Jally (+) Quand ta vie est détruite tu as besoin d'une épaule sur laquel pleurer.

Je ne lui avais pas confier le fait d'être enceinte avant de partir, je lu cachais beaucoup de chose, la seule chose sur laquelle j'avais été honnête avec lui c'était sur le fait d'avoir avouer à mon ex être encore amoureuse de lui, je voulais faire croire à tout le monde et même à lui même que le fait qu'il soit le père de ma fille y jouait beaucoup mais la vérité c'est que dès que Jamie était dans les parages je craquais inévitablement sur lui. "Je veux pas que tu crois que je me sers de tout ça pour me rapprocher de toi, je veux que ce soit clair, je sais qu'entre nous rien n'est possible et dès que j'irais mieux je rentrerais chez moi." Moi même je n'avais pas la tête à ça, j'étais amoureuse de lui mais je ne pouvais pas me lancer à la conquête d'un autre homme aussi rapidement après une récente relation et surtout après ce qui venait de m'arriver, puis être repoussé me ferait pas du bien du tout. "Je peux gérer Jamie, je ne suis pas en sucre, je sais que je suis la mère de ta fille et que tu fais ça pour Zoé mais je t'assure que je prendre soin de notre fille et de moi même après de tels évènements.' Il était trop gentil, tellement que moi je me sentais gênée, quand il venait près de moi je secouais la tête de gauche à droite. "Non justement dès que je ferme les yeux je revois tout.. j'ai vraiment besoin que tu me change les idées Jamie."

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Il n'y avait pas de mal à dire, s'il y avait une chose que tu devais reprocher à Sally, c'était sa tendance à se descendre, à se rabaisser, et à minimiser l'importance qu'elle avait dans ta vie. C'est vrai que tu ne le disais pas assez, mais aux vues de ses sentiments, tu ne pouvais pas t'amuser à lui expliquer les tenants et les aboutissants. Mais la vérité c'était bien que toi aussi ça t'arrangerait d'essayer, de voir que les choses fonctionneraient. Pour autant tu étais réfléchi comme mec, et ton passé avait été un véritablement frein. J'ai jamais pensé un truc pareil, t'es pénible avec ça, tu le sais ? D'ailleurs on devrait pas parler de tout ça aujourd'hui. Tu avais ce petit sourire bienveillant aux lèvres mais pour le coup tu disais les choses comme tu les pensais. Jamais tu n'avais pensé qu'elle utilisait ses faiblesses pour se rapprocher plus encore de toi. Tu savais qu pour Sally tu étais la clé de plusieurs choses mais tu voulais t'assurer que jamais tu ne serais celui qui serais à blâmer pour avoir merdé avec elle, avec elles. J'ai pas de doute là-dessus, Sally. Mais t'as une fâcheuse tendance à minimiser les choses, et ça, je te laisserais pas le faire une fois de plus. Laisse toi le temps de remonter la pente. Tu ne voulais pas mettre de mots sur ce qu'elle avait vécu. Elle n'avait pas prononcé ces mots devant toi, alors tu te refusais de le faire. Pour autant tu t'inquiétais vraiment, et ça n'impliquait pas que le bien-être de votre fille. Ca passera avec un peu de temps, puis tu es en sécurité maintenant. Oui, là elle n'avait plus de craintes à avoir. Pour répondre à sa demande et lui changer les idées tu as fini par dire. Je vais reprendre le boulot. Pas en caserne pour l'instant.. c'est beaucoup trop tôt, et j'en suis pas apte. Mais on m'a proposé un poste dans les plateformes téléphoniques d'urgence. Je pense que je vais accepter. La salle ça ne te suffisait pas, et autant l'avouer elle était la première à qui tu le confiais, sans compter qu'elle était celle que ça concernait le plus finalement, du moins au quotidien.

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Peut être qu'il le savait et qu'il ne pensait pas du tout à ça mais je préférais être honnête avec lui et lui dire de vive voix, je n'étais pas là pour ça et j'avais encore moins prévue l'agression, c'est d'ailleurs pour éviter tout ça que je ne l'avais pas prévenue de moi même. "Oui mais je préfère quand même que tu l'entende, je t'es avouer avoir des sentiments avant de partir du coup je préfère que tu sache que je ne suis pas là pour ça." Je n'aimais pas être celle qui avait besoin d'aide, j'avais ce besoin constant d'être celle qui venait en aide aux autres et qui était capable de s'occuper de sa fille, j'avais une fois flancher au point de mettre fin à mes jours mais ce petit dérapage m'avait permis aujourd'hui d'être beaucoup plus forte et d'encaisser beaucoup de chose. "Parce qu'il y a pire dans la vie, je suis pas la première à le subir et pas la dernière surtout. Et je suis encore en vie." Beaucoup d'autres dans le même contexte n'avait pas la chance d'être encore en vie, moi j'allais pouvoir revoir ma fille, la serrer dans mes bras et avancer grâce à elle. "Oui je sais, merci." Un simple merci n'était pas suffisant, je lui devais bien plus mais pour le moment c'est la seule chose que je pouvais faire pour lui. "Tant mieux pour la caserne Zoé doit pouvoir au moins compter sur un parent.. Une plateforme téléphonique vraiment?? Je ne te vois pas là dedans." Je en voyais pas Jamie restait assit toute une journée sur une chaise devant un téléphone, il était peut être pas apte pour retourner à la casernez mais être devant des chiffres le correspondait peut être mieux.

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Tu étais bel et bien au courant des sentiments que Sally avaient pour toi. Elle te les avait confié l'année dernière déjà. Il est vrai que tu avais espéré que ça lui passerait, ou qu'elle tournerait la page mais en vain. Autant le reconnaître ce simple détail t'avait peiné au point où tu aurais été ravi de la savoir en couple, mais quand tu as su pour sa relation avec Aaric, tu as aussi appris leur rupture. Nouveau coup dur surtout quand on sait que tu avais une part de responsabilité non pas dans pour la rupture mais pour les complications. Je le sais ! D'ailleurs tu es là parce que je ne t'ai pas non plus laissé le choix. Il n'y avait pas de mal à le dire n'est-ce pas ? Tu savais que d'elle-même elle n'aurait pas imposé sa présence, et aurait encore moins demandé. Tu prenais les devants, et tu t'imposais surtout que tu savais que étais le seul au courant. Encore heureux que tu sois encore en vie ! Ça relève du crime, Sally! Le viol était un crime et toi tu en avais vu des victimes, et ça a toujours été compliqué pour toi. C'était des réalités qui te dépassaient. Et c'était bien connu les victimes ne vivaient pas très bien les choses, ça ne faisait aucun doute et le plus dangereux c'était le déni. Quoiqu'il en soit tu ne voulais pas t'éterniser sur ça, mais tu refusais catégoriquement qu'elle passe à côté de ses blessures en tombant dans le déni. Tu te contentais de lui changer les idées comme elle le demandait, et au fond tu comptais aussi beaucoup sur Alexys. Peut-être que ce sera différent avec elle. Arrête avec Zoé, elle a tout ce qu'il lui faut. On est pas au top de notre forme, mais ça passera. C'est aussi ça la vie. Et ça tu te tenais à ce que ta fille le sache, et que chaque période difficile traversée soit sécuritaire et pleine d'amour. Mais c'est ça moque toi de moi. Moi qui était plutôt ravi. Puis à défaut d'apporter les premiers secours, tu accompagnes au téléphone,
c'est gratifiant à certains points.

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Oui il m'avait pas laisser le choix parce qu'au contraire je ne serais pas ici, je serais seule chez moi parce que je ne voulais inquiété personne, je lui aurais envoyer un sms pleins de mensonges, peut être à Alexys aussi et surtout je n'aurais jamais prévenue Aaric mais tout ça je pensais le vivre sans Jamie et pourtant encore une fois c'était lui qui était là pour moi, il était là parce qu'on était une famille et rien que pour ça je ne pourrais que le remercier. "Oui c'est vrai aussi.." Je n'étais pas prête à vivre une autre histoire d'amour alors bien sûr que je ne serais pas celle qui lui sauterait dessus et qui profiterait de la situation pour me rapprocher de lui mais tout de même je voulais qu'il le sache j'acceptais son aide et j'en avais besoin mais rien de plus. "Oui, arrêtons d'en parler s'il te plait." J'avais trop de mal à mettre des mots dessus, j'avais mal au fond de moi même si j'essayais de paraitre forte et de sourire, j'avais encore mal. J'affirmais ces dires d'un signe de tête à sa phrase avant de me pincer les lèvres avec un petit regard amusé au fond. "Non je veux dire c'est bien mais pas pour toi, enfin je te vois pas dedans tu va t'ennuyer." Au moins sa le ferait sortir. "Au fait ce soir on va dormir ensemble??" Oui enfin c'était une question qu me passait par la tête parce que à part la chambre de Zoé et la sienne je ne voyais pas où ma place serait.

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La véritable question c'était : pourquoi faisais-tu ça ? Au fond de toi tu savais que tu ne faisais plus les choses uniquement pour Zoé. Cela faisait longtemps que ça n'était plus le cas. Tu t'es attaché autant à ce lien que tu avais à Sally qu'à sa personne. Pour autant, il y avait longtemps que tu ne t'étais pas posé la question de votre relation. Tu savais ses sentiments toujours présents, et tu savais que même quand elle te disait devoir prendre ses distances, vous n'y arriviez pas vraiment. Tu lui en avais d'ailleurs fait la remarque par texto. Tu aurais seulement espéré que ce drame ne lui arrive pas tout bêtement. Quoiqu'il en soit elle ne voulait pas en parler, et tu respectais cela mais, il fallait savoir à ce que tu gardes un œil sur elle. Puis en parlant d'oeil, à cet instant tu voyais une once d'amusement dans son regard, et bizarrement ça te réchauffait le coeur. Oui ça te faisait du bien, même si tu avais fait passer ça pour de la moquerie. Non, je ne pense pas que je m'en ennuierait, par contre je vois déjà la frustration de ne pas pouvoir agir, mais les collègues sont là pour ça aussi, tu me diras. Oui malheureusement il n'y avait pas le temps de s'ennuyer dans ce genre de boulot, mais c'était une manière pour toi de garder un pieds dans le milieu de te rassurer les victimes, les guider, et transmettre les besoins aux secours. De l'autre côté de la barrière, tu seras et tu espérais pour un minimum de temps. Je sais que je vis pas dans une maison, mais y'a toujours le lit de la chambre de Zoé. J'y dormirai si tu veux, et tu pourras dormir à ton aise dans le mien. Gentleman va ! C'est vrai que quand Zoé était là il t'arrivait souvent de dormir dans le lit une place que tu avais aménager dans sa chambre. Mais tu préfères que je dorme avec toi, je peux aussi. Oui, pour le coup elle t'avait dit y repenser en fermant les yeux, et tu savais qu'elle n'allait pas si bien qu'elle le prétendait.;

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Je ne voulais pas me moquer de lui en plus j'en avais pas tellement la force mais Jamie était le genre d'homme qui détestait rester sans rien faire du coup je ne le voyais pas dans ce genre de boulot. Parler de mon agression j'avais du mal, c'était encore récent et douloureux alors forcément je préférais éviter le sujet dès que je le pouvais. "Après si c'est juste passager tu peut tenir le temps de retrouver l'usage de ta jambe mais faudra faire attention à toi." Encore une fois j'étais en train de lui changer ses habitudes en lui demandant où j'allais dormir et sa reponse me fit me mordre la lèvre, oui dormir seule c'était peut être pas ce dont j'avais envie mais fallait que j'en prend l'habitude. "Non ne change pas tes habitudes pour moi." Il y avait une chose que j'avais envie de lui demander mais que je n'oasis pas jusqu'à qu'il me le demande mais je me demandais s'il plaisantait ou pas. "Tu le ferait si je te le demandais??" J'avais peur qu'il me jete en l'air pourtant c'était une demande innocente.

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Tu commençais vraiment à être persuadé du fait que Sally soit pas si à l'aise que ça avec le fait que tu sois pompier, chose qui pouvait se comprendre. Cela dit tu n'avais jamais fait selon les opinions des autres dans ce champ-là puisque c'était un rêve de gosse qui ne t'avait pas quitté. Maintenant tu n'étais pas entré dans les détails de ton accident avec Sally de peur de l'inquiéter, mais quelque part elle avait raison, il allait falloir être plus prudent encore si tu reprenais un jour. Tu as simplement hoché la tête positivement, la rassurant d'un simple regard par une promesse silencieuse. Tu ne voulais plus parler de ça, maintenant surtout que vous l'aviez déjà évoqué la dernière fois. J'y ai dormi par plus tard qu'avant hier, ça ne me change pas tant que ça, ne t'inquiète pas. Oui tu dormais dans ce lit quand Zoé était là, même si parfois, elle dormait avec toi, comme hier par exemple. Oui, bien sûr que je le ferai. Tu avait même anticipé en lui proposant avant qu'elle n'en parle.

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Jamie était là pour moi ce soir et je ne pourrais jamais le remercier assez pour être venue me chercher à l'hôpital et me garder chez lui pour prendre soin de moi, j'étais contente d'être avec lui et j'appréciais encore plus le fait qu'il soit autant attentionné, j'en avais besoin depuis ma dernière rupture, mon agression et je pense que le plus important était de retrouver Zoé demain, j'appréhendais de lui faire peur avec les marques à mon visage mais retrouver ma fille était la seule qui me faisait le plus tenir. Je lui souriais timidement, faiblement avant de poser mon regard contre le sien. "Merci et promis je ne prendrais pas toute la place." Je me pinçais les lèvres avant de me redresser sur le sofa en grimaçant. "Va falloir que je passe à la pharmacie." J'avais besoin de soigner les petites plaies si je voulais moins ressembler à une boxeuse demain.

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Prendre toute la place ? Difficile à imaginer, quoique Zoé, avait tendance à vouloir s'approprier le grand lit en se mettant au lieu comme une princesse. Cette simple anecdote t'avait arraché un petit sourire mais tu n'as rien dit alors que te confiais devoir aller à la pharmacie. Non laisse, je vais y aller. Alexys ne devrait pas tarder, ça vous laissera un moment ensemble. Oui loin l'idée et l'envie d'en être. Pas que tu n'appréciais pas Alexys, bien au contraire, mais tu savais que ces deux demoiselles avaient un véritable lien, et tu ne pourrais que te sentir de trop, sans compter que cette conversation n'allait pas être des plus joviales. Puis reconnais le, sa meilleure amie lui apporterait ce que tu ne pourrais jamais faire. Humble Jamie. Tu as donc récupéré les prescriptions de l'hôpital, et tu as quitté ton appartement peu avant l'arrivée de d'Alexys, et pour ne pas rentrer trop tôt tu en as profité pour prendre des nouvelles de Zoé, et pour faire des courses pour ne revenir que plus tard, accompagné du fil des voisins qui t'aidait avec tes courses. Oui parce qu'avec ta béquille tu aurais plusieurs allers-retours. Sally ? As-tu lancé comme pas certain de la trouver là.

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