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Adieu, et à demain.

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13 JANVIER 15h30 – @Agathe A. de Belgique-S

La porte s’ouvrit. Les jours précédents avaient été riches en visites et en surprises mais là c’était le pompom. Je devais me tromper. Ca ne pouvait pas être elle. C’était le masque et la charlotte qui devaient me berner. Sauf que la jeune femme retira tout le barda et dévoila complètement son visage, avec nonchalance, se foutant très clairement des règles élémentaires d’hygiène à respecter ici. M’accordant à peine un regard elle alla se placer à la fenêtre alors que je la détaillais, muet de surprise. Est-ce qu’il était arrivé un truc à Abé ou Hadès ? Non parce que je ne comprenais vraiment pas pour quelle autre raison elle venait me voir sinon. Enfin, quand elle ouvrit la bouche, je compris, et une explication me sauta aux yeux : elle était là pour me faire chier. « Fume vas-y. » répliquai-je. « T’es au courant au moins que j’ai une tumeur au cerveau et pas un cancer des poumons ? C’est pas avec trois volutes de fumée que tu vas me tuer… » l’informai-je avec un rire mauvais avant de reprendre : « Par contre, toi, tu vas peut être te faire zigouiller par les docs si ils l’apprennent. » On ne fumait pas dans un hosto, règlement intérieur oblige. Alors qu’a l’accoutumée, j’aurais appuyé sur la sonnette pour la dénoncer, pour qu’une armée de toubib et d’infirmières vienne la foutre dehors, je n’en fis rien. J’étais dans le collimateur des jumeaux, après le cirque que je leur avais fait vivre à cause de ma tumeur, alors chercher des noises à mini de Belgique ce n’était pas le moment. « Qu’est-ce que tu fais vraiment ici Agathe ? » demandai-je sèchement.


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14 janvier, 12h50

Elle avait attendu. Elle ne voulait pas qu’il pense qu’elle le harcèle, qu’elle ne voulait pas lâcher l’affaire. Mais avant toute cette foutue histoire, Cole était son ami. Celui avec qui elle riait bien quand il n’était pas un connard, celui qui lui a fait oublié Ben à un moment donné. Alors, en apprenant qu’il était hospitalisé pour une tumeur au cerveau, elle n’avait pas eut envie de l’envahir pour des paroles inutiles. Elle avait donc attendu et c’est quelques jours plus tard qu’elle s’était décidée à aller le voir. En entrant dans la salle, elle s’attendait à le voir endormi, un peu groggy mais Cole était fidèle à lui même. Malade oui, mais impotent, jamais. « Salut Cole. » Elle restait dans l’encadrement de la porte, un peu timide, pas vraiment sure d’elle. Après tout, il avait bien fait en sorte qu’elle ne soit plus dans sa vie. Téléphone bloqué, pas la moindre parole échangé, on a cru qu’elle avait quelque chose à faire avec les photos qui ont fuité. Bref, le gros chabang. « Je ne te déranges pas j’espère. Je ne veux pas m’incruster. » Alexandra, timide. C’est rare, mais réel. Et quand ça arrive, c’est que la peur de perdre un ami cher est bien présente dans son coeur.

@Cole S.-Wildingham
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10 janvier, 10h30 - 11h00

Bambi était totalement d'accord avec Gabriella, un bisou déposé sur chaque joue de Cole pouvait totalement le faire. D'ailleurs, l'Eliot convalescent ne sembla aucunement refuser la chose, ce qui amusa grandement l'italienne, esquissant un petit rire au passage. Faut juste qu'on se concerte avec Gaby pour voir si tu l'as mérité... s'amusa-t-elle à le taquiner, car hors de question que de pleurer dans les chaumières même s'ils étaient au sein d'un hôpital - où en prime la brunette était stagiaire en ce moment même - et que Cole n'avait pas pu fêter Noël comme il se devait. Non. Il fallait tourner un peu les choses avec humour, dans la mesure du possible, même si le fait que le sujet de conversation autour de son histoire d'amour avec son beau Mather ne soit aucunement risible. Au contraire. C'était du sérieux, du solide, du pur. Bambi y croyait dur comme fer d'ailleurs. Non il avait pas de barbe ni de bonnet gros malin ! lui tira-t-elle la langue, se félicitant intérieurement que ni Gabriella ni Cole ne soient au courant du fait qu'il s'agisse d'un Mather. La guéguerre entre les deux maisons aurait probablement entaché cette jolie annonce. Quand tu sors d'ici, quand tu veux je te le présente.... faut que je le présente aussi à Gaby, on fera d'une pierre deux coups si vous voulez ! Ce sera sympa !

@Gabriella Vargas @Cole S.-Wildingham
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15h le 12 janvier 2017

Une amie s'est retrouvée en soin intenssif, elle se bat contre le cancer, cette foutue maladie qui me pourrit encore la vie malheureusement, plusieurs fausse alerte et j'ai profité d'une visite médicale un peu improvisé à cause de mon nez qui s'est mis à saigné, et quand on connait ce genre de maladie, on sait que peut être un signe de rechute. Ces derniers mois, je pense que j'y pense trop, alors le moindre petit signe est une alerte. Les médecins disent que je vais bien, mais je ne me sens pas bien, j'ai l'impression qu'il y a un problème et ça m'angoisse ... M'bref, j'ai donc vu mon médecin qui m'a fait une prise de sang et ensuite, je suis montée dans le service du soin intensif, mes cheveux relevés en chignon, pour pouvoir mettre la charlotte sans mal, la blouse bleue qui va par dessus ma robe rouge, et un masque qui couvre la moitié de mon visage, entrer dans ce service est pénible et me ramène dans le passé quand j'y étais moi même, branché à des machines. Mais je me force, j'avance jusqu'à la chambre de Kendra et reste avec elle, souriante, l'infirmière arrive, visiblement pas très bien et quand Kendra lui demande ce qu'il s'est passé, elle s'explique, visiblement, elle a un patient assez compliqué à deux pas de là ... Et sa description me fait tiquer un instant ... Brun, anglais, de bonne famille ... Râleur ... Cole ? Ca me fait penser à Cole ... Mais je ne peux décemment pas les planter, alors je reste, à discuter, jusqu'à ce que 15 heure sonne. Souriante, je prends congé auprès de mon amie Kendra mais la description de ce gars continue de trotter dans ma tête, alors je me dirige vers la chambre indiqué, sans un bruit, je pousse la porte et découvre ce que je pensai ... Cole ... Allongé sur un lit d'hôpital, branché de partout ... Il semble dormir et moi, je suis choquée de le retrouvé là, j'ai envie de pleurer, de le voir dans cet état ... On est fâché, ou plutôt, il l'est et il m'a bloqué, mais il aurait pu me le dire qu'il avait des problèmes de santé ... Certes, avec ses conneries et sa parano, je n'ai pas eu l'occasion de lui parler de mes doutes et mes peurs, mais c'est Cole ... Il aurait dû m'appeler ... Me prévenir au moins ... Je le découvre comme ça ... Sous le choc, je me force à ne pas pleurer, et j'avance en silence, pour prendre place près de Cole, sur un fauteuil, attrapant au passage son dossier pour regarder ce qu'il a ... Pour savoir ce que je ne sais pas et tenter de comprendre ce jargon qui pour moi est du chinois mais que j'apprivoise un peu mieux depuis mes aller retour à l'hôpital. Je feuillète le dossier, sans un bruit pour ne pas le réveiller, il doit avoir besoin de repos je suppose ... Et regarder le dossier m'occupe l'esprit et m'empêche de pleurer, mal de le voir ainsi.

@Cole S.-Wildingham
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12 JANVIER - 10h30 @Malicia Lewis
Je jouais d’ironie, niant ainsi mon état, œillères de chaque côté du visage pour ne pas regarder en face la gravité de la pathologie qui m’avait frappé. En rire plutôt que d’en pleurer, certains verraient là dedans du courage, c’était plutôt de la couardise. Parce que me dire que j’aurais pu sérieusement y passer, que je pouvais encore d’ailleurs passer l’arme à gauche à cause des complications de l’intervention, ça me faisait terriblement flipper. Alors je me marrais, à la réponse de Malicia qui adoptait mon ton et mon humour, ne se centrant pas sur les jolies soignantes mais bien sur les délicieux repas servis ici. « T’aurais pu m’amener des chocolats d’ailleurs, j’suis déçu. » Les lowells excellaient en arts créatifs, elle devait donc avoir des talents en cuisine aussi non ? Des petits chocolats maison, oui, voilà qui m’aurait changé des repas insipides qu’on me servait ici. Enfin, je la taquinais, car en toute franchise, je n’avais guère d’appétit. Me centrant sur les péripéties de la demoiselle, je ne pus m’empêcher de me montrer un peu inquisiteur et inquiet, comme un grand frère trop protecteur. Et malgré son air un peu agacé, elle se prêta au jeu de mes questions et m’assura avoir arrêté. Elle me raconta que son mec l’avait emmené à l’hôpital et que depuis, tout allait mieux. « Brent… Bah, faut croire qu’il n’est pas aussi inutile qu’il en a l’air. » commentai-je, en repensant à ma rencontre électrique avec le garçon. Si il n’y avait pas eu ce mather arroseur pour nous interrompre, ma discussion avec le winthrop aurait très certainement finit en baston. « C’est de nouveau le grand amour avec lui alors ? » questionnai-je, sur un ton un peu blasé, ne le portant évidemment pas dans mon cœur. Si je fanfaronnais, refaisant le gros titre qu’elle avait annoncé à ma façon, une manière de lui illustrer combien j’allais bien, je manquais de m’étouffer en entendant son annonce suivante : « C’est pas possible, ils ont du tricher… C’est encore un coup d’Alexander et de sa maitresse là, cette Sage. J’suis sur qu’ils ont falsifié les résultats. » m’énervai-je. Bah oui, je ne savais pas encore que la VP était partie, ce qui laissait encore une autre grande nouvelle à m'annoncer pour Malicia : l'élection de mon crétin de demi frère. (HJ : fais toi plais' Adieu, et à demain. - Page 6 3997999705 ) La colère se lisait sur mes traits, mais la main et l’humour de Malicia me déridèrent un peu. « Et la –Lewis- House, ils sont combien ? » demandai-je, retrouvant un peu le sourire, m’amusant à reprendre le lapsus qu’elle avait commis lors de notre première rencontre sous terraine.
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11 JANVIER - 18h : @A. Hades de Belgique-S.

C’est que j’y prenais goût, aux visites, aux regards amicaux, compatissants, aux calins, bisous, étreintes… Aux –ce n’est pas grave Cole- -on te pardonne Cole-, -tu n’étais pas toi même Cole-. J’y avais tellement pris goût que je m’étais un instant fait avoir, en voyant Hadès apparaître, en me disant que j’aurais le droit à la même scène avec lui… Rêve. Abé et Hadès étaient la preuve que le belge était rancunier, boudeur et têtu. La preuve donc en image, à cet instant, quand je soulignais, avec un ton vexé, le fait que ma chambre n’était pas une salle de projection pour mater des documentaires, me moquant au passage du thème annoncé par mon ami. « Mon cerveau n’est pas trop creux. Il est trop rempli. Rempli de cellules tumorales qui se multiplient tellement vite et en nombre si important qu’elles ont comprimé le reste de mes neurones et empêchaient leur bon fonctionnement, me provoquant des bouffées de délires, de paranoïa, me faisant douter de tout, tout le monde, y compris mes meilleurs amis. » Explications scientifiques faites. Ce serait peut être le moment de glisser mes excuses, sauf que je ne sentais pas mon interlocuteur disposé à les recevoir. Trop enfermé dans son sarcasme qu’il était. Alors c’est sur le même ton que je répliquai : « Peut être que tu devrais regarder un reportage là dessus et revenir me voir ensuite… »  Elle était toujours là sa rancœur, bien présente toujours lorsqu’il me répondit être toujours un SDF à l’hôtel, il n’avait pas encore rejoint la nouvelle EH. « Tu peux retourner t’installer dans notre forteresse… Va juste falloir embaucher un plaquiste… D’après ce que Feryel m’a dit, les murs ont un peu pâti de mes crises de folies. » Une masse à la main, j’avais défoncé le plaquo, persuadé que j’étais que mes –ennemis- y avaient caché des micros et caméras de surveillance. « J’suis pas sûr d’avoir une chambre avec qui que ce soit. » Parce que je n’avais en théorie plus grand ami. Tate, Noah et moi avions parlé de cette idée avant que je déconne complètement, mais peut être qu’à l’heure d’aujourd’hui les garçons auraient complètement virés de bord sur la question. Et puis ensuite, lassé de le voir m’ignorer et ne m’accorder aucun regard, j’entamais un jeté de cacahuètes des plus agaçants. Je voulais qu’il vide son sac, pète son câble, qu’il me lance toutes les reproches qu’il avait sur le cœur pour qu’on puisse avancer. Son regard finit par se fixer sur le mien, assassin et sa voix m’ordonna durement et sèchement d’arrêter mes gamineries sous peine de vengeance. « Des menaces ? T’oserais pas t’en prendre à un grand malade ? » Mes yeux à moi s’allumèrent d’une lueur de défi, et je lui lançais un nouveau projectile en pleine figure.

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15 janvier, 14 heures 08. Sloan ne savait pas trop ce qu'il foutait là. Parcourir les couloirs de l'hôpital lui rappelait de très mauvais moments mais il essayait néanmoins de passer outre ces souvenirs douloureux pour aller voir son vice président. Qui l'aurait cru ? Certainement pas lui. Il était tellement détaché des Eliots qu'il n'arrivait pas encore à réaliser ce qu'il allait faire. En ce moment, plus que jamais, il avait besoin de se raccrocher à son image pour ne pas sombrer. Sa consommation de weed se voulait excessive et son état mental plus qu'instable. Les mains fourrées dans les poches de sa veste, il marchait en regardant droit devant lui. Lorsqu'il arriva à la porte indiquée par la jolie secrétaire un peu plus tôt, il inspira longuement avant de déglutir. C'était assez risqué de sa part mais le jeu en valait la chandelle. A lui de faire bonne figure pour passer incognito chez les Eliots et ne pas éveiller les soupçons qui semblaient planer au dessus de sa tête. Ouais, c'était pas vraiment gagné d'avance. Sans chercher à comprendre quoique ce soit, il posa sa main sur la poignée et ouvrit la porte. Sloan entra à l'intérieur de la chambre et vit Cole dans un triste état. Le pauvre, il était branché de partout mais au moins, il était réveillé. Ignorant s'il allait le reconnaître ou pas, il s'approcha de lui. « Salut vieux. » lança-t-il en affichant un faible sourire sur son visage. Il s'avança d'un pas ou deux avant d'élargir son sourire. « Alors, comment tu vas ? » le questionna-t-il sur un ton plutôt compréhensif. Même si les deux hommes n'avaient jamais vraiment eu l'occasion de parler, Sloan savait qu'une opération comme celle-ci était lourde à assumer. Il comprenait sa douleur. « Tiens j'ai un truc pour te faire sortir plus vite de l'hôpital. » dit-il en sortant un léger trousseau de clé de sa poche et de le balancer sur le torse de Cole. Le beau brun n'était pas forcément à l'aise dans cette chambre beaucoup trop petite et étouffante à son goût. « J'te l'ai garé sur une place handicapé devant. » ajouta-t-il en rigolant. Et ouais, cela n'aurait pas été drôle s'il l'avait garé au parking. Sloan avait fait exprès de garer son bolide sur une place handicapé pour le motivé à sortir et à guérir. Ce n'était pas vraiment malin de sa part mais cela avait le don de l'amuser. « Elle en a dans le moteur la demoiselle, pas mal Wildingham. » le complimenta-t-il, sans quitter son sourire. Allez Sloan, fais un petit effort.

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12 JANVIER - 10h30
«  On autorise rarement ce genre de chose aux services des soins intensif » dit-elle en souriant. Elle était bien placé pour le savoir, elle était étudiante en médecine. «  Puis ce n’est pas bon pour la ligne, quelque kilos en trop ternirait ton image. Non ? » dit-elle avec son éternelle air espiègle, sachant très bien que Cole était du genre à faire attention aux apparences. Elle ne se moquer pas réellement de lui, si l’Eliot avait ses défauts, Malicia avait également les siens et elle serait bien la dernière à lui lancer la pierre. Surtout étant donné toute les bêtises qu’elle avait faites en fin d’année 2016. Ils évoquèrent d’ailleurs son addiction et c’est naturellement que la Lewis évoqua Brent. « Brent… Bah, faut croire qu’il n’est pas aussi inutile qu’il en a l’air. » Malicia lui lança un regard en biais, sourire aux lèvres se retenant de dire quoi que ce soit, l’air pourtant de dire «  Cette remarque tu y étais obligé ? ». Il était bien inutile pour elle de les prononcer tant ses pensées semblait évidente. Si Malicia avait eu un grand frère, nul doute qu’elle aurait agit de la même façon. «  Oui » dit-elle avec un sourire qui trahissait en effet sa romance avec le Winthrop, bien qu’elle ne lui avait toujours pas dit je t’aime… Lorsque la conversation dériva sur les Mathers, en voyant la réaction vive de Cole, la Lowell se dit qu’elle aurait mieux fait de se taire. D’autant plus que les Mather en tête du classement ce n’était rien comparé à la promotion de Wade… L’affreux demi-frère… «  Sage ? Hum…  » Laissa échapper malgré elle la jeune femme, tandis qu’elle réaliser que Cole n’était pas au courant du changement que les Mather avait opéré pour leur vice-présidence. «  Finalement tu a raison, j’aurais dût apporter des chocolats. » grimaça-t-elle. Ça l’aurait peut-être aidé à digéré la nouvelle. Cole était mal en point. Elle ne voulait pas aggraver son cas, mais elle semblait avoir déjà avoir mis les pieds dans le plat. Un sourire quand il évoqua la Lewis House, lui rappelant ainsi leur rencontre. «  Quatrième, derrière les Quincy. »

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10 janvier. 17 heures _ @Nina B.-Dunford

« C’était pas moi… C’était… la tumeur qui parlait. Mes neurones qui déconnaient… » soufflai-je, sincère. Même si je m’excusais, même si j’étais prêt à assumer le côté blessant de ce que j’avais fait enduré à la demoiselle, je partageais mes tords avec cette fichue maladie. Je me trouvais pas d’excuses, en fait, je donnais juste l’explication au virement étrange de mon comportement. Nina écouta, avant de s’inquiéter de ce qu’il en était de mon cerveau désormais. « Les toubibs l’ont enlevé oui. C’est pour ça que je peux discuter avec toi sans t’obliger à passer au détecteur de mensonges. » rigolai-je. Mon amie s’inquiétait ensuite des complications de l’intervention, cette septicémie qui m’avait conduit en soins intensifs. Je désignai la perfusion au dessus de ma tête en racontant : « Ils me passent des antibio, je vais m’en remettre ne te tracasses pas. » Sauf que c’était encore autre chose qui gênait la jeune femme, qui se mordait nerveusement la lèvre : la culpabilité. « Arrête… Tu ne pouvais pas deviner. T’es pas doc. » l’excusai-je. « On oublie tout ça et on repart sur un bon pied ? » proposai-je avant de demander ensuite : « Alors j’ai manqué quoi dans ta vie avec mes bêtises ? » A couper les ponts, à l’éviter… J’avais du passer à côté de plein de news dans la life de miss Dunford. « Hippo est partie ? C’était à cause de moi ? Avant de s’en aller, elle a dit qu’il y avait un truc entre toi et Archibald ? » Allez, vas y Nina, donne moi du croustillant. Je voulais qu’on retrouve notre complicité et nos confidences, comme avant…
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10 janvier. 17 heures. Rassurer. Par les paroles de Cole mais pas moins inquiète. Comme si elle voulait être certaine que tout va bien. Qu'il est hors de danger et que tout ça, c'est derrière eux. Tu aurais perdu ton temps avec le détecteur.. dit-elle d'un petit sourire, alors que les retrouvailles se ressentent de plus en plus. Sourire, plaisanter avec lui ? C'était devenu bien rare. Elle en rigole et presque, elle pourrait avoir les larmes aux yeux, des larmes de joie, en vérité. Mais elle se retient, alors qu'elle s'inquiète de la suite. Hoche la tête à l'explication du jeune homme. Il n'y a rien à dire de plus.. elle veut bien le croire.. si tout va bien, alors tout ira. J'suis pas docteur mais ta meilleure amie. Et ce n'est pas rien. Elle est censé le connaître. Vraiment le connaître. Est-elle, à ce point aveugle ? Au fond, elle s'en voudra, quoiqu'on en dise. D'accord.. finit-elle par dire d'un sourire plus que sincère. Elle veut bien oublier, elle ne demande que ça, en fait. Lui faire le résumé des derniers événements dans sa vie ? Et bien, ça sera du rapide.. elle n'a rien de croustillants, selon elle... Elle fit la grimace quand il parle d'Hippolyte, hochant alors la tête. Oui, elle est partie mais pour le reste, je ne saurais pas te dire. Elle est devenue proche de sa demi-sœur mais pas autant.. est-ce qu'elle en aura l'occasion ? Bien entendu. Voilà que la grimace revient.. Le regard fuyant. Elle connaît les rapports entre Cole et Baptiste. Même si les choses sont différentes maintenant, elle ne sait pas comment appréhender les choses. Mmh... oui. Je l'aime bien.. je l'aime vraiment beaucoup. Un peu, beaucoup, beaucoup, oui. Elle s'attache à lui, de plus en plus. Il a été là, ces dernières semaines. Son repère, son réconfort, son épaule et...

@Cole S.-Wildingham
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