Jally (+) Quand ta vie est détruite tu as besoin d'une épaule sur laquel pleurer.

Mon séjour au Brésil ne s'était pas aussi bien passer qu'il aurait dû, au départ si mais par la suite j'avais été à un casting et c'est en rentrant assez tard que je m'étais fait accoster par un homme dans la rue, refusant ces avances ce mec m'a attiré dans une ruelle contre mon grès et ma violer, je ne m'étais pas laisser faire donc forcément je me suis prit des coups et à la fi il m'avait laisser pour morte dans cette ruelle. J'avais terminé à l'hôpital dans un commissariat sans connaitre cette langue forcément et il m'avait demandé de rester en ville pour la suie de l'affaire mais je ne pouvais pas, cette ville me faisait peur et le pire dans tout ça c'est que j'avais perdu le bébé que je portais, c'était ça le plus dur, j'avais donc décider de rentrer par le premier avion mais sans donner aucune nouvelle à personne et encore moins à Jamie qui m'envoyait des sms et m'appelait et encore moins à Elyes.

J'étais enfin rentrer et je me retrouvais de nouveau à l'hôpital pour des examens plus approfondis, j'avais aussi des marques de coup partout sur le visage, j'avais mal aux côtes et forcément ayant travailler dans l'hôpital de la ville j'avais beaucoup plus confiance en eux que ceux d'un pays étranger. Assise dans une chambre à l'écart de tout le monde je m'apitoyais sur mon sort, je me sentais vide sans ce bébé dans mon ventre et les marques sur mon visage m'était égal, j'avais la lèvre fendu, l'arcade ouverte, les yeux bleus et le dessus de la lèvre gonfler, sans compter les griffures sur mes cuisses et les hématomes sur mon ventre et mes cuisses mais je m'en foutais la douleur physique était bien plus pire, la personne de confiance avait été Jamie dernièrement, pourquoi je ne savais pas parce qu'il y avait aussi Elyes mais j'avais rempli ces papiers le moment où tout ce passait bien avec Jamie, seule dans ma chambre à attendre les résultats j'étais inconsolable et je repensais à tout ce qui venait de ce passer dans ma triste vie.

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Lors d'une des dernières conversations que tu avais eu avec Sally, tu l'avais gentiment taquiner sur le fait que son voyage ne lui serait pas d'une grande utilité si vous continuiez à échanger autant par texto. Vous vous étiez beaucoup taquiné, et c'est vrai que depuis qu'elle au Brésil vous n'aviez pas été en contact que pour votre fille. Par conséquent tu avais fini par lui en faire la remarque. De là, où elle était peut-être arrivait-elle à faire le point sur sa rupture, mais pour le coup elle ne s'éloignait nullement de toi. C'était même l'inverse. A croire que depuis le début vous ne cessiez de renforcer vos liens malgré vous. Tout ça pour dire que tu étais inquiet. Tu ne pouvais pas penser que ta remarque justifiait le silence de Sally. C'était impossible, d'autant plus qu'elle ne se passerait pas des appels videos qui étaient un peu devenu votre habitude. Impuissant, tu t'occupais de ta fille, sans trop savoir comment gérer le reste. Tu avais envoyé un texto à Alexys et à Elyes pour leur demander à quand la dernière fois qu'ils avaient des nouvelles mais aucune concrète à cet instant. Quand le téléphone sonna, enfin, ce fut l'hôpital, et là coup de massue. Tu n'as pas réfléchi trente ans, tu t'es changé, tu as changé Zoé, et tu espérais pouvoir confié ta fille à sa grand-mère mais rien. Tu as donc appelé Elyes pour la lui filer, en lui disant de passer voir Alison si elle était disponible. D'une pierre deux coups. Exactement, et puis pour l'instant tu voulais taire l'appel que tu avais reçu de l'hôpital. Au fond une partie de toi, ne voulait pas croire qu'il s'agissait de Sally, votre Sally. Tu es donc arrivé avec ta béquille, puisque tu te débrouillais de mieux en mieux avec une seule d'entre elles, et accueilli par une employée que tu connaissais très bien, tu évitais les formalités alors qu'elle te guidait vers la chambre de Sally, en te racontant le peu de choses qu'elle savait le long du trajet vers la chambre. Choqué, et très vite inquiet, c'était ton état. Non, non, non putain! Avais-tu marmonné mâchoire serrée,en la voyant, à travers le rond vitré de la porte. Sans trop laisser la dame finir son récit, tu es entré dans la chambre, sans hésiter, bien que doucement Sally... c'est moi. Ta voix suffisait à être identifié tu le savais. L'année dernière, elle avait eu un accident, et déjà ça t'avait affecté mais là.. c'était la goutte de trop. Tu t'es approché, et l'inquiétude se voyait déjà sur ton visage.

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Je n'avais pas eu trop le temps d'appeler Jamie après tout ça, mon téléphone était resté éteint et bien sûr Jamie c'était très vite aperçut du silence radio, en même temps j'avais certaines horaires pour appeler Zoé avec le décalage horaire et surtout c'était pour être sûr que Jamie ne rate pas mes appels mais depuis l'agression tout c'était enchainé, comme l'hôpital, la dépose de plainte au Brésil puis le retour en ville sans rien dire à personne. Comment je pourrais prévenir Jamie, récupérer Zoé sans que personne ne remarque les marques sur mon visage, le choc de l'agression c'était déjà douloureux mais la perte de mon bébé m'avait anéanti, j'étais encore plus mal qu'à mon départ. Seule dans cette chambre sans personne qui était au courant du cauchemar que j'avais vécu je pleurais sans pouvoir m'arrêter, je me sentais sale, vide, anéanti au plus haut point jusqu'à que j'entende la porte s'ouvrir, je pensais que c'était le médecin, j'essuyais mes larmes en reniflant mais en entendant la voix de Jamie je fus surprise, je n'avais pas donner mon accord pour qu'il soit appeler et je pensais qu'il ne le ferait pas justement. "Jamie.. qu'est ce que tu fais là." J'avais dis cela d'une faible voix vu que j'avais la gorge noué, les marques de coup sur mon visage je ne pouvais pas les cacher mais j'essayais de faire fuir l'eau sur mes joues.

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Le choc était énorme, parce qu'au fond là, à ce instant tu te souvenais de ce moment où tu lui avais proposé de rester avec vous à Boston. Elle t'avait simplement dit que ça ne lui rendrait pas service d'être trop près de toi... aussi. Pourtant vous n'aviez pas cessé d'échanger par téléphone, et ce détail empirait les choses. Tu t'es approché doucement sans quitter ta fidèle béquille. Avec toi, ici, où est-ce que tu veux que je sois ? Oui c'était logique que tu finisses vite par atterrir ici, et ce, malgré que tu Zoé aies été avec toi. Sans trop réfléchir tu as posé ton arrière train contre le lit en la regardant. Tu détaillais son visage, et les détails qu'on avait pu te livrer te freiner dans les mots. Tu ne savais même pas quoi dire tout de suite, de peur qu'elle ne veuille pas s'ouvrir à toi. Tu sais que je viens là plusieurs fois par jour quand je suis au boulot. Le secret professionnel a ses failles, et apparemment je suis ton premier contact en cas d'urgence. Tu as presque sourit. Oui, au fond c'était une bonne chose et c'était plus que révélateur de votre lien se renforçant. Mais là tu sentais qu'à continuer vous tourneriez autour du pot. Tu l'as regardé un instant, et tu finissais par lui dire. Sally, regarde moi.. parle moi. Elle essuyait ses larmes, fuyait ton regard, et toi tu étais inquiet. Prenant sa main dans la tienne, tu ne la quittais pas du regard.

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J'avais ce besoin de craquer, de pleurer encore et encore mis voir Jamie là devant moi me stoppait dans mon élan, me stoppait carrément dans ma douleur physique, j'étais partagé entre le fait d'être rassuré qu'il soit là et aussi le mécontentement qu'il sache et qu'il me voit dans cet état. "Et Zoé??" Le savoir avec Zoé m'aurait beaucoup plus rassuré, je me pinçais les lèvres en apparemment comme ça devant lui, il restait au fond l'homme de qui j'étais amoureuse, aujourd'hui il y avait que lui et peut être que même à des kilomètres je n'avais pas réussi à me passer de lui, Zoé était la raison principal mais j'aurais pu me contenter que de prendre des nouvelles mais il n'était pas non plus obligé de savoir que j'étais toujours amoureuse. "Je ne vois pas l'urgence là tout de suite." A part que j'étais surement défiguré et détruite à l'intérieur mais je ne savais ps s'il savait pour le viol, pour la perte du bébé, ce qu'il savait exactement j'en savais rien. "Qu'est ce qu'il t'ont dit??" Je lui avais répondu par une question en fuyant son regard, impossible pour moi d'affronter son regard mais en sentant sa main prendre la mienne, j'entremêlais mes doigts aux siens et les larmes coulaient de nouveau mais sans un son cette fois ci.

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En voilà comme ça, tu n'avais pas pu commencer par lui parler de Zoé. Toi, tu savais que Zoé était en sécurité et ça te suffisait. Par contre, tu ne pouvais pas en dire de même pour la mère de ta fille. Ta mère n'est pas disponible avant la fin d'après-midi mais j'ai appelé Ely'. Ils passeront peut-être voir Alison ou inversement. C'est vrai qu'il y avait un moment qu'Alison n'avait pas vu votre fille, et l'amitié des deux pouvait être une bonne occasion. Toi, ça te permettait de te concentrer sur Sally. Tu rentres du Brésil, abîmée.. elle est là l'urgence. Je manquais de nouvelles, c'est aussi une urgence. Oui, une fois de plus elle minimisait ou plutôt elle inhibait. Toi, tu savais que c'était peut-être pas évident pour elle, et donc malgré votre lien tu te maintenais en réserve. D'ailleurs, quand elle te posait cette question de manière presque impulsive, tu prenais cela comme un signal. Mais très vite, ça changeait quand elle mêlait ses doigts aux tiens, et tu la laissais faire en y répondant. On en parlera que si tu le veux, qu'importe ce qui m'a été dit. Tu savais tout. L'agression, la fausse couche, le retour en urgences mais tu n'avais aucun détail. Ton autre se glissait sur ses joues que tu essuyais et tu ajoutais. Je n'ai rien dit à personne. On va attendre le médecin, et ensuite tu rentres avec moi. Ely' déposera Zoé chez ta mère à son retour... approche. As-tu pour la prendre dans tes bras.

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Moi je m'inquiétais d'abord pour Zoé, vu l'état dans lequel je rentrais je n'avais pas pu courir chez Jamie une fois arriver en ville parce que je ne savais pas comment expliquer les marques sur mon visage à ma fille mais je n'avais pas non plus voulu que Jamie me voit dans cet état, surtout que lui non plus n'était pas dans sa plus grande forme. "Tu aurais dû rester avec elle, j'ai confiance en eux mais tu aurais pu rester avec elle." C'est sûr que sans nouvelle de moi il aurait très raidement prit peur mais mon téléphone devait être quelque part au fond de mon sac éteint et je n'avais pas pensé à consulter mes messages depuis que j'étais rentré. "J'ai connu pire avec mon père, c'est pas la première fois que je passe par là.." Bon d'accord mon père m'avait mit sur la gueule mais je n'avais pas connu la perte d'un bébé et un viol par la même occasion mais j'espérais que Jamie ne soit pas au courant de tout ça, c'était pas évident d'en parler et encore mois d'être vu comme la victime. "Tu sais tout c'est ça??" Je laissais une de mes mains dans la sienne et son autre main venait sous ma joue encore humide essayer une larme qui s'était échappé, je me pinçais les lèvres doucement puisqu'elle était blessé pour essayer de ne pas craquer. "Zoé va prendre peur en me voyant comme ça.." J'avais même penser à m'absenter encore un peu même si je lui avais promis d'être là pour les fêtes de noël mais vu mon état j'avais peur de lui faire peur, je fus assez surprise de voir Jamie si protecteur avec moi mais au final j'en avais vraiment besoin, je me laissais aller pour aller me blottir dans ces bras, je posais mon visage contre sa nuque pour y laisser couler quelques larmes.

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Ta fille était ta priorité c'était certain. Pour autant dans une telle situation tu n'avais pas hésité une seule seconde. Dans un premier temps il te fallait absolument te déplacer, et dans un second temps tu ne pouvais pas le faire avec Zoé. Par conséquent, tu l'avais confiée. Oui mais j'aurais envoyé ton frère à ma place. Tu le disait en sachant pertinemment que ce n'était pas l'option qu'elle aurait retenue si elle avait eu le choix. Puis, en arrivant on t'avait livré des détails qui de toute façon te confortait dans ton choix d'être venu. Je peux pas te laisser dire une connerie pareille. Si y'avait bien une chose sur laquelle tu ne mettais pas de gants avec Sally, c'était bien le fait de pointer chaque connerie qui sortait de sa bouche. Et qu'elle était douée pour dire des bêtises. Celle-ci était d'ailleurs une grosse. Oui, elle a pensé que j'étais concerné, l'espace d'un instant. Tes sourcils se froncèrent malgré toi. Tu savais qu'elle avait été agressée, et surtout tu savais qu'elle avait perdu un bébé. Tu avais une fille avec elle, et on a vite fini par pensé que cet enfant était de toi, et par conséquent, on te devait la vérité. Tu n'avais même pas infirmé que cet enfant n'avait pas été le tien. Non dis pas de bêtises. Tu lui as manqué, elle sera contente de te retrouver. Un peu de fond de teint fera l'affaire si tu en ressent le besoin. Tu comprenais qu'elle ne veuille pas inquiéter Zoé, et pour le coup tu la laisserais gérer comme elle le veut tant qu'elle ne se bridait pas de peur de l'effet qu'elle ferait à votre fille. Tu étais même convaincue à cet instant que Sally avait plus besoin de ces retrouvailles que Zoé. Tu la prise dans tes bras et tu l'as gardé ainsi de longues secondes. Tu sentais ses larmes sur ta peau, et ça en était douloureux de la savoir aussi mal. Ca va aller Mendoza, c'est fini maintenant. Avais-tu chuchoté doucement. Tu te voulais rassurant et pourtant tu savais qu'elle avait ce besoin de craquer en se sentant en sécurité. Le médecin déboula peu de temps après, et tu as pris le temps de lui dire. Je serai juste là devant la porte. Cherchant son approbation du regard, tu serrais doucement sa main dans la tienne avant de la relâcher.

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Je ne voulais pas qu'il s'inquiète pour moi, je lui avais confié Zoé et je préférais qu'il s'en occupe, tant pis si je devais me débrouiller dans ce genre de cauchemar, je ne voulais pas impliquer Zoé et Jamie. "Je préfère laisser Ely en dehors de ça c'est pas le bon moment pour lui." J'avais ce besoin de faire comme ci tout cela n'était pas grave, comme ci j'étais habitué et je pouvais encaisser mais il y avait une grande différence entre prendre des coups et souffrir intérieurement. Quand il confirmait qu'il savait tout je baissais la te^te en retenant mes larmes mais c'était dur d'affronter tout ça devant lui. "J'aurais dû te le dire avant de partir, je pensais le faire en revenant, enfin si.." SI j'avais pas été violer mais cela je n'arrivais pas à le dire c'était trop dur. Retrouver Zoé c'était ce dont j'avais besoin mais les marques sur mon visage, la douleur psychologique et les douleurs aux côtes ne me permettait pas de revenir comme j'étais parti. "Il faudrait beaucoup de fond de teint." Quand je terminais dans ses bras je craquais complètement, mes larmes n'arrêtaient plus de couler, je revivais sans cesse le viol dans ma tête, je ressentais les douleurs après ce cauchemar et j'avais ce besoin de craquer dans les bras de Jamie. Très rapidement le médecin arrivait dans ma chambre, je me reculais pour l'accueillir avant de retenir Jamie. "Reste avec moi." Il savait déjà tout et le médecin m'avait déjà ausculter là il venait me donner les résultats des tests, mes prescriptions pour les prochains jours et je me retrouvais rapidement à le remercier pour tout en le laissant partir, j'étais donc prête à rentrer mais je ne savais pas si la proposition de Jamie tenait toujours.

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Tu as hoché la tête en souriant légèrement, l'air de dire que finalement tu avais fait le bon choix. Puis au fond de toi, tu savais que tu n'aurais envoyé personne d'autre. Même pour rester avec ta fille, tu ne l'auras pas fait. Rester avec elle en étant préoccupé, et inquiet, ce n'était pas un cadeau. Là au moins tu savais qu'on lui consacrerait du temps. Faisant un non de la tête, tu finissais par dire. Non arrête, tu ne me dois rien. Faut le dire ça ne te regardait pas. Certes elle aurait fini par te le dire mais qu'importe quand, ça ne te regardait nullement après tout. Pour autant, même si tu n'étais pas le père cette fois, la nouvelle t'attristait. C'était Sally, et elle en avait déjà tellement bavé que tu te sentais mal. Elle qui était une mère extra. On trouvera un moyen de ne pas trop l'inquiéter, t'en fais pas pour elle. Puis de toute façon ce soir, elle reste chez ta mère. Oui c'était plus ou moins prévu. Tu savais que tu contacterais la mère de Sally pour lui dire de la garder comme elle le faisait souvent. A la demande de la brunette tu es resté même en présence du médecin et quand ce dernier quitta la pièce, tu as fini par lui dire. Je te laisserai pas seule, tu le sais. Tu rentres avec moi ? On ira Zoé demain soir, le temps que tu te reposes un peu.

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