour cela, Thaïs augmenta légèrement la cadence de sa caresse.

« J’ai envie de dire chiche kebab trésor » rigolais-je doucement avant de soupirer de bien être non sans lui demander de se tourner car je ne voulais pas être le seul à recevoir des attentions aussi sensuelles que celles qu’elle me prodiguait. Pour bien faire, sa culotte termina en lambeau sur le parquet de notre chambre. « Quel maladroit je fais » m’exclamais-je tandis que mes mains caressaient ses cuisses avant que je me redresse légèrement pour combler la distance et effleurer du bout des doigts sa féminité, la caressant, la flattant avant que mes lèvres prennent le relai accompagnées du bout de ma langue. Je ne sais pas lequel serait le plus en retard mais quoiqu’il arrive, je m’en foutais. Comment penser à autre chose quand votre femme vous tenait un tel discours tout en vous caressant de cette manière ?! J’étais un homme bien faible face à elle et pour la première fois, je doutais de remporter la partie seulement, je ne me laissais pas faire, jouant de mes doigts pour augmenter son plaisir. « Tu crieras avec moi princesse » lui promis-je.

« Tu es au courant que tu me dois une nouvelle culotte ? » lâcha-t-elle d’un petit ton défiant non sans poursuivre la seconde qui suivit sa caresse des plus sulfureuses. Exceptionnellement, Thaïs ne voulait pas lâcher l’affaire et espérait qu’elle parviendrait à obtenir gain de cause, mais rien n’était moins sûr car Caleb possédait une capacité à tenir le choc réellement impressionnante. « Tu veux pas lâcher le morceau, hein ? » fit-elle d’un air malicieux avant de se retourner pour l’embrasser avec cette passion fulgurante, mordillant sa lèvre inférieure tandis qu’elle s’adonnait à une petite danse on ne peut plus provocatrice, bassin contre bassin. Lui aussi allait crier si elle criait, bien qu’en l’occurrence, elle soit en train de trembler comme une feuille à cause des titillements qu’elle ne pouvait plus contrôler. Ces saloperies allaient lui faire perdre la manche, à n’en point douter. « Tu me veux ? »

« Je te dois une ribambelle de petites culottes » rigolais-je doucement, fier d’être un killer of underpants car c’était tout un art de réussir à déchirer la dentelle sans faire mal et avec classe. « Non, je ne lâche jamais le morceau » marmonnais-je tout contre ses lèvres avant que le baiser qui s’en suivit n’en fut que plus passionné alors que Thaïs se lançait dans une danse lascive qui me tua sur place, me faisant grogner de plus belle. « Je te veux à un point que tu n’imagines pas » lui assurais-je avant de la plaquer contre le matelas pour mieux lier très lentement nos deux corps sans la quitter du regard, la défiant de craquer tandis que j’entamais un mouvement de va-et-vient des plus interminables, mettant nos nerfs à rude épreuve mais je ne voulais pas perdre la partie, je voulais qu’elle reconnaisse qu’elle s’inclinait bien volontiers mais nous étions tout aussi têtu l’un que l’autre.