« On ne regrette que ce que l'on aime. » Une pression d'épaule, des joues couvertes de larmes... Un passage éclaire entre tes bras avant de s'éloigner, déjà. Simple accolade de politesse réglementaire. Encore un geste hypocrite, couvert d'un odeur âpre de politiquement correcte. Apple. Exemple nette de régression au sein d'un être qui était pourtant proche de la perfection. Tu la regardes s'éloigner vers Andy. Tu te tournes légèrement, Elle, elle est là bien sûr, collée contre
Aleks. La haine que tu ressens envers lui grandit de jour en jour, c'est fou. Tu lui lances un regard indifférent... N'as-t-on jamais dit que l'indifférence est le pire sentiment possible envers l'être aimé ? Rien qu'un masque de vide. Elle ne mérite même pas de voir tes sentiments... Ton amour si intense, si.. amoureusement passionné. Tu ne peux pas lui montrer, elle est déjà parti bien loin de toi.
" - Sauté sur le mec du cadavre en si peu de temps.. chapeau. " Suite à cette parole suintante de haine, tu montes rapidement sur l'estrade. Face à toi, une mère noir agité par les larmes. Tu les observes, silencieux. Tu les méprises, toutes ces têtes hurlant à l'agonie, hurlant au désespoir... La morve coulant le long du nez, le mascara noircissant le blanc de la peau. Décidément, tout se veut noir aujourd'hui, sauf toi. Tu t'empares du micro, faisant face à ces horribles gueules déchirés par le deuil. Ou par leur hypocrisie. Ou par leur manque de sang froid. Leurs manques de tout.
" - Hum... Bonjour, j'espère que vous passez un bonne journée. La visite se déroule-t-elle bien ? Pour ma part, elle se passe à merveille... J'adore voir votre mine rongé par la culpabilité, par la tristesse, la souffrance... C'est pourquoi, en échange de cette magnifique vue, j'ai emmené des cadeaux. " Tu tapotes doucement la poches de ta vestes, sortant quelques lettres. Bien sûr, certaines sont resté cacher chez toi.. au cas où, dont celle d'Aleks d'ailleurs. L'écriture de Solweig bien apparente dessus. Tu souris largement à l'assemblée, tel un Père Funeste. Tu te sens vivant pour la première fois depuis que Coco t'a laissé. Depuis qu'elle t'a brisé, détruit, enterré. Tu l'as vu aujourd'hui, elle son regard glacial, sa mine hautaine et digne. Tu l'aimes tellement, elle est si loin de tous ces imbéciles, impurs au sentiment de deuil.
" - Mais avant de jouer au père Noël, je tiens à vous lire la lettre destiné à tous. ". Tu ouvres doucement l'enveloppe, la parcourant dans un silence pesant. " - Pas très grande écrivaine... Bref.
"Je ne saurais pas par où commencer pour expliquer la raison pour laquelle j’ai insulté l’Eliot House ... Personnellement, j'imagine très facilement pourquoi... , la maison qui m’a accueillie dès le début de mon entrée à Harvard. Mais maintenant que plus rien est en jeu, et que je n’ai plus peur de perdre ma place au sein des Mathers, je peux enfin vous dire que les messages que j’ai envoyé aux membres de mon ancienne confrérie, n’étaient aucunement pensés. ... Dommage, elle est dans le vrai pourtant.
Tout d’abord, il était nécessaire que je parte de la confrérie. J’ai eu le temps de réfléchir à ce qu’Andy a dit, et il avait raison, me sentant plus particulièrement concernée par ses propos, pour la raison suivante : Mon comportement. Depuis le Summer Camp, en effet, mon comportement a peut-être dérapé pour des raisons personnelles, et je dois avouer que je ne me sentais plus digne de faire partie d’une maison aussi réputée pour son prestige. Prestige ? Un ramis de pourriture, qui ont tous mais ne savent pas quoi en faire ? C'est ça le prestige ? Je suis donc bien plus prestigieux que je ne le pensais. Ainsi, pour mon entrée dans la maison qui me correspondait bien plus ces derniers temps, bizutage oblige par une ennemie de longue date, elle a pu profiter de la situation en se vengeant (d’où les messages) que je devais bien entendu assumer. Je ne lui en veux pas, c’était de bonne guerre, tout ce que je fais en ce moment est entièrement de ma faute, et je l’assume pleinement. Bien que ça n’excuse en rien mon geste –j’en conviens-, je souhaitais simplement demander le pardon à tous les membres de la Eliot House Plus besoin de pardon maintenant que t'as joué au pendue, c'est un avantage du métier.
, ainsi qu’à chacun, en vous assurant que vous avez été pour moi les personnes les plus formidables Hahahaha... Fallait pas grand chose pour la comblée.. Ca explique le choix du compagnon. qui m’aient été données de rencontrer à Harvard, et même dans ma vie entière. Je vous aime tellement, et jamais je n’aurais voulu de mon propre gré vous insulter de la sorte. Même si la Eliot House aurait apparemment perdu de son prestige, je reste convaincue qu’elle demeure malgré tout l’élite d’Harvard, Tu étais bien la seule à en être convaincue. et tout ceux qui en sortiront brilleront dans l’avenir, j’en suis persuadée. Vous n’imaginez pas combien vous m’avez apportée depuis mon arrivée dans cette université. On sait ce qu'ils t'ont retiré cependant, la vie, puisque aucun deux n'était là pour toi... M'enfin, tu fais un beau cadavre. J’espère sincèrement qu’un jour, vous trouverez la force de me pardonner. J’aimerais sincèrement que cette confrérie retrouve son image grâce à Anastasiya, son ou sa futur(e) vice-présitent(e), ainsi que tous les membres, bien que ma volonté soit qu’Andy reste le président, car pour moi, il est clair qu’il sera toujours digne de ce statut.
Je souhaite également excuser mon geste auprès de mes proches, mais ça me semblait finalement inévitable, bien que lâche. C'est eux les lâche, à pleurnicher. Tu voulais mourir, tu as obtenu ce que tu voulais.. Je vois pas pourquoi ils pleurent. A tous mes amis, sachez que ma volonté n’est pas que vous fassiez mon deuil .
. Sortons l'alcool et les filles nues alors, je trouves que j'ai déjà assez attendu. dans le regret et la culpabilité, loin de moi cette idée, je vous en prie, croyez moi. Cette décision ne tenait qu’à moi et à personne d’autre. Vivez heureux, je vous aimerais toujours." De là où tu es.. Aimer risque d'être difficile, sauf peut-être les larves qui viendront petit à petit ronger ton corps. " . Tu refermes la lettres, observant la foule avec une sourire narquois. Chaque visage est marqué des mêmes expression : colère, surprise, tristesse... Ils ne font pas dans l'originalité. Tu chantonnes légèrement dans le silence de la salle :
" - Je vois la vie en rose.... Et comme je suis généreux... " . D'un coup, tu pries plusieurs lettres, au hasard dans ta veste, les lançant dans la masse.
LETTRE ENVOYÉES :
ABY : - Spoiler:
"Abygaëlle, je sais que tu m’en voudras certainement pour ce geste, saches que je suis consciente qu’il est lâche, et je te demande pardon d’avance. Je sais que toi et moi depuis tout ce qui s’est passé au Summer Camp, nous n’avions jamais vraiment eu le temps de se reparler comme avant, mais tu as toujours su garder ta place dans mon cœur, exactement la même qu’auparavant. Tu as été l’amie qu’il me fallait, Aby, tu as été parfaite, et j’espère que tu trouveras la force de me pardonner, et que tu trouveras le bonheur dans la vie, comme auprès de Romane. Vous êtes si beaux ensemble. Je t’aime fort. "
ANDY : - Spoiler:
"Andy, je voulais m’excuser. De ne pas avoir été présente lorsque tu avais besoin de moi, je sais que je t’ai déçu au moment où il fallait que je te montre mon amitié, et tu ne peux imaginer à quel point je regrette de ne pas avoir fais le nécessaire, de ne pas t’avoir prouvé à quel point je tenais à toi à ce moment là. J’aimerai également te demander pardon de ne pas avoir été l’Eliot que tu souhaitais que nous soyons tous, et saches que ton départ à influencé le mien, me sentant alors plus apte à représenter cette belle confrérie que tu as un jour dirigée. J’aimerais tant que tu reprennes à nouveau les rennes de notre chère confrérie car tu le faisais mieux que quiconque. J’y tenais énormément, comme à toi, et j’espère sincèrement que tu me pardonneras, et que tu continueras de vivre, heureux."
AZIA : - Spoiler:
"Je suis désolée d’être partie, j’espère que tu ne m’en voudras pas pour cet acte de lâcheté. Merci d’avoir été présente pour moi ces derniers temps, lors de mon changement de confrérie, tu aurais pu m’abandonner après tout ce que j’ai pu dire sur notre chère maison, et pourtant, tu es restée ma meilleure amie, et m’a soutenue jusqu’au bout. Je n’ai pu m’empêcher de constater que tu rendais le sourire à Jamie. J’aimerai que tu prennes soin de lui, il est important, et vis heureuse, Azia, je t’en serais éternellement reconnaissante. Tu me manqueras beaucoup, je t’aimerai toujours."
ELYSIA : - Spoiler:
"Ma puce .. Je sais que nous nous étions à peine réconciliées, mais tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureuse d’avoir retrouvé mon amie d’enfance, celle que j’ai toujours connue avant mon départ. Finalement, tu auras été plus forte que moi dans la vie en ne réitérant pas ton geste fatal, si je le fais, j’ai mes raisons crois moi, mais je n’en reste pas moins un être lâche de t’abandonner ainsi. J’espère que tu me le pardonneras un jour. Je veux que tu vives, Elysia. Que tu vives heureuse car tu le mérite. "
MARLOES : - Spoiler:
"Marloes, c’est toi, qui as été là, lorsque je me suis retrouvée seule. Je sais qu’au final, mon séjour chez les Mathers a été court, mais il m’a laissé le temps de voir à quel point tu étais une personne formidable et ô combien l’image des Mathers chez les Eliots est faussée. Votre confrérie regorge de membre tous aussi exceptionnels les uns que les autres. Et j’ai été heureuse d’avoir la chance de le découvrir avant ma mort. Saches que je te remercie infiniment de m’avoir soutenue et aidée pendant cette période difficile, je t’en serais éternellement reconnaissante, merci Marloes."
JENO : - Spoiler:
"Cher Jeno, c’est si dur d’avoir à te dire tout ce que je n’ai pas pu te dire plus tôt. Tu étais et tu resteras mon premier amour, la personne qui m’a fait flancher, qui m’a fait découvrir pour la première fois ce si beau et destructeur sentiment qu’est l’amour. Je sais que ça fait encore longtemps et tu as du m’oublier avec le temps, sache que tu es toujours resté dans mon cœur et que jamais je n’aurais pu oublier tout ce que j’ai ressenti pour toi, tout ce que tu m’as fait vivre. D’ailleurs, je crois que mes sentiments pour toi n’ont jamais vraiment cessé d’être. C’est seulement maintenant que je peux te dire à quel point j’ai eu des regrets de ne pas être restée avec toi, de ne pas avoir eu assez de courage pour me battre pour toi. Combien de fois je me suis demandée en te revoyant à Harvard, ce qu’aurait été ma vie si nous ne nous étions pas quittés plus tôt. Peut-être que j’aurais été plus heureuse ?... Saches que cette rupture, jamais je ne l’ai voulue, jamais je n’aurais voulu qu’on se sépare, je t’aimais tellement. La vraie raison de notre rupture ? Tu te rappelles des tensions entre mon père et toi, j’imagine.. Il y a eu un moment où il a sans doute jugé bon de passer à l’étape chantage, en me promettant que si je restais avec toi, il te bloquerait tes chances d’entrer dans des universités prestigieuses comme Harvard. Je n’avais pas voulu te le dire sur le moment, ça n’allait que compliquer la séparation. Je voulais évidemment rester avec toi, mais je n’aurais pu me résoudre à casser un si brillant avenir par pur égoïsme. Ne m’en veux pas pour ce geste, j’ai simplement vécu ce que j’avais à vivre, et je te souhaite de rencontrer une fille qui t’aimeras autant que je t’ai aimé et que tu vivras heureux. Tu resteras pour toujours dans mon cœur, à la même place que lorsque nous nous sommes séparés."