SALLY&ALEXYS † damn, we are the sexy bitches.

Sally, c’était la meilleure amie idéale à mes yeux. Elle était adorable, à l’écoute, elle ne jugeait pas, elle était toujours de mon côté bref, c’était l’une des personnes les plus importantes à mes yeux et pour rien au monde je ne l’échangerais ou ne l’abandonnerais. Nous deux, c’était un peu pour la vie quoi et pour ça, pas besoin de mariage, on le savait déjà. Elle comprenait totalement ce que je ressentais et la situation dans laquelle j’étais et vins déposer un baiser sur ma joue comme pour m’aider à surmonter tout ça et me prouver qu’elle serait toujours là. Je lui adressais un large sourire avant de l’imiter et de lui prendre le bras. Je l’entrainais tout d’abord au sauna parce qu’il n’y avait personne et que j’avais vraiment besoin de lui raconter un truc. Les gens allaient me prendre pour une folle. « Au fait, j’ai oublié de te demander si tu avais eu des nouvelles de Nork depuis cette fameuse tromperie. Parce que perso, quand j’ai revu mon ex pour la première fois, on a fini au commissariat ! » Sur, cette histoire allait vraiment la faire rire, je crois qu’on avait besoin de ça.

Bah voilà, Sally était plus douée que moi, elle avait réussi son coup elle. Moi, j'ai même pas réussi à lui mettre une baffe à cause de ces deux connards de policiers. Ils nous ont embarqué sans chercher à comprendre. J'ai attrapé le bras de ma meilleure amie et l'ai entraîné dans le sauna avant de lui raconter : Ben... J'ai voulu lui taper dessus aussi, il a brouillé mes pauvres petits poignets et y a une putain de commerçante qui a appelé les frics. On a dit que c'était rien mais ils ont pas voulu nous croire du coup... Il a du appeler son agent pour qu'il nous sorte de là. Bah oui, il m'avait tout de même sorti de là, il n'en était pas obligée. Le plus marrant dans tout ça, c'est que l'un des frics était gay. Il a pas arrêté de lui trouver des surnoms à la con et de me regarder super méchant. T'imagines même pas comment ça m'a saoulé ! Sally était la première a qui j'avouais ça. Oui, j'étais sans doute un brin jalouse et ce, même après quatre ans de rupture.

Nork me connaissait j'étais folle, jalouse et super possessive donc oui il avait prit une claque et par la même occasion j'avais chopper la fille avec qui il avait coucher, je lui avais filer la honte de sa vie à mon avis, c'était comme une maman qui avait passer un savon à l'ami de son fils qui était de mauvaise fréquentation mais bon dans ces moments là je réfléchissais pas j'agissais. "Peut être qu'elle à bien fait te connaissant tu aurait été plus folle que moi, ta main aurait atterri sur sa joue et tu t'en serait surement pas arrêter là mais tu trouvera bien autre chose pour le faire payer." Sa ce voyait comme le nez au milieu de la figure que leur histoire était pas terminé et voir Alexys jalouse ne me choquait pas, j'entrais dans le sauna en souriant. "En faite c'est lui que tu aurait du gifler pour lui faire passer sa dragouille à deux balles."

Raah Sally, elle me connaissait par coeur, ça faisait peur. Je savais qu'elle était comme moi, dans un sens. En fait, elle, elle arrivait à s'arrêter alors que moi, j'avais toujours besoin que quelqu'un intervienne. Il est vrai que si ce flic ne s'était pas mêlé de nos affaires bah, ça serait partie en couilles. Ouais t'as raison. Faut que j'arrête avec la violence physique... Nan sérieusement, c'est pas classe pour une fille ! En même temps, c'est à cause de mon frère si j'étais devenue comme ça. Je soupirais désespérément en entrant dans le sauna. Tu sais, si je l'avais fait, je pense pas que je serais sortie aussi vite ! Je me mis à rire en pensant à cela. Moi taper sur un flic, ça serait surement le pompon... Au lieu de passer deux heures en détention, je serais restée quelques jours voire même plus et je ne parle même pas de l'amende. J'aurais dû faire appel à ma mère et... Ah non, je préfère ne pas y penser. Ralala, qu'est-ce que je ferais sans toi ! J'avais réellement besoin de ma meilleure amie, elle savait me remettre dans le droit chemin, elle me donnait de bons conseils bref, elle était parfaite ma meilleure amie héhé.

Ralala si je devais décrire Sally en quelques mots, ça serait tout simplement impossible. Il y avait tant de choses à dire sur elle qu’on pouvait nettement en faire un livre. Elle comptait énormément pour moi et j’avoue que j’admirais très souvent sa façon d’agir. Au final, elle m’avoua avoir été trouvé cette fameuse fille en question, celle avec laquelle Nork l’avait trompé et je dois dire que ça ne m’étonnait pas, ça me rassurait même. « Franchement, j’aurais été inquiète si tu ne l’avais pas fait. Je suis fière de toi ! » C’est vrai, il ne fallait pas qu’elle s’en sorte indemne la miss. Bon après comme je l’ai dit, pas obligé d’utiliser la violence physique comme moi je pouvais le faire, au contraire. Pourtant, Sally m’encourageait et je ne pus m’empêcher de rire là-dessus. « Je prends ton conseil en compte et si jamais je me retrouve dans une telle situation et que je me mets à tabasser un flic, je t’appelle pour venir me sortir de là. » C’est vrai, c’était tentant sur le moment mais, je voulais pas finir derrière les barreaux non plus. Je lu adressais un large sourire en faisant semblant de pleurer : « On serait rien l’une sans l’autre, trop de feels ! » Oh trop émouvant !!

J’espérais bien qu’elle avait été la voir cette connasse. Si j’avais connu l’identité de cette blondasse avec qui mon ex avait couché quatre ans en arrière, je lui aurais refait le portrait. Malheureusement, j’avais été tellement énervée contre lui que je m’étais contentée de partir, de le quitter pour ne plus jamais le revoir. Si j’avais pris le temps d’analyser son visage ou que j’avais connu son prénom, je veux vous dire qu’elle aurait passé un mauvais quatre d’heure la petite. « Bien sûr que tu lui aurais dû attendre et lui casser la gueule à cette connasse ! » Ouis bon, tout de suite les grands mots. Sally avait la tête sur les épaules au moins ! Je souriais en avouant sincèrement : « Si t’es là, j’y vais volontiers ! » C’est vrai, je la suivrais n’importe où Sally. Elle était un peu comme ma moitié et, nous étions entièrement d’accord. « La mienne aussi. Et puis je dois avouer que t’es bien la seule qui arrive à me contrôler en ce moment. Sans toi, j’aurais pas les pieds sur terre ! »