Last to know? ღ TORRYATT

Une fois à l’extérieur du bar, je recommençai à respirer normalement. Comme si, à l’intérieur, j’avais eu peur que quelqu’un nous voit et qu’ici ça ne me dérangeait pas. C’était un peu stupide puisqu’il y avait bien plus de monde dehors dans les rues. Peu importe. Wyatt prit ma main dans la sienne et j’eu l’impression que nous étions deux contre le monde, je me sentais bien. « Je te préviens, c’est sans doute le bordel. » Je souris. Honnêtement, c’était le dernier de mes soucis. Je n’étais pas là pour jouer les femmes de chambre et faire son ménage, s’il était bien comme ça, c’était l’important. « T’en fais pas Wyatt, c’est toi que je veux voir, pas ton ménage. » Je souris en serrant un peu plus sa main dans la mienne, n’osant tout de même pas l’embrasser. J’attendrais d’être un peu plus tranquille pour ça. « On monte ? » Me proposa-t-il devant un bus qui passait justement par là. Je le considérai quelques secondes avant d’hocher la tête. « Oui, bonne idée. » Nous primes place à l’intérieur et je regardai rapidement autour de nous, aucun visage connu. Tant mieux. « Je dois admettre que je ne sais pas si mes jambes auraient tenus le coup. » Je ris doucement et baissai le regard sur nos doigts enlacés. Ça me semblait si naturellement bon. « C’est la première fois qu’une fille vient dans ta chambre? » Demandais-je en le regardant, un sourire amusé au coin des lèvres.

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Wyatt sembla surprit par ma question ce qui me fit sourire d’avantage. Il était mignon avec cet air mi surprit, mi mal-à-l’aise. Je serai un peu plus sa main, comme pour lui donner le courage de répondre. « Tu es la première depuis bien longtemps. » Je souris, satisfaite de cette réponse. Même si ça ne voulait absolument rien dire au fond puisqu’il aurait tout aussi bien pu baiser des filles dans toutes les pièces de la maison sauf celle-là, j’aimais à penser que j’étais privilégiée de pouvoir m’y rendre avec lui… si rapidement en plus. Enfin, à quel point était-ce rapide puisque nous nous connaissions depuis notre enfance? N’avions-nous pas, au fond, attendu durant plusieurs années avant de concrétiser notre relation? N’empêche, je ne pouvais me retenir de penser qu’ils avaient sûrement eu des tonnes de petites amies… Même sûrement plusieurs ici à Harvard. Qui étaient-elles? Les connaissais-je? J’avais si peur de le perdre alors que je venais tout juste de l’avoir. Dit comme ça, j’avais l’impression de parler d’un objet, c’était pourtant loin d’être le cas. Je voulais seulement qu’il soit mien entièrement. « Et la dernière pour longtemps… j’espère. » terminais-je d’une petite voix, baissant la tête. Je n’avais pas honte, seulement j’étais mal-à-l’aise de sous-entendre ce genre de chose. Au fond, c’était plus fort que moi, j’imaginais la plupart des Winthrops comme des coureurs de jupons!

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Wyatt sembla surprit par ma question ce qui me fit sourire d’avantage. Il était mignon avec Il remonta ma main jusqu’à son visage et y posa un baiser. Je le fixai toujours, un léger sourire étirant toutefois mes lèvres. « J’espère que tu voudras toujours de moi. » J’hochai lentement la tête. Bien sûr que je voudrais toujours de lui! Qu’est-ce qu’il croyait? Le bus arriva finalement au campus et nous descendîmes pour nous rendre à la Winthrop House. Je suivis silencieusement Wyatt en regardant autour de nous comme un chat effrayé. En réalité, je l’étais un peu comme j’avais peur que quelqu’un ne nous voit. Enfin, c’était stupide puisque nous avions le droit de marcher tous les deux, ça ne nous incriminait en rien! Mais monter à sa chambre, voilà qui était tout autrement. Devant les grilles de la maison, je déglutis difficilement. « Reste derrière moi. » J’hochai brièvement la tête. De toute manière, je n’avais aucune envie de passer devant. La grille passé, il regarda rapidement à l’intérieur de la maison, la voie semblait libre. J’entrai à sa suite et il se dirigea vers l’escalier. « Attends-moi là. » Nouveau hochement de tête et j’en profitai pour regarder autour. J’étais déjà venu, mais je n’avais jamais pris le temps de regarder la décoration ou l’emplacement des meubles. Il redescendit rapidement et je le fixais toujours en silence. « Viens. Par contre, je pensais qu’il faut que tu enlèves tes chaussures.» Je souris avant d’enlever rapidement mes chaussures à talon. J’aurais fait un vacarme épouvantable si j’étais monté là-haut avec ça dans les pieds! Enfin devant sa chambre, je ne me posai pas de question et entrai rapidement devant lui. La porte refermé, je soufflai un coup. « Seigneur! On se croirait dans James Bond! » Je me mis à rire stupidement avant de poser mes chaussures près de la porte et enfin de regarder autour de moi. Pour un mec qui avait craint de m’effrayer avec son bordel, c’était loin d’être si pire! C’était même très beau. Je me tournai vers lui et me hissai sur la pointe des pieds pour l’embrasser. Dieu qu’on était bien!

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« Il me semble que James Bond est toujours accompagné de jolie fille. » Je me sentis rougir à cette remarque. Il était vrai que James Bond était toujours suivis d’une nana avec une poitrine hors du commun et une beauté à faire plusieurs envieuses. Je ne me considérais certainement pas comme tel, mais c’était un beau compliment. Wyatt avança vers moi et posa sa main sur mon cou ce qui m’arracha un frisson. Doucement, il me fit pencher la tête « Vous êtes magnifique Madame Bond. » et commença à m’embrasser langoureusement. Je ne l’en empêchai certainement pas, répondant plutôt audit baiser avec plein d’amour. Lorsqu’il se recula finalement, j’étais haletante et mon cœur battait la chamade. De vrais enfants en pleine découverte de l’amour! S’il n’avait pas arrêté, j’aurais pu remettre l’épisode du bar! « Met toi à l’aise. » J’hochai la tête avec un petit sourire. Je dois admettre que ce n’était pas chose facile considérant le fait que je n’avais plus de petite culotte sous ma jupe et que mon chemisier était à moitié ouvert dû au manque de boutons. « Je peux ? » Wyatt me désigna sa veste, il voulait l’enlever je suppose. J’hochai à nouveau la tête et il me la retira avant de la jeter sur le dossier d’une chaise sur laquelle il prit place. Voilà que j’étais de nouveau pratiquement nu. Je souris distraitement, regardant la chambre autour de moi. Jamais je n’aurais cru me retrouver ici aussi rapidement… C’est vrai, ce n’était pas du tout dans mes habitudes. En fait, avais-je seulement déjà visiter la chambre d’un mec sur le campus en dehors de celle de Charlie? « Tu es pensive. » Je me tournai vers Wyatt. « Pardon.. » Je m’avançai lentement vers lui et m’assis sur ses genoux. « Tu crois que tu aurais… enfin des vêtements à me prêter? » Je souris, légèrement mal à l’aise. N’empêche, ce serait certainement mieux que de rester comme ça!

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« Je peux faire ça » Je lui souris alors qu’il me portait gentiment jusqu’au lit. Je le regardai ensuite fouiller dans ses affaires pour me dénicher des vêtements. Il était beau et j’aimais le voir aussi attentionné à mon égard. Il revint finalement avec un tee-shirt qu’il semblait avoir longuement considéré avant de me le tendre. « Tiens » Je souris à nouveau et étirai le chandail devant moi pour voir l’inscription dessus. En y voyant le mot Roswell, je ne pus que sourire de plus belle. Il n’y avait sûrement pas grand monde qui savait que Wyatt était de là-bas, hors mis moi bien sûr. Je détachai lentement les boutons restants de mon chemisier alors que Wyatt s’afférait toujours à me trouver de quoi mettre. « Pour ce qui est du bas..hm… j’ai des boxer ou alors un jogging.. » Je relevai lentement la tête vers lui en retirant mon chemisier et pris tout le temps du monde à enfiler son tee-shirt avant de finalement répondre. « Un boxer fera certainement l’affaire. » Espérons simplement qu’il n’allait pas glisser sur mes hanches. Mon beau grand brun ouvrit quelques tiroirs et me tendis la paire de boxer que j’examinai quelques secondes. Oui, ils allaient sûrement me faire. Me levant debout, j’hésitai un peu avant de retirer ma jupe. J’étais tout de même nue là-dessous et, malgré qu’il m’ait déjà vu, je n’étais pas certaine d’être à l’aise avec ma nudité devant lui. J’haussai donc un sourcil à son intention, attendant qu’il comprenne et se retourne avant de laisser glisser ma jupe par terre en riant. J’enfilai rapidement son boxer et m’avançai vers lui, lui enlaçant la taille par derrière et appuyant ma joue dans son dos. « C’est parfait, merci. »

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