Torrey & Wyatt - How can I forget you ?

feat Torrey Հ How can I forget you

Torrey restait silencieuse même lorsqu’elle se relevait. Elle s’abritait sous un arbre comme si elle ne voulait pas que je la regarde, mais je la voyais d’ici. J’avais honte, parce que je savais que j’allais faire souffrir du monde à agir égoïstement. Néanmoins, je ne pouvais pas la laisser comme ça. Je me relevais lentement sans savoir quoi dire. Je devrais surement remonter dans ma chambre d’hôtel avec ma culpabilité avant que je me laisse réellement aller et qu’on passe un autre cap. « Torrey, je sais pas ce qui m’a pris.. J’aurais pas dû... tout est de ma faute... » Je voulais qu’elle comprenne que c’était moi qui avait cédé le premier. Moi qui l’avait embrassé en premier, pas elle. Doucement, je me rapprochais d’elle tout en gardant une certaine distance. « Ne te cache pas. »

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Le dos contre le tronc de l’arbre et une main sur le front, je me demandais encore ce qui nous avait pris sans toutefois être capable de regretter à cent pour cent nos gestes. Les secondes passaient et je retenais de plus en plus mes larmes. Qu’est-ce qui m’avait prit? Wyatt me rejoint et je détournai rapidement le regard. « Torrey, je sais pas ce qui m’a pris.. J’aurais pas dû... tout est de ma faute... » Sa faute? J’étais aussi coupable que lui, sinon plus. Je n’avais absolument rien fait pour le repousser, au contraire, je l’avais plutôt encouragé à m’embrasser et je l’avais embrassé à mon tour après qu’il ait arrêté. Je fronçai les sourcils et secouai la tête sans toutefois le regarder. Il s’approcha et je fis une pas vers l’arrière sans succès, l’arbre me bloquait le passage. « Ne te cache pas. » Je relevai lentement la tête vers lui. « Tout n’est pas de ta faute Wyatt… J’en avais autant envie que toi. » Je me pris la tête à deux mains, fermant les yeux quelques secondes en essayant de me mettre les idées au clair. « L’envie n’est même pas passé… » dis-je finalement en plongeant mon regard dans le sien.

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Torrey tentait de reculer, mais l’arbre derrière elle la bloquait. Je lui demandais de ne pas se cacher. Je voulais la regarder dans les yeux. Me fuyait-elle maintenant ? C’est alors, qu’elle me disait qu’elle en avait eu envie autant que moi. Ses mots me frappèrent en plein dans le ventre. Le pire, c’est que j’en avais aussi envie. Ce qu’elle rajoutait par la suite me laissait sans voix. J’étais un homme et me dire des trucs comme ça, ça n’allait pas calmer mes envies. « Torrey… On ne peut pas… » Pourtant, je m’avançais vers elle. Réduisant la distance entre nous. Nous revoilà, au point de départ. Je savais que si on continuait dans cette lancée, j’allais l’embrasser et cette fois-ci, je ne m’arrêterais pas. « On est pas tout seul. Je sais pas... Il faut que l’on pense à Kovu et ma copine…»

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Mes bras retombèrent le long de mon corps. J’étais épuisé par cette situation, j’aurais voulu aller dormir et tout oublier. Seulement je savais qu’au matin, tout serait encore bien ancré dans ma mémoire. Pire même. Me réveiller à côté de Kovu serait sûrement la chose la plus difficile à supporter dans tout ça. « Torrey… On ne peut pas… » Je secouai la tête. « Je sais très bien qu’on ne peut pas! » Mais est-ce que ça changeait quoi que ce soit? Bien sûr que non. Parce qu’en vérité, on pouvait. Et pas qu’un peu qu’on pouvait. Rien n’y personne n’était là pour nous en empêcher sinon notre conscience qui ne faisait pas très bien son boulot jusque là d’ailleurs. Il avança encore un peu plus vers moi et j’eu l’impression que de nouvelles éclairs passaient entre nous, comme de la statique entre un ballon et des cheveux après qu’on l’y ait frotté. « On est pas tout seul. Je sais pas... Il faut que l’on pense à Kovu et ma copine…» Pourquoi continuer de me dire tout ça? Tentait-il de me convaincre ou de se convaincre lui-même? Je baissai à nouveau la tête, la vu de son visage me faisait mal parce qu’il était si beau et que je le désirais tant.. « Comment elle s’appelle? » La question était venue d’elle-même et je l’avais prononcé avant même de m’en rendre compte.

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Son exclamation faisait écho dans ma tête. C’est ce que je me répétais depuis toute à l’heure et pourtant on avait céder. Elle me demandait qu’elle fût le prénom de ma copine. Pourquoi lui caché ? « Feldt. » J’avais parlé d’une voix un peu plus forte comme si je voulais me rappeler de sa présence. Je fixais Torrey tout en attendant sa réaction. Je ne savais pas si elle la connaissait. Il y avait peu de chance. Peu importait après tout. Pourquoi voulait-elle savoir son identité ? « Pourquoi ? » Je me rapprochais un peu plus d’elle. Je ne savais pas qu’elle heure il était, mais les lumières du jardin commençait à s’éteindre. Il n’en restait plus que quelque une. Même dans la pénombre, j’arrivais à distinguer son visage, son corps fragile. Si ça tenait qu’à moi, je l’aurais pris dans mes bras. Je me rappelais de l’été de nos quinze ans. Quand on se voyait dehors tard le soir et qu’on se parlait pendant des heures. Pourquoi ce n’était pas aussi simple ?

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« Feldt. » Ce nom ne me disait rien du tout sinon que cette fille, qui qu’elle soit, avait une chance en or et elle ne le savait probablement même pas. J’hochai doucement la tête, comme en signe d’approbation alors que je n’avais rien du tout à approuver. « Pourquoi ? » Il fit à nouveau un pas vers moi et les lumières du jardin commencèrent à s’éteindre autour de nous. « Rien… » Je retins mon souffle, le regardant fixement alors que cette nouvelle obscurité nous conférait d’avantage d’intimité dans ce lieu qui l’était déjà suffisamment pour qu’on y reste durant une bonne heure –voir même plus- sans jamais se faire déranger. « Wyatt… » commençais-je incertaine. À vrai dire, j’en étais à me demander si toute vérité était bonne à dire. J’avais envie de lui dire ce que je ressentais, mais je ne savais pas si c’était une bonne chose ou non. Surtout après ce qu’il venait de me dire. Puis je pensais : au point où nous en étions. « J’ai… terriblement envie de toi. » terminais-je dans un souffle, ne le quittant plus des yeux. J’aurais sûrement du garder cette information pour moi, mais j’en étais incapable. Il avait le droit de savoir. Le droit de ne pas être le seul à se culpabiliser. Et si j’étais la seule de nous deux qui en avait à ce point envie, alors tant pis, je rentrerais dans l’hôtel pour de bon cette fois.

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‘’Rien’’ fut sa réponse. Si elle la connaissait, son visage aurait montré autre chose. Heureusement, elle ne la connaissait pas. Imaginez que ce soit une de ses bonnes connaissances ? J’aurais été mal. L’obscurité nous envahissait petit à petit et une fois de plus, mon prénom sortait de sa bouche. Au ton de sa voix, je savais qu’elle allait dire quelque chose qui allait tout remettre en question. Torrey me disait qu’elle avait envie de moi. Merde. Je n’étais pas le seul dans ce cas-là. Comment nous freiner dans ses cas là ? Me dire ça maintenant, alors, que nous étions seuls dans la nuit étoilée. Personne ne pourrait nous voir. Nos ombres pouvaient se mouver parfaitement dans l’obscurité. Je ne savais pas si c’était mon corps ou mon cerveau qui parlait, mais toujours est-il que je m’étais considérablement rapproché d’elle. C’était reparti pour un tour. Je sentais qu’elle aussi approchait et quand nos corps se trouvèrent à quelques centimètres l’un de l’autre, un courant électrique c’était mis à me parcourir le corps. Je la voulais en cet instant. Ma main droite attrapait la sienne et je l’attirais à moi. Je n’avais plus aucune conscience de ce qui était bien ou mal. Je me comportais juste comme un être humain.

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Pour seule réponse, Wyatt s’approcha de moi et je fis de même vers lui. À nouveau la distance nous séparant était mince. Je ne le quittais plus des yeux, cherchant une réponse au fond de ceux-ci sans toutefois trouver quoi que ce soit d’autre que le reflet de mon désir pour lui, la flamme qui nous consumait depuis le début. Il attrapa ma main et nos corps étaient à nouveau enlacés. Je n’attendis pas plus pour prendre à nouveau ses lèvres. Les bras autour de son cou, je le plaquai contre moi, ne le lâchant pas une seconde. Notre échange était passionné et j’en demandais toujours plus. Reculant jusqu’à l’arbre, je m’y appuyai tout en collant son corps contre le mien en l’attirant par la taille. Jamais ne me semblait-il suffisamment près de moi. J’avais envie de ne faire plus qu’un avec lui….

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Tout se passait très vite. Nos deux corps se retrouvaient à nouveau enlacés. Je l’embrassais ardemment. Tandis, qu’elle s’adossait à l’arbre, ma main droite descendait le long de son corps jusqu’à descendre sur sa cuisse. Elle portait une robe légère, aussi, je glissais ma main jusqu’en haut tout en découvrant un peu plus de peau à chaque mouvement. Notre baiser devenait de plus en plus langoureux, puis, je déposais des baisers dans son coup. J’avais compris qu’elle aimait ça lorsqu’elle avait gémi toute à l’heure et j’avais besoin de l’entendre à nouveau. En même temps, je remontais sa jambe autours de ma taille entrainant la seconde dans le sillage. Je voulais la sentir encore plus. Ma main remontait le long de sa taille tandis que l’autre était toujours posé sur sa cuisse. Pendant un instant, je m’arrêtais. Je la regardais droit dans les yeux pour savoir si elle voulait vraiment faire ça. Je ne voulais pas profité d’elle, mais au point où on en était, la question ne se posait plus. A croire que j’étais trop méfiant.

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Mon choix de vêtement avait définitivement été le meilleur de toutes les vacances. Wyatt, caressant ma cuisse, remonta cette robe que je portais en caressant ma peau et en m’arrachant des soupirs de contentement. Ses mains sur moi n’étaient qu’une infime partie de ce que je désirais vraiment, mais c’était déjà largement mieux que rien du tout. Aussi ne puis-je m’empêcher de gémir à nouveau lorsqu’il m’embrassa dans le cou, m’arrachant aussi des frissons qui me firent trembler de la tête aux pieds. Mes doigts se perdaient dans sa chevelure brune et soyeuse alors qu’il remontait ma cuisse contre son corps. Je lui souris brièvement et il me souleva carrément du sol, me plaquant contre l’arbre d’une part et contre son corps de l’autre. Cette position qu’on voyait si souvent dans les films était bien plus intéressante dans la réalité, bien meilleure encore que le fantasme lui-même. Je vins l’embrasser à pleine bouche, incapable de m’arrêter jusqu’à ce que lui nous arrête. Pendant quelques secondes, j’eu peur qu’il me dise qu’il valait mieux arrêter. Mais il n’en fit rien. Au contraire, il sembla me demander si j’étais prête à aller plus loin. Pour seule réponse, je l’embrassai de nouveau avant de glisser mes lèvres le long de sa mâchoire jusqu’à son cou où je plantai les dents.

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