TOPIC DE GROUPE ✱ cocktail

J'écoutais Joleen, mais préférait ne pas relever. Je regardais plutôt Apple qui partit offrir son cadeau à Andy. Je devais probablement faire la même chose. Je restais un instant avec Elia, Andy étant très entouré. D'ailleurs, un certain Damian s'était approché. Je ne l'avais pas vu depuis Cancùn, je ne savais pas trop quoi lui dire. Des sentiments naissaient en moi, je me connaissais assez pour l'affirmer, mais j'avais peur que cela ne soit pas réciproque. Je le vis s'éloigner d'Andy, qui accompagné d'Anastasya commençait à s'éloigner. Je m'approchais.

Andy... Joyeux anniversaire...

Je souriais doucement, gênée. Je ne savais pas trop comment lui parler, et je me contentais de lui tendre son cadeau d'anniversaire, et l'enveloppe qui allait avec. C'était des magnifiques boutons de manchettes bleus nuit en pierre précieuse incruste de diamants, qui m'avaient fait penser à une nuit étoilée, et qui auraient pu plaire à Andy. L'enveloppe contenait une petite carte, avec un numéro et un nom.

J'espère que ça te plaira. Pour l'enveloppe, j'ai joué de mes contacts. C'est le numéro de Charles Bolden, le directeur de la NASA. Je lui ai parlé hier. Il serait ravi de te rencontrer.

Je jouais avec mes cheveux, je ne savais pas du tout comment il allait prendre le cadeau, ou même s'il allait me parler, me regarder... Je me détestais tellement. Et la présence d'Anastasya pas loin n'arrangeait rien, je ne pouvais pas la sentir.

Toujours les yeux fixés sur lui, j’attendais une réaction. Une fois lu, il sourit et relevait les yeux. Je sentais mon cœur battre à tout rompre, énormément rassurée. Je savais qu’ici les gens ne donnaient pas de la merde comme cadeau et que ça devrait valoir au moins 150 fois le prix de ma télévision. Je lui souris à mon tour et le laissais me prendre dans ses bras. Son odeur… il m’avait déjà manqué.

- Merci beaucoup Apple, j'adore. Je la chercherai et tu viendras la voir avec moi ! j’hochai la tête et me tournait vers Luhànn alors que nous étions seules désormais. La robe te va à ravir ! je lui souris et la pris dans mes bras. Si ça ne te dérange pas trop, je vais faire un tour... j'ai vue Damian et j'crois avoir des excuses à lui faire. Bisous ! je tournais les talons et fonçai droit vers mon grand-frère. Monsieur Kovalevski.

Je vis les yeux d'Andy changer de forme lorsque j'expliquais. Au moins, il m'avait laissé parler et n'étais pas parti en courant en me voyant ! Je me permis de sourire un peu plus à sa remarque. « T'es sérieuse là ? T'as vraiment fait ça ? » Je savais qu'il m'avait dit de ne pas essayer de me racheter, mais son anniversaire était peut être le bon moment pour cela.

« Oui, ça a pas été facile, j'ai du beaucoup téléphoné et tout ça, mais... enfin bref, oui, j'ai fait ça. »

Je ne savais même pas exactement comment j'avais fait, mais sans l'aide de Caleb et de mon père, je n'aurais pas réussis. Je jouais avec une mèche folle qui s'échappait de ma queue de cheval, tout en observant Andy.

« J'espère que ça te plaira, ça peut pas rivaliser avec une île ou une étoile, je sais mais... Et Andy, je suis encore désolée, j'espère juste que tu pourras me pardonner un jour... »

Je baissais la tête. Je ne m'étais même pas excusée en face de lui, en plus. J'avais eu peur, j'étais lâche, en fait.

- Apple. Hm. Bonsoir. il se retourna vers moi et je constatais qu’il n’était pas comme d’habitude. Il serait content de me voir et me prendrait dans ses bras, mais rien. J’avais tout fichue en l’air à Cancun juste pour essayer de cesser la bagarre. En fait, c’est un peu à cause de moi si elle avait commencée.

- Tu passes une bonne soirée ? j’hochai la tête négativement, de gauche à droite. Si je passais une belle soirée ? Tu parles. Elle est pire que ce que les autres pourraient penser. Certes, j’étais ici pour Andy mais je voyais les filles défiler, leur donner des cadeaux extras ou carrément… sexuelle. Puis Elysia, sa fiancée. J’étais forcée de les voir s’embrasser et tout et tout, alors que le principe c’est d’essayer de convaincre leur parents que le mariage ne leur tente pas… pas de les laisser gagner ! Je soupirais. J'ai besoin de mon grand-frère.