LE PARC ► Topic de groupe

« Tu crois sérieusement que c’est ce moment que je choisirais pour avoir subitement envie de me retrouver seule ? T’en fais pas, je te colle comme jamais ! » Terence avait perçu, à travers cette parole, un léger rire. Cela tombait en effet sous le sens, le jeune homme aurait pu très bien se taire, ça n'aurait en rien changé la situation. Malgré sa panique constante, il parvint à rire à son tour. C'était bien sa Dakota ça : toujours avec lui quoiqu'il arrive, aussi bien pendant une invasion de poules mutantes qu'une simple virée d'Halloween qui vire au cauchemar. Plus, il n'était plus seul à présent et très bien accompagné, bien que sa meilleure amie paniquait au même compte que le jeune étudiant. En dépit de la pénombre dans laquelle il s'était installé, il sentait la nervosité de Dakota. Il sentait sa peur. Les deux étaient finalement au même niveau. Brisant à nouveau le silence, Terence se tourna vers Dakota et tenta un sourire quelque peu maladroit. « Désolé de t'avoir embarqué là-dedans », murmura-t-il en lui embrassant doucement le front. Il le pensait sincèrement. C'était un véritable idiot qui ne manquait jamais de malchance pendant Halloween. Entre le début et maintenant, il l'avait prouvé. Pour la fin, nous n'y étions pas encore. Terence paraissait continuellement indécis et espérait de tout son coeur que le tueur n'aurait pas la mauvaise idée de venir du côté de leur planque. Il prit donc une longue respiration puis se ressaisit à son rythme. Quelques minutes plus tard, son oreille droite fut attiré pour le cri d'une fille. Tout le monde criait pour être honnête, mais celui-ci disait quelque chose qui risquait de mettre Terence dans un grand état d’incompréhension. « Ça c'est suffit, c'est une blague, on est vivants ! C'est Marloes, tu vas la tuer bordel ! » Il croisa de nouveau le regard de sa meilleure amie tandis que toute la panique qu'il avait assimilé auparavant s'envola petit à petit. Il se redressa plus vite qu'il ne l'aurait pensé et observa méticuleusement la situation, partagé entre l'envie de comprendre ce soudain retournement de situation et celle de passer un savon à chacun des responsables. « J'hallucine... » Les morts qu'il pensait "mort" n'étaient pas mort et se portaient même parfaitement bien. Terence, lui, vacillait sensiblement à cause de son état antérieur et prit sur lui pour sortir de son buisson et se précipiter vers le petit comité de Mathers présents, les nerfs à vif. « Vous vous rendez compte que j'ai du rester coincé derrière un foutu buisson à cause de vos conneries ?! J'étais terrorisé ! » Il avait voulu cracher tout ce qu'il avait sur le coeur à propos de ça mais fut stoppé par sa propre conscience. A terre, gisait une étudiante qu'il ne connaissait que trop bien. Une des seules Mathers avec qui il traînait de temps à autre sans avoir à critiquer sa maison. Son opinion vis à vis des Mathers semblaient visiblement mitigé chez lui, mais de toutes les maisons de cette facultés, la Mather était très souvent la cible du futur architecte. L'une des mortes-vivantes mit la main sur un téléphone et contacta les ambulances. Terence, quant à lui, attrapa la main de Dakota pour ne pas oublier qu'il était accompagné. Ainsi, il tenta calmement d'apaiser ses nerfs. « C'est bien un truc de Mather ça... quel bande d'idiots. » marmonna-t-il sous l'amertume en espérant que sa meilleure amie l'entendrait. Les ambulances débarquèrent rapidement et prirent Marloes en charge. Terence priait intérieurement pour qu'elle se rétablisse. C'est une amie après tout. Dès que la blague fut définitivement terminée, le parc se vida au compte-goutte. L'étudiant ne lâcha pas la main de Dakota et reprit la parole l'esprit perdu. « Une comédie chez moi avec des marshmallows grillés, ça te dit ? » Il disait ça comme ça, sans arrière pensé particulière. Il voulait juste oublier tout ce qui venait de se passer. Et il avait faim. Étonnamment faim. « On a besoin de se changer les idées hein ? » ajouta-t-il accompagné d'un rire nerveux. « Encore désolé pour le plan foireux, la prochaine fois je fêterais Halloween dans l'endroit le plus sécurisé au monde, les parcs c'est définitivement pas mon truc. »

Teo partie dans sa voiture pour entrer chez elle, je sentais bien qu'au fond d'elle elle n'allait pas très bien. Faut vraiment ne pas avoir de cervelle pour faire une blague aussi tordu et surtout de faire aussi peur à une femme enceinte. Cette mather aurait plus lui déclencher des contraction ou d'autres truc de ce genre. Je dis bonne nuit a Sol avant d'aller rejoindre Teo dans sa voiture. Elle n'arrivait pas à démarrer la voiture. On c'est fait menacé de mort tellement de fois que ce tueur aurait pu être un de nos ennemis. Cette jeune fille allait ce faire tuer je pointer mon arme vers elle, mais ou avait-elle la tête.
je posa ma main sur la sienne qui était sur le volant. " Veux-tu passer la nuit à la maison ? Tu ne peux pas rester seule."