TG #4 ► avant l'heure du couvre feu

Un rire, qu'il tenta d'étouffer en vain, sortit du plus profond de sa gorge lorsque la jeune femme lui posa, ironiquement certes, comment faisait Jack pour ne pas l'étrangler. A cela, une seule réponse possible: « On évite de parler aha » rétorqua-t-il en haussant les sourcils, pour bien ancrer ses paroles dans le cerveau de la jeune femme, de quoi bien la déconcerter si elle faisait partie de ces prudes-là qu'on pouvait trouver à la Lowell. Finalement leur discussion dévia à 180°, exposant cette fois-ci non pas la vie amoureuse d'Eugene au centre, mais son animosité envers la Dixie. Il n'en fallu pas plus pour l'emballer ! « Malade ? C'est le karma qui lui a infligé ça ! Elle le mérite crois-moi, elle risque de moins l'ouvrir maintenant qu'elle voit rien plus rien, au risque de devenir boiteuse en plus de tout ça » ricana-t-il diaboliquement en s'entourant les jambes de ses bras. « Mais je pense que tu as raison sur un point: je ne peux risquer de salir ma réputation en allant faire chier cette conne, va me chercher mes affaires, je surveille les tiennes » déclara-t-il d'abord presque résolu, avant de finir sa phrase dans un ton un peu plus expéditif. Imaginant déjà le regard noir que la Nataloche lui lancerait, il revint sur ses derniers mots. « Finalement je vais le faire, tu serais capable de mal faire cette simple tâche » termina-t-il en se levant, en faisant un signe de la main à sa camarade et en se dirigeant vers les larbins distributeurs. Il prit son matelas d'une main, une couette de l'autre (on lui arracha la deuxième qu'il avait tenté de dissimulé, acte qui se finit par un cracha du jeune homme sur la couette en question) et fit demi-tour, fièrement vers Natalina. « Je sens que je vais bien dormir encore moi ! Jamais j'aurai cru dire ça mais ma chambres et mes colocs me manqueraient presque ! »

Ce qu'il y avait d'encore plus magnifique, c'était que les cachets contre la douleur dans mon poignet étaient restés dans ma chambre à la Mather et que du coup, j'allais recommencer à morfler dans moins d'une heure, quand le précédent cesserait de faire effet. Aux portes de la grande salle, je m'arrêtai un instant, cherchant une personne précise du regard. Mais j'avais beau fouiller la salle des yeux, je ne la trouvais pas. Mordillant ma lèvre, je ressentis une pointe d'angoisse tandis que je fendais la foule pour rejoindre mon petit ami et sa sœur. Je donnai d'abord les trucs nécessaires à faire des biberons à Alex, lui expliquant où j'avais trouvé tout ça. "Merci, t'es la meilleure." Je lui adressai un sourire avant d'ajouter : "Si jamais tu es à cours de couches, j'ai vu qu'ils en avaient aussi dans le placard donc on ira les soudoyer si ça arrive." Puis j'adressai alors une salutation à Holly, me sentant soudain complètement crispée. Putain, quand je pense qu'à peine quelques semaines plus tôt je lui offrais une confiance aveugle. "Hey… tu vas bien.. ?" Moment awkward puissance 10,000 ? Je jetai un bref coup d’œil à la fille d'Alex dans ses bras, avant de la regarder à nouveau. Putain, ça pouvait pas être plus bizarre entre nous. "Ça va, pas trop ravie de passer la nuit enfermée ici avec plein de monde, mais bon .. Et toi, ça va ?"

L'instinct maternel me faisait perdre tous mes moyens et puis jamais encore je n'ai été éloigné de mon fils une nuit depuis son arrivée. Je psychotais en pensant que rien de bon ne se passerait ce soir. Cette université doit être maudite, il n'en est pas possible autrement, toujours en janvier il faut qu'il se passe un truc pour nous faire flipper. J'ai pas signé pour jouer dans un film catastrophe. Ca va être quoi la prochaine fois, les aliens qui débarque pour faire des expériences sur nous. Je croise les doigts et les orteils même pour espérer qu'Alek en sache plus mais non " Putain ! " jurai-je en français alors qu'il me dit de me détendre, que c'est rien de grave. Je sais que y'a pas à douter de ses parents quand même je suis pas idiote à ce point mais de là à pas être ne serait ce qu'un peu embêter. Je comprends pas, vraiment faut qu'il m'explique." Ce te fait ni chaud, ni froid de pas voir ton fils. Okay c'est bon à savoir. " Je suis un peu sur le cul de sa réaction pour tout dire. Je lève les yeux au ciel, irritée, bouillonnant de l'intérieur. C'est pas le moment de me dire un seul mot de travers.

• " Ce te fait ni chaud, ni froid de pas voir ton fils. Okay c'est bon à savoir. " Heu, elle est sérieuse à ce moment là où bien ? C’est l’alcool qui l’a fait réagir comme ça où c’est moi qui est trop confiant ? Car je pige pas vraiment. Le pire dans tout ça, c’est que c’est limite si elle va pas s’énerver sur moi. Ca va que je la connais, autrement j’aurais pu réagir autrement et me casser, mais là, ça ne servirait à rien. Je soupire, car ouais, ça me fait soupirer. « T’entends ce que tu dis ? J’ai jamais dit ça, mais je sais très bien que tout va bien se passer, ça m’fais chier mais j’me fais pas de soucis, on va se faire chier ici ce soir et demain dès qu’on peut on rentre le retrouver, c’est pas comme si il était seul, car là ouais, j’serais en train de devenir fou et de creuser dans la neige pour rentrer. » Faut voir la chose d’un autre angle, c’est comme si on avait décidé d’aller passer une nuit dans un hôtel et de laisser notre fils à mes parents, dans tous les cas, demain, on sera à la maison, et il ne se sera même pas rendu compte de notre absence. •

J'aime pas trop qu'on m'empêche de faire ce dont j'ai envie et présentement je préférais largement rentrer chez moi que de rester cloitrer dans cete université, comme des animaux en cage. Dois-je rappeler que la dernière fois qu'on nous a fait le coup, on nous a enfermer avec des bombes. Bande d'inconscients va. Vive l'Etat Américain franchement, je me demande si ce serait pas mieux de repartir en France, peut être que la vie serait plus paisible là-bas." J'ai le droit de dire ce que je pense à ce que je sache. Et puis c'est pas la question qu'il soit avec quelqu'un ou non, mais le fait que tu restes là comme ça à rien faire. On dirait que ça te fait plaisir de rester ici. " Je suis certaine d'avoir raison sur ce point et je dis pas ça concernant son goût accru pour les fêtes mais plus pour un nom qui me vient en tête. Je crois vraiment que ce soir on me prend pour une conne et qu'on a décidé de me foutre des gifles en pleine figure histoire de me réchauffer alors que la neige nous entoure." Tu sais quoi tu peux rester ici, moi je me barre. " C'est vachement des portes qui vont m'empêcher de sortir de cet endroit.

 Je pense vraiment pas qu'Eugènèche était pareil en couple qu'avec les autres gens. Je pense que j'aimerais bien m'infiltrer en petite souris pendant 24H et voir l'homme qu'il est vraiment. Parce que là sa se voit bien que ce n'est qu'une mascarade..Etre comme cela toute le temps , .. sa doit être vraiment usant..En tout cas je sais pas comment il fait. Mais d'un coté il pouvait vraiment me faire rire , et c'était tout le paradoxe de notre petit Eugènèche. J'écoutais sa réplique sur le fait qu'il ne parlait pas et oui sa me faisait rire encore une fois. Son humour est justement dérangeant mais c'est Eugènèche : "- Je comprends mieux alors , ..tout devient très clair alors . Plus de monde t'apprécierait si tu procèdes de la même manière." lui dis je en souriant légèrement. Puis je l'écoutais enchainé la pauvre Dixie ,mais visiblement elle lui avait fait un truc de dingue parce qu'il ne semblait avoir aucune compassion pour la jeune femme. "- Hé bah , je veux bien savoir ce qu'elle t'a fait pour que tu réagisses comme ça  mon petit " lui demandais je en haussant les sourcils. Quel impolis celui là pensais je en l'écoutant me demander d'aller chercher ces affaires , et je pense que c'est en voyant ma tête que le monsieur c'est rétracté. Je le regardais donc partir et je regardais le petit couple d' Aleksounette que je voyais de loin se chamailler un peu. Pas le temps de faire plus de chose que le Mather débarqua avec sa couverture, je le fixais d'un mauvais oeil. "- T'as pas oublié une autre couverture là mon beau ?" lui demandais je en le fixant. Genre il a fait son gros égoiste et il m'a zappé ?

• C’est le nouvel an, la soirée était faites pour être parfaite, mais non, y’a fallu que cette putain de neige vienne tout niquer, pour une fois que c’est pas une embrouille ou une bagarre, c’est étonnant d’ailleurs. Sauf que là, quelque chose d’autre avait décidé de casser encore plus l’ambiance de la soirée. C’est vrai quoi, ça ne me dérangeait pas de passer la nuit ici, du moins, si, ça me faisait chier, mais je n’allais pas en mourir, et puis je savais que mon fils n’allait pas mourir cette nuit, qu’il n’allait pas tomber malade ou qu’une meute de chien n’allait pas le kidnapper et en faire un homme chien, alors je ne me faisais pas plus de soucis que ça, je savais où il était, avec qui, et que tout se passerait bien. Neva était en train de sortir ces griffes, et, même si au fond je rigolais, j’allais pas le montrer pour éviter qu’elle pète encore plus un câble. ." J'ai le droit de dire ce que je pense à ce que je sache. Et puis c'est pas la question qu'il soit avec quelqu'un ou non, mais le fait que tu restes là comme ça à rien faire. On dirait que ça te fait plaisir de rester ici. " J’crois qu’elle est pas trop consciente de ce qu’elle dit, son instinct maternelle est un peu trop surdéveloppé même, où un truc du genre. « C’est sûr que d’entendre des gens ronfler et baiser toute la nuit, ça va me faire plaisir ! Et puis… Tu veux que je fasse quoi ? Que je me creuse un tunnel sous la neige ? La voiture faut même pas y penser premier freinage tu te prends un arbre… » Et là, j’la vois s’énerver encore plus. Non mais elle est pas sérieuse ? " Tu sais quoi tu peux rester ici, moi je me barre. " J’fais quoi là ? J’ai aucune envie de me prendre la tête ce soir et on dirait qu’elle fait tout pour me pousser à bout. J’préfère reste calme, et je sais très bien qu’elle finira par revenir, alors j’la laisse faire, soupirant une fois de plus. « Bonne chance pour creuser dans la neige, j’reste là si l’envie de dormir te prends hein… » J’vais pas non plus aller me tuer alors que mon fils est plus en sécurité que nous, je l’aime, mais ça serait inconscient sachant qu’il ne va rien lui arriver et que même pas un brin de poussière va le toucher. •

Tu etais deja grave enervée a cause de l'episode avec Wyatt et sa trainée de petite amie que la avoir a etre enfermee dans le gymnase jusqu'a demain, c'etait la cerise sur le gateau. Le pire c'est qu'Elios semblait si calme. Il te prit par la taille pour avancer d'avantage dans le gymnase. Tu voulais Alex avec sa fille dans un coin, Briony et Sam ensemble et d'autres petits groupes par ci par la. "T'en fais pas, les jumeaux sont en sécurités tu le sais non ? Ne t'en fais pas, on va juste passer un coup de fil pour prévenir.. A mon avis.. on a pas vraiment le choix." Tu le regardais en mode . Il etait serieux quand il te disais ca. Que tu ne devais pas te faire de soucis, qu'ils etaient en securite. Oui, ils etaient en securite mais ca ne voulait pas dire que tu ne te faisais pas de soucis. Et si ils voulaient du lait pendant la nuit, t'en avais pas laisse assez a Mr Bolden et aux domestiques et si quelques choses se passaient. Elios s'assit alors sur une des chaise, se laissant aller. Tu sortais alors ton telephone. Pas de service. Mais putain de merde quoi. "J'ai pas de reseau." Tu passais une main dans tes cheveux, completement paniquée par la situation. "Mais qu'est-ce qu'on va faire? J'peux pas rester ici. Il faut que je rentre. J'ai besoin de les voir Elios." Crise de panique au plein milieu du gymnase, c'etait vraiment pas ce qu'il te fallait maintenant. Tu commencais a faire les cents pas, la voix et la respiration tremblantes.

« Elle a aucun sens de la loyauté cette fille. T'as beau être cul et chemise avec, elle finit par te la mettre à l'envers. T'façon, j'ai toujours dit que l'on est jamais mieux entouré que par soi-même » fulmina-t-il en rapport à Dixie. Natalina faisait la fouine, avait-il déteint sur elle ? Il s'en était ensuite allé prendre ses affaires et de retour à côté de l'italienne, Eugene se mit au boulot. Enfin, il crut se mettre au boulot car une fois qu'il posa le matelas ainsi que la couverture, il se surprit que faire un lit soit si superficielle. Mais déjà, rien que l'effort entreprit pour porter tout ça l'avait épuisé. Dieu merci qu'il n'y avait pas de draps, ni de housse de couette, ni rien de rien, car sinon, là le jeune allemand aurait été embêté. Il n'avait jamais fait un lit, il avait toujours eu une gouvernante et il appelait une femme de ménage pour sa chambre, dans la Mather House. Oui, lui aussi était toujours surpris lorsqu'il la voyait, car il y a bien longtemps qu'elle aurait pu abandonné vu le bazar général. Elle devait y voir que du fric, évidemment.« Bon, j'espère juste que ça irritera pas trop ma peau » confia le jeune homme en commençant, avant de tiquer en regardant l'air que Natalina lui lançait. Suivit de ses phrases. Il se mit à ricaner, comme d'hab'. « Mon dieu, mais tu rêves ! Ça m'a déjà fait assez de mal comme ça d'y aller pour moi, je vais pas en plus me casser le dos pour toi » lança-t-il, cyniquement, en levant les yeux au ciel. « Au pire, t'as qu'à en profiter pour aller voir du côté du couple Princier, j'ai bien vu comment tu les matais. T'es en kiffe sur lui ? » se mit-il à rire, en désignant Alek du menton. Aaaaah, Natalinoche, Natalinoche ..