the beauty is mine - biki

Allais-tu seulement arrêté de le faire ? Certainement pas. C'était toujours mieux de lui reprocher son impulsivité en la taquinant, sa maladresse en la charriant plutôt que sa tendance à s'excuser, et à douter de ses agissements envers toi. Un peu comme ce qui arrivait au beau milieu de votre conversation. Tu avais tout fait pour laisser libre court à tes pensées simplement comme par besoin d'être rassuré, d'être sûr que vous étiez encore sur la même longueur d'onde ; et pourtant elle se remettait en cause. Je ne sais pas. Ça pourrait être une cata' comme tout l'inverse, je n'en sais rien, à toi de me le dire. Je veux juste être sûr que je m'emballe pas trop vite, qu'on est toujours sur la même longueur d'onde. Au bout d'un mois pouvais-tu seulement te permettre de lui refuser un colocataire, oser céder et proposer d'être son colocataire, lui faire du chantage, donner ton avis sur tout, l'aimer d'amour, marquer ta peau. Détendu à sa dernière réplique tu finissais soulagé. Tu sais quoi ? C'est tout ce que j'avais besoin d'entendre. Elle était douée pour ça, te rassurer. Tu y croyais aussi. C'est tout.

@Bambi C. Corleonesi

Soudainement, le fait qu'il la taquine ne sembla plus vraiment être le sujet majeur, bien au contraire. Bambi se concentrait sur ce que lui disait Ciarán, ou plutôt essayait de lui avouer à demi mot alors que de son côté, elle démêlait les informations non sans mal. En général c'est plutôt moi qui m'emballe trop non ? Le problème c'est que je ne sais pas de quoi tu me parles ! Qu'est ce qui te fait douter à ce point ? Le fait d'avoir donné ton avis sur mon ex coloc ? tenta-t-elle, sans conviction. Quelque chose disait à l'italienne que ce n'était pas de ça qu'il s'agissait. Difficile de se détendre sans savoir, et sans doute fut ce pour cela qu'elle serra un peu plus les mains du beau brun dans les siennes. Lui était rassuré mais elle ? Pas vraiment ! Tu avais juste besoin. D'être rassuré petit coeur ? Mais fallait le dire, tu m'as fait peur nom d'un chihuahua enragé ! Bambi esquissa une petite moue. Je crois que j'ai droit à un beusou pour la peine, nan ? Voire même deux...

Tu ne doutais pas. Mais il est vrai que tu avais peur de trop être épris par ce que vous viviez au point que les choses se compliquent entre vous. Difficile d'expliquer clairement ce que tu avais en tête, tant c'était neuf et complexe pour toi. Oui c'est vrai que tu t'emballes trop aussi.. j'avais presque oublié. As-tu dit comme pour compléter son procès. Elle allait te taper dessus si tu continuais, mais tu ne te lassais pas. Ta volonté d'avoir cette discussion banalement crevait les yeux. Tu ne voulais pas que ce soit une remise une question, un reproche ni quoique ce soit d'autre. Juste une discussion. Peut-être, oui. Je te l'ai dit je voulais pas que tu prennes un mec, vraiment... et j'ai rien dit simplement parce que c'est peut-être pas ce qu'on fait au bout de quelques jours de relation. Mais si on est d'accord pour dire qu'on fait les choses à notre sauce, comme elles viennent, ça me va. Caressant sa joue de ton pouce, tu finissais moins perturbé par cette question. Que pouviez-vous vous permettre l'un envers l'autre au bout d'un mois de relation ? Oui autant dire que sa colocation sur Boston avait commencé peu après votre mise en couple. Novice en relation amoureuse et sérieuse, c'était exactement ça. C'est toi qui a prit peur d'un rien. Mauvaise foi ? Non pas du tout. Tu pensais vraiment qu'elle s'était fait du soucis toute seule. Souriant à sa requête, tu as légèrement sourit avant de lui offrir un beau baiser passionné.

@Bambi C. Corleonesi

Petit plissement des yeux qui prouvait que s'il continuait à faire la liste de ses défauts Bambi allait finir par frapper fort. Pas forcément physiquement, pas forcément verbalement, mais à l'italienne... haha ! Personne ne saurait d'où cela viendrait jusqu'à ce qu'elle ne se décide. Là résidait toute la beauté de la chose, justement. Mais c'est pour ça que tu... Elle allait dire m'aimes, mais laisser la chose en suspension avait d'autant plus de poids justement. Ils ne faisaient rien comme tout le monde et c'est ce qui plaisait follement à la brunette. La routine l'effrayait, l'ennuyait. Avec Ciarán, elle était toujours persuadée de ne jamais s'ennuyer, ni plonger dans une quelconque routine. Petit cœur, on fait les choses à notre sauce depuis le départ et je trouve que ça marche pas si mal, non ? On copie personne, on fait comme on veut... personne n'a dit : tu pourriras en enfer parce que ta chérie est venue en mode koala se blottir contre toi au deuxième jour de relation ! papillonna-t-elle des yeux, particulièrement fiérote de sa trouvaille... avant de déchanter. Attends, je rêve ou t'as inventé la mauvaise foi ? Qui vient de me faire baliser avec ses discours qui veulent tout et rien dire en même temps ? Pas étonnant que je balise tiens ! C'est toi qui paraissait avoir peur au départ... marmonna-t-elle sur la fin, même si, heureusement, le beusou passionné qu'il lui offrit la détendit complètement.

Tu adorais l'embêter c'était un fait et surtout tu raffolais des moments où elle laissait tous ces traits de caractère pointer le bout de leur nez. Oui, c'est pour ça. Tu aurais pu jouer les vilains de service en lui demander de préciser sa pensée, mais non. Tu voyais ce qu'elle voulait dire, et elle avait pleinement raison alors tu ne le cachais pas. Le fait que vous vous compreniez si bien à cet instant valait tous les je t'aime qu'on peut imaginer. C'est peut-être pour ça que tu n'as pas repris. Amusé par son exemple, tu en riais quelque peu avant de reprendre. Ce que peuvent penser les autres ça m'est égal, ma seule préoccupation c'est nous. Tu aurais pu te dire pour qui il se prend celui-là pour se la jouer exigeant au bout d'une semaine ensemble ! Encore une fois, vous ne fonctionniez pas comme la norme, et tu étais maintenant persuadé qu'elle pensait comme toi, qu'elle était pleinement dans cette manière de faire qui vous est propre. C'est bon, t'as fini ?! Amusé, alors qu'elle avait râlé sans cesse, et tu réinvestis un second beuson parfait avant de reconnaître. Je me sentirais pas mieux tant que j'aurais pas eu cette douche.. Capricieux, maniaque et un peu névrosé. Oui verrouillons cette chambre et allons nous désinfecter ! C'était un peu ce que tu avais en tête.

@Bambi C. Corleonesi

Oh... Ciarán ne l'avait pas fait reprendre ni ne lui avait demandé de préciser sa pensée. Une chose qui lui arracha un sourire attendri et complètement conquis, lui allant à ravir d'ailleurs. Moi aussi je m'en fous des autres. Et je te rassure de suite... j'aime ton exigence ! Il n'entendrait donc pas Bambi se plaindre ou le traiter de trop exigeant. Elle s'en fichait bien, au contraire, qu'il le soit ! Ce qui comptait, c'était eux. Le reste n'était que discours. Heu... Prise de cours face à la question de son cher et tendre, l'italienne accueillit ce second beusou parfait avec un délice non dissimulé, avant qu'il ne lui avoue la raison de ce petit mal être passager. La donner lui arracha évidemment un petit rire amusé, alors qu'elle le conduisait dans sa salle de bain privée, attenante à sa chambre, décorée avec goût. Spacieuse, lumineuse, elle offrait une ambiance plein plus agréable que l'ancienne chambre de l'avocat. Je te propose une douche à l'italienne avec petit massage par ton chaton ici présent, ce sera à ton goût tu crois ?

Elle aimait ton exigence ? Difficile de dire que ce n'était que de l'exigence. Tu étais exigent, difficile à suivre mais elle était bien celle qui provoquait cela chez toi. Qu'on se le dise elle t'avait pris avec ton côté insecure et novice et elle était parfaite dans ce rôle-là, voilà pourquoi tu craignais tant de la décevoir : ne pas être assez, et à l'inverse d'être trop à certains moment. Tu finiras par regretter d'avoir dit un truc pareil, tout haut. Regretteras-tu de l'avouer entendu ? Point du tout. D'ailleurs tu considérais qu'elle ne pouvait nullement annuler une telle confidence. A ton avis ?! Oui, c'est vrai, ça se refuse pas ça. D'ailleurs tu retirait d'entrée de jeu ton haut pour le valser. Tu avais voulu désinfecter tes mains, te laver après le supplice qu'avait été le rangement des affaires de l'autre fils de catin, et au final que tu gagnais bien mieux encore. Ton amoureuse était parfaite, tellement que tu te demandais ce que tu avais fait pour mériter un bonheur pareil.

@Bambi C. Corleonesi

Au contraire, Bambi ne regrettait aucunement sa confession et s'empressa de secouer négativement la tête de droite à gauche. Au contraire, s'il faut le répéter, je le répèterai jusqu'à plus soif petit cœur ! Si Ciarán avait fait valser son haut à la vitesse de la lumière, l'italienne s'empressa de faire valser ses vêtements avec vitesse et charme, ce qui laissa grandement présager de la suite... cette grande cabine de douche leur permit à la fois de désinfecter toute trace de l'autre enfoiré mais aussi de se détendre de la plus délicate des façons. Autant dire que les jours suivants ne furent pas nécessairement de tout repos pour la brunette, car si elle s'était laissé du temps pour respirer, ne pas trop penser au fait de retrouver une colocataire sur le champ, il lui fallut bien en chercher une à un moment donné. Elle fit une première liste, qu'elle montra aussitôt à Ciarán, et ce n'est qu'après plusieurs discussions qu'ils parvinrent à une liste finale de cinq noms féminins. Bambi les attendait toutes cette après-midi là, son beau brun n'ayant pas pu se libérer à son plus grand dam. Elle avait pourtant sorti un tailleur sur mesure lui allant à ravir, qu'il n'avait jamais vu, remonté ses cheveux en un chignon lâche, et son stress crevait le plafond au moment où la sonnette retentit une première fois, signalant la première potentielle colocataire... sauf que... Petit cœur ?! Je pensais que c'était la première nénette... t'as tes affaires... y'a eu un incendie à la Mather ?! T'es blessé ?! s'affola-t-elle soudainement.

Bientôt la quoi ? Saint-Valentin. Oui bientôt la Saint-Valentin. Ce truc de tournait dans la tête alors que tu n'y avais jamais pensé jusque là. Il fallait que tu marques le coup avec Bambi, tu lui devais bien ça. Cette célébration tu avais au moins la certitude de la passer avec elle. Pourtant cela ne t'avait apparemment pas assez occupé. Tu savais que Bambi recevait ses candidates à la colocation aujourd'hui. Tu lui avais confié faire le nécessaire pour en être tant que possible mais il fallait être honnête tu avais un tout autre plan en tête. Bonjour toi.. aussi. Volant un baiser à ses lèvres tu refermais la porte derrière vous. Tu étais anxieux il fallait le reconnaître, et si elle trouvait ça fou ? Si elle refusait, si elle voyait ça comme une installation ensemble, si elle paniquait... si tu finissais déçu ? Oui ! enfin non. Y'a pas d'incendie à la Mather, et je suis encore moins blessé, qu'est-ce que tu racontes ? Confus, tu la regardais avec un léger air amusé, taquinant presque son imagination mais pas véritablement prêt à tout avouer maintenant, tu as retiré ta veste laissant apparaître ton avant-bras enroulé d'un petit bandage après ton rendez-vous chez le tatoueur il y a quelques heures. Pour un mec non blessé, ça porterait presque à confusion. Non ma colocataire a une gastro, ça colle trop vite ce genre de bêtises, j'ai pas de temps à donner dans tout ça. Okay, ton sac était un peu plus conséquent que ça. Il restait bien des affaires dans la voiture de Patty, garée en bas, d'autres à la Mather encore. Allais-tu seulement aller jusqu'au bout de ton intention.

@Bambi C. Corleonesi

Bambi était vraiment à côté de ses pompes pour ne pas avoir salué Ciarán ni ne lui avoir donné son beusou. Elle secoua légèrement la tête histoire de se remettre les idées en place, prête à lui offrir un vrai baiser mais le beau brun lui en vola un subrepticement, de quelques secondes à peine. Excuse-moi petit cœur... je sais pas ce qui m'est passé par la tête en fait... sûrement le stress de ces foutues visites... je pensais que t'allais pas venir faut dire à ma décharge ! L'italienne était ravie qu'il vienne lui rendre visite au contraire, et elle allait prendre son sac quand elle vit le bandage. En même temps, pour quelqu'un d'aussi observateur qu'elle, impossible de le manquer. Mais si t'es blessé !! Pas la peine de me mentir Ciarán, t'as un bandage là, sur l'avant-bras ! Un problème avec ta coloc ou quelqu'un d'autre ? Bon en tout cas elle avait pris son sac pour l'emmener jusqu'à sa chambre à elle, inutile de le laisser dans l'entrée. Je vais mettre tes affaires dans ma chambre, ça t'ira ? reprit-elle avant de déposer le sac et de revenir vers son cher et tendre pour mieux lui offrir un beusou digne de ce nom. T'as bien fait de venir... au moins ici, j'pourrai te faire des beusous magiques ! Mais va falloir que tu m'aides avec les cinq nénettes qui vont arriver pour visiter...