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Are you hiding from me, yeah?

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Mira le faisait rire et Bonaventure ne se souvenait pas d’avoir autant souri véritablement. Oh, il donnait l’impression d’être toujours heureux, d’avoir le « smile » à longueur de journée mais depuis qu’elle était entrée réellement dans sa vie, son visage s’était réellement illuminé. Mira mettait de la vie dans son quotidien et rien que pour cela, il l’aimait d’autant plus. « Donc si je comprends bien, je dois te laisser me couper les cheveux tranquillement alors que madame refuse que je lui touche les siens ? C’est moi où ce n’est pas équitable ça ? » la taquine-t-il en s’amusant à enrouler une petite mèche rose autour de son doigt rien que pour l’embêter un peu. Qui aime bien châtie bien après tout ?! « Je suis pas vraiment dans le délire des costumes donc tu risques pas d’avoir besoin de te déguiser pour réaliser un de mes fantasmes. En fait, c’est plus les lieux qui m’intéressent. Certains sont même un peu trop blasphématoires » rigole-t-il. Après tout, les fantasmes sont là pour mettre du piquant dans une vie sexuelle n’est-ce pas ? Et tous ne sont pas à réaliser, au contraire. C’est juste que les siens avaient tendance à révéler une partie de sa personnalité un peu rebelle et anticonformiste. Il secoua la tête de droite à gauche quand ils évoquèrent son mariage blanc et le Summer Camp. « J’étais persuadé que tu ne voudrais jamais de moi-même si j’étais dans un mariage blanc. Je voulais pouvoir t’aimer au moins une nuit histoire de la graver dans ma tête. En réalité, j’étais même persuadé que tu allais me dire qu’il valait mieux qu’on reste amis » avoua-t-il en toute honnêteté. Une raison qui l’avait poussé dans un premier temps à souhaiter pouvoir s’éclipser avant le petit matin pour s’épargner un friendzonage dans les règles.

« Je me doute, tu devais être fière de porter une aussi jolie robe » répondit-il en passant outre cette histoire de Jay et Summer car il souhaitait avant tout se concentrer sur sa petite-amie et oublier tout le reste. Mira était si importante dans sa vie, dans son cœur qu’il doutait que la principale intéressée en saisisse toutes les nuances. Par contre, lui annoncer qu’il détestait les bals n’était pas franchement l’idée du siècle. « Je suis romantique mais je déteste les bals. Si tu savais tous les événements mondains auxquels j’ai dû assister depuis ma plus tendre enfance sans compter qu’on m’a imposé des cours de danse en vain. J’ai deux pieds gauche sur la piste de danse » argumenta-t-il avant qu’elle ne prenne ses mains dans les siennes. « Les apprécier ? Je ne sais pas. Par contre, si cela te tient vraiment à cœur, je pourrais en supporter au moins un dans une année » reprit-il. Bonaventure était prêt à faire quelques compromis pour faire plaisir à sa douce. « En échange, Halloween prochain, on le passera ensemble »





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Il y a peu de partie de mon corps que j'apprécie réellement, et mes cheveux en font partie… notamment avec mes yeux . Ces deux choses, je les tienne de ma mère . Dès mon plus jeune âge la ressemblance était frappante, ce qui lui a certainement valu de me reconnaître lorsque je suis venue frappé à sa porte 18 années après son abandon. « C'est ça... enfin si c'est équitable… étant donné que tu portes les cheveux courts… si je te rate ça ne sera visible que très peu de temps. » dis-je très convaincante en hochant avec vigueur la tête un sourire aux lèvres. « la plus grande folie que j'ai faite avec eux… en dehors de la teinture… c'est de mettre deux tresses dreadlock dans mes cheveux lorsque j'étais ado. » dis-je avec un petit rire. Non on ne peut pas vraiment dire que je me mouille ou que je fais la folle avec ces derniers, contrairement dans le domaine sexuel ou … peu de choses m'effraient à vrai dire, ce pour quoi je n'hésite pas à lui parler de costume, si c'est ce qui le branche après tout. Ce n'est pas très différent du théâtre. « Ah oui, et lesquels genre mon chat ? » dis-je un sourire amusé aux lèvres. Les lieux ne me posent pas spécialement de problème comme l'ont montré notre séance de shopping et le moment charnel dans la cabine d'essayage… Peut-être juste le cinéma qui me freinerait un peu... simplement parce que je n'aime pas être dérangé lorsque je regarde un film, surtout si j'ai payé pour le voir. « Si je couchais avec toi, ce n'était pas que pour du sexe… Sinon je n'aurai pas autant eu du mal à te céder. » dis-je avec un petit sourire. C'est justement parce que j'avais peur de trop de m'attacher à lui, d'être incapable de le laisser repartir que j'hésitais tant… et la situation actuelle me prouve que j'avais raison.

« Mais oui, mais je n 'étais pas là à ces événements, c'est pour ça que ça ne t'intéressait pas… et puis j'ai de bonnes astuces pour m’éclipser lorsque l'ambiance devient trop lourde. » dis-je avec un petit sourire, me souvenant justement du bal où j'ai porté cette robe...et où la soirée s'est terminé dans la piscine d'Harvard, mes sous-vêtements faisant office de maillot de bain pour le coup. « Je ne sais pas danser non plus, c'est un avantage non négligeable, je ne te traînerais pas sur la piste de danse ! » dis-je avec un petit sourire en attrapant de nouveau ses mains que je joins aux miennes avec cette petite moue qu'il aime tant aux lèvres. « Juste un ? Et si je t'invite à 2 bals dans l'année... tu refuseras ? » Non, on ne refuse rien à une jolie jeune femme aux cheveux roses et qui plus est, est sa Vice-présidente. « Va pour Halloween, si ce n'est pas dans un cimetière. » dis-je avec un sourire amusé aux lèvres, avant de déposer tendrement mes lèvres sur les siennes. « Alors maintenant… Salle de bain ou chambre ? » dis-je en m'amusant à me mordre délicatement la lève inférieur en laissant mon regard reposer dans le sien.

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Pitié, pas les tresses dreadlocks ! « Mince, tu viens de tuer le mythe de la femme parfaite » se moqua-t-il gentiment. Il n’allait pas lui en tenir rigueur, il avait fait sûrement pire avec ses cheveux dont une horrible couleur blond platine. Le pire, c’est que dans le fond, ça ne lui allait pas si mal se souvint-il avec une certaine nostalgie. Ces derniers temps, il avait été plutôt calme question originalité histoire de ne pas se faire remarquer de qui que ce soit car Bonaventure se rappelait que trop bien que le moindre faux pas pouvait lui faire perdre tout ce qu’il avait une nouvelle fois. « Lesquels ? Au risque de passer pour le pervers du siècle, j’ai toujours rêvé de désacraliser une église… Faut dire que chaque dimanche, malgré ma conversion à l’Islam, ma mère me tannait pour que j’aille à l’église. Du coup, j’ai toujours fantasmé sur l’idée de faire l’amour dans ce lieu sacré » rigole-t-il. Chacun ses fantasmes, lui, il avait tendance à imaginer les pires lieux pour faire l’amour. Un jour, il arrêterait de s’ennuyer dans la vie.. un jour. « Hey à l’époque, j’en savais rien… je me disais simplement que vu la poisse que je me trimballais dans mes tentatives de séduction, une nuit, c’était déjà un miracle en soi » avoua-t-il sans aucune honte. Il était nul en matière de séduction, il le savait, pourquoi prétendre le contraire. « Le pire, c’est que j’ai eu du mal à croire que tu veuilles bien de moi malgré tout. J’étais certain que tu allai me sortir le traditionnel : je préfère que nous restions amis » hausse-t-il les épaules, fataliste. Heureusement, les choses s’étaient déroulées autrement pour son plus grand bonheur.

Par contre, l’idée de participer à nouveau à des bals ne l’enchantait pas le moins du monde. Bonaventure détestait ce genre d’événement pour la simple et unique raison qu’il avait l’impression d’être qu’une potiche bonne qu’à prendre des photos ou alors à attendre que la soirée se passe. « Deux… ça sera mon dernier mot » grommela-t-il avant de soupirer. « Pourquoi j’arrive à rien te refuser ? Dis moi, tu m’as jeté un sort ? » râla-t-il avant de pencher légèrement la tête sur le côté. « Halloween, en dehors d’un cimetière n’est plus vraiment Halloween. C’est comme se passer d’une maison hantée » bougonna-t-il pour mieux apprécier le baiser l’instant d’après. « Maintenant que tu en parles… on peut commencer par la salle de bain et terminer dans la chambre ? » dit-il en l’attirant contre lui pour l’embrasser longuement, la plaquant peu après contre le mur du couloir. « C’est que je veux visiter tout ton appartement »

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Une grimace passe sur mon visage lorsqu’il commence à se moquer des tresses. « Hey, te moques pas t’as même pas vu que ça donnait » dis-je avec une petite moue en soupirant légèrement avant de relever les yeux au ciel. « Attends, ça veut dire qu’avant, je correspondais au mythe ? » dis-je avec un petit sourire amusé aux lèvres. « Non mais ce n'était pas vraiment des tresses dreadlocks hein’ ! » dis-je en faisant un petit sourire d’ange. « Parce que bon les dreadlocks ce n'est pas génial mais moi c’était pour mettre un peu de couleur de gaîté dans mes cheveux. » dis-je essayant d’expliquer mais bon, c’est loin d’être évident lorsque je vois son visage se décomposer. « Non mais attend, je vais te montrer ce sera plus simple. » dis-je en descendant du canapé, partout rapidement dans ma chambre pour aller chercher une des nombreuses photos qui sont accrochées sur mon tableau de liège, revenant rapidement vers lui et lui donnant la photo. « Tu vois, ça ne fait pas si moche que ça ! » dis-je en haussant les épaules. Moi je me trouve plutôt bien sur celle-là, me rappelant surtout avoir une énorme ecchymose sur la poignée le jour où cette photo a été prise. J’étais vachement doué avec une palette de maquillage dans les mains tout de même… des années d’expérience en camouflage. Mais ce qu’il me dit par la suite me fait froncer les sourcils, tandis que je prends une expression… interloquée. Non carrément choqué en fait. « Une Église ? Mais oui t’es pas bien dans ta tête ! » dis-je en grimaçant, étant de religion catholique, même si je ne pratique pas vraiment cette religion de manière sérieuse ( n’allant pas à l’église tous les dimanches par exemple), je crois tout de même à toutes ses choses et faire l’amour dans une église. « Ok celui là de fantasme, tu peux le rayer de la liste de ceux que tu réaliseras avec moi. »» dis-je en secouant la tête, non même avec tous les arguments du monde, je crois que je me sentirai encore plus coupable que le fait de le rendre infidèle, tout comme il parle de cette première nuit passé ensemble, où tout a réellement commencé. « mais au juste… combien de personnes t’ont friendzoné pour que tu en arrives aussi vite à cette conclusion. » dis-je en haussant légèrement un sourcil, un petit sourire aux lèvres. J’imagine qu’il doit y en avoir un sacré nombreux pour que cela soit la raison.

« Peut-être que oui.. Qui sait, je suis peut-être une descendante des sorcières de Salem... tu ignores encore beaucoup de choses sur moi. » dis-je avec un très joli sourire mystérieux. « Après je peux même te dire que j'ai volé ton coeur. » dis-je avec un sourire attendrissant en passant ma main sur sa joue, avant de grimacer lorsqu'il parle de nouveau de cimetière. Il casse l'ambiance romantique que j'essaie de mettre !! « Mais.... Ça existe pas les fantômes aussi alors ? » demandai-je avec une légère moue pour être sûr de ce que j'avance, sinon c'est mort, je ne fricote pas avec des fantômes moi , par contre avec lui, sous la douche... ce genre d'idée est loin de me déplaire , surtout lorsqu'il est associé aux lèvres du jeune homme venant se poser contre les miennes , venant jouer avec les miennes. Mon corps ne tarde pas à se retrouver plaqué entre le torse du Quincy et le mur. « pour rentrer dans la salle de bain , il faut un dress code. » dis-je un sourire amusé en me décollant légèrement de ses lèvres pour dire ses quelques phrases. « On ne rentre qu'en sous-vêtements. » dis-je en passant déjà mes mains sous le t-shirt du jeune homme , venant laissé mes doigts glacés venir toucher la peau chaude de son torse

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« Okay… c’est pas si affreux mais quand même… T’es mieux sans » lâcha-t-il dans une grimace. Il pouvait lui mentir -et c’est ce que ferait un bon petit-ami ; mais Bonaventure n’était pas vraiment un adepte du mensonge. Cela lui arrivait de dissimuler la vérité pour épargner un ami mais avec Mira, il voulait être autant honnête que possible car il savait qu’il ne pourrait certainement jamais lui avouer la vérité sur lui ou son passé. Néanmoins, il ne put s’empêcher d’éclater de rire en la voyant grimacer à son tour quand ils abordèrent la question des fantasmes. « Mais j’ai jamais dit que je voulais réaliser ce fantasme ! Je sais me tenir en société mademoiselle Hudson… Je dis juste que c’est un fantasme comme un autre » répliqua-t-il avec un sourire amusé. Le Quincy était bien trop croyant pour se permettre de souiller un lieu de culte mais dans son imaginaire, là par contre, il avait beaucoup moins de scrupule à le faire. « En fait, je crois que je serais vraiment incapable de te citer réellement un fantasme. Je suis plutôt du genre à suivre mon instinct dans ce domaine et de faire ce qui me passe par la tête » hausse-t-il les épaules. Oui, Bonaventure préférait agir plus que parler. « Ah si… un massage tantrique… J’aimerai bien essayé un jour. J’ai vu un reportage l’autre jour et ça m’a pas mal intéressé » ajoute-t-il, songeur. La question de sa petite-amie lui arracha une moue boudeuse. « Un peu trop à mon goût… Je crois que j’ai arrêté de compter au bout de la quatrième » soupira-t-il. Sa malédiction : le friendzonage. Dès qu’une femme lui plaisait, quelque chose coinçait. Le cauchemar éveillé.

Avec Mira, les choses s’étaient déroulées autrement et il s’en félicitait. « Voler mon cœur, ça, tu l’as fait, c’est sûr » répondit-il avec tendresse. Qui aurait pu croire qu’à force de répéter avec elle et surtout après avoir échangé ce baiser lors d’une énième répétition, il se serait mis à la voir autrement ?! La vie réservait de drôles de surprises songea-t-il avec un certain émerveillement. « Bien sûr que ça existe les fantômes ! » s’insurgea-t-il. Bonaventure adorait tout ce qui touchait au surnaturel. Il était un fan inconditionnel des vampires, des loups garous… Il ne ratait aucune émission sur le paranormal. Bref, il était un fervent « pratiquant ». Durant l’adolescence, il s’était même mis à la sorcellerie au grand dam de sa petite-amie de l’époque. Les doigts frais de sa belle lui arrachèrent un frisson et le ramenèrent à des choses bien plus sensuelles et intéressantes. « Alors si le dress code l’exige… » murmura-t-il avant de l’aider à lui enlever son T-shirt pour mieux s’attaquer à son haut à elle. « Tu es bien trop habillée » grogna-t-il entre deux baisers.





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« Boh je les aimais bien moi à l’époque ces petits rajouts. » dis-je avec un haussement d’épaules en récupérant ma photo avec une légère moue tout en regardant cette dernière. La jeunesse, le sourire aux lèvres. En regardant cette photo, on ne s’imagine pas ce qu’il y a derrière. Juste une photo qui ne reflète pas forcément la vérité. Je repose la photo sur la table basse, me tournant de nouveau vers Bonaventure lorsque l’on parle de nouveau des fantasme, grimaçant lorsqu’il évoque celui dans une église… ouais c’est quand même assez crade son idée là. «un fantasme , c'est fait pour être réalisé quand même.» dis-je en levant les yeux au ciel « tu insinues que moi … je ne sais pas me tenir en public ? » dis-je en haussant un sourcil avec un petit sourire outré aux lèvres, avant de rire. Après je ne peux pas le contre dire, il a eu une éducation un peu plus poussé que la mienne en ce qui concerne la société. « Rhô t’est pas drôle. » dis-je en soupirant légèrement lorsqu’il ne m’avoue toujours pas de réel fantasme que je pourrai assouvir pour lui « C’est pas le genre de truc avec des œufs de Jade ? » dis-je avec un petit sourire amusé aux lèvres. Le genre de jouet sexuel à la Christian Grey ? « Et moi mes fantasmes ? ça ne t’intéresse pas de les connaître ? » dis-je un sourire coquin naissant à la pointe de mes lèvres . Enfin je vois bien que le sujet de la friendzone est sensible pour lui alors je hoche simplement la tête sans relancer la conversation à ce sujet.

« Mais non ! Me dit pas ça, je vais passer ma nuit, la lumière allumée a essayé d’effacer de mon esprit le mot « dame blanche » » et évidemment, c’est dans ces moments-là qu’on ne peut pas s’empêcher de répéter ce mot dans son esprit… de quoi me faire flipper encore plus… ou alors je vais entendre des bruits bizarres dans mon appartement ! Tout ce que j’aime grâce à lui... Non sincèrement je crois qu’Halloween l’année prochaine, c’est mort pour moi mais ça… il n’est pas obligé de le savoir à l’avance. Pour le moment j’ai bien l’intention de chasser ces fantômes et démons de ma tête, et pour cela, rien de mieux que le torse musclé du Quincy qui apparaît rapidement sous mes yeux, tandis que je relève mon regard brûlant de désir vers lui, l’attirant rapidement à moi, récupérer ses douces lèvres contre les miennes pour un baiser ardent comme la braise. Je lève mes bras pour lui faciliter l’enlèvement de mon top, avant de m’écarter légèrement de lui, passant une main dans mes cheveux lui adressant un sourire en coin. « Je suis peut-être encore un peu trop vêtu » dis-je en déboutonnant moi-même mon jean, le fixant très lentement glissé le long de mes cuisses, que je caresse par la même occasion, avant de m’en débarrasser définitivement. L’intention de faire un strip tease n’est pas encore là mais… j’ai bien l’intention de le faire saliver et de me faire désirer aujourd’hui, tout comme lui, me l’a fait subir la veille.

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Bonaventure n’était pas réellement d’accord avec sa petite-amie au sujet des fantasmes car pour lui, il y avait du bon à conserver un certain mystère, à entretenir l’envie de. Il aimait l’idée que certaines choses lui soient impossibles car justement, cela entretenait le mythe, cela rendait le fantasme que bien plus fort. A trop vivre de choses, on oubliait de les désirer. « Oh mais j’insinue rien du tout mademoiselle. Pourquoi, tu ne sais pas te tenir en public ? » la taquine-t-il, s’amusant de sa petite moue. Il aimait tellement ses petites mimiques qu’il en devenait totalement accro. Mira possédait un véritable pouvoir sur lui que par moment, ça en devenait effrayant. Après, être accro d’elle n’était pas une vilaine chose n’est-ce pas ? Cela le deviendrait si elle venait à le quitter car plus haute et dure serait la chute. Enfin, inutile de songer à des choses aussi sinistres. « Euh non, c’est des massages où ta masseuse est aussi nue que toi et se sert de son corps pour te détendre. Je suis pas vraiment un adepte des objets… je préfère donner du plaisir à ma partenaire autrement qu’avec un petit bout de plastique vibrant » plaisante-t-il. Oh il n’était pas fermé à la discussion mais Bonaventure préférait de loin qu’il n’y ait rien entre sa partenaire et lui lors d’un moment intime. « Quoique, j’aime bien les sous-vêtements comestibles » avoua-t-il. Il avait d’ailleurs, une assez grande panoplie de jeux érotiques dans une de ses armoires mais ça, ce serait pour une prochaine discussion. « Hey si je veux les connaitre, j’allais justement te poser la question… dis moi tout » répliqua-t-il avec sa curiosité légendaire. Il connaissait son fantasme du professeur mais était curieux de connaitre les autres.

« Si tu fais des cauchemars, je te promets de te changer les idées afin que tu fasses de très jolis rêves » répliqua-t-il avec un petit sourire en coin, un peu canaille sur les bords. Bonaventure avait d’ailleurs beaucoup d’idées pour lui faire oublier tous les démons et autres fantômes mais pour l’heure, il était bien plus occupé à désirer lui en faire la démonstration. Ses lèvres happèrent les siennes dans un langoureux baiser, brisant ce dernier uniquement pour pouvoir lui retirer complétement son haut. Son regard acheva de la déshabiller. « Beaucoup trop vêtue en effet » murmura-t-il d’une voix rauque en ne quittant pas du regard le moindre geste qu’elle effectuait. Mira semblait déterminée à le faire mourir de désir avant l’heure. « Il te reste encore quelque chose à enlever mais laisse moi faire… » dit-il avant de venir s’agenouiller devant elle, ses lèvres se posant sur son ventre plat alors que ses mains caressaient ses cuisses pour mieux remonter vers sa petite culotte dont il tira sur les coutures pour la faire glisser lentement le long de ses jambes. Il avait si faim d’elle qu’il ne comptait pas la laisser quitter ce couloir avant de l’avoir dévoré au moins une première fois songea-t-il alors que de sa main droite, il la forçait gentiment à relever l’une de ses jambes pour qu’elle vienne prendre appuie sur son épaule. Son visage se tourna et ses lèvres se déposèrent sur l’intérieur de sa cuisse qu’il mordilla légèrement pour faire grimper le désir chez sa propriétaire.





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Je regarde le jeune homme avec un petit sourire aux lèvres, abandonnant quelques secondes ma moue pour pouvoir lui répondre. « Si …Enfin ça veut dire quoi « bien se tenir en public » pour toi ? » dis-je avec un petit rire. Si ça consiste en manger proprement, il n’y a pas de soucis... Après en ce qui concerne faire des manières… je n’ai jamais fait de révérence de ma vie. Pourtant quelque chose me dit que cela doit être courant chez les Weasley. J’ai reçu une éducation stricte, très stricte même je dirai, mais cela reste tout de même modeste par rapport à celle de Bonaventure j’imagine. La preuve encore avec ces massages tantriques, où nous ne sommes pas vraiment sur la même longueur d’onde… enfin . « ça reste dans le domaine du sexe tout de même » dis-je en ne pouvant retenir un rire qui sort d’entre mes lèvres . « Ah oui mais ça tu peux encore le faire pendant une partie de jambes en l’air… les objets ça apporte un plus » dis-je avec un sourire coquin aux lèvres. Non mais ça ne me dérange pas d’essayer les œufs machin là, ayant déjà lu beaucoup de choses sur cette dernière et sur le plaisir que cela procure … et permet également de s’épanouir encore plus… Je me mordille légèrement la lèvre inférieure en imaginant la sensation de ces boules en moi, pendant que je bosse pourquoi pas, autant rendre le boulot plus…agréable. « je préfère manger la nourriture sur le corps directement que sur le sous-vêtement. » dis-je en continuant de lui sourire de cette manière si… coquine, avant que ce dernier ne me parle de fantasme « alors mes fantasmes…je dirai être la dominante … peut-être pas au point d’attaché mon partenaire mais .. j’aime contrôler. »dis-je avec un sourire aux lèvres. « après comme je t’ai dit.. Manger sur le corps de l’autre, je n’ai pas vraiment de lieu… oh si dans une limousine. » dis-je avec un regard qui en dit long sur ce que je pense, avoir un chauffeur de l’autre côté , qui ne voit rien… mais qui entend tout. « Après… peut-être aussi chez mes parents . A Columbus m’a mère a un super lit à Baldaquin… et c’est assez excitant je trouve. » dis-je avec un petit rire, pas sûr que ce soit un de ses fantasmes ça. Mais bon ma mère…est-ce vraiment ma mère au sens propre du terme ? Pas sûr.


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Bien se tenir en public, c’était assez vaste et dépendait avant tout de votre conception des bonnes manières. Un exemple : la politesse. Certains jugeaient que dire bonjour à un vendeur relevait du pénible alors que d’autres jugeaient cela le strict minimum. Bonaventure quant à lui, avait été élevé dans le sens des convenances sociales à savoir bonne tenue, politesse et surtout un flegme à toute épreuve. Il se devait de garder son calme en toute circonstance, ne pas faire de vagues et surtout donner toujours une bonne image de sa personne. Certains le qualifieraient de gendre idéal, d’autre de gars sans relief et sans saveur. Lui, il aimait simplement ne pas se faire remarquer du moins négativement. Bien sûr, il aimait faire le con, se lancer dans des défis ridicules avec son meilleur ami mais en dehors de cela, il veillait à toujours respecter son prochain qu’il soit riche ou pauvre. « Je dirais simplement être féminine en public… et éviter de me mettre dans des états comment dire… visibles rien que pour le plaisir de m’embarrasser. Pas besoin d’en faire des tonnes, je suis pas non plus du genre à faire des révérences en public » plaisanta-t-il à la fin de sa réplique pour tout simplement lui dire que malgré sa richesse et son statut social, il restait quelqu’un de simple dans le fond. Après tout, il n’avait aucun titre de noblesse et sans ce certificat d’adoption, il n’était rien d’autre qu’un namibien marié pour une carte verte. Pas de quoi fanfaronner en somme.

Pour sûr que le Quincy était beaucoup plus enclin à parler des fantasmes que de son éducation. « J’en suis pas très fan à la base mais après, si c’est pour s’amuser de temps en temps pourquoi pas… concernant le massage, c’est beaucoup plus intéressant quand tu es célibataire et que c’est le corps d’une autre femme… enfin il parait » se reprit-il sur la fin. Il n’avait encore jamais testé et s’il devait le faire ce serait uniquement s’il était célibataire ou si Mira se sentait d’humeur à le masser sensuellement à l’huile chaude. Bref, il s’égarait dans ses rêveries. « Par contre, c’est quoi cette histoire de boule de geisha ? » lui demanda-t-il. « Remarque, il existe des œufs vibrants que l’on peut actionner avec une petite télécommande. Cela pourrait être intéressant de te torturer à distance » rigole-t-il en l’imaginant serrer ses cuisses le plus discrètement possible alors que lui, depuis son boulot, déclencherait quelques vibrations sans qu’elle puisse rien contrôler. Oui, Bonaventure était un grand joueur même dans le domaine sexuel. Le tout était de réussir à ne pas passer pour un pervers sans nom. Les fantasmes de sa belle lui donnaient en revanche l’eau à la bouche… « Je suis à 100% avec toi mais le lit de ta mère… je crois pas que j’oserai… à moins que tu ne veuilles tester le bureau de mon père à Washington ou le cabinet de ma mère » répliqua-t-il tout en notant mentalement dans sa tête de louer une limousine très prochainement pour pouvoir réaliser un premier fantasme. Pour ce qui était de se laisser dominer, cela ne lui posait pas vraiment de problème. De temps en temps, cela avait du bon de céder les rennes à quelqu’un.







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J’écoute, le dos bien droit, un visage impassible, ses commentaires, ou plutôt ses explications concernant la bonne attitude à avoir en public selon lui. Totalement dans mon personnage ? Ou alors je me fous un peu de lui… peut-être un peu les deux je dirai. Je finis par laisser un apparaître un fin sourire sur mes lèvres. « Je suis pas féminine ? » lui dis-je en haussant un sourcil, le mettant au défi de me dire non ! Ce n'est pas comme si j’étais un garçon manqué hein’ ! Je vais mal le prendre sinon. Par contre mes sourcils se froncent à la suite… Ok encore une fois j’ai pas compris je crois. « Euh… genre pas de blague salace, de main sur l’entrejambe ou plutôt… pas de plaisanterie pour te mettre mal à l’aise ? » dis-je avec un petit sourire … moi j’aime bien la première idée, pour son côté fantasme de lieu en public, c’est plutôt pas mal. « t’as déjà rencontré le président des États-Unis ? » dis-je avec un sourire amusé aux lèvres, assez curieuse quand même de savoir s’il a déjà rencontré des célébrités, que ce soit à des bals de charités ou à je ne sais quelles autres soirées.

« ça apporte un petit truc en plus les objets… il ne faut pas en abuser, bien sûr, le vrai plaisir c’est au corps-à-corps , mais oui c’est bien pour s’amuser… Et ça permet de connaître un peu plus l’autre, sur ce qu’il aime, sur ses zones érogènes. » dis-je avec un sourire en coin, en recommençant à faire courir mes doigts sur le bras du jeune homme. Parler de sexe me donner…très envie d’un coup « Si tu fais ça alors que tu es en couple… Je trouve que c’est un peu de l’infidélité » dis-je en levant les yeux au ciel « déjà pourquoi t’irai te faire masser par une personne nue hein’ ? » dis-je en haussant un sourcil, parce que, pour moi, ce genre de massage, ça doit obligatoirement se finir au pieu, ou dans n’importe lieu où un rapport sexuel peut avoir lieu . « Alors euh… C’est pour muscler le périnée. » dis-je dans un rire, c’est bien le genre de truc à dire si des enfants tombent dessus, ils se posent par trop de questions comme ça . « Disons que c’est pour apprendre à mieux se connaître lorsqu’on est… Seule. » je dirai avec un petit sourire avant de rire à ce qu’il me dit. « je crois que la télécommande ne doit pas être trop loin de l’œuf aussi… pour la torture à distance j’en doute un peu. » dis-je en riant. Il faudrait que je cherche des sex-toys pour son plaisir à lui tient… Ça peut être un beau cadeau .« Oh un bureau ç a ne me dérangerait pas trop. » dis-je en haussant les épaules avant de rire. « Oh le canapé d’un psy… Non ça ne me dérangera absolument pas. » dis-je avec un sourire, je vais peut-être le choquer mais bon… tant qu'eux, ne sont pas dans la même pièce je vois pas où est le problème c’est un lieu comme un autre… eux aussi couchent ensemble non ?



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