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Mira le faisait rire et Bonaventure ne se souvenait pas d’avoir autant souri véritablement. Oh, il donnait l’impression d’être toujours heureux, d’avoir le « smile » à longueur de journée mais depuis qu’elle était entrée réellement dans sa vie, son visage s’était réellement illuminé. Mira mettait de la vie dans son quotidien et rien que pour cela, il l’aimait d’autant plus. « Donc si je comprends bien, je dois te laisser me couper les cheveux tranquillement alors que madame refuse que je lui touche les siens ? C’est moi où ce n’est pas équitable ça ? » la taquine-t-il en s’amusant à enrouler une petite mèche rose autour de son doigt rien que pour l’embêter un peu. Qui aime bien châtie bien après tout ?! « Je suis pas vraiment dans le délire des costumes donc tu risques pas d’avoir besoin de te déguiser pour réaliser un de mes fantasmes. En fait, c’est plus les lieux qui m’intéressent. Certains sont même un peu trop blasphématoires » rigole-t-il. Après tout, les fantasmes sont là pour mettre du piquant dans une vie sexuelle n’est-ce pas ? Et tous ne sont pas à réaliser, au contraire. C’est juste que les siens avaient tendance à révéler une partie de sa personnalité un peu rebelle et anticonformiste. Il secoua la tête de droite à gauche quand ils évoquèrent son mariage blanc et le Summer Camp. « J’étais persuadé que tu ne voudrais jamais de moi-même si j’étais dans un mariage blanc. Je voulais pouvoir t’aimer au moins une nuit histoire de la graver dans ma tête. En réalité, j’étais même persuadé que tu allais me dire qu’il valait mieux qu’on reste amis » avoua-t-il en toute honnêteté. Une raison qui l’avait poussé dans un premier temps à souhaiter pouvoir s’éclipser avant le petit matin pour s’épargner un friendzonage dans les règles.
« Je me doute, tu devais être fière de porter une aussi jolie robe » répondit-il en passant outre cette histoire de Jay et Summer car il souhaitait avant tout se concentrer sur sa petite-amie et oublier tout le reste. Mira était si importante dans sa vie, dans son cœur qu’il doutait que la principale intéressée en saisisse toutes les nuances. Par contre, lui annoncer qu’il détestait les bals n’était pas franchement l’idée du siècle. « Je suis romantique mais je déteste les bals. Si tu savais tous les événements mondains auxquels j’ai dû assister depuis ma plus tendre enfance sans compter qu’on m’a imposé des cours de danse en vain. J’ai deux pieds gauche sur la piste de danse » argumenta-t-il avant qu’elle ne prenne ses mains dans les siennes. « Les apprécier ? Je ne sais pas. Par contre, si cela te tient vraiment à cœur, je pourrais en supporter au moins un dans une année » reprit-il. Bonaventure était prêt à faire quelques compromis pour faire plaisir à sa douce. « En échange, Halloween prochain, on le passera ensemble »©TOWNTROTTER.
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