TG #4 ► avant l'heure du couvre feu

La patience c'est pas dans ma nature mais encore plus en cette soirée qui tournait vraiment à la catastrophe. A partir de ce jour c'est fini, je n'assiste plus à aucune soirées dans l'enceinte de l'unversité, marre de ce destin qui vous manipule comme si vous étiez de simples poupées en chiffons. J'ai jamais demandé à avoir cette vie où toutes les tuiles s'accumulent. C'est vraiment la goutte d'eau qui fait déborder le vase, je reste pas une minute de plus à Harvard, limite je suis prête à faire mes valises et partir en France pour quelques temps, peut être que là bas mon fils sera un minimum en sécurité, chose qu'il mérite amplement tout comme moi." C’est sûr que d’entendre des gens ronfler et baiser toute la nuit, ça va me faire plaisir ! Et puis… Tu veux que je fasse quoi ? Que je me creuse un tunnel sous la neige ? La voiture faut même pas y penser premier freinage tu te prends un arbre… " Je cligne des yeux en mode médusée, comme si l'humour dont il sait faire preuve dans n'immporte quelles situations, bonnes ou pas soit elle allait m'aider à calmer mes nerfs. Alors oui j'avais décidé de quitter les lieux et à peine avis-je les talons tournés qu'il en rajoutait une couche. Il a de la chance que je sois pas une femme violente car je suis à peu près sûr que certaine lui en aurait déjà coller une. Je me retournais brièvement " Tu te fous de ma gueule pour encore rire de tout ? Et puis vas y restes, je voudrai pas t'empêcher de rester avec ta grande amie, je suis sûre qu'elle attend que ça. " Pas besoin d'énoncer de nom ou d'attendre sa réponse, ça ne m'intéresse même plus à vrai dire. S'il veut jouer aux cons, très bien qu'il fasse mais moi aussi je peux jouer à ça.

• Deux putains de solutions s’offrent à moi. La première, fermer ma gueule, la laisser s’emporter et s’énerver alors qu’elle devrait plutôt rester calme et positiver, où bien la ramener et m’emporter à mon tour. J’sais pas quoi choisir, j’ai jamais été très bon pour faire un choix entre deux choses, du coup, j’avais fait un mélange des deux, simple et rapide, pas d’autres prises de tête inutiles, car disons-le, celle-là était carrément inutile. Du coup elle s’emporte, j’pige pas vraiment pourquoi en fait, car ouais, elle est inquiète, j’peux le concevoir, mais pas au point de se mettre dans un état pareil, on dirait que Quincy est limite entre la vie et la mort, que si on ne parle pas d’ici pour le retrouver, il va se faire attaquer par des extra-terrestres et qu’on ne le reverra plus jamais. " Tu te fous de ma gueule pour encore rire de tout ? Et puis vas y restes, je voudrai pas t'empêcher de rester avec ta grande amie, je suis sûre qu'elle attend que ça. " Okay, d’accord, okay okay, je pige. Maintenant c’est que madame se la joue jalouse ? J’aurais tout vu, surtout avec Lyvia, car ouais, elle parle de Lyvia. J’ai limite envie de rire, mais j’vais pas trop abuser non plus, j’me contente juste d’un petit sourire, j’ai tout compris quoi. « Oh je vois… C’est que tu vas me faire une crise de jalousie en fait ? Dans ce cas-là j’pense que j’pourrais aussi en faire hein, c’est pas moi qui a dormi dans le même lit que d’autres gars, j’peux te citer plusieurs noms même, on commence par quoi ? Read ? Aaron ? Tu veux la suite ? » J’veux bien être gentil, j’veux bien être cool, mais qu’elle me prenne la tête pour des trucs qui n’existe même pas et qu’elle invente, non merci. •

Ouais, c’était vraiment bizarre de croiser Billie. Ça m’angoissait même, parce que j’avais toujours l’impression qu’elle m’en voulait. J’avais beau lui dire que je n’avais pas voulu faire ça pour lui faire de la peine et que j’avais fini par m’attacher réellement à elle.. j’avais trop peur qu’elle ne me croit pas en fait. Alex avait répondu à ma question, mais mon regard était trop perdu vers Billie qui se ramenait, du coup, je n’entendais rien mis à part qu’elle apportait du lait et qu’il y avait des couches pas loin à la sorte de garderie.  Et là, ce fut le moment akward. "Ça va, pas trop ravie de passer la nuit enfermée ici avec plein de monde, mais bon .. Et toi, ça va ?" J’haussais les épaules, souriant très, très légèrement. « Pas très ravie non plus de passer la nuit ici… »Je regardais la petite dans mes bras et je la tendais à Alex, « Tiens prends là.. j’vais aller faire un tour dans la salle de bain. »Je regardais Billie, « Contente de t’avoir vue.. » Puis je m’éloignais.

OUT

Cacher ma colère était difficile maintenant que'elle avait pris le dessus sur toute mes émotions y compris la peur qui était à l'origine de la situation ubuesque dans laquelle je m'étais mise mais bon j'assume totalement tous mes propos, aussi démesurés soit-il mais quand je suis honnête j'y vais pas dans la dentelle et encore moins quand c'est une personne proche, et pour le coup Alek fait définitivement parti de ces gens. Il m'était inconcevable de faire comme si de rien n'était, c'est pas du tout logique de rester calme dans ces circonstances à moins qu'il est de bonnes raisons ou des choses plus intéressantes à faire que de se préoccuper de ce qu'il a d'important. Nos différences sont peut petre parfois de bons atouts mais peuvent aussi être nos pire ennemis et ne parlons pas de nos caractères."  Oh je vois… C’est que tu vas me faire une crise de jalousie en fait ? Dans ce cas-là j’pense que j’pourrais aussi en faire hein, c’est pas moi qui a dormi dans le même lit que d’autres gars, j’peux te citer plusieurs noms même, on commence par quoi ? Read ? Aaron ? Tu veux la suite ? " Suis-je en train de rêver en entendant ces propose, je me stoppe net dans mon élan pour revenir sur mes pas. Si je pouvais jeter des éclairs graçe à mes yeux je crois bien que je le ferais." Tu m'expliques le rapport là ? Non parce que mes actes du passé n'ont eu aucune répercussions sur le présent alors que là, là il pourrait y en avoir et même dans le futur. Bref je vais pas te faire un dessin. Et depuis quand je ne devrais rien dire ou ne serait-ce que le vers le sujet, alors que toi tu gènerais pas pour faire la remarque ? " Depuis quand ça marche que dans un sens, on vit pas dans le même monde ou bien ?

• J’pige pas ce que j’ai bien pu faire de mal à par penser que tout se passerait bien. Depuis quand positiver et relativisé sur quelque chose était être un père indigne où je ne sais quelle connerie du genre ? Bordel, expliquer moi, car je ne pige pas, j’arrive pas à voir. Du moins, jusqu’au moment où elle en a peut-être dit un peu trop sur le pourquoi du comment elle s’énervait comme ça. Tout ça cachait une crise de jalousie, crise totalement débile et infondé. Non mais depuis quand être proche d’une fille c’est le mal, Satan à l’état pur ? ." Tu m'expliques le rapport là ? Non parce que mes actes du passé n'ont eu aucune répercussions sur le présent alors que là, là il pourrait y en avoir et même dans le futur. Bref je vais pas te faire un dessin. Et depuis quand je ne devrais rien dire ou ne serait-ce que le vers le sujet, alors que toi tu gênerais pas pour faire la remarque ? " J’ai envie de rire, sérieusement, j’ai une de ces envies de me taper un fou rire, j’me retient, putain mais vraiment, c’est même possible que ça puisse se lire sur mon visage. J’prends pas la situation au sérieux non, car j’ai rien à me reprocher, j’ai aucune envie d’aller plus loin avec Lyvia, la personne avec qui je suis marié et avec qui j’ai eu un enfant, c’est Neva, alors qu’elle arrête ces crises. « Ah oui excuse-moi, c’est vrai que j’suis en train de baiser avec Lyvia, j’avais pas trop fait attention en fait ! […] Mais sérieusement, t’es vraiment en train de me taper une crise de jalousie en fait ? Est-ce que je te pète une crise à chaque fois que tu parles à un gars ? Les seuls fois où je l’ai fait, le gars c’est mangé mes phalanges dans sa gueule, et y’en a pas eu des masses je crois, alors arrête de te prendre la tête pour des conneries… » Le seul gars qui c’est mangé mon poing, j’sais même plus son prénom, j’crois ça ressemblait à clope ou cigarette, j’sais plus quoi… •

Le jeune homme ne pouvait qu’acquiescer lorsqu'il entendit l'italienne le nommer d'égoïste. Bonne pioche Nataloche, il n'y avait peut-être pas plus égoïste que cet allemand aux airs superficiels et Ô combien insupportables. Une pensée qu'il se fit une joie de partager: « C'est exactement comme ça que j'ai réagi en apprenant que le Père Noël n'existait pas » ricana le jeune homme, il ne se lasserait jamais de voir les visages des gens s'animer au rythme de leurs expressions. Ici, ça valait vraiment le coup. Et lorsqu'elle renchérit sur la notion de partage, on perdit Eugene, qui se noya dans un torrent de rires. Il se fichait comme de la pluie de ce que l'on pouvait penser de lui, du moment que l'on pense à lui. Et être égoïste et ne pas connaître la notion de partage étaient les qualités idéales pour se faire une mauvaise réputation. Parfait donc. « C'est que tu ferais presque peur là, même avec ton fond de teint » s'amusa le jeune homme, en espérant déclencher un peu plus la tempête Natalina. Alek n'était qu'un frangin, à d'autres ! L'amitié garçon-fille, il n'y croyait pas, surtout si l'un des deux n'avaient rien d'homos. Mais là, Eugene se tût, effaré de voir que la brunette avait pris assez de liberté pour lui subtiliser son matelas. « Si tu me le rends pas de suite, je hurle que t'en pince pour le blondinet et que tu n'attends qu'une chose: que sa copine crève de froid pour pouvoir le réchauffer » menaça le garçon, en lui lançant le même regard qu'elle lui avait accordé plus tôt. En posant une main sur son matelas, et en n'attendant aucune résistance lorsqu'il allait le tirer. « Ou alors ils vont tous nous voir nous chamailler pour un matelas et ça prouvera à quel point nous sommes immatures, toi encore plus » insista le garçon, en proposant un autre ultimatum bien plus crédible que la première. Quoi que ..

Non je peux vraiment pas cautionner le fait qu'il me repproche d'avoir eu des relations par le passé et surtout qu'il mentionne Read, alors qu'il n'a rien à voir là dedans. Il pensait vraiment qu'il allait pouvoir me faire croire que lui par le passé il avait été un saint comparé à moi ? C'est l'hôpital qui se fout de la charité franchement. Il a laissé une belle réputation derrière lui et ce serait moi la pire de nous deux. S'il voulait se marier à une fille vierge et pure, il aurait du le dire plus tôt parce que là il s'est légèrement trompé. J'ai vraiment l'impression de passer pour une salope pour le coup ? Franchement j'aurais espéré mieux comme compliment pour ce soir. En plus, j'ai aucun droit de parole, c'est quoi cette connerie encore, serait on revenu au siècle dernier sans que je le sache ?" Ah oui excuse-moi, c’est vrai que j’suis en train de baiser avec Lyvia, j’avais pas trop fait attention en fait ! […] Mais sérieusement, t’es vraiment en train de me taper une crise de jalousie en fait ? Est-ce que je te pète une crise à chaque fois que tu parles à un gars ? Les seuls fois où je l’ai fait, le gars c’est mangé mes phalanges dans sa gueule, et y’en a pas eu des masses je crois, alors arrête de te prendre la tête pour des conneries… " Alors là sans réfléchir ma main part sans que je puisse la contrôler. Son humour à deux balles c'est bon quoi, j'en ai eu ma dose." Voilà comment j'arrête de parler de mes conneries comme tu dis, enfin de te parler tout court même. Passes une bonne soirée avec ta copine. " C'est bon j'en ai fini avec lui ce soir. Je sais pas où je vais mais j'y vais.

• Est-ce qu’elle vient de faire ce qu’elle a vraiment fait ? J’espère vraiment, mais vraiment que je rêve là. Jamais auparavant je n’avais eu droit à ça de sa part, et là, j’crois que c’est la goutte qui avait débordé se putain de vase rempli de haine et de merde. J’sais pas si elle réalise vraiment ce qu’elle a fait, j’crois que c’est ça le pire. Elle sait comment je suis, alors j’espère vraiment pour elle qu’elle va réaliser sa connerie. Elle me tape une crise de jalousie totalement débile et infondé, elle trouve la petite bête pour me péter une durite et là, putain de merde, et là, elle me fou une baffe ? Putain, elle a vraiment, mais vraiment merdé. ." Voilà comment j'arrête de parler de mes conneries comme tu dis, enfin de te parler tout court même. Passe une bonne soirée avec ta copine. " Vasy, part, c’est beaucoup mieux je pense. J’la regarde, plein de haine dans les yeux, ça aurait été un gars, je lui aurais sauté dessus et je l’aurais éclaté, je lui aurais cassé des chaises et des bouteilles sur la gueule, mais je ne peux pas, et j’pense qu’elle le sait. « T’aurais pas dû faire ça… » Elle ne sait pas à quel point j’peux être rancunier, et là, j’pense qu’elle va le voir… •