Adieu, et à demain.

10 JANVIER 14H – @Kyla Carmichael-Jobs
Kyla répliqua, piquante, cassante, doutant de mes capacités. Ce qui lui valut un petit sifflement de ma part et ces paroles en mode repeat : « Ne me défie pas jeune fille… » Je rigolai un peu, histoire qu’elle se détende, qu’elle n’aille pas croire que j’allais lui arracher sa tenue de quarantaine pour la déshabiller. Et puis je la rassurais sur mon état, j’allais bien puisque les vannes salaces avaient fait leur retour, puis d’abord l’infirmière me retenait uniquement parce qu’elle avait un crush sur moi, oui, voilà la justification la plus plausible. Je voulais pas qu’on aille raconter que le grand Cole Wildingham avait été mis KO par une fichue tumeur cérébrale. L’échange avec Kyla avait quelque chose de nouveau, posé, calme, pas de rancœur, d’éclat de voix, de reproches en série. C’est avec objectivité qu’elle commentait mon comportement de ces derniers mois, m’arrachant un petit rire, parce que moi même, à posteriori, j’étais capable de dire que j’avais été complètement taré. « J’ai découvert que j’avais bloqué quasiment tout mon répertoire. » confessai-je. Un petit soupir s’échappa alors de mes lèvres. Si je savais que certains amis passeraient l’éponge, j’avais conscience d’avoir particulièrement dépassé les bornes avec certains et je redoutais d’avoir perdu leur amitié à jamais. L’avenir nous le dirait… Bref, je repris sur les délires, parce que j’avais ce sentiment perturbant d’avoir vécu, entendu, appris tout plein de trucs, sauf que j’avais découvert que pour la plupart c’était le fruit de ma tumeur. Alors naturellement, je me demandais si sa liaison avec Wade en faisait parti. Je déglutis en l’entendant me confirmer la chose. Vrai. Peut être que mes mois de délire m’avaient permis de digérer l’info en fait. Ca pince, ça tiraille, mais ça ne faisait plus un mal de chien. « T’inquiète je vais pas te demander la position et la durée de la chose non plus… » que je répliquai donc. Sarcasme un peu grinçant, mais note d’humour, histoire de lui montrer par là que ce n’était pas dans une énième dispute que j’avais envie de nous lancer. Puis de toute façon, c’était un boomerang, forcément, ça me revenait dans la gueule. Kyla abordait le sujet Lucky et je me crispais un peu. « Pas pendant qu’on était ensemble non. » Avant, après mais pas pendant. Et puisqu’on parle d’histoire qui aurait presque pu se chevaucher, je me risquais moi aussi à questionner le timing de sa nouvelle love story : « Et toi et Darwin, ça a commencé quand ? »

10 JANVIER 16h30 – @Ivy L. Martin
On toqua à ma porte, peu de temps après la visite de Kyla. Je m’attendais presque à voir entrer ma sulfureuse infirmière mais c’est une autre jeune femme, tout aussi agréable à regarder qui apparut. « Ivy quelle charm… » Pas le temps de finir ma phrase, parce qu’elle attaquait d’emblée, taquine. Un rire s’échappa de mes lèvres, et entrant dans son jeu, je répliquai : « J’avoue. J’ai appris que tu rêvais de moi toutes les nuits, et puis je ne supportais plus toutes ces groupies qui en avaient après mon pénis de dieu grec, alors j’ai du passer sur le billard… » me marrai-je avant d’ajouter, joueur : « Tu veux venir vérifier que la marchandise n’a pas été abîmée en route ? » J’essayais de me redresser un peu dans mon lit, sentant le regard de la jeune femme se poser avec une lueur presque inquiète sur l’attirail médical qui m’entourait. « C’est rien, t’inquiète. Ils font ça pour pas que je m’échappe, je pète trop la forme, sans la perfusion et le scope, les docs savent bien que je serais déjà rentré chez moi. » Je faisais le fort, mais en vrai, je me sentais plus que mal. Fiévreux, infecté des suites de l’opération, en plus des douleurs de l’intervention, j’avais un teint plus qu’inquiétant même si mes dires laissaient entendre le contraire. « Et toi alors ? Qu’est-ce que tu viens faire ici ? Tu t’es enfin décidée pour une mammoplastie ? » Tu attaques, j’attaque Ivy. J’étais peut être couché et HS, mais je n’allais pas perdre mon sens de la répartie pour autant.

14h et des poussières " Je voudrais pas que tu restes cloitré ici encore plus longtemps à cause de moi... Et aucune envie de voir tes fesses. Ces blouses sont magiques tu sais " Lançais-je en me moquant de lui avec un large sourire qu'il ne pouvait voir. Tout ce qu'il pouvait voir, lui, ce sont mes yeux qui se plissent légèrement et ces légers soubresauts qui parcourent mon corps. Ça fait du bien. Peut être que je vais reprendre plaisir à le côtoyer, qui sait. Je le regarde et fronce les sourcils. " Carrément ? " Ah ouai, pas mal. Tout son répertoire ou presque... Et je n'ai rien vu parce que je n'ai jamais cherché à la contacter. Pas que je n'en avais pas envie mais bien parce que je n'en avais pas le courage. Contacter quelqu'un qui nous blesse à répétition, ça relève du sadomasochisme et s'il y a bien une chose que je ne suis pas, c'est ça. Je l'écoute et hausse les épaules en m'asseyant. " Je ne me souviens de rien de toute façon " Alors c'est que ça devait pas être si extra ordinaire que ça non ? Parce qu'avec lui, je me souviens de chaque moment. De l'ascenseur au Mandarin en passant par le yacht et le toit. Putain, on en a fait des bêtises tous les deux et c'est avec un sourire sur le visage que je me les remémore. C'était sympa tout ça. Mais c'est du passé. Et je vis dans le présent, alors on laisse tout de côté. Non ? Je tire sur ma blouse pour mieux m'installer dans la chaise et je m'approche un peu plus de lui. " Je l'ai rencontré une petite semaine ou deux après qu'on ait rompu.. Le jour juste avant la baston devant la Eliot House " Lâchais-je simplement. Pas la peine de faire un topo sur ce qu'on avait fait cette soirée là, au paint bar et dans la salle de danse. " Il est adorable. J'ai à nouveau mon lot de drames mais bon, faut croire que j'aime bien les riches héritiers avec des problèmes, comme si j'allais sauver le monde " Lançais-je simplement. Ouai, Kyla sauveuse d'Eliot. On aura tout vu. " Ton afghane ? T'es parti chopé les orientales, déçue des américaines ? " Demandais-je, moqueuse. Je la connais pas du tout la petite mais bon, je peux pas l'apprécier, elle a pas été fichue de s'imposer face à Cole, elle n'a pas le charisme qu'il faut, faut s'y faire.

10 JANVIER – 10H30-11H00 - @Bambi C. Corleonesi et @Gabriella Vargas

D’abord véritablement endormi, ce n’est qu’après un petit moment que j’ouvris les paupières pour découvrir Bambi à mon chevet. « Hey… » Un sourire étira mes lèvres. J’avais eu le loisir de découvrir dans mon portable nos derniers échanges par sms, et disons que je n’avais pas été tendre avec la Cabot. Pourtant elle était là, et une vague de chaleur m’envahit alors. Elle avait eu peur pour moi, elle comprenait ce qui c’était passé et d’où venaient mes soupçons. « Ca va, je pète la forme, j’suis sous morphine. » répondis-je en désignant d’un petit geste de menton la poche qui s’écoulait dans mes veines, suspendue sur le pied à perf au dessus de ma tête. « T’aurais pu mettre ton autre blouse par contre… » commentai-je, référence à son petit défilé de la dernière fois, où les choses s’étaient alors enflammées entre nous. Là, elle avait sa tenue classique d’interne, bien moins sexy… Mon regard se posa sur son présent. « Fallait rien amener… Merci. » lui soufflai-je en attrapant le paquet. « Je peux l’ouvrir ? » demandai-je, curieux de découvrir ce qu’il renfermait.


Peu de temps après, on fut interrompus par une autre arrivée. Masque, charlotte, blouse. Même avec cette accoutrement, je ne pouvais pas ne pas la reconnaître, surtout quand la demoiselle se plaignit de l’accoutrement qu’elle avait été forcée d’enfiler. Je rigolai, malgré moi, malgré les céphalées, la fièvre et tout ce qui m’affaiblissait. « T’es canon comme ça Gaby, j’suis sûr que tous les docs de l’hosto vont craquer pour toi. » J’avais surement du trop regarder Grey’s anatomy et les trucs cul cul du genre pendant mon hospit, pour croire qu’ici les soignants passaient leur temps à batifoler. En tout cas, je présentais la nouvelle venue à mon autre amie : « Gaby, je te présente Bambi, je ne sais pas si vous vous connaissez déjà. Bambi est interne ici. »

12 JANVIER – 10h30 - @Malicia Lewis


C’était trop long, cette hospitalisation… J’étais toujours sous perf. Germes résistants, sans compter que mon corps avait été affaibli par l’intervention et qu’il me fallait encore beaucoup de repos pour me remettre. Heureusement, j’avais des visites. Limitées, sous condition d’hygiène strictes, mais des visites quand même. Et quand je vis miss Lewis apparaître dans ma chambre, un sourire étira mes lèvres. D’emblée, elle me questionna sur l’innocence de mes rivaux de toujours. « Pas tous malheureusement… » Certains fourbes avaient profité de ma faiblesse parmi la racaille verte. Mais la vengeance était un plat qui se mangeait froid, j’allais le leur rappeler. En attendant, je voulais profiter de la visite de la brune, et pas pour échafauder des plans fous. La dernière fois qu’on s’était vu, elle filait un mauvais coton, d’où ma fixette auprès d’elle sur les mathers. En effet, la lowell m’était apparue alors comme une junkie en manque prête à tout pour sa dose. C’est donc avec une certaine inquiétude que je la questionnai : « Comment tu te sens Malicia ? » J’avais été tellement absorbé dans mon tourbillon de délires parano que j’en avais oublié de prendre de ses nouvelles et je m’en voulais presque…

17 heures. Voilà qu'enfin, elle se décide à aller voir Cole. Ouais, à l'hôpital. Au début, elle n'y croyait pas puis, finalement.. C'est vrai que ça donne enfin l'explication à tout ceci. Le pourquoi, cette fin d'année a été sous tension et qu'elle a dû s'éloigner de son meilleur ami. Hésitante c'est vrai, légèrement rancunière mais peut-elle réellement lui en vouloir ? Parce que dans le fond, ce n'est pas de sa faute. Une tumeur. C'est ça l'explication mais elle s'en fiche, parce que tout ce qui l'inquiète, à ce stade, c'est l'état de Cole. Elle ne peut pas être indifférente à ça.. Elle doit être auprès de lui. Alors en fin d'après-midi, elle se rendit à l'hôpital et jusqu'à sa chambre. Elle ne sait pas si elle restera ou si elle sera de passage.. C'est avec un pas hésitant qu'elle toque à la porte, tout en l'ouvrant par la suite. T'as rien trouvé de mieux pour m'attirer ? dit-elle avec tout de même ce sourire légèrement amusé.. alors qu'elle s'avance un peu plus vers lui. Comment tu te sens ? Elle se souvient encore de leur dernière conversation, des mots échangés et de tout le reste. Comment c'était difficile cette fin d'année. Mais c'est certainement pire, maintenant.

10 janvier 2017, 11 heures. En entrant dans la chambre de l'ancien parano qu'avait été Cole, je ne reconnus pas sur le coup Bambi, ce n'était que lorsque ce dernier vint nous présenter que je vins me souvenir qu'en effet on se connaissait plutôt bien, notamment grâce à la mode et plus récemment à nos chiennes. Mais ma rencontre avec la jeune femme remontait à y'a un an à la Fashion Week de Paris où j'avais décidée d'emmener ma cousine avant son départ pour l'Argentine, j'espérais ainsi secrètement la faire changer d'avis en vain. Mais pour l'heure, Cole vint me faire savoir que j'étais particulièrement sexy dans cet accoutrement plus que ridicule et que j'allais faire craquer tous les docteurs de l'hôpital. Alors je vins lui répondre, râlant de nouveau. "Gna gna tu sais que je pourrais t'étouffer avec ma charlotte si je veux", vins je lui dire en venant tirer la langue telle une enfant avant de reprendre. "Oui oui t'en fais pas, on se connait très bien toutes les deux et puis elle est pas devenue parano elle au moins. Comment tu vas Bambi depuis la dernière fois ?", venais je de taquiner Cole avant de saluer mon amie Bambi et attendant leurs réponses.

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10 JANVIER 14H – @Kyla Carmichael-Jobs
Trop prévenante, ne souhaitant pas aggraver mon état, Kyla glissa néanmoins avec humour une réflexion sur mon postérieur. « Ca tombe bien, j’avais pas envie de te les montrer. » répliquai-je avec un rire. « Je voulais qu’on m’aide à mettre mon costard, l’infirmière veut pas. » me plaignis-je avec une voix enfantine d’enfant frustré dans son caprice. « Elle dit que c’est pas pratique avec les perf mais je me sens à poil comme ça. » ronchonnai-je en tirant avec dégoût sur le col de ma chemise d’hospitalisé. « Dis, tu crois que tu pourrais m’attraper une cravate là dedans ? » demandai-je en désignant le placard de la pièce. Comme si un morceau de soie autour de mon cou allait me faire me sentir plus habillé. Ouais, on y croit. J’avouais avoir bloqué tout mon répertoire, incluant donc mes meilleurs amis, mes collocs. Quasi tout le monde, à quelques exceptions prêts. Ca étonna un peu Kyla, ce qui me faisait penser qu’elle n’avait pas du chercher à entrer en contact avec moi ces derniers jours, parce que oui, elle avait été blacklistée comme les autres. On dévia sur le sujet sensible. Forbes. J’avais besoin de savoir si leur liaison se classait dans la liste de mes nombreux délires ou si ça s’était bien produit. Elle confirma. Et ajouta ne pas se rappeler des détails, que de toute façon je ne réclamais pas. N’entrons pas en guerre. Pas encore. C’était bien aussi de s’essayer à ça. La discussion, calme, posée. Je me risquais à questionner Kyla sur sa relation avec Darwin. Pas de chevauchement avec la notre. Elle l’avait rencontré après notre séparation. « Ok… » J’savais pas si c’était bien en fait, c’était un peu bizarre de discuter de son nouveau mec non ? « Je l’aime bien. » avouai-je quand même, au sujet du petit blondinet, ne me doutant pas qu’il avait fait parti de ceux qui avait participé à ma descente aux enfers, celui qui avait envoyé le sms me décrédibilisant, ou encore celui qui avait nourri ma paranoïa sur Tate. Et ça devint encore plus weird quand la discussion s’orienta sur ma petite amie. « Feryel ? » Joue les innocents Cole. T’en as beaucoup des fausses copines afghanes ? Oui, c’était de Feryel qu’elle parlait forcément. C’était juste que je gagnais du temps pour essayer de paraître crédible dans ma réponse. On était censés être un vrai couple elle et moi, sauf qu’avec Kyla, fallait que je me concentre, elle me connaissait trop bien, elle risquait de déceler le mensonge derrière cette relation : « Que veux-tu que je te dise, on ne contrôle pas ses sentiments… »

10 JANVIER 17h - @Nina B.-Dunford

Plusieurs visites aujourd’hui, et c’est toujours la boule au ventre que je me redressai dans mon lit en entendant toquer. Cette fois, ce fut Nina qui avança dans ma chambre et je me crispais. Si avec certains, j’avais été dur, avec ma meilleure amie j’avais été horrible. « Nina… » Elle lança cette phrase avec humour, en approchant de mon lit et un petit sourire se dessina sur mes lèvres en voyant le sien. C’était bon signe non ? Si elle plaisantait ? Elle s’inquiéta aussitôt de mon état et je répondis : « Je vais bien, mais j’suis pas en état de me mettre à genou pour te supplier de me pardonner alors, je vais faire moins démonstratif… » Je pris une grande inspiration, pas vraiment coutumier des excuses du genre, mais aux grands maux les grands remèdes, je me lançai : « Pardonne moi Nina… » Je me souvenais ma fureur, je me souvenais mes mots, blessants, la distance que j’avais mis entre nous, sans raison, enfin parce que la folie que provoquait ma tumeur m’avait poussé à la voir comme néfaste pour moi…  

" Je préfère la vue de devant de toute façon " Éclatais-je de rire. Bah quoi ? Aucune honte à le dire, il le sait bien. En tout cas, ça ne m'étonne même pas qu'il ait voulu bien s'habiller pour rester dans son lit. Rien ne m'étonne de lui. Je regarde le placard derrière moi et secoue la tête de droite à gauche. " Tu veux jouer au gigolo avec seulement ta cravate pour habit ? " Concluais-je en refusant cordialement de lui filer quelque chose. " On pourrait croire que je veux t'étrangler et que c'est pour ça que je t'ai passé ça alors... " Peut être qu'avec sa paranoïa il avait contaminé quelques personnes, c'est bien possible. Ça m'étonnerait pas pour tout dire. Il était enfin de nouveau lui et pour ça, j'étais reconnaissante et peut être que 2017 serait une bonne année, qui sait. La conversation dévie sur Wade, Lucky, Darwin, Feryel. C'est très étrange mais c'est comme si on avait besoin de se prouver qu'on était clean l'un envers l'autre et de se prouver mutuellement qu'on avait avancé l'une sans l'autre, qu'on ne regrettait rien. On saura jamais, au final. Et vaut mieux pas savoir. Je le regarde et l'écoute. On ne contrôle pas ses sentiments. Son regard est droit dans le mien, il n'a aucun sourire sur le visage, aucune passion dans les yeux. Pas si bon comédien que ça, finalement. Je pose ma main sur la sienne et la tapote légèrement. " À qui tu veux mais pas à moi " Soufflais-je doucement. Il pouvait pas tenter de me berner sur ce sujet alors qu'on avait eu une relation éphémère, courte certes mais passionnée et fougueuse. Le haut de gamme à côté de ce qu'il vivait avec la Quincy. Mais c'est la vie. " Si elle est sympa, c'est l'important " Lâchais-je en souriant et me redressant. " Ça me fait plaisir... De te retrouver comme avant " Soufflais-je doucement. " Tu m'auras fait passer par toutes les émotions du monde en moins d'un an toi " Riais-je doucement. Ouai, un an... Ça fait pas un an qu'on se connait, pas un an qu'on a débarqué ici, quittant l'Europe... Et on en a vécu des choses. Et avec lui, je suis sûre qu'il y aura des tas de nouvelles choses à vivre. Douce et belle j'espère. Parce que la colère et la peine, j'aimerais éviter pour 2017.