ANDY ✿ baby i'm the one to blame.

Qu’allait-il faire s’il n’arrivait pas à dormir ? Je ne comptais pas le laisser veiller tout seul… ça devait être nul, passer une nuit entière tout seul. Il ne pouvait pas regarder la télé, ni aller à l’ordi, ni lire, ni rien. En fait, il serait forcé à rester couché et éveillé. Autant qu’on le fasse à deux…

- Je ne sais pas trop... Pour l'instant, ce que j'imagine ne m'est pas autorisé, mais je vais bien finir par trouver...

Je me pinçais les lèvres, les yeux toujours fermés. Je ne pouvais qu’imaginer à quoi il devait penser. Bordel et si… et si il pensait à la même chose que moi ? J’ouvris les yeux afin de le regarder, je voyais à peine. Mais je me sentais rassurée, en sécurité, puisque j’étais encore collée à lui et ses bras autour de moi… Finalement j’ai compris, lorsque ses doigts vinrent effleurer mes lèvres. Sans savoir ce qu’il m’a pris, je déposais un baiser tout léger sur le bout de ses doigts… Je restais silencieuse, en attendant de voir sa réaction. Mais j’étais un peu gênée… mes pieds étaient devenues moites, et je figeais sur place. Je le suppliais du regard, juste, de ne pas me laisser seule à travers ces pensées infâmes.

C’était horrible… tellement horrible. Je ne cessais de ne fixer. Ses yeux, ses lèvres… toute ma concentration se reposait sur ses doigts que j’avais embrassés quelques secondes plus tôt. La température me semblait avoir grimpé, peut-être presque au point d’éclater le thermostat. J’avais horriblement chaud et je commençais à me dire que les draps étaient de trop.

Sa main se glissait à nouveau sur ma joue. Cette fois je savais qu’il en avait tout autant envie que moi… Je le dévorais du regard, du moins, du mieux que je pouvais comme il faisait plutôt sombre. Il rompu finalement, ce court espace entre nos lèvres. Il me semblait avoir attendu des années avant qu’il ne m’embrasse tellement j’en avais envie : mais maintenant que c’était fait, j’étais aux anges. Je passais une main sur ses côtes et remontait celle-ci à son torse toujours brûlant. Je prolongeais le baiser les yeux fermés, en m’approchant d’avantage… J’emmêlais nos jambes à nouveau, caressant ses pieds avec les miens.

Ce baiser était déjà addictif. Non-seulement je n’arrivais pas à trouver un seul défaut sur son visage, mais de plus, je n’arrivais pas à trouver un défaut à ses baisers. Il était parfait : tendre, langoureux avec une petite touche de je-ne-sais-quoi… Je ne pouvais pas m’en détacher : oh mon dieu non, vraiment pas. Il retira son bras en s’accotant sur ses coudes. La main sur la joue parcourait mon dos pour finir tout en bas, au niveau des reins. J’étais captivé par ses lèvres et rien ne pouvait m’arrêter. J’avais pourtant déjà besoin d’air, mais je m’empêchais de décoller mes lèvres des siennes… comme si cesser ce baiser était le tout dernier. Je relevais donc mes mains jusqu’à ses cheveux afin de le caresser un moment, en mettant un peu plus de pression sur ses douces lèvres.

Puis je n’en pouvais plus, je suffoquais. En mettant fin au baiser, je le gardais quand même tout près de moi : je refuserais qu’il s’enfuit ou quoi que ce soit. Posant mon front contre le sien, je tentais de reprendre mon souffle. Comme si j’avais couru le marathon, quoi ! Mes mains se baladaient librement sur son torse, en alternant avec des caresses à son dos.

- Andy... putain, j'ai envie de toi. Lui ai-je chuchotée, en appréhendant un peu sa réponse.

Ça y est, je l’ai finalement dit. J’ai enfin dit à Andy que j’avais envie de lui… c’était la pensée qui me préoccupait le plus depuis quelques minutes, en fait, depuis quelques heures. Bref, depuis qu’il est sorti de la douche, quoi.

- On est deux... tu n'imagines même pas à quel point tu m'attires.

Je brûlais d’envie de retirer tous mes vêtements mais également tous les siens, là, tout de suite : ne perdons pas de temps. Mais il fallait que je prenne mon temps, histoire de bien faire les choses. Andy était un ami, un vieil ami même et je me demandais si notre amitié résistera à cette étape. En tout cas, moi je ne pouvais pas y résister, j’étais complètement sous son charme !

Il me mordillait la lèvre inférieure, ce qui m’avait encore plus donné envie. Je sentais que les draps étaient de trop à présent, alors je les poussais au pied du matelas, histoire qu’on puisse avoir un peu d’air frais. Il vint caresser mon ventre sous mon tee-shirt et je le retirais complètement : le truc, c’est que je ne dors jamais avec un dessous, alors je me retrouvais immédiatement le haut à découvert.

- C'est mal... tellement, tellement mal... Je fixais ses lèvres en mordillant les miennes. Je brûlais d’envie qu’il me fasse taire, pour qu’il puisse continuer sans se préoccuper des autres.

Je ne supporterais pas de m’arrêter là, de nous rhabiller et de faire genre rien ne s’est passé. Il est trop tard, de toute façon. Nous nous étions déjà embrassés et j’étais déjà à moitié nue devant lui. Il me couvrit à nouveau de ses lèvres en posant sa main sur ma poitrine ; j’en avais des frissons de la tête aux pieds.

- Je sais... mais c'est trop difficile de résister...

Il s’empara de mes lèvres, ma joue, mon cou pour finalement atterrir à ma poitrine. Les frissons étaient toujours très présent, surtout lorsqu’il aventura ses mains jusqu’à mes fesses pour me retirer ce short qui devenait plutôt gênant. J’en brûlais d’envie, ça ne s’explique même pas : mais j’avais des papillons dans le ventre et une envie irrésistible de me faire prendre dans tous les coins de ma chambre. Il remonta alors ses baisers et me regarda longuement, je le caressais un peu partout puis vint m’attarder à son bas, que je lui enlevais sans perdre plus de temps.

- N’y résiste pas... S-surtout pas… lançais-je entre deux baisers, à bout de souffle. Je lui caressais les fesses et ramenais mes mains à l’avant, afin de caresser son intimité déjà dure, par-dessus le tissu.

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