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(+ Caleb) this is a complete nightmare...

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Le réveil était rude pour Thaïs. Tout son corps lui semblait douloureux, comme coincé sous une pierre. Mais la chose la plus douloureuse restait son cœur. Malgré son inconscience, la jolie blonde n’avait rien oublié de tout ce que Caleb lui avait balancé en plein visage, de la culpabilité qu’il avait fait naître en elle sans parler de la peur. Oui, pour la première fois de son existence toute entière, la demoiselle avait eu peur de l’homme dont elle était tombée amoureuse, et dont elle portait l’enfant. D’un geste ressemblant davantage à un réflexe, elle ne pouvait s’empêcher de caresser son ventre. Il avait risqué le pire… « Tu… tu vas encore me dire des… horreurs ? » articula-t-elle avec difficulté alors qu’elle peinait à mettre de l’ordre dans ses pensées et ses paroles. « Je ne veux pas… je ne peux pas supporter et lui non plus ! » fit-elle en se crispant à nouveau de douleur en tâchant de respirer profondément mais en position assise. Elle avait morflé, et pas seulement physiquement.
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« Non… Je..Non » murmurais-je en lâchant sa main de peur de la blesser davantage. Je ne savais plus quoi faire, je me sentais tellement minable. Je ne la méritais pas et voir la peur dans son regard mais aussi la douleur que je provoquais en elle, je reculais de quelques pas. « Je sais… J’ai failli vous tuer tous les deux… Je suis le monstre que j’ai toujours craint d’être mais tu n’auras plus à avoir peur » murmurais-je en essuyant mes larmes. Oui, c’était la meilleure chose à faire, je n’avais plus le choix. Je serais toujours responsable de sa douleur, Thaïs me craindrait et je finirais par la détruire comme j’étais en train de me détruire. « Je m’en vais.. C’est le mieux que je puisse faire pour vous deux. Je suis un danger pour vous deux et je refuse de t’envoyer dans la tombe. J’espère qu’un jour tu pourras me pardonner » terminais-je en lui offrant un dernier regard. Je devais m’effacer, je devais la quitter mais c’était tellement dur.

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Cela faisait un tout petit peu plus de quinze jours que Caleb était partie et Thaïs avait l’impression d’être totalement anéantie. Elle ne parlait quasiment plus, ou alors c’était pour éclater en sanglots ou de colère. Anna ne savait plus quoi faire, ni comment la prendre, et ses amis pas davantage. Alec était probablement le seul qu’elle laissait l’approcher avec son père, bien évidemment, car ils avaient toujours su comment la prendre mais ce n’était pas le pire. Depuis sa sortie de l’hôpital, et le fait qu’il faille reprendre sa vie là où elle l’avait laissée mais sans Caleb, elle avait l’impression de le voir partout. A chaque fois qu’elle tombait dans les escaliers, elle avait l’impression que c’était sa douce main puissante qui l’empêchait de se faire trop de mal. A chaque fois qu’on la bousculait, elle était défendue par quelqu’un qui sentait comme lui. Quand elle menaçait de se faire écraser, elle se retrouvait propulsée par un corps qu’elle avait l’impression de connaître par cœur. C’était insupportable… d’autant plus insupportable que personne ne la croyait. « Il faut que je le fasse revenir… » murmura-t-elle alors qu’elle grimpait sur le pont, laissant tomber sa canne d’aveugle sur ce dernier en contournant la rambarde pour faire mine de regarder le vide. La pluie était battante et le pont était donc désert, il n’y avait donc qu’un pas à faire. Dans un cas elle serait sauvée par l’homme qu’elle aimait, dans l’autre elle serait définitivement libérée de sa souffrance… « Reviens-moi… »
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« Non Sam, je ne l’ai pas vu… Oui si j’ai des nouvelles, je te ferais signe tout de suite » raccrocha Nicolaï qui garda le silence quelques instants. « Il te cherche et s’inquiète pour toi. Je n’aime pas lui mentir, tu le sais » soupira-t-il tandis que je me détachais du chambranle de la porte de son bureau. « J’ai besoin de temps » répondis-je tandis que ma respiration était haletante, trois jours que j’avais atterri chez lui, en nage sous l’effet du manque. Il l’avait tout de suite compris et comme d’habitude, avait réussi à me faire parler. « J’appelle mon médecin privé pour qu’il t’aide à passer cette étape en douceur » continua-t-il avec son air froid. « Je ne peux pas, je dois veiller sur elle.. Je repars demain. Merci Nicolaï » rétorquais-je avant de le laisser pour aller m’allonger. J’étais fatigué, sur les nerfs mais au-delà de tout, je ne pouvais pas m’empêcher de m’inquiéter pour Thaïs. Comment allait-elle ? Où allait-elle ? Que faisait-elle ?

J’avais fini par craquer et retourner, la suivant comme un fantôme dans sa vie, intervenant quand elle en avait le besoin pour mieux m’effacer seulement je n’en pouvais plus. J’avais besoin de plus. Plus de contact, plus de temps, plus d’elle. Malheureusement le problème était toujours le même, je ne la méritais pas. « Qu’est-ce qu’elle fout ?! » grognais-je en la voyant sur ce point. Elle ne pouvait pas faire ça !! Je m’élançais vers elle, courant le plus possible « THAIS NON ! » hurlais-je avant de parcourir les derniers mètres me séparant d’elle, la forçant à s’éloigner de la rambarde.


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La respiration de Thaïs était rapide, presque saccadée sous l’effet de la peur mais il fallait qu’elle aille jusqu’au bout. Il s’agissait d’un geste désespéré pour l’âme désespérée qu’elle était. Personne ne pouvait être en mesure de la comprendre… personne sauf Caleb, mais il n’était pas à ses côtés. Il avait fuit loin, pour la protéger peut-être mais elle avait besoin de lui quoi qu’il advienne, non sans s’en vouloir d’être si dépendante de sa personne. « Je savais que c’était toi ! » s’exclama-t-elle alors qu’il venait de l’éloigner de la rambarde, l’empêchant de risquer sa peau une fois encore. « Il fallait que je le fasse… tu ne serais pas réellement venu à moi sinon. J’ai essayé de te faire comprendre que sans toi c’est trop dur mais tu n’as pas voulu m’écouter ! Pourquoi même quand tu veilles sur moi tu es toujours si loin… » Thaïs leva sa main en espérant le toucher mais reculait-il pour qu’elle n’y parvienne pas ?
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Ma respiration était aussi haletante que la sienne tandis que j’essayais de me remettre de cette vision cauchemardesque. Thaïs essayant de se suicider, c’était de la pire folie. « Qu’est-ce qui t’est passé par la tête ?! » l’interrogeais-je avec colère mais aussi désespoir. Je ne m’étais pas éloigné d’elle pour qu’elle se suicide, je voulais simplement la protéger, lui permettre de d’aller mieux, de se reconstruire mais elle, elle était prête à se jeter d’un pont. « Tu… as voulu sauté pour que j’intervienne ? Mais tu es complétement folle ma parole. Et si je n’avais pas été, si j’avais été retenu ailleurs, tu serais morte ! » lâchais-je complétement ahuri tandis qu’elle approchait sa main de mon visage. Je fermais les yeux en sentant le contact de ses doigts sur ma peau. C’était si bon. Je me sentais tellement bien à présent mais ce n’était pas la solution. Je connaissais les risques alors je posais ma main sur la sienne, la serrant. « Je ne peux pas Thaïs.. Je peux pas » lâchais-je d’une voix cassée. « Je vais te refaire du mal et je ne peux pas prendre ce risque »

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C’était une excellente question. Thaïs déraillait depuis quelques jours, parce qu’on lui avait arraché sa raison de vivre. Le simple fait de se dire qu’elle l’avait perdu à jamais la détruisait à petits feux et ce n’était pas de cette façon qu’elle irait mieux, au contraire. « Si tu avais été retenu ailleurs, alors… j’aurais cessé d’avoir mal. Je sais, c’est complètement crétin mais je n’y arrive pas. Tu as rendu ma vie lumineuse, tu m’as prouvé que j’avais une valeur, que j’étais aimée et attendue quelque part et j’ai l’impression que l’on m’a tout pris, que plus rien ne vaut la peine que je me lève le matin ! Tout me rappelle toi… je n’y arrive plus… » Quand enfin sa main toucha la joue de Caleb et à plus forte raison lorsqu’il serra sa main dans la sienne, Thaïs crut être arrivée au paradis. Elle se rapprocha encore, malgré ses paroles, plaçant son front contre le sien pour respirer pleinement son odeur. « Je t’en prie… je t’en supplie ne me laisse pas… »
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« Ne dis pas ça… » la suppliais-je car je ne pourrais pas partir dans ces conditions, je ne pouvais pas la quitter aussi facilement, faire comme si je n’avais rien ressenti à son contact, comme si je ne l’aimais pas à en crever, comme si la savoir aussi mal ne me tuait pas à petits feux. Alors, je sentis mes barrières s’effriter pour mieux céder, me faisant m’emparer de ses lèvres dans un baiser passionné, comme si tous ces jours de manque prenaient fin ici et maintenant mais une petite voix me souffla que je jouais avec le feu. « Je vais te blesser, je vais te tuer si je reste, c’est trop me demander. Je suis prêt à me sacrifier mais pas à te sacrifier toi ! Je suis tombé Thaïs, je suis tombé trop profondément pour m’en tirer avec des belles paroles ou de vaines promesse » murmurais-je en la serrant dans mes bras. Je me sentais perdu mais au-delà de ça, je craignais tellement d’être un danger pour elle pourtant, je n’arrivais pas à me détacher d’elle.

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Caleb n’avait peut-être pas envie de l’entendre prononcer ses paroles mais Thaïs faisait preuve d’une sincérité à toute épreuve, elle ne pouvait pas se passer de lui. Il l’avait marquée trop profondément pour qu’elle n’imagine une seconde de plus à être séparée de lui… que la vie pouvait être garce. Pourtant, l’espace d’un bref et non moins divin instant, le bel allemand lui rendit le souffle, la vie, toute sa volonté. Le baiser qu’il lui offrit était bien au-delà de ses espérances, même si le discours d’après ne faisait que lui briser profondément le cœur. « Est-ce que ça veut dire que tu le dis adieu ? Je ne suis pas d’accord, je refuse ! Je te suivrai, je m’en fous, je t’aiderai du mieux que je peux, quitte à me renforcer, mais tu ne peux pas me laisser comme ça… je t’aime trop Caleb, tu es ma vie, mon souffle, la seule chose dont j’ai besoin » reprit-elle en le serrant de toutes ses forces dans ses bras.
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Les mots de ma femme me touchaient au-delà de tout et je soupirais d’un soupire à vous fendre l’âme tandis que nous reposions dans les bras l’un de l’autre sur ce trottoir humide. La pluie n’avait pas cessé, nous trempant jusqu’aux os et mine de rien, j’étais totalement me gelé. « Caleb… Nous devons y aller à présent » résonna une voix derrière nous. Nicolaï. Il était venu me chercher comme la première fois. Je savais où il voulait me conduire et je lui lançais un regard presque suppliant. Je n’arrivais pas à me détacher de Thaïs. « J’ai compris… Nous la ramènerons chez vous mais après, tu lui diras au revoir » soupira-t-il sous son parapluie avant de remonter dans la berline qui n’était pas loin de nous. Je n’avais pas eu conscience de sa présence avant qu’il ne se manifeste. « Viens… Je te ramène, il ne faut pas que tu restes sous la pluie, tu vas retomber malade » murmurais-je en déposant un baiser sur son front, l’aidant à se relever pour mieux récupérer sa canne et la conduire à la voiture dans le plus grand silence. Je ne savais plus quoi faire mise à part la serrer dans mes bras pour tenter de la réchauffer mais aussi d’adoucir la peine de nos cœurs.

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