the beauty is mine - biki

Vous en parliez mais tu savais que tout se fera de manière naturelle, et naturelle chez vous c'était l'affection que vous vous portiez autant que votre tempéremment tactiles. Pour autant tu l'avais entendu te dire que ces câlins réclamés avaient comme pour destinataire : toi. Tu savais qu'elle ne l'aurait jamais dit si ce n'était pas le cas. Elle était le genre à faire les choses pleinement mais tu voulais lui prouver qu'elle ne saurait pas te tenir tête trop longtemps. Plus passionnant que ça ?! Tu aimais ça manière de se la jouer résistante sans te repousser alors tu en profitais. Ton bras entourait sa taille et tes lèvres ne cessaient leur activité, mordillant gentiment sa peau. Tu comptes célébrer ta nouvelle colocation sur mesure avec un bouquin de neuro ? Deuxième carte ? La culpabilité, le gâchis. Il y avait tellement à fêter, et puis elle qui aimait rendre les choses mémorables tu doutais fortement qu'elle renonce à cela. Glissant ta main gauche dans ses cheveux, tu venais lui improviser un massage crânien, à l'aube du cuir chevelu, tout en la beusoutant par intermittence au creux de son épaule. A minima tu aurais trinquer avec ta nouvelle coloc', et moi t'as vu ce que tu me réserves ? Tu en profitais parce que tu savais qu'en boudant elle ne suivait nullement ses envies et émotions. Non elle te faisait payer, voilà tout. Noel, première fois ensemble, réveillon titaniquesque... on a toujours tout fêté à notre manière. Nostalgie. Il fallait s'attendre à tout avec Bambi. Elle pourrait te sauter dessus dans la seconde tout comme elle pourrait tenir toute la soirée. En attendant à cet instant tu finissais pas te laisser l'argument du jour s'imposer à toi. Et puis.. c'est con, bébé, j'avais un tatouage à te montrer. Manipulateur ? Carrément. Non parce que ta première intention n'avait pas été de le lui montrer jusqu'à ce qu'elle le remarque d'elle-même, mais cas de force majeur. Joueur tu voulais gagner ce défi.

@Bambi C. Corleonesi

Bambi se mordait actuellement la joue droite, celle que Ciarán ne pouvait pas voir dans sa position, pour essayer de ne pas céder tout de suite. Céder reviendrait à dire qu'il gagnait la partie et après ce qu'il avait osé lui sortir, ce serait bien trop facile. Hélas pour l'italienne, chaque argument avancé faisait écho à son tempérament profond. Tu ne trouves pas la neuro passionnante ? Dommage, tu ne sais pas ce que tu rates Kiki ! Essayer de le provoquer avec son surnom ne serait sans doute pas suffisant pas rapport aux multiples tentatives de son cher et tendre : beusous, massage du cuir chevelu, rappel nostalgique mais ô combien délectable de chaque célébration qu'ils avaient eues depuis le début de leur histoire. Si tu as soif, le frigo est plein... fit-elle en se raidissant car ce genre de parole lui coûtait. Cela ne ressemblait tellement pas à la brunette... mais autant dire que l'argument tatouage la poussa à fermer brusquement son bouquin et se relever du canapé afin de le regarder, visage toujours fermé. Si tu veux me le montrer, que ce soit pour te faire pardonner et non pas pour avoir l'impression de gagner. Parce que c'est ça, hein ? Tu me tentes juste parce que tu veux gagner !

Okay, elle te surprenait un peu dans sa lutte. Non parce que bien que tu cherchais à faire diversion, elle ne cessait de revenir à ce bouquin. Pourtant tu sentais bien qu'elle était plus attentive à ce que tu lui faisais et à la manière dont elle allait restée de marbre plutôt qu'à ce bouquin. Elle te vantait les passions de la neuro', pourtant elle savait que tu aimais ça, et elle n'avait pas donné de réponse à ta réplique. Découragé ? Non, jamais. Passionnant ou pas, ça l'est jamais autant que toi. Tu pardonneras à Kiki d'être trop passionné par Bibi pour oser la comparer à de la neuro.. mon amour. Okay jamais tu ne l'avais appelé comme ça et ce surnom venait de se glisser chaudement à son oreille. C'était ton amour cette fille pourtant mais tu avais tes surnoms les plus récurrents, et là joueur, tu la cherchais. Tu voulais faire fondre tout ça. Dos à toi, elle aurait du mal à voir cette expression de visage qui s'était nichée sur ton beau faciès. Pourtant, cette expression de mauvais joueur quand elle te renvoyait au frigo avait bel et bien était là un instant. Autre carte le tatouage, tu te devais de rebondir. Faisant un pas en arrière après qu'elle se soit rapidement relever, tu as levé les mains en l'air comme pour clamer une innocence certaine, et reconnais le tu te retenais mais tu voulais rire, c'était affreux. Rire et la prendre dans tes bras sans lui laisser le choix. Ouais mais pas que.. il pourrait te plaire. Laissant tomber tes mains tu souriais en la regardant tout en approchant dangereusement d'elle bien qu'à pas de velours. Non en fait, je suis même sûre qu'il te plaira. Irrésistible Kiki.

@Bambi C. Corleonesi

Bordel de merde. Ciarán venait de l'appeler mon amour et Bambi devait rester de marbre, impassible comme du marbre. Pourtant, son petit cœur fondait littéralement. Un véritable petit caramel sucré sous un rayon de soleil face à un surnom qu'elle aurait cru ne jamais entendre de sa vie. Non pas qu'elle s'en plaigne, bien au contraire... avec son beau brun, elle acceptait tout ce qu'il voulait bien lui donner. Tu essayes de m'acheter avec ce surnom ou tu le penses vraiment ? ne put-elle décemment s'empêcher de lui demander, non pas seulement par un élan de curiosité qu'elle ne put refréner, mais avant tout parce que ce surnom, c'était une étape. Une étape importante, indélébile, qu'elle voulait garder jalousement et espérait réentendre encore et encore, pas seulement parce qu'il essayait de la convaincre d'arrêter de bouder... Ciarán semblait clamer sa totale innocence alors qu'elle le toisait en arquant un sourcil, sans le quitter une seconde du regard. Si elle n'avait pas totalement perdu sa capacité à analyser une situation, il aurait envie de se payer sa pomme que ça ne l'étonnerait même pas. Si tu es si sûr de toi, montre et je te dirais ce qu'il en est... Alors qu'il l'approchait à pas de velours, ce fut au tour de Bambi de le défier. Restait à voir s'il accepterait d'ôter son bandage... ou pas.

Mon amour. Tu étais tellement certain de marquer de sacrés points avec ça mais apparemment pas autant que ce que tu n'avais pu imaginer. Tu connaissais Bambi, elle te reprenait à chaque détail qui lui faisait du bien comme pour t'inciter à ne jamais y renoncer. Alors oui un instant tu as été dans le doute jusqu'à ce qu'elle prenne la parole. L'un empêche pas l'autre. Autrement dit tu le pensais oui, même si à l'evidence c'était porteur de sens pour elle. Tu continuais doucement ta progression vers elle comme un prédateur le ferait avec sa proie de peur qu'elle ne t'échappe. J'ai droit à un beusou avant ? L'attirant contre toi après avoir glissé ta main à sa chute de reins, tu n'en démordais pas. Pour toi l'équation était simple : elle craque et tu lui montereras. Oui il t'arrive d'aimer faire les choses dans l'ordre.

@Bambi C. Corleonesi

Bambi n'était pas d'accord justement. D'ailleurs, elle secoua négativement la tête de droite à gauche. Cette bouderie continuait sa petite progression car si l'italienne, en temps normal, ne se serait concentrée que sur ce nouveau surnom merveilleux en bonne femme amoureuse midinette sur les bords, là, elle se contentait de pointer le petit détail qui tue. A croire qu'aucun des deux ne risquait de lâcher prise et qu'ils en avaient pour un moment. Ah non ! Si c'est pour m'acheter, ça compte pas... c'est juste une manœuvre et c'est vil fit-elle valoir en haussant les épaules, feignant de ne pas être déçue alors que fondamentalement, c'était le cas. Oui, la brunette était déçue qu'il n'ait pas juste répondu vouloir la surnommer comme ça parce qu'il le pensait... m'enfin. Du côté du tatouage, Ciarán ne lâchait pas l'affaire non plus, et Bambi ramait corps et bien pour obtenir la vision de cette œuvre, mais là encore, rien n'était gagné d'avance. La main de son beau brun sur ses hanches, il fit frissonner sa peau de ce simple geste et elle dû se retenir à la dernière seconde de ne pas se mordiller la lèvre inférieure. C'est plutôt moi qui le mériterait j'ai envie de dire... tu auras droit à un beusou quand tu m'auras montré ta nouvelle œuvre, et c'est pas négociable !

Aaah elle finissait exigeante n'est-ce pas. Alors oui si en plus elle ne voulait entendre ces mots que par élan d'affection, elle finissait par être plus difficile à dompter que ce que tu aurais imaginé. Tu savais qu'elle luttait aussi contre elle-même au beau milieu de ce cinéma improvisé. Qu'on se le dise, si ça devait être tous les jours comme ça, tu signerais tout de suite. Non parce que tu adorais l'enquiquiner, tu avais vite fini par comprendre que tu prenais un plaisir fou à cet exercice. Vos différences vous rattrapaient souvent au quotidien et tu t'en marrais. C'était ce qui donnait du peps à votre histoire. La maintenant contre toi, les mains au bas de son dos près à l'empêcher de fuir, tu notais délicieusement le fait qu'elle restait sagement. Tu avais encore tes chances. Mmh, j'adore quand tu te la joues autoritaire, mon amour. En attendant tu n'étais pas certain qu'elle adorerait autant ta tendance à la chercher perpétuellement. Tu étais peut-être trop joueur, et tu devenais follement beau-parleur avec elle. Mais au fond le lui redire c'était pour toi une manière de la rassurer et de réjouir son petit cœur pour de vrai cette fois. Allais-tu seulement te plier à ce côté autoritaire ? Ton regard s'est perdu dans le sien quelques secondes, tu sais ces yeux dans lesquels tu noyais volontiers, et tu as finit par capituler. Okay. Tu ne capitulais qu'à moitié dans le fond mais chuut. Manipulateur ! Glissant ta main à la sienne tu t'es dirigé vers le canapé en attirant Bambi à toi, l'incitant à s'installer sur ta jambe gauche. Ne jamais perdre la proximité, elle n'en craquera que plus vite. Dès lors tu t'es contenté de déposer son avant-bras gauche sur ses jambes lui laissant le privilège de te retirer le bandage. Juste ne le touche pas pour l'instant, faudra que j'aille rincer tout ça.. après ton beusou bien sûr. Vilain Kik, tu n'en loupais pas une.

@Bambi C. Corleonesi

Autoritaire, Bambi savait très bien l'être mais avec autrui, difficilement avec Ciarán. La preuve, jusqu'ici, elle ne l'avait jamais été. Il fallait que son beau brun l'ait défiée, contrainte à bouder pour qu'elle se lance dans pareille chose. J'en conclus que cette évidence te plais, Kiki... L'envie de l'appeler petit cœur avait été forte mais comme dans toute partie d'échec, il ne fallait pas bouger ses derniers pions avant la fin. Même si, autant être honnête, le jeune homme dominait grandement la danse. Rien que le savoir faisait bouillir littéralement l'italienne, non pas qu'elle soit mauvaise joueuse en soit, mais plutôt parce qu'elle trouvait injuste que les évènements se déroulent ainsi. Le jeu avait un goût à la fois délectable et amer... drôle de sensation. Elle crut pourtant, dans sa grande naïveté, avoir gagné au moins une bataille à défaut de remporter la guerre, lorsqu'il accepta de lui montrer son tatouage. La brunette l'accompagna donc sur le canapé, s'asseyant sur sa jambe offerte, alors qu'il lui tendait son bras. Mais elle déchanta vite... car Ciarán ne manqua pas de réclamer ce fameux beusou une fois encore. Elle tenta de faire la sourde oreille avant de se mordiller la lèvre inférieure. Tu m'énerves ! lui tira-t-elle la langue avant de faire un tout petit minuscule beusou au bout de son index. Elle n'attendit pas le feu vert pour ôter le bandage, avec la précision d'un futur médecin, ne touchant à aucun moment sa peau encore à vif. Mais elle attendit avant de regarder, jetant d'abord un œil à son cher et tendre. Tu me le montres et tu me dis ce qu'il signifie maintenant ou pas ?

Aha bizut de l'amour que tu étais encore parfois, tu te méfiais un brin de ta jolie chérie.   Quelle évidence ? Précise ta pensée, mon amour. Tu devenais lourd, et tu ne le faisais pas seulement pour l'embêter. Non au fond tu cherchais un peu à lui dire que tu n'avais aucun problème à la surnommer ainsi si toutefois elle en raffolait. Tu l'as laissé prendre place, et sans trop savoir pourquoi elle venait à piquer une petite crise. C'est fou l'effet que la demande d'un beusou pouvait lui faire maintenant que vous entriez en compétition. Arrête cette manie, tu vas te faire bobo. Glissant ton pouce droit à ses lèvres, tu l'y caressais doucement comme tu aimais souvent le faire. Oui si elle croyait que tu n'avais pas vu ses dents mordiller sa lèvre, elle se gourait. Les signes physiques la trahissait maintenant que tu lui faisais face et toi tu jubilais. C'est pas un malheureux bisou à ton index qui allait te satisfaire en tout cas. Je te montre, tu me donnes mon beusou, plus convainquant que ce t'as pu me faire là.. Lui montrant ton index tu reprenais. Qui sait peut-être que tu la omprendras de toi-même, la signification. C'est pas exclu. Tu maintenais le suspens, manipulateur que tu étais et jouais de ses nerfs reconnais-le ! Sinon je peux aussi t'en parler toute la nuit s'il le faut, mais avant faut que je m'occupe de rincer tout ça et j'ai encore des affaires à récupérer dans la voiture de Patty. Patty, à qui tu n'avais même pas dit que tu te la jouerais coloc' de la fille du réveillon ! En même temps tu ne lui avais jamais vraiment confié vivre à la mather depuis la rentrée.

@Bambi C. Corleonesi

Heu ben... quand je suis autoritaire ? Léger doute. Ciarán la titillait tant depuis tout à l'heure que Bambi ne savait même plus sur quel pied danser, ni à quel Saint se vouer. L'italienne ne s'était pas plus attendue à ce qu'il soit suffisamment observateur pour remarquer qu'elle se soit mordillé les lèvres, quelques secondes plus tôt. Aussi, la présence du pouce de son beau brun sur ses lèvres la détendit, sans en connaître la raison. Ce geste, elle l'adorait. Délicat, plein de tendresse... représentatif de leur couple, en somme. Tu as peur que je me fasse mal ? demanda-t-elle d'une voix nettement plus douce, comme si toute bouderie avait disparue... temporairement du moins, car le fait qu'il ne soit pas satisfait du beusou sur son index lui fit reprendre son masque de jeu de plus belle. A ma décharge, tu n'as pas précisé où tu le voulais, ton beusou... ceci dit, j'attends toujours que tu me le montres, au moins ! Fais péter ! La brunette arqua un sourcil, souhaitant voir ici et maintenant ledit tatouage, surtout maintenant qu'elle lui avait enlevé son bandage. Vaut mieux que j'aille te chercher tes sacs, je t'ai enlevé ton bandage, vaut mieux pas que tu attrapes une saloperie alors que ta peau est à vif ! Si jamais... en parler toute la nuit était une proposition...