TG #4 ► avant l'heure du couvre feu

« C'est très gentil! Idylle non plus, mais c'est vraiment beau. Ça fait... mélodieux! » souffla-t-elle, comme dans une mélodie, justement. Pour créer un peu de conversation aussi, quoi. « Ma solitude, vraiment? J'ai l'air siiii seule que ça? Eh bien, t'as tapé dans le mile. C'est gentil à toi d'être venue! Parce que pour répondre à ta question, c'était pas bien plus amusant, j'suis restée assise à une table, j'avais décidé d'y participer à la dernière minute, mais j'avais pas le courage d'aller danser dans cet état, surtout seule... Alors voilà. J'déteste ça, parfois. Cette condition.. »Elle ferma les yeux puis pensa à sa «vie d'avant». Elle avançait, grâce à Thaïs surtout. Petit à petit : lentement mais sûrement. Et déjà elle faisait des progrès, heureusement. Sans la Cabot et son aide, elle aurait finit par sombrer. « Merci beaucoup! Je t'attends ici. Bien sûr. Et puis ramène-toi des trucs aussi, au moins deux couvertures si y'a plus de matelas. Sinon c'est moi qui utilise les grands moyens pour t'en dénicher. Pas question de dormir par terre, ein! » Elle souriait très gentiment en coin, tout en lui faisant un signe de tête d'aller chercher ce dont elles avaient besoin toutes les deux. Elle n'avait nulle part où aller en fait, alors c'est évident qu'elle l'attendrait ici, après tout.

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Non je ne suis pas téléphone à la main en train de ppaniquer en m'apercevant que le réseau est saturé ou coupé, franchement peu importe, ça arrive à la même chose au final. Je pourrais pas avoir de nouvelles de mon fils surtout que je ne le verrai que demain si ce n'est plus à cause de cette neige qui vient perturber la soirée. Bon d'accord c'est cool la neige, c'est beau, ça fait rêver mais pas quand y'a trois mètres. J'ai pas demandé ça, à rester coincé à Harvard en ce soir du réveillon du jour de l'an. J'aurais voulu passer le reste de ma nuit chez moi après que la soirée soit terminé et pas être enfermé, obligé de dormir comme à l'armée dans un dortoir improvisé. De toute manière, je crois bel et bien que je ne fermerai pas l'oeil de la nuit. Inspirer, expirer, ça va je maitrise la technique depuis l'accouchement. Je me met à chercher Alek qui aura peut être une bonne nouvelle pour moi et finit par mettre la main dessus après quelques minutes " Dis moi que t'as réussi à joindre tes parents ? " Je serrai mon portable de mes mains, au point de le broyer.

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J'étais vraiment dégoutée de ne pas pouvoir sortir du gymnase. J'avais bu quelques verres pendant toute la soirée, mais pas au point d'être totalement bourrée. Cependant... je me sentais un peu plus joyeuse que d'habitude. Enfin, joyeuse, c'était avant cette histoire de tempête des neiges, parce que là, j'étais plus énervée qu'autre chose. Je n'avais qu'une seule envie : pouvoir retrouver mon lit. Sauf que je savais que ça n'allait pas être possible et la perspective de dormir dans ce gymnase ne me plaisait pas tellement. Mais je n'avais pas le choix, alors je m'étais installée dans un coin. Je ne savais pas trop s'il y avait des gens que je connaissais ou pas, tout ce que je savais, c'était que je voulais dormir et que demain, on puisse sortir d'ici. M'asseyant à terre contre un mur; je fermais les yeux, tentant de trouver le sommeil.

 Eugènèche quand il le veut , il n'est pas si con que ça en faite. Je veux dire que je n'aurais jamais cru possible pouvoir tenir une conversation avec lui , plus de 2 minutes. En plus on ne se lançait pas de pique  ou de truc du genre. Enfin si on s'en lançait mais notre conversation ne tournait pas qu'autour de cela. Justement je lui posais une question concernant sa vie amoureuse et je l'écoutais parler. "- C'est hallucinant ce que tu peux être prétentieux , tu sais c'est pas en agissant ainsi que tu seras plus intéressant mon petit Eugènèche. Je suis maintenant curieuse de voir de qui il s'agit. " lui dis je en passant une main sur mes cheveux.  Il est vraiment grave quand il s'y met celui là je vous jure. "- Je suis sure que vous devez former un beau couple , mais je me demande comment est ce qu'il fait pour ne pas vouloir t'étrangler ?! " lui demandais je en haussant les sourcils juste pour le charrier un peu. Puis il changea de conversation , parlant de couverture et de vol à la dérober. Je le fixais en riant légèrement totalement halluciné : "- Je suis sure que tu bluffes ..En plus elle fait partie de ta maison , aucune solidarité entre Mathers ou encore pire aucune pitié pour les gens malades ?" lui demandais je en jetant un peu coup d'oeil à Dixie au loin. "- Tu devrais simplement allez gouger tes fesses et en demander une.

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Tempête de neige...wouhouuh comme si j'avais besoin de ça. Après avoir passé un moment avec Avery et Andy rien qu'en tête à tête, j'avais décidé de partir après les 12 coups de minuit direction l'aéroport, parce que j'avais prévu de partir en road trip pour la nouvelle année... Sauf que voilà, j'me retrouvais coincée dans le gymnase, et j'savais pas trop vers qui me rapprocher me rendant compte que quelques groupes s'étaient déjà formés. Y'avait Maëlys pas loin, Emma également, puis Andy et Apple, toujours ensemble. J'avais raté un épisode encore ou bien ? Mais au fond les voir ensemble me fit sourire, mais je ne me rapprochais pas d'eux. J'choppais une couverture et me calais contre le mur du gymnase, sortant mon portable qui indiquait que j'avais que dalle en réseau...Super...

Tu parles, comment est-ce que je pouvais réussir à dormir alors qu'il y avait autant d'agitation autour de moi ? Je n'étais pas claustrophobe, mais l'idée d'être enfermée ici avec autant de monde (surtout que je ne connaissais pas les trois quart des gens présents), ça me mettait un peu... mal à l'aise. Alors je restais dans mon coin, sans bouger. Je ne pouvais même pas utiliser mon téléphone pour me distraire parce que je n'avais plus de batterie. Vie de merde quoi. Je regardais toujours autour de moi quand je vis de loin, un visage familier. Enfin ! C'était Alex qui se dirigeait vers Briony et une troisième personne que je ne connaissais pas (Sam). Je me levais donc, remettant bien ma robe et j'allais vers eux, tapotant l'épaule d'<>Alex : "Devines qui voilàààà !", lançais-je en riant un peu. Je m'avançais pour voir qu'il avait Robyn dans ses bras. Oh God, elle était vraiment trop belle ma petite nièce. C'est donc pleins d'étoiles dans les yeux que je caressais sa petite joue, "Rooooh mais elle est là aussi ma petite chérie ?" Moi, gaga ? Non, rien qu'un peu.  

Moi flippé pour ma fille ? A peine. J'avais pas envie qu'elle tombe malade ou quoique ce soit d'autre. Autant dire tout de suite qu'elle était bien emmitouflée dans une couverture en plus de ses habits chauds. Et je préférais aussi la garder contre moi histoire de lui procurer un tant soit peu de chaleur humaine. Je m'étais alors dirigé vers Briony et Sam - enfin je crois, il me semblait qu'il avait en effet terminé son tour du monde - afin de leur parler un peu. Je m'étais introduit mais très vite, j'entendis une voix familière qui me tapotait l'épaule. "Devines qui voilàààà !" Je souriais afin de découvrir ma soeur Holly qui avait un sourire sur les lèvres. "Rooooh mais elle est là aussi ma petite chérie ?" Ah mais ouais, de son angle, elle n'avait pas vu ma fille, alors forcément. Je lui rendais son sourire. "Hey ! Oui, dès que j'ai appris qu'on était enfermé, je l'ai récupérée immédiatement à la garderie. Hors de question qu'elle reste seule." Je remettais bien autour d'elle la couverture avant de regarder Holly. "Tu veux la prendre ?"

J’étais un peu étonnée de voir que Robyn était ici. Enfin, Milena et lui ne pouvaient pas savoir qu’il y aurait cette tempête et qu’ils ne pourraient pas sortir de là. Je n’avais pas tout de suite pensé que ça pourrait être dangereux pour elle d’être ici. C’est vrai, un bébé, ça mange beaucoup et je ne pense pas qu’ils avaient prévu beaucoup à manger et la tonne de couches. J’espérais qu’on allait vite sortir d’ici en tout cas. "Hey ! Oui, dès que j'ai appris qu'on était enfermé, je l'ai récupérée immédiatement à la garderie. Hors de question qu'elle reste seule." J’hochais la tête en continuant de caresser sa petite joue. Normal qu’il ne veuille pas qu’elle soit toute seule, la pauvre chérie. "Tu veux la prendre ?" Je regardais mon frère et tout de suite, un énorme sourire se dessina sur mes lèvres. « Ouiiii, je veux bien ! » Je la prenais délicatement, remettant bien sa couverture, « Vous avez quelque chose dans laquelle la faire dormir cette nuit ? » Un bébé comme ça n’allait quand même pas dormir à même le sol ? J’étais prête à jouer le rôle de matelas pour ne pas que ça arrive.

Si j'aurais su, j'aurai laissé ma fille à ses grands parents maternels, comme l'avait fait le frère de Milena. Mais bon, c'était trop tard et elle était présente sur les lieux. Je l'avais laissé sous la surveillance d'une baby sitter dans la garderie pendant une bonne partie de la soirée, intervenant de temps à autre pour passer du temps avec ma fille avant de retourner à mes occupations. De toute façon, elle dormait presque tout le temps donc ça allait. Mais du coup, maintenant qu'on était enfermé, je préférais l'avoir avec moi, ou avec mes proches. "Ouiiii, je veux bien !" Je souriais. Forcément qu'elle veut prendre sa nièce dans ses bras, c'était évident et je ne savais même pas pourquoi je demandais. "Vous avez quelque chose dans laquelle la faire dormir cette nuit ?" Je la regardais, levant les yeux au ciel. "Quand même, quand même ! Tu crois quand même pas qu'avec le temps dehors, je l'aurais prise juste contre moi ! J'ai un cosy avec cette couverture et j'dois en avoir une autre dans son sac. Normalement, j'ai aussi assez de couches pour tenir jusqu'à demain."

Je n’osais même pas imaginer ce que ça allait donner si la petite se réveillerait pour se mettre à pleurer. Parce qu’on était dans un gymnase, qui résonnait et que… gosh, elle allait certainement réveiller tout le monde dans la nuit. Un si petit bébé, ça ne fait pas encore ses nuits, si ? Je me préoccupais surtout de savoir si elle avait de quoi dormir cette nuit et surtout, je me demandais si elle avait assez de couches et tous ces trucs là. Quand on a un bébé, on se balade toujours avec un sac gros comme le monde tellement y’a des trucs à prendre. "Quand même, quand même ! Tu crois quand même pas qu'avec le temps dehors, je l'aurais prise juste contre moi ! J'ai un cosy avec cette couverture et j'dois en avoir une autre dans son sac. Normalement, j'ai aussi assez de couches pour tenir jusqu'à demain." Je ris un peu et j’hochais la tête en déposant un baiser sur son petit front. Gosh, j’en étais amoureuse de ma nièce. « Et pour les biberons vous allez faire comment ? » Au pire, Milena pouvait lui donner le sein. Quoi que… « Elle est là Milena ? »