TG REBELLES ► truth, or dare ?

Tu est dans les vape et tu ne voix rien de ce qu'il ce passe, quand tu reprend conscience enfin, Nienke est prêt de toi, tu n'as même plus la force de te redresser ou même de dire quoi que se soit, ton corps est encore couvert de bleue suite à ton enlèvement et maintenant tu as les marque de l'étranglement de Sloan autour de ton cou. Les larmes monte c'est trop dure, tu ne supporte plus tout ça. Tu attrape la main de Nienke, tu n'as presque plus de voix mais tu te force quand même à dire un faible « Merci » à la jeune femme proche de toi. Tu pose ton regard sur Suzy et Sloan, tu t'en veux d'avoir fais ça à cette jeune femme, tu aurais dus la laisser te frapper, mais avec les combat illégaux qu'on t'as fait subir pendant ta captivité avec Louve, c'était trop dure de te laisser faire. Tu te mord la lèvre inférieur. Les décompte s’enchaîne et rapidement la voix métallique te glace le sang, ton nom est une fois de plus cité. Non pas encore, pas une seconde fois, par pitié. Tu n'en peu plus. Et comme une commandée à mort tu attend que ton verdict tombe. Ce connard doit se délecter de votre souffrance. Tu n'ai juste plus bonne à rien et tu écoute ce qu'on t'ordonne de faire une nouvelle fois, impuissante face à la situation. Tu t’assoie, tout en écoutant la voix du maître chanteur se répercuter dans ta tête. Alors c'est ça, tu dois te faire un garrot à toi même ? Mais il veux quoi ce foutu malade à la fin ?! Tu attrape l'outil qui tombe au sol. Ce malade est là à vous fournir le nécessaire et jouir de votre putain de souffrance. Tu arrache arrache la manche de ton t-shirt à manche longue et tu fais le garrot autour de ton bras. Le décompte se met à raisonner. « Quoi tu es pas content espèce de sale chien ?! » Tu serre un peu plus et le décompte s'arrête. Tu ne supporte plus cette situation, tu te réfugie dans les bras de Nienka. « Je supporte plus ça, quand est-ce que ce malade vas nous relâcher ! » Tes larmes coules, tu craque, tu n'en peu plus.

Plusieurs minutes sont passés depuis ma perte de conscience. Allongée sur le sol, j'étais protégée par Sloan à mes côtés, guettant que personne ne s'approche de moi. Plein de choses se sont passés pendant mon sommeil : Arizona a subit des entailles aux doigts, Mila s'est fait étrangler par mon fiancé, Nienke s'est coupée les cheveux toute seule, Athena s'est mordue elle-même jusqu'au sang, Emilia a bouffée des yeux de porcs et Mila s'est fait un garrot au bras. Petit à petit, je reviens à moi et ouvre les yeux difficilement pour découvrir Sloan juste au-dessus de ma tête. Je suis apparemment allongée sur ses cuisses, pendant qu'il me caresse les cheveux. J'ai terriblement mal au crâne, à l'arrière particulièrement. Je me sens toute étourdie... Hm.. La lumière est aveuglante, alors je referme les yeux.

• • ELLIPSE. 20 Janvier 6h00 (1 heure avant l'aube.) • •
hj : vous n'êtes pas obligés de participer à l'ellipse si vous avez envie de continuer les défis

Le soleil s'apprête à se lever, nous sommes tous épuisés. Les défis sont toujours en cours, mais contrairement à hier, nous sommes beaucoup moins réceptifs. Assise parterre contre Sloan, j'ai encore un mal de tête horrible et les doigts engourdies. Durant ces quelques heures, j'ai dû faire plusieurs choses dont je n'aurais jamais cru avoir à faire de ma vie. Cependant, j'ai pris la peine de tout enregistrer en vidéo sur mon téléphone, en cas où j'aurais encore la chance de sortir d'ici vivante. Parce que la dernière menace de l'heure, c'est qu'un d'entre nous devra mourir d'ici quelques minutes... Sloan... Je me pince les lèvres,
les yeux fermés. Si je ne réussi pas à sortir d'ici... je... Ma voix se coupe, j'ai tellement peur de mourir... je ne veux pas mourir.

Après ce petit incident nommé Mila, Sloan retourna voir Suzy. Il resta avec elle durant toute la nuit. Sa place était là, à ses côtés et nulle part ailleurs.

L'aube semblait se lever dehors, ou du moins, c'est ce qu'il en déduisant en voyant les premiers rayons de soleil pénétrer le hangar. Dans un silence de plomb, l'Eliot regarda les gens présents, les uns après les autres, avec méfiance et appréhension. Personne n'avait le droit de les approcher, personne. Il était particulièrement instable et était prêt à se rebeller contre quiconque approcherait de trop prêt. La folie l'avait gagné, son regard avait changé, il ne ressemblait plus à l'Eliot perdu qu'il était à la base. En feu, son esprit perdait tout bon sens, il n'arrivait plus à aligner deux idées. Ses yeux se fermaient et s'ouvraient avec lenteur, Sloan vacillait entre la conscience et l'inconscience. Il tourna sa tête vers Suzy qui essayait de communiquer avec lui. Une dernière parole, un dernier mot avant la fin. Un sourire dépité se forma sur ses lèvres.  « Attends Suzy, j'te propose de voir les choses autrement, si on sort d'ici vivants, toi et moi on attend pas août pour s'marier .. Je t'aime tellement et, même avec un ongle en moins et le nez pété, j'veux lier ma vie à la tienne. » chuchota-t-il pour qu'elle soit la seule à entendre. Un faible rire s'échappa de ses lèvres tandis qu'il plongea sa main dans son cou pour venir l'embrasser tendrement. Un peu de tendresse, voilà ce dont il avait besoin. Ce n'était pas un baiser d'adieu, Sloan ne voulait pas y croire.

Si je ne sors pas d'ici... putain... est-ce que ça pourrait vraiment être la fin ? Le pire je pense, ce n'est pas vraiment ma mort. Toute ma vie j'ai eu peur de mourir. Peur de ne pas vivre assez, peur de crever seule et vierge, sans enfants, sans diplôme... J'ai eu peur de mourir insatisfaite de ma vie mais c'qui est tellement pire, c'est d'aimer quelqu'un plus que sa propre vie. D'aimer Sloan à un tel point où je n'ai plus aussi peur de partir et de ne plus être capable de revenir. Parce que s'il venait à mourir avant moi, la lumière du jour ne brillerait plus sur ma tête, il ferait noir tout le temps. Je ne veux pas qu'il soit choisi, je ne veux pas qu'il parte avant moi, je ne le survivrais pas. Si Sloan meurt, une énorme partie de moi mourra avec lui.

Incapable d'en dire plus, je le regarde avec les yeux mouillés. Les larmes ne versent plus, j'ai déjà trop pleurer, j'ai déjà trop donné. Comment ça se fait qu'il puisse encore sourire, après tout ça ? Comment peut-il être encore aussi positif ? Ces mots... il ne veut plus attendre le mois d'Août pour qu'on se marie et ça tombe bien, parce qu'après tout ça je ne suis pas sure que je veuille attendre aussi. Je ris malgré moi à sa remarque sur mon ongle et sur mon nez, puis, l'embrasse tendrement sans retenue. On a déjà baisé devant les autres, ce n'est pas de la tendresse qui risque de les choquer. À la fin de tout, je reprends une grande inspiration. Sloan... ? Je me pince les lèvres, en gardant les yeux fermés. Si je ne dis rien, je ne le dirais peut-être jamais et je ne veux pas vivre une vie de regret. J'voulais pas avorter J'ouvre les yeux, fixe le sol quelques secondes avant de remonter le regard jusqu'au sien pour voir sa réaction. Y'a pas un jour où je n'y pense pas, où je ne le regrette pas. J'suis désolée d'te l'dire que maintenant... j'avais juste tellement peur, j'suppose...

Plusieurs heures asse et les ordre du maître chanteur continue, il ne vous laisse pas de répits. Tu est à bout de force, tu ne veux tout simplement pas continuer. Tu n'as plus le garrot forte heureusement, et tu n'as pas non plus la force de te lever pour aller vers qui que se soit. Une grande partie de la nuit, tu l'as passer près de Jasper et Nienke. Silencieuse, essayant de te calmer. Le premier rayon de soleil réchauffe l'extérieur, mais vous, vous êtes comme des animaux en cages, prisonnier d'un fou furieux. La dernière règle arrive, un dernier tour de ce petit jeu très malsain, et il en sera fini pour l'un d'entre nous. Alors c'est ça la fin ? On s'entre-tue à moitié, on fait tout pour survivre, autant physiquement qu’émotionnellement, et on doit quand même vivre un drame ? Tu fronce les sourcil, mais rien ne sort de ta bouche, et pourtant, tu n'as qu'une envie c'est de sortir toute les insulte du monde.  Ton portable n'as plus de batterie, et dans la nuit tu l'as jeter dans la pièce de toute façon. Ton regard se pose sur toutes les personne présente, les unes après les autres. « C'est le moment de ce dire adieu je crois bien, Sloan, Suzy, je vous remercie pour les quelques jours passé chez vous avec les autres suspects, et Suzy, je suis vraiment désolée pour ce que je t'ai fait. Arizona, merci de m'avoir sauver, j’espère apprendre à te connaître si on sort d'ici. Enfin, bref, vous avez tous fait preuve de courage. Prenez soin de vous. » C'est le moment des adieux c'est bien sa, et toi tu en profite pour remercier, t'excuser, enfin la total. Et puis, tu reste assise, tu lève ton regard vers le plafond, tu soupire. Ezio … Si tu meurt ce soir, Ezio n'auras plus sa casse couille de cousine, et tu te met à pleurer, le simple fait de penser que tu pourrait y rester et laisser derrière toi un certain nombre de personne complètement dévaster, sa te bouffe le cœur !

Obtenir un léger rire de sa part valait tous les discours du monde. La fatalité s'était immiscé autour d'eux et ne semblait pas les quitter. Sloan embrassa sa Suzy tendrement, de toute façon, il n'avait pas assez de force pour y rajouter un peu de ferveur et de passion. Démuni face à la situation, il n'était pas prêt à entendre ce que sa fiancée allait lui livrer. Elle détourna son regard de lui et avoua qu'elle n'avait jamais voulu avorter. La respiration de l'Eliot se coupa quelques secondes avant qu'il ne prenne une grande inspiration. Il serra fortement sa mâchoire, ne s'attendant pas une seule seconde à une telle révélation. Il vint déglutir, les mots lui manquaient. Et alors qu'il allait ouvrir la bouche, Mila s'approcha d'eux et vint les remercier. Quoi, les remercier ? Sloan ne prit pas la peine de la regarder, il était extrêmement rancunier et borné. Il croisa les bras contre son torse et regarda ailleurs, en repensant à ce que Suzy venait de lui avouer. C'était étrange. Sloan n'en voulait pas de ce gosse mais il ne pouvait s'empêcher de ressentir un pincement au coeur. Sans un mot, il prit la main de sa belle et la serra fort. Il ne savait pas quoi dire mais il voulait juste lui faire comprendre qu'il ne lui en voulait pas. Pour tout ce qu'ils avaient vécus, ce n'était de la faute de personne, ils avaient subis cette perte l'un comme l'autre.  « Hm. » marmonna-t-il entre ses dents. Sloan n'avait aucune pitié pour Mila, elle n'existait même plus à ses yeux et se trouvait déjà bien gentil de lui laisser l'opportunité de s'exprimer sans l'envoyer chier.

Les défis s’enchainaient, tous plus horrible les un que les autres et si Liam avait toujours eu cette capacité de garder son sens de l’ironie en toute situation, pour se détendre et essayer de ne jamais stressé, cette fois il restait silencieux. Tout à tour, à chaque fois qu’un nom était énoncé c’était l’angoisse. Un morceau de chair arraché. Un pied brulé. Un couple qui baisse comme si personne n’était autour. Une fille qui manque de mourir étranglé et bien d’autre atrocité. Il n’y avait rien à dire. Liam ne trouvait rien à dire. Pas de blague de mauvais gout pour détendre tout le monde. Pas de sarcasme. Non rien de tout ça. Il se sentait perdu et surtout seul face à cette épreuve. Si trois de ses employées au Drink étaient présent ce soir, ça ne changeaient rien au fait qu’il n’avait personne de proches ici. Dans un sens, il s’en réjouissait. Ses proche était en sécurité loin de ce carnage et de cette boucherie. D’un autre, égoïstement, il aurait aimé avoir quelqu’un à réconforté ou à qui parler… Il aurait aimé que Lucky ou Louison soit là. La nuit avait été atroce mais apparemment l’un d’entre eux ne s’en rappellerait pas. Ou plus… L’un d’entre eux ne sortirait pas vivant. D’ici quelque minute quelqu’un aller mourir… Liam était peut-être en train de vivre ses derniers instants. Il était assis sur le sol tapant nerveusement ses doigt sur sa jambe, il écoutait Mila faire ses adieux et il restait murait dans son silence. Il regarda Arizona et surtout sa main. «  Si c’est moi j’aurai pas a te voir raté ta carrière par ma faute. » Il craignait que lui avoir brisé la main lui ai brisé ses rêves. Il essayait de relativisé mais il était vraiment mort de trouille. Il ferma les yeux, de toute façon il n’y avait plus qu’à attendre…  

C'est épuisée et mourante de soif que je m'allonge contre le sol, face contre terre et que je laisse les larmes couler le long de mes joues, les laissant s'écraser sans bruit sur le bitume froid et humide. Je me sens vide de toute force, j'arrive plus à rien, ni à réfléchir, ni même hurler. De toute façon, avec cette nuit de l'horreur, je ne pouvais plus hurler, je ne sentais même plus ma main cassé, seulement entre mes doigts qui me tiraient avec les coupures que Sloan m'avait fait. On était tous au bout du rouleau et plus les minutes défilais, pire c'était. Le Maitre-Chanteur avait même décidé de nous achever par la pire nouvelle de son jeu pervers. Pire qu'une main cassé, qu'un combat au Ko ou qu'un morceau de chaire avalé. Au petit matin, un de nous allait y rester mais nous ne savions pas qui y passerait. Alors que j'étais toujours allongée contre le sol, j'entendis Liam me dire que si c'était lui, au moins il ne me verrais pas rater ma carrière par sa faute. Je lève la tête vers lui et je tente de sourire. « Dis pas ça. »   J'utilisais ensuite mes dernières forces pour ramper jusqu'à Sloan et Suzy. Ils était assis par terre et je venais poser ma tête sur les genoux de Suzy. Je serrais ma main contre sa cuisse tout en cherchant de ma main valide la main de Sloan que je venais serrer. « Si c'est moi qui y passe, je suis désolée de ne pas pouvoir être présente pour votre mariage. Mais vous penserez à moi hein ? Vous direz aussi à Nate que je suis désolée.  » Je tentais d'avaler le peu de salive qu'il me restait. « Je vous aime tous les deux, vous êtes ma famille et je voudrais avoir plus de temps avec vous. Je voudrais pouvoir faire partie de votre vie encore un tout petit peu. Je vous aime » Je ferme les yeux, épuisée et sans plus aucune force.  

Je regrette tellement de choses. Si je ne m'étais pas mise en tête que j'allais avorter, j'aurais probablement fait les choses différemment et peut-être que je serais encore enceinte aujourd'hui. Sloan venait de me demander d'avancer le mariage, pour que l'on puisse moins attendre avant de se dire oui. J'aurais voulu lui dire tout de suite que son idée me plait, me plait beaucoup même, mais il y a quelque chose qui me retenait avant. Il faut que je lui dise. Il faut que je lui dise ce que je garde secret depuis trop longtemps, parce que ça pourrait changer certaines choses entre nous et que je veux mettre toutes mes cartes sur la table pour qu'il connaisse le fond de ma pensée. Alors je lui dis et sa réaction reste très... coupée par Mila qui nous fait ses adieux. J'hoche la tête en lui souriant faiblement pour lui montrer que je n'étais pas fâchée. Mon nez me fait souffrir atrocement mais, ce n'était pas réellement de sa faute. Mon attention reviens aussitôt vers Sloan qui me sert la main, en ne répondant rien ni à Mila, ni à moi. Je me pince les lèvres, malgré le manque de mots de sa part je comprends qu'il n'est pas fâché parce que lorsqu'il l'est, il refuse catégoriquement qu'on le touche. Je pose ma tête sur son épaule et lui murmure pour que rien que lui puisse entendre : En fait l'idée de me marier sous la neige, me plait bien... c'est plus féerique. Je lui souris, en espérant qu'il comprenne avec ça que l'avancer était une merveilleuse idée. Arizona arrive à son tour et s'allonge sur mes cuisses. Instinctivement, je lève la main pour lui caresser les cheveux mais m'arrête en revoyant ma main pleine de sang. Ugh. Je laisse tomber le plan et l'écoute à la place... sa déclaration d'amour est belle et me serre même le cœur. On t'aime aussi Ari. Je n'ai plus la force de faire des déclarations d'amour... probablement parce que la boule que j'ai en travers la gorge me fait vraiment mal et menace de se transformer en sanglot horrible. Si je pars, s'il-te-plait prenez soin de l'un et de l'autre... Ne perdez jamais contact et ne m'oubliez pas. Bon, voilà les larmes. Moi qui ait déjà tellement pleuré depuis hier, je pleure encore. J'ai mal aux yeux, à l'aide.