Caitlyn&Robyn • Un peu de soutient n'a jamais fait de mal

Je n'avais aucune idée de ce que Caitlyn voulait me dire, « Bah non, je ne sais pas ! ». Elle avait l'air d'en douter et pourtant, j'étais sincère, je ne connaissais même pas le sujet, donc non, je ne savais pas de quoi elle voulait me parler mais quand elle me dit le prénom Jagger, je compris de suite qu'elle parlait de ce que l'on s'était dit dans la voiture, « Ok d'accord ! Mais pourquoi on s'embrouillerai au juste ? ». Bah oui, je ne comprenais pas pourquoi elle disait ça. Elle cachait quelques choses de fâcheux qu'elle ne voulait apparemment pas me dire pour le moment, mais le problème, c'est que je voulais savoir pourquoi elle disait ça, elle savait pertinemment que je n'allais pas la laisser tranquille avant de le savoir.

Spoiler:

J'avais une soudaine envie de pleurer, je ne comprenais pas mon comportement envers Caitlyn. Elle n'était au courant de rien et si elle ne voulait rien me dire pour le moment, je n'avais pas à m'en prendre à elle, mais Jagger avait ce don de me rendre folle, même sans lui parler, il me rendait dingue et malheureusement, c'était dans le mauvais sens du terme, même si je suis amoureuse de lui, ça, je ne m'en cache pas. « Laisse tomber ! Je suis désolée Kate ! ». Elle voulait se détendre et elle avait totalement raison, après tout, on était là pour ça, c'est donc pour bien commencer que je lui annonçais enfin notre première activité. « Oui tu as raison ! Bon, commençons par le massage, comme tu as un ventre bien rebondie maintenant, tu vas devoir rester légèrement assise. ». Elle ne pouvait pas se mettre sur le ventre mais on allait bien trouver une solution, ce n'était pas un problème, après tout, les masseuses étaient là pour trouver une solution.

Malgré mon comportement envers elle, elle m'avait prit dans ses bras et m'avait murmurait joliment à l'oreille qu'elle ne m'en voulait pas, je trouvais ça tellement adorable de sa part, on pouvait quand même voir que Caitlyn est une personne très calme car au lieu de me sauter au coup, elle avait garder son calme, elle était restée totalement zen, c'était assez beau en faites. Elle proposa ensuite d'aller nos affaires après avoir montré sa joie pour le massage qu'on allait bientôt avoir. Je prenais donc mes affaires en main et avec Caitlyn, nous prîmes le chemin des casiers. Une fois mes affaires dans mon casier, je me retournais vers Caitlyn. « Allez Kate, ça commence officiellement ! ». Je voulais dire par là que le moment détente allait enfin commencer et non pas que la journée allait commencer car celle-ci avait déjà débuter justement.

Elle me remerciait, mais il n'y avait pas de quoi, je trouvais ça nécessaire, c'était normal vu tout ce qu'elle avait traversée ces derniers mois, c'était normal. « Il n'y a pas de quoi ! ». Je m'installai ensuite à mon tour, m'allongea sur cette longue - pseudo - table et je mettais ma tête dans le trou prévue pour, je voyais les pieds de la masseuse c'est pour cette raison que je préférais fermer les yeux. Ses pieds ne m'intéressaient pas vraiment, non en faites ils ne m'intéressaient pas du tout, au moins, j'étais sincère comme ça et c'est donc avec un énorme fou rire que je lançais à Caitlyn subtilement pour que les masseuses ne comprennent pas, « Si tu voyais, si tu savais ! Chanceuse ! ». Bah oui, elle était bien positionnée pour ne pas voir ses pieds, là elle voyait principalement le mur vu comment elle était placée.

Alors selon elle, je suis un gag. Elle avait totalement raison, j'assume parfaitement ce rôle de gag. « Non mais grave, t'as raison en plus ! ». Je commençais à adorer cette journée, je m'amusais comme une petite folle, comme une vraie enfant, je disais n'importe quoi, je riais pour tout et n'importe quoi et le pire c'est que j'assumais totalement mon côté enfant de ce moment. « Quand j'y pense, ça te fera trois enfants avec moi ! ». Etant une femme et surtout la meilleure amie de Caitlyn, je savais parfaitement que même si elle avait perdue un enfant, pour elle, la jumelle défunte était tout de même l'une de ses filles, elle avait quand même deux filles et je m'étais dévouée pour être la troisième ou plutôt la première, la soeur aînée. Je la plaignais déjà de m'avoir pour fille.