#Nicholas ◘ L'heure de la récompense a sonné

J'avais une autre vision du mot passe-temps en fait c'est pour ça ! Oui tais-toi Aaliyah, ne t'enfonce pas d'avantages c'est mieux pour tout le monde.
Celle que j'aime lire moi c'est Mary Higgins Clark ! C'était bref mais ça avait le mérite d'être clair. Je souriais. Ca faisait plaisir de le voir s'ouvrir aussi facilement. Je ne savais absolument pas comment il pouvait être avec les autres et personnellement, je m'en moquais un peu mais ça me faisait plaisir de le voir ainsi avec moi.

Il écrasa ensuite sa cigarette alors que moi, je n'avais toujours pas finit la mienne. Je fume lentement, très lentement et on m'a souvent fait la réflexion, je me la suis déjà faites à moi-même d'ailleurs. Je tournais la tête vers lui en entendant sa question. Non je l'ai pas ! J'allai dans le tiroir de ma table de chevet et je pris mon portable en main. Oui dans ma table de chevet car je ne l'avais pas prit pour le repas avec les Cabots, je n'en voyais pas l'intérêt. Alors moi c'est (456) 112-4608 ! Je déverrouillais mon portable attendant qu'il me donne le sien.

Avec un doux sourire, le jeune homme acquiesce. C'est bien possible et peut-être que sa vision n'est pas tout à fait la bonne non plus. Nick sait qu'il n'est pas le gars le plus cultivé du monde non plus. Puis, ils parlaient bouquin.

-Clark? C'est pas des livres de meurtres et de policiers ça?

Pas étonnant qu'une chirurgienne s'intéresse à comment un dément peut découper un cadavre. Ouais bon, ya peut-être pas de rapport tordu ici. Comme Nick avait fini sa première cigarette, il échange son numéro de téléphone avec Lia, qui lui donne le sien, après quoi, il lui donnait son téléphone pour qu'elle l'ajoute. Une fois que c'est fait, il éteint son téléphone et le pose sur la table de chevet.

-J'en ai pas besoin cette nuit.

Si c'est ça ! Ca va, il s'y connaissait bien en bouquins, en même temps, même si on n'est pas vraiment un passionné de bouquin, on connaît un minimum la grande Clark.

Après ça, nous échangions rapidement nos numéros de téléphone. Je fis par posé mon téléphone sur la table de chevet également. Tirant une dernière fois que ma cigarette, je l'écrasais ensuite dans le cendrier, le posant également sur la table de chevet.
Que c'est chou ! Je disais ça en référence à ce qu'il venait de dire au sujet de son portable. Je m'approchais ensuite de lui, venant m'emparer de ses lèvres pour y déposer un rapide baiser mais qui se voulait quand même mignon. J'aurai jamais pensé qu'un simple tour du propriétaire à Paris nous ramènerait à cet instant et surtout à cet endroit ! C'est vrai qu'au départ, tout nous séparait. Déjà pour commencer, au départ, je l'avais rencontré alors qu'il accompagnait seulement Brooke, l'une de mes meilleures amies et qu'il venait me remercier de tous les héberger et le voilà aujourd'hui dans mon lit mais en même temps, j'avais un peu tout fait pour que ça arrive et je ne regrettais absolument rien, bien au contraire.

Oui, Nicholas s'y connaitun peu en littérature, mais n'allez pas dire cela sur tous les toits! de toute manière, on ne vous croirait pas. Le petit duo échange leurs numéros, puis Nicholas éteignait son cellulaire, histoire de passer à autre chose et de toute façon, être appelé en pleine nuit, c'est pas son dada. Lia trouvait cela chou, il eut un sourire coupable et profita du baiser qui suivit, posant sa main contre la joue de la jeune femme venu l'embrasser. Puis, elle eut une petite réflexion sur où ils en étaient.

-C'est vrai qu'on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve.

Nick n'était pas malheureux de la tournure des événements, c'est clair. D'ailleurs, il l'embrasse à nouveau après, encore un doux baiser.

Je souriais à sa phrase un brin philosophique, profitant par la même occasion de son petit baiser. Puis regardant l'heure sur ma table de chevet, une question me vint en tête. T'es pas trop fatigué ça va ? Bon euh 22h, il n'était pas tard non plus vu l'heure à laquelle on s'était éclipsé du fameux grand dîner. Je n'avais pas vraiment sommeil mais si c'était son cas, j'allai le laisser rejoindre les bras de Morphée et j'allai m'occuper autrement. Bon, je ne savais pas encore en faisant quoi mais j'allai bien finir par trouver. Tiens... en lisant pourquoi pas.
Même si pour ma part j'avais autre chose en tête mais si je m'écoutais, je ferai ce que j'avais en tête toute la nuit et je ne savais absolument pas quand est-ce que Meghan comptait rentrer. La communication n'était pas notre point fort, chose à laquelle je devais remédier vu la situation d'ailleurs.
Je pris ses lèvres une nouvelle fois, ne les lâchant pas cette fois et prolongeant le baiser langoureusement.

Nick, fatigué? Il eut un petit sourire. Surtout qu'il était encore assez tôt et qu'il n'avait rien fait de vraiment épuisant. Enfin, si, un peu, mais enfin, c'était pas une finale de championnat de basketball non plus.

-Non, en forme, et toi?

Elle n'avait pas l'air fatigué non plus, mais on ne sait jamais et Nicholas ne voulait pas l'épuiser à mort non plus. Ensuite, la belle brune revint l'embrasser, de manière plus affirmée cette fois et Nicholas prolongeait le baiser, s'installait comme de côté pour se rapprocher d'elle et caresser le côté de son corps d'une main.

Pour ma part, tout allait bien, j'étais bien. En tout cas bien plus que je ne l'étais en bas, entourée de tout ce monde. Je ne suis pas trop grand comité alors là être juste avec lui, ça me faisait du bien. Je pète la forme moi ! Il se rapprocha de moi, passant ses doigts le long de mon corps, enfin du côté de mon corps. J'en profitais pour l'embrasser langoureusement. J'vais t'appeler Chouchou maintenant, me demande pas pourquoi ! Fallait vraiment pas me demander pourquoi parce que j'en avais aucune idée, ça m'était venue comme ça et c'est d'ailleurs pour ça que je fermais les yeux après avoir dit ça, pour ne pas voir le regard qu'il poserait sur moi en entendant ça. Je sais pas, j'avais envie de le dire et de l'appeler comme ça aussi. Puis maintenant c'était dis donc bon...

Lorsqu'Aaliyah lui dit qu'elle pète la forme, Nick eut un rire amusé. Ouais, sûrement, il veut bien la croire! On se demande bien où elle prend toute cette énergie? Peut-être parce qu'elle fait rien de son temps, ahah!

Nouveau baiser langoureux et ils étaient maintenant côte à côte, tout proche un de l'autre et face à face, chacun de côté. La belle brune décidait alors de lui attribuer une sorte de sobriquet, mais un sobriquet complétement nul si vous voulez son avis. Chouchou... Un chouchou chez lui, c'est une sorte de préféré de la professeur, bref, c'est péjoratif. Alors il fronce des sourcils et la regarde avec un air sceptique.

-Chouchou? Chez moi, ça veut dire genre le petit préféré, le petit nerdz. C'est pas vraiment un compliment.

J'avais les yeux fermés exprès pour ne pas voir le regard qu'il portait sur moi. Ridicule le nom que je venais de lui donner et je le savais bien mais c'était pour plaisanter, sinon je n'aurai pas fermé les yeux après avoir dit ça. Bah chez nous ça veut dire chouchou tout simplement ! Et ça c'est toi qui dit que c'est pas un compliment ! C'était pas un compliment mais c'était pas une insulte non plus. C'était un petit surnom affectif même si je ne comptais pas vraiment l'appeler ainsi ou alors pour l'embêter, je ne sais pas. J'ouvrais les yeux et je ne pus m'empêcher de ricaner en voyant son regard.
C'est bon, j'plaisante détends-toi ! Je revins l'embrasser pour qu'il ne se concentre plus sur la connerie que je venais de lui dire mais sur autre chose puis j'aimais pas son regard qui avait l'air "négatif" on va dire. Je ne le connaissais pas comme ça et je n'avais pas envie de le connaître ainsi

Chouchou, ça voulait dire chouchou chez elle? Bah tiens! Et patate, ça veut dire patate? Nicholas eut un sourire amusé. Bon, il imagine que venant d'elle, ça se voulait un compliment et non pas une moquerie, mais n'empêche, rien à faire, sa connaissance de ce mot le rend comme sceptique dès le départ.

-Ouais, mais bon, chouchou, c'est pas vraiment...

C'est à ce moment que Lia lui dit qu'elle le faisait marcher et à ce moment, le jeune homme eut un sourire comme soulagé, heureux d'être débarrassé de ce sobriquet, il l'avoue. Pas le temps de se dire soulagé que la belle brune revient l'embrasser et quand elle l'embrasse comme ça, c'est drôle, mais de vieux réflexes refont surface. Pour l'instant par contre, il restait tranquille, prolongeait les baisers, caressait doucement la peau de la Cabot, effleurait ses formes, il profitait du moment quoi.