LE PARC ► Topic de groupe

Les projets de Dakota avait été bouleversés toute la journée, la brunette n'avait pas eu une seconde à elle et quand elle s'installa enfin sur son canapé, elle ressentit immédiatement l'envie de le quitter. Cela faisait quelques années qu'elle passait Halloween seule avachit sur un canapé, un pack de bière sur la table accompagné par une montagne de sucrerie. Mais cette fois-ci, c'était différent. Après avoir aidé Terence à dégoter sa foutue canne pour terminer à la perfection son costume, elle ressentait elle aussi l'irrésistible envie de faire partie intégrante de cette fête.

Dakota se leva brusquement et se dirigea vers sa garde-robe, il lui fallait se confectionner un costume en quelques minutes, heureusement son armoire débordait de tenues en tout genre. Elle attrapa rapidement une petite robe noire bustier qui ferait amplement l'affaire, elle l'associa à des bas résilles et des bottes hauts talons. Il n'était pas trop tard pour trouver un magasin ouvert où elle pourrait dénicher un chapeau de sorcière. Elle fût tentée d'appeler Terence pour qu'il l'y accompagne, mais changea plutôt vite d'avis, après tout ils avaient passé la majeure partie de la journée ensemble et il devait probablement être avec ses amis à cette heure-ci.

C'est donc en solitaire qu'elle se rendit au magasin de déguisement, elle en sortit fièrement cinq minutes plus tard, son chapeau déposé gracieusement sur sa petite tête brune. Le bruit de ses pas résonnait fortement contre les pavés, mais elle ne ralentit pas pour autant. Elle profitait du paysage qui s'offrait à elle, les maisons étaient toutes décorées pour l'occasion. Elle, qui, adolescente n'avait pas le droit de mettre un pied dehors lors de cette fête, découvrait les joies d'Halloween d'un nouvel œil.

Elle dévala ainsi les rues sans but précis, observant les enfants venir sonner aux portes pour récolter quelques friandises, tandis que les adultes se dirigeaient tous vers les quelques fêtes présentent. Dakota sortit alors son portable et se décida enfin à appeler son meilleur ami. "Il était temps cocotte, tu te trouves où ? " La jeune femme sourit à cette remarque, elle lui indiqua le nom de la rue où elle était située, avant de lui demander à son tour où il était. "Je suis vers l'est du parc, il fait trop noir pour que je t'indique l'endroit exact... mais je suis Gandalf, c'est l'essentiel." Dakota mit un certain temps avant savoir si elle était proche ou non du lieu, elle fît plusieurs tours sur elle-même, le nuit changeait constamment l'idée que l'on pouvait se faire d'un endroit. "Je ne suis pas très loin, enfin je crois...", ajouta t-elle en riant. Elle commençait à marcher à vive allure pour le rejoindre lorsqu'elle sentit dans sa voix que quelque chose n'allait pas. "Eh merde... merde merde merde. Assez surprise, elle mit un moment avant de réagir. "Terence ? Qu'est ce qui se passe ? Si c'est une blague, c'est très loin d'être marrant ! Il raccrocha presqu'aussi tôt, la jeune femme était quasiment certaine qu'il ne s'agissait là que d'un coup monté, mais elle accéléra cependant le pas et arriva rapidement sur les lieux. Elle découvrit là un véritable chaos, des gens criaient, d'autres pleuraient. Elle vit également plusieurs personnes à terre, la seule réaction qui lui vint fût d'ouvrir la bouche et d'écarquiller les yeux. Elle ne réagit plus pendant plusieurs secondes.

Ce n'était certes pas la meilleure des idées d'avoir raccrocher à Dakota mais l'instinct de survie du jeune Terence avait occupé une place très importante à travers son esprit. Une mauviette. Cependant, il avait finalement bien fait de prendre cette décision : des cris d'horreur incessants parvenaient jusqu'aux oreilles du jeune homme, ce qui incita celui-ci à se braquer davantage contre lui et se jurer de ne plus bouger jusqu'à l'aube. Seulement, ça, ce n'était Terence. Ce Terence curieux et avide d'aventures. Ce Terence au grand coeur. Ces moments très fréquents de la vie de l'étudiant où ce dernier cessait de se comporter comme l'idiot égoïste qu'il avait longuement été à l'époque. Plus, il savait à présent que Dakota se trouvait dans ce qui ressemblait plus à une version bien morbide de Battle Royale qu'à un simple parc bucolique. Et encore, bucolique, il ne l'était pas toujours dans ce sens-là. Le froussard reprit alors son portable en main et tenta une toute nouvelle fois de joindre les secours, puis Dakota en urgence. Tout était encore saturé ; quelle merveilleuse soirée d'Halloween dites-moi. Alors, il gigota enfin de son buisson pour se redresser et sortir sa tête de l'ombre. Un véritable chaos. Autour de tout l'affolement général, gisait une étudiante aux cheveux bruns. Ce n'était plus la blonde. Depuis combien de temps était-il resté derrière ce foutu buisson ? Lui-même n'en savait rien, la panique ne l'avait que trop saisi pour qu'il se rende compte du temps qui passait. En regardant de plus près l'horizon qui lui était possible de voir, il mit un temps fou à comprendre que la fille déguisée en sorcière sur sa droite n'était autre que Dakota. Il se redressa davantage : « Dakotaaaa », chuchota-t-il assez fort pour qu'elle puisse au moins entendre ça. Il réitéra une nouvelle fois et cela eut l'effet escompté. « Par ici ! Vite ! » Il retira la capuche de sa longue cape afin de se faire reconnaître. Dès qu'elle s'approcha de lui, il attrapa le poignet de sa meilleure amie et l'emporta avec lui derrière le buisson. « Reste pas trop longtemps à découvert, il y a un barjot qui s'amuse à poignarder tout le monde depuis que je t'ai raccroché » Tout en lui expliquant la situation, il jeta un bref coup au dessus du buisson : rien n'avait changé, le tueur ne devait pas être dans le coin. « Promet moi qu'on se quitte pas parce si on se sépare une seule fois, c'est la merde pour nous deux... »

Je ne me rendais pas tout de suite compte de la situation, je dirais même que si j’avais su je ne me serais jamais pointée habillée en lapin aussi sexy parce que j’avais vraiment l’air d’une actrice qui voulait obtenir le rôle principale du remake de la revanche d’une blonde. J’étais taillée pour le rôle, il y avait un homme déguisé en sérial killer, Rio et Briony ensanglantées au sol et d’autres personnes affolées autour. Moi, j’arrivais tranquillement comme un superhéros lançant une vanne qui ne faisait rire personne, d’ailleurs je ne comprenais toujours pas pourquoi tout le monde paniquait comme ça surtout que le mec n’avait pas l’air d’être un véritable monstre sinon il aurait fait comme dans les films d’horreurs, il aurait sorti une machette ou une hache peut-être même une tronçonneuse et aurait tué tout le monde sur son passage. A la place il se contentait d’en choisir une ou deux et de laisser les autres appeler les flics, les ambulances et courir un peu partout. D’ailleurs si nous étions tous plus courageux nous aurions pu l’encercler et le maitriser sans aucuns soucis, il n’était pas invincible après tout. Je me faisais cette réflexion au moment où l’ambulance débarquait, je comprenais que nous n’étions pas en train de tourner un spot pour illustrer la fête d’Halloween et notre capacité à nous mettre en autodérision à Harvard. La chaleur redescendait et je me demandais comment j’allais bien pouvoir me sortir de ce merdier, je tournais la tête prête à m’en aller d’où je venais mais je me disais que je serais lâche de partir comme ça alors que ma copine Teodora était en détresse, il se tenait devant sa voiture avec son couteau prêt à éventrer cette fille, qu’il touche à ma copine et son bébé je me mettrais en colère. Je contournais la voiture cherchant quelque chose, n’y avait-il pas une grosse pierre à lui lancer à la gueule à cet abruti ? Je sortais mon portable restant la plus discrète possible pour passer un nouveau coup de téléphone aux flics pour leur signaler qu'il était là. « … Quelle est l’urgence ! » Je soupirais chuchotant parce que je n’étais pas loin de la voiture comme la plupart des étudiants encore sur place. « Le barjot qui est en train de massacrer des gens dans le parc… Il est toujours ici ! »

Je voyais bien qu'Abygaëlle était mal ça se lisait sur son visage et elle ne tarda pas à le préciser " Non ... ça va ...", mais il ne fallait pas qu'elle reste là, je l'embarque donc de force avec moi afin qu'il ne lui arrive rien tout en nous emmenant jusqu'à Nayeli et la pauvre Briony allongée sur le sol. C'est traumatisé ou du moins pas loin de l'être que Nay' se jeta dans mes bras - Je me suis fais mal à la cheville en tombant je me suis accrochée à je ne sais pas quoi, et je me suis ouverte., ça me faisait bizarre mais je la serrais dans mes bras un instant pour la rassurer "Chuuuut... Ça va aller." alors qu'elle continuait paniquée - Et briony on peux pas laisser!, "Non je sais, on ne va pas la laisser..." je l'écartais pour regarder Briony étalée sur le sol. C'était un vrai carnage mais que faire? Je tournais alors mon regard vers Aby' qui reculait semblant dépitée de voir la jeune Mather inerte sur le sol. Je m'approchais donc doucement d'elle pour poser ma main sur son bras "Hey Aby'...? Tu vas tenir le coup?", je voyais bien que la mort de la brunette la touchait énormément et je ne pouvais rien faire de plus que l'empêcher de fuir n'importe où dans cet état alors instinctivement je la retenais en passant mon bras dans son dos pour la garder avec moi et nous rapprocher de Nayeli quand soudain... En même temps que la police il arriva...

Halloween la fête des morts... J'avais toujours trouvé ça bizarre qu'on fête de cette manière les défunts, mais il fallait avouer que ça restait une chouette nuit pour s'amuser. Déguisé en Jake l'éventreur, j'avais passé une partie de la soirée avec Aleskeï quand je reçus un sms de Nayeli qui m'invitait à la rejoindre au Parc car elle s'ennuyait. Souriant, je pris donc cette route en proposant à mon compère de soirée à m'y suivre pour rester ensemble. C'est lorsque je vis au loin des gens crier ainsi que les lumières des gyrophare d'une ambulance que soudain je passais d'un pas ferme à rapide pour finir par instinctivement courir en direction du parc où il se passait apparemment quelque chose de grave. J'arrivais enfin toujours suivit d'Aleskeï quand je vis alors une ambulance embarquer un corp sous un drap blanc, des gens affolés dans tout les sens, c'est en scrutant le terrain que je vis plus loin ma Nayeli accompagnée d'autres personnes dont une fille apparemment allongée sur le sol, inquiet au plus haut point pour elle, je traversais la place en courant arrivant près d'eux quand je reconnu soudain... Romane. Mais par réflexe, je vins près de ma belle pour la prendre dans mes bras quand je vis qu'elle était terrorisée et en larme "Nayeli...", après un bref calin, je passais ma main sur sa joue pour lui demander "Ça va? Tu n'as rien?", la scrutant dans tout les sens pour vérifier qu'elle n'était pas blessée. C'est le regard noir que je posais mes yeux sur Romane pour lui demander froidement "Qu'est ce qu'il se passe ici?!", avant de voir la fille sur le sol "Dites moi que c'est pas vrai, elle n'est pas morte si?!". Mais c'était quoi ce bordel?

J'assure auprès de Romane que je vais bien, alors qu'en réalité c'est tout le contraire. Fort heureusement il ne me croit pas vraiment et préfère m'embarquer avec lui, alors que j'étais à deux doigts de fuir comme tout le monde ici. Je ne cesse de me demander pourquoi le tueur n'a pas été jusqu'au bout avec moi. Entre temps Nayeli se jette dans les bras de Romane en pleure et blessée. Je les regarde puis devis mon regard sur la foule, ça devient bizarre, comme si on faisait un arrêt sur le son, mais pas l'image. Je sursaute légèrement, faisant même un pas en arrière quand Romane reviens poser sa main sur mon bras, comme ci c'était lui le tueur. "Hey Aby'...? Tu vas tenir le coup?" Mais sa voix me fait vite revenir à la réalité et je suis bien soulagée de voir que c'est lui, soyons honnêtes s'il n'aurait pas été là, je serai sans doute au sol, ensanglanté. Le simple fait de sentir sa main glisser derrière mon dos me rassure, j'me rends compte que je me sens en sécurité en sa présence, d'un réflexe, je passe à mon tour mon bras derrière son dos. Seulement, nous allons certainement nous séparer dans la minute qui suis. Je hoche la tête à sa question, puis réponds en relevant mon regard vers le sien " J'aurais dû y passer aussi ... Il faut partir Romane" Après ça, je me détache légèrement de lui, regardant le jeune homme arriver vers Nayeli, sans doute son petit copain. Je regarde autour de moi ne sachant pas trop par ou passer. J'en oublie de remercier Romane, sans doute encore trop paniqué..Me souvenant de la froideur du tueur , qui est passé juste à côté de moi, je me rends compte que j'ai réellement peur et que fait le chemin seul jusqu'à la maison des Quincy - si je ne meurs pas avant -, risque d'être bien dure. Pour une fois, je me tourne vers Romane, puis le tire par la main, sans rien dire, l'incitant à ne pas me laisser seule. Je ne veux pas rester ici une minute de plus, voir Briony sur le sol, puis revoir la blondinette ... Je remarque que maintenant que la police arrive, est-ce qu'ils ont arrêté l'attaqué? J'en doute.

Elle était là, complètement tétanisée, il lui était impossible de réagir et elle fixait stupidement la scène effroyable qui se déroulait devant elle. Tous ses muscles étaient tendus et il lui semblait impossible de faire le moindre mouvement, sa main droite quant à elle serrait fermement son portable pendant que le reste de son corps ne donnait aucun signe de vie.

Elle fût rapidement saisit par un bruit, elle crut distinguer la voix de Terence et se tourna donc brusquement vers la droite. C’était bien lui en train d’agiter ses bras pour qu’elle le reconnaisse, en d’autres circonstances, elle aurait ri en remarquant son costume plutôt original, mais là, elle avait juste envie de se mettre en boule et de pleurer. Son meilleur ami lui attrapa le poignet et l’amèna jusqu’à sa fidèle cachette. La brunette s’agenouilla derrière le buisson afin de se faire remarquer le moins possible. « C’est quoi se bordel ? » Elle dut presque crier pour couvrir les hurlements, sans quoi Terence aurait été incapable de l’entendre. La réponse qui vint après était très loin de lui plaire. « Reste pas trop longtemps à découvert, il y a un barjot qui s'amuse à poignarder tout le monde depuis que je t'ai raccroché ». C’était encore pire que ce qu’elle pensait, un mec était assez dingue pour mettre ses films d’horreur préférés en pratique le soir d’Halloween. Le rythme cardiaque de la jeune femme accéléra légèrement, personne ne savait où le tueur se trouvait en ce moment et leur cachette était loin d’être idéal. Elle se jura à cet instant précis de ne plus jamais mettre un pied dehors le 31 octobre. Prise de panique elle s’accrocha au bras de Terence comme pour se rassurer.

« Promet moi qu'on se quitte pas parce si on se sépare une seule fois, c'est la merde pour nous deux...». Elle ne put s’empêcher d’émettre un petit rire à sa remarque et y répondit spontanément. « Tu crois sérieusement que c’est ce moment que je choisirais pour avoir subitement envie de me retrouver seule ? T’en fais pas, je te colle comme jamais ! ». Dakota était prise d’une irrésistible envie de se relever et d’observer les moindres faits et gestes des étudiants. Rester là sans même arriver à voir ce qui se déroulait à quelques mètres d’elle la stressait encore plus, mais elle n’apprécierait pas non plus croiser le regard du tueur pendant son analyse de la situation.

La blondinette me toisait d'un air mauvais et tenait dans ses mains une arme à feu. Un beau joujou pour une faible femme. Je contourna le véhicule à pas de loup et ouvrit d'un geste brusque l'autre portière, attrapant avec fermeté l'autre blonde et la tira violemment pour pouvoir accéder à sa place. « Si tu veux qu'elle reste en vie, tu bouges pas, tu ne cries pas. » Je passa mon doigt ensanglanté le long de sa mâchoire puis me désintéressa complétement d'elle pour me mettre sur le siège passager. La blondinette me menaçait encore de son regard et de son flingue. Enfin une qui allait lui donner un peu de fil à retordre. Sans lâcher mon regard du sien, j'approcha la pointe de mon couteau de son ventre arrondi. Un coup de travers et je pouvais déchirer la légère peau qui protégeait le bébé qui vivait dans son ventre. « Ce serait bête qu'un coup parte de travers, non ? » Je rigola légèrement, froidement. Elle voulait essayer de faire sa grande ? La bonne blague. Je joua encore quelques secondes avec mon couteau sur son ventre, laissant même quelques déchirures dans son vêtement puis remonta doucement vers mon visage.Je lui dis une légère entaille le long de sa joue, me délectant du sang qui coulait. Ca c'était la beauté à l'état pur. J'aurai voulu aller plus loin mais les gyrophares de la police m'interpellèrent. « Tu pourras remercier ces crétins Trésor. » Je sortis à ce moment là de la voiture, menaçant à nouveau la blondinette qui n'était pas loin.

J'aurais aimé qu'elle s'en aille. C'était le mieux pour sa sécurité, mais non, elle voulait rester! Quant à moi, je n'avais pas pu m'empêcher de le fixer, je n'aimais pas des gens comme lui, qui tuait sans raison. J'avais tué quelqu'un moi aussi il y a moins de deux mois, c'est pas pour autant que j'y passais ma vie! C'est alors qu'il se décidait à bouger, je n'aimais pas ça du tout. Mon regard se stoppa quelques secondes sur mon frère qui n'était pas loin mais je ne pouvais pas me préoccuper de lui. Je n'avais pas eu le temps de réagir qu'il avait attrapé Solweig, j'avais tendu la main pour la rattraper mais c'était trop tard. Je le regardais, j'avais peur pour la pauvre Solweig. Mais je le sentais que c'était pas elle dont il s'intéressait mais à moi qui avait eu un regard effronté. Solweig était comme sauve, il s'asseyait sur le siège passager, mes yeux ne le quittaient pas. « Ce serait bête qu'un coup parte de travers, non ? » Désespérant. Et c'était dommage pour lui que j'attendais un gamin, j'aurais pas de bébé dans le ventre je lui aurais déjà pété la gueule et envoyé direct en enfer. Je ne disais rien, même si ma main serrait mon collant au moment où il passait sa lame sur mon ventre, qu'il s'amusait à charcuter ma tenue d'infirmière pour se rapprocher de mon enfant. Si j'en sortais vivante, il allait morfler car je ne comptais pas en rester là. Je n'appréciais pas qu'on menace mon petit garçon. Je serais patiente. J'inspirais légèrement au contact douloureux de sa lame sur ma joue, je ne disais rien. Puis soudainement, les gyrophares de la police arrivait. Ils venaient enfin... « Tu pourras remercier ces crétins Trésor. » Jusqu'à ce qu'il descende de la voiture. Je n'aimais pas qu'il s'approche trop de Solweig. J'ouvris la porte de ma voiture et mettant mes bras au dessus du capot de la voiture, je faisais crier mon arme de deux balles pour le dissuader avant d'approcher pour prendre Sol par la main avec force pour la trainer jusqu'à mon frère. Je me jetais dans ses bras, en pleurant. Mon fils, j'avais failli perdre mon fils. « Mon bébé... il a failli s'en prendre à mon bébé... » Là, je pétais carrément un câble. J'aurais du partir, laisser les gens mourir au lieu de risquer la vie de mon enfant. Et encore, je tenais la main de Solweig seulement parce qu'elle avait eu un acte de solidarité envers moi. La police approchait de nous, une voiture s'arrêtant à cinq mètres et que plusieurs flics s'approchaient de moi, et d'autres vers un peu les personnes qui étaient témoins de l'accident. « Range ton arme. » murmurais-je à mon frère. Je regardais où était ma voiture, j'avais peur qu'il soit encore là. Mon sentiment de vengeance refaisait surface, et les yeux brillants, je fixais ma voiture, lieu où j'aurais pu perdre mon fils... Je lui accordais tellement plus d'importance que ma propre vie...