Little secret [Bambi]

Je positionnai mes mains derrière ma tête, regardant Bambi se poser des questions. J'aimais bien lorsque mes propos la tracassait. Je découvrais une demoiselle en détresse, une dont je pourrais prendre soin? Drôle de question. Cela faisait tellement longtemps que je ne m'étais pas casé que je ne savais même plus à quoi ressemblait l'amour. En fait, je connaissais pas vraiment ce sentiment. Avec Bambi, c'était différent. Un différent positif, évidemment, mais je ne suis pas assez doué pour être capable de qualifier ce que je ressens à son égard. Lorsqu'elle me parla d'invitation, je pris à mon tour un air sérieux avant d'étirer légèrement mon cou, prêt à passer à l'action. Je frôlai ses lèvres un laissant entendre un «Peut-être?» avant de la regarder dans les yeux. Puis je la fis basculer, prenant le dessus. « Tu sais que je ne te donnerai pas ce que tu veux petite maline. Pour l'instant, je suis affamé... Alors femme, fait moi à manger! » Je savais que mon parlé de vieil homme des cavernes allait la rendre incontrôlable, alors je pris ses avant bras pour les plaquer au dessus de sa tête, m'approchant encore de son visage avec amusement.

(Invité)

Bambi avait un sens de l’humour second degré somme toute relatif. Oui, relatif, c’est exactement le mot. Ioann n’arrêtait de souffler le chaud et le froid, la perdant littéralement au passage alors qu’elle rêvait d’avoir juste des réponses claires et concises. Manifestement, ce n’est pas avec le Winthrop qu’elle risquait de les obtenir… la preuve, à peine l’avait-il fait basculer pour qu’elle se retrouve dos sur le matelas qu’elle écarquilla grand les yeux, surprise par sa réplique. « Pardon ?! » articula-t-elle, incrédule, limite tentée de se pincer pour s’assurer qu’elle ne cauchemardait pas. Pourtant, Ioann semblait à la fois sérieux et amusé de la provoquer de façon si primaire et même injuste, d’une certaine façon. « Te faire à manger ? Hey, t’as deux bras et deux mains, tu peux te démerder tout seul, à moins que tu ne sois plus un grand garçon et qu’il faille te moucher le nez ? » Aouch. Très mauvais réflexe de Bambi, dès qu’on la provoquait, elle contre-attaquait mais pas de la façon la plus douce qui soit. « Tu ne sais même pas ce que je veux en prime. Puis merde, on est plus en période Neandertal, c’est donnant-donnant maintenant, on appelle ça le progrès ! » Même si elle ne bougeait pas d’un pouce pour autant et ne se dégageait pas de son emprise…

(Invité)

Ce qu'elle était mignonne quand elle montait sur ses grands chevaux. Je la laissai râler ce que bon lui semblait, la trouvant tordante dans ses répliques. J'ignore ou est-ce qu'elle puisait toutes ses insultes, mais elle avait une banque de données assez majestueuses merci! Je la fixai longuement tout en la libérant, me couchant à ses côtés, sur le ventre. Je m'accotai sur mes bras pour me soulever un peu, continuant d'admirer les traits fins de son visage. « Alors dis moi ce que tu veux... T'as envie de quoi Bambi? » Je restai silencieux, désirant connaître sa réponse. Je n'avais plus envie de jouer, car elle venait de piquer ma curiosité. Pourquoi tenait-elle autant à obtenir ce genre d'attention? En une seule soirée, nous avions réussit à créer un désir nouveau entre nous. Un désir sauvage, provoquant, intriguant. J'aimais ce genre de jeu, car il y avait toujours du renouveau!

(Invité)

Ioann ou comment poster la question à laquelle Bambi rêverait de n’avoir aucune réponse. Hélas, inutile de se leurrer, qu’elle soit alcoolisée ou pas, elle continuait à avoir l’esprit clair au moins à ce niveau, à son plus grand dam. Mais cette fois, plutôt que de la provoquer, le jeune homme lui posa ouvertement la question, s’installant à ses côtés sans la lâcher une seconde du regard… il ne la scrutait pas, ne la mettait pas mal à l’aise, et la belle blonde n’en n’était que plus troublée. Pourquoi ne pouvait-elle pas juste se planquer dans un trou de souris pour y attendre que l’orage passe ? Cela s’appelle la loi de l’emmerdement maximum… « J’aimerais bien te dire que je ne sais pas tiens ! Peut-être de chocolat… ça va je déconne ! Peut-être que j’ai besoin d’affection mais comme je suis une nullité grasse à ça bah j’en ai jamais. C’est tellement facile pour toi ! Mais dès que j’essaye d’initier un rapprochement tu me singes… vachement encourageant ! »

(Invité)

Je fronçai les sourcils lorsqu'elle déconna à propos du chocolat. Pour une fois que je mettais un peu de sérieux dans notre conversation, ce n'était pas le temps de diverger vers un autre sujet. C'est alors qu'elle se confia à moi comme un livre ouvert, me laissant sans voix. Je clignai des yeux, tout de même surpris devant sa réponse. Bien que son honnêteté me bouleversa quelques instants, je repris assez vite mes esprits. « Moi, avoir de la facilité à me procurer de l'affection? Tu veux rire? Les filles me considère TOUTES comme leur frère... Essaie d'avoir une relation affectueuse avec eux par après et on en reparlera! Et pour ton information, je suis pas le genre de mec à courir les jupons en plus... » Je lui fis la moue avant de déposer ma main sur son bras, faisant glisser mes doigts sur sa peau. « Et si j'évite des rapprochements avec toi, c'est parce que même sans alcool dans le corps, je serais tenté à faire des trucs pas nets. Est-ce que je suis assez franc pour toi maintenant?»

(Invité)

Au début, Bambi fut surprise par la confession de Ioann mais bientôt, elle éclata purement et simplement de rire. Il ne fallait pas le prendre au drame, c’était nerveux. La belle blonde s’était tellement tendue durant ces quelques dernières minutes que maintenant qu’elle relâchait tout… et bien les nerfs s’exprimait de façon presque étrange. « Les nénettes te considèrent comme leur frère ? Ah ouais, quand même… je n’aurais pas cru mais il doit bien t’arriver des fois de… enfin… d’y arriver non ? » demanda-t-elle, non pas en vue de devenir intrusive vis-à-vis de son domaine privé, mais plutôt parce qu’elle était curieuse de savoir s’il recevait de l’affection de temps à autre. C’est important de se sentir voulu, après tout. Bambi en savait quelque chose… « Je comprends mieux, mais je ne vois pas pourquoi tu te retiens » avoua-t-elle cependant. S’il souhaitait la séduire, pourquoi ne s’y donnait-il pas à cœur joie ? La monténégrine avait tenté plusieurs fois des rapprochements, mais ces derniers s’étaient soldés par de fantastiques échecs… au point qu’elle soit découragé désormais. « Tu sais très bien que je ne t’aurais pas repoussé. »

(Invité)

Je restai de marbre lorsqu'elle éclata de rire. Puis, la perplexité se dessina sur mon visage. Non mais était-elle entrain de se moquer de moi là? « Pour tout de dire, ça faisait une éternité que je n'avais pas vider mes ballons... Alors non, c'est rare que je réussis, car je ne tente pas non plus de briser notre relation, car elles seraient teellleeement déçues de me perdre! » dis-je en roulant des yeux. J'avais pris une voix plus aigue lorsque j'avais prononcé le mot «tellement». Elles disaient toujours le même disque, sans jamais changer de CD. Pour la première fois depuis des lustres, une filles ne refusaient pas mes avances. Je souris tendrement à Bambi avant de passer une main dans son dos, le plaquant contre mon corps. « Heureusement que tu n'es pas comme les autres... » À ses mots, je l'embrassai avec douceur, promenant mes lèvres sur le coin de sa bouche jusque dans son cou. Je la serrai fort contre moi, reprenant ses lèvres avec les miennes. « Étant donné qu'on a besoin tous les deux d'affections... T'aimerais bien qu'on deviennent ce genre d'amis... Avec bénéfices? » Je souris malgré moi à ma proposition avant de la parsemé de doux baisers.

(Invité)

Bambi secoua négativement la tête de droite à gauche face au discours de Ioann, bien qu’elle soit hilare se faisant. Techniquement parlant, son sac à bonbons avait plutôt bien œuvré cette nuit, qu’il s’en souvienne ou pas. La belle blonde n’était pas prête d’oublier ce moment mais il n’était pas encore dit que ledit moment se reproduise un jour. « Tu m’aimerais pas si j’étais une emmerdeuse lambda » fit-elle en se laissant docilement faire lorsqu’il la ramena contre son corps, lui rendant avec la même douceur le baiser qu’il initia de son plein gré. Il restait plutôt évident que Bambi n’allait pas initié de sitôt de rapprochement physique de peur de se prendre à nouveau un vent puissance dix dans les gencives, même si la proposition actuelle de Ioann était… tentante. Affreusement tentante d’ailleurs. « Peut-être que ce serait plus sage d’opter pour cette option, au moins on sait où on met les pieds et puis… plus de risques de désert affectif » reprit-elle d’un ton taquin avant de s’emparer des lèvres du jeune homme, cette fois-ci avec bien plus de passion.

(Invité)

J'accordai un point à Bambi lorsqu'elle affirma que cette proposition était une bonne idée, car ainsi, si jamais l'un partais, il y aurait moins de dégât. Disons que j'ai ramassé pas mal de filles à la petite cuillère suite à une rupture des plus émouvantes, alors je n'ai pas vraiment envie de me lancer dans ce genre de relation. Alors que celle que moi et Bambi étions entrain de fidéliser par un baiser se promettait beaucoup plus amusante et beaucoup moins chagrineuse. Je perpétuai notre baiser, laissant glisser mes mains jusqu'à sa taille, frissonnant au contact de sa peau contre la mienne. « Mais je parie cent dollars que tu vas tomber amoureuse de moi pus rapidement que tu ne le pense. » Je ne lui laissai pas le temps de répondre, l'embrassant de nouveau, avant de reprendre la parole: « Mais le dicton dit vrai... Quand une relation commence par le sexe, elle finit toujours par le sexe. » Je voulais lui faire comprendre que, même si nous cherchions qu'une relation affectueuse, tôt ou tard, si jamais l'un d'entre nous finissais par rencontrer quelqu'un d'autre, on aurait simplement une dernière baise et puis après... Il serait beaucoup plus difficile d'avoir une relation de base, une relation normal quoi!

(Invité)

« Et moi je t’en parie deux cent que c’est toi qui va craquer en premier ! » Joueuse, Bambi ? A peine ! Disons qu’elle ne doutait pas forcément de ses charmes mais quand bien même il n’y aurait jamais de sentiments entre eux, il n’y aurait donc aucun perdant. La belle blonde ne risquait pas grand-chose à augmenter légèrement la mise vu qu’entre eux, il s’agissait surtout d’une histoire physique avant toute autre chose. Ceci étant, elle ne manquait pas de frissonner au contact de ses mains contre sa taille, tandis que de son côté, ses doigts vagabondaient contre son dos nu, comme si elle cherchait à créer même de frêles frissons. « M’aurait étonné que tu sortes pas une connerie toi ! » maugréa-t-elle faussement car Bambi n’avait jamais trouvé que les dictons possédaient une quelconque utilité… pourquoi forcément penser immédiatement à la fin alors qu’ils pouvaient se contenter de profiter dans un premier temps ? Pourtant, dieu sait combien elle était pessimiste de base, mais il la battait sûrement à ce niveau là ! « Profite déjà du fait que le soir, t’auras plus à te lamenter tout seul dans ton pieux… c’est pas mal déjà non ? Au fait, t’étais censé avoir cours aujourd’hui ou pas ? Que je sache combien de temps on a devant nous. »

(Invité)

(Contenu sponsorisé)