LE PARC ► Topic de groupe

Je me laissais entrainer par Aby' sans lutter, me contentant de jeter un dernier regard à Nayeli qui me semblait maintenant en sureté dans les bras de son "sauveur". C'est le coup de feu qui nous stoppa dans notre élan, moi comme Aby'. Cherchant d'où il venait, c'est là que je vis Esteban partir en courant suivit de peu par Nayeli, à peine le temps de dire "Nay'!...", que c'était trop tard, les deux étaient déjà parti on ne sait où dans ce bordel de folie furieuse. C'est le fait qu'Aby' me serrait plus fort la main de peur, que mon attention revint sur elle, mon regard posé dans ses yeux affolés. Je voyais bien qu'elle n'en pouvais plus alors je pris plus fermement sa main et d'un hochement de tête qui lui montrait bien que j'avais compris, on repris notre chemin d'un pas rapide pour sortir d'ici. Elle avait le regard brillant de larmes en m'annonçant clairement "Je vais rentrer ...", je l'arrêtais donc un instant pour prendre son visage entre mes mains, me penchant vers elle pour la regarder droit dans les yeux "Hey... Je vais te ramener à la résidence d'accord? La police est arrivée, tu ne risque plus rien maintenant.", et c'est vrai, le son maintenant plus lointain des sirènes signait surement la fin de cette folie et après un coup d’œil jeté derrière nous mais on était maintenant trop loin pour voir quoi que ce soit, je repris toujours d'un ton calme "Je veille sur toi, il ne t'arrivera rien c'est promis...". Ça me faisait étrange de lui promettre une telle chose, ça me rappelait bien des souvenirs et pourtant, j'y tenais fort, la protéger là de suite et maintenant, était devenu ma priorité. Reprenant sa main, je l'emmenais donc avec moi direction l'université et la résidence des Quincy sans me douter un instant que ma fiancée était là bas derrière et que tout ceci n'était en réalité qu'une mauvaise blague des Mathers...

Après le tout, j'avais besoin d'un peu de temps. C'était une blague mais j'avais beaucoup stressé pour le petit. j'étais limite à la crise d'angoisse, je sentais que ma poitrine se soulevait très rapidement, je respirais avec difficulté. Et Romane, il était où ? Savait-il ce qu'il s'était passé?! Je n'en savais rien, je lui demanderais sûrement demain ou du moins, quand je le verrais. Je regardais mon frère avant de me jeter dans ses bras à nouveau et le serrer très fort. J'avais comme l'impression qu'il s'était intéressé à moi à cause de mon arme, à la possible impression que je me sentais sauve avec, même si ce n'était pas le cas. J'aurais été courageuse, sans bébé, je lui aurais sauté à la gorge, je n'aurais pas hésité à tirer. Je serrais fort mon frère contre moi, ça me faisait du bien qu'il était là finalement. Je levais les yeux vers lui. « Je crois que je vais rentrer. Faut que je me change les idées. » Je souris alors que je fermais la porte passager de la voiture. Je regardais le faux tueur au sol, j'avais clairement pas envie de l'aider malgré ce qu'avait fait Esteban. Je rigolais pas avec la sureté de mon fils. Je déposais un baiser sur la joue de mon frère. « Buona notte, Gino... » Je souris tendrement, puis leva la main pour dire aurevoir à Solweig. Une fois au volant, je me sentais trembler. "Et si ça avait été un ennemi de la famille ?" Je n'aurais pas eu autant de chance... même si lui, c'était de la comédie. Je restais ainsi sans bouger. J'arrivais pas à décoller.

Romane ressert un peu plus sa main, comme pour me prévenir qu'il est bien présent & qu'il ne me laissera pas. Par la suite je marche tête baissée, bien décidé à rentrée, jusqu'à ce qu'il m'arrête dans mon élan. Il passe chacune de ses mains sur mes joues, je n'ai pas d'autre choix que de me perdre dans son regard. "Hey... Je vais te ramener à la résidence d'accord? La police est arrivée, tu ne risque plus rien maintenant." Juste de part son attitude et ses mots, je me sens déjà un peu mieux. Je ferme les yeux à peine une seconde, puis je hoche la tête en le regardant toujours dans les yeux. "Je veille sur toi, il ne t'arrivera rien c'est promis...". Je me pince les lèvres, " Merci Romane ... mais ne te sens surtout pas obligé ... J'pense que tu as mieux à faire" Je ne sais pas si je dis ça par rapport à Camilla .. Mais sans doute que oui ! C'est déjà pas top de vivre un truc comme ça, mais avec moi en plus, ça ne doit rien arranger pour Romane. J'ignore comment le remercier, je sais que je suis distante, mais l'ambiance ma totalement refroidie. Je ne fais plus vraiment attention à ce qui se passe derrière nous ... Puis j'ai surtout pas envie de voir. Je suis très loin de me douter que c'est une blague. Je me fais violence pour quitter son regard, puis nous partons pour de bon du parc.

Alors toute cette histoire n’était qu’une vague plaisanterie ? Je ne souriais pas vraiment, j’avais eu une peur affreuse pour Teodora et même pour Solweig alors que je ne portais pas particulièrement la jeune fille dans mon cœur, les trois personnes censées être décédées venaient de réapparaitre comme par magie alors qu’un garçon frappait le présumé tueur qui devenait tout à coup faible, les masques tombaient peu à peu et nous comprenions que Marloes était donc déguisée pour faire peur à tout le monde, nous étions dans une journée faite pour cela après tout, Halloween. La blague prenait fin et je pense que certains prendraient mieux la blague que d’autres comme Teodora qui avait vraiment eu peur, la petite coupure sur son visage en témoignait et elle ne tardait pas à quitter l’endroit avec Romane, je restais sur le côté, la fête semblait presque terminée et je n’avais même pas eu le temps d’en profiter. Ridiculement vêtue comme une lapine du PlayBoy Club la série télévisée je me décidais à faire demi-tour pour rejoindre la résidence des Cabots, il était prévu que nous entamions un after plus intéressant avec une planche de ouija, nous allions surement faire un ou deux appels d’esprits et je me devais d’être présente pour faire la blonde possédée si rien ne se passait histoire que notre soirée ne soit pas entièrement à jeter aux lions, bon avouons aussi que j’allais prendre un malin plaisir à le faire pour voir les filles se faire dessus en me pensant plus ou moins possédée par je ne sais quel revenant. Je repartais donc d’où je venais apaisée par le fait que personne ne soit mort et que le tueur soit enfaite une mather, ça ne m’étonnait même pas qu’ils aient fait ça, ils avaient le sens de l’humour et du show après tout.

OUT

J'étais prêt à lui trancher la gorge sous la pression quand soudain j'entendis crier derrière moi « - Stop, ça suffit, c'est pas le tueur fou ! », je tournais la tête brusquement quand je vis arriver pleine de sang une blondinette affolée qui vint d'ailleurs se jeter sur moi en continuant de crier en se mettant à me taper dessus du mieux qu'elle pouvait « - Ça c'est suffit, c'est une blague, on est vivants ! C'est Marloes, tu vas la tuer bordel ! », la regardant les yeux noir "Quoi..?". J'eus à peine le temps de comprendre ce qu'elle était entrain de me dire qu'une autre fille débarqua pour se mettre à genou près du tueur qui en réalité... N'en était pas un? Poussant violemment la blonde parterre pour qu'elle me lâche je lui dis haut et fort "Oh mais tu vas te calmer oui!" avant que je ne me redresse et que Nayeli arrive en courant du mieux qu'elle pouvait en gueulant à son tour après les filles qui venaient m'agresser. Alors comme ça c'était Marloes, la présidente des Mathers qui était derrière tout ça??? Elles étaient sérieuses avec leur connerie là? Limite encore plus énervé qu'avant je me relevais haussant d'avantage le ton "Mais vous n'êtes vraiment qu'une grosse bande de débiles pour organiser une merde pareil! Vous réalisez que ça aurait pu aller loin?! Teodora aurait pu la flinguer! Et ça vous fait marrer de faire subir ça aux gens? Mais vous êtes grave ma parole!", avant de me recoiffer en soufflant exaspéré, les flics arrivant "Tsss... Abruties va!", levant mes mains pour montrer que je n'étais pas armé avant de continuer "C'est la folle assomée parterre qu'il faut emmener.", avant de prendre Nayeli par le bras "Aller viens on s'en va.", les Mathers... J'aurais dû m'en douter, ils n'y avait qu'eux pour avoir des idées de merde comme celle là.

OUUUUUUT (owi chuis vilain)

Je ne pouvais pas me relever, mes oreilles sifflaient fort très fort, j'entendais de l'agitation autour de moi mais je ne pouvais ouvrir les yeux, je ne pouvais bouger. J'avais mal à la tête, terriblement mal, sans doute la bouteille qu'il avait cassé sur ma tête et la chute qui l'avait suivie. Les coups avez cessés, sans doute les mathers qui avaient vu la scène, je ne savais pas j'étais juste en position de KO. J'avais froid et à la fois chaud, je tremblais et à la fois suais, j'avais l'impression d'être morte pourtant mon coeur battait encore. J'avais juste besoin de laisser mon corps se reprendre, mais sans aide médicale j'aurais beaucoup de mal. J’espérais inconsciemment qu'ils aient appelés une ambulance, qu'ils arrivent bientôt, surtout.