Are you hiding from me, yeah?

Mira était d’humeur joueuse et séductrice et il commençait sincèrement à peiner dans son envie de jouer les raisonnables. Il faut dire que Bonaventure n’était pas vraiment raisonnable dans ce domaine au plus grand étonnement de ses proches ou de ceux qui le connaissaient à peine. Pour lui, c’était simple : ceux qui en parlaient le plus, en faisaient le moins. Or, il était silencieux quant à ses prouesses sexuelles ou ses conquêtes. Le jeune Weasley aimait le sexe mais n’aimait absolument pas en parler car trop pudique mais également trop respectueux de ses rares conquêtes car il faut le rappeler, ce n’était pas un chaud lapin. Au contraire, il cherchait une relation stable, quelque de solide mais jusqu’à Mira, tous ses essais s’étaient révélés des echecs. Une raison de plus pour la chérir davantage. « Je peux toujours essayer de te dire non mais ça sera dur, j’en ai bien conscience… Tu m’attires bien trop pour que je puisse résister très longtemps » murmura-t-il avec un petit sourire séducteur. « Quant à ma préférence, tant que tu es nue contre moi, le lieu m’importe peu » ajouta-t-il un brin sensuel alors qu’il l’attrapait par les poignets pour la faire cesser son manège. Il rigola en l’entendant pousser un gémissement plaintif. Au moins, il n’était pas le seul à être soumis à cette attraction. « Je préférais que tu évites de t’afficher nue sur des affiches hein… Pas certain que je puisse supporter que d’autres hommes te contemplent » grommela-t-il. C’est qu’il était vraiment jaloux, une première pour lui mais au-delà de cette jalousie, il y avait aussi une pointe de religion dans ses propos. Bonaventure s’était converti à l’Islam et s’il était très tolérant vis-à-vis des femmes et de leur habillement, voir sa petite-amie s’afficher nue publiquement n’était pas pour lui –même pour une bonne cause. Thanksgiving fut rapidement abordé. « En général, j’y reste quatre jours voire une semaine histoire de voir des amis sur Washington ainsi que profiter de ma grand-mère » répondit-il sans compter qu’il avait entrepris certaines démarches administratives au cas où le juge ne lui accorde pas son adoption à savoir visiter une autre entreprise et surtout voir s’il trouvait un appartement sur place. Il espérait vraiment que cela ne servirait à rien mais Bonaventure savait également une chose : il aurait besoin de partir vite s’il devait renoncer à Mira car la côtoyer en deviendrait vite insoutenable car hors de question que de lui imposer une relation cachée durant des années. « C’est pratique s’ils sont à Boston non ? » lui demanda-t-il pour connaitre un peu son état d’esprit vis-à-vis de sa famille.

Sa belle le quitta cependant très vite et il joua le jeu en fermant les yeux. Il fut surpris de la voir arriver avec une guitare électrique. « Les deux me vont même si j’ai une petite préférence pour l’acoustique » répondit-il avec un petit sourire. Il adorait la musique et surtout chanter. Summer et lui pouvaient passer des heures et des heures au karaoké au plus grand dam de Paris. « J’aime tous les styles de musique. En fait, j’ai pas vraiment de style préféré, je fonctionne au ressenti sur la musique… ça me plait ou ça ne me plait pas mais je bloque pas sur le style et toi ? Tu connais quoi en musique de jeux vidéos ? » l’interroge-t-il aussi curieux qu’amusé par l’idée.

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« Que puis-je dire à part que tu n'as aucune raison de vouloir me résister ? Après tout, je ne veux que ton plaisir… » et le mien par la même occasion. J'avoue que je commence à avoir chaud, son torse, la température de sa peau réchauffe mes mains, et cette sensation de toucher me procure de réelles envies qui me poussent également à le séduire à ce point . Cette tentation est juste créatrice de désir supplémentaire, ajoutant une légère touche de piment que j'apprécie réellement. « Mais un lieu ce n'est pas rien. Le faire sur ce canapé, ou dans la douche… ce n'est pas la même sensation. L'eau qui coule sur ton corps et le mien, rendant notre peau plus glissante, tout cela joue un rôle également… » dis-je un sourire très coquin, laissant le reste de mes pensées se transférer par ce sourire, par cette petite douleur que j'inflige à ma lèvre en la mordillant légèrement. Je pense que s'il ne l'a pas encore compris, cette fois il doit savoir que le sexe sous la douche ou dans l'eau est quelque chose que j'affectionne, très particulièrement. Pour une raison que j'ignore je dois l'admettre, mais l'eau, cet élément m'attire plus qu'il ne faut. Un soupir s'échappe de mes lèvres lorsque je me retrouve dans l'incapacité de le toucher. Oui là aussi, j'en conclus rapidement que je ne supporterai pas d'être attaché durant un rapport « Oh mais je parlais pas de moi . Je n'ai pas le physique pour faire ça. » dis-je en levant les yeux au ciel. Et bon me faire photoshoper ça ne m'intéresserai pas non plus. Mais diverses cicatrices sur le corps, en plus de celle de plusieurs centimètres sur mon mollet, ce n'est pas très vendeur, même pour une cause qui ne touche pas le corps humain. Mais j'avoue que c'est quelque chose qui me plairait bien de mener ce genre de campagne, de chercher un mannequin, de chercher un photographe, un slogan, c'est une cause qui me tient à coeur, autant que la violence, qu'elle soit faite à des enfants, à des enfants, ou simplement des inconnues…mais la cause reste personnelle. Je l'écoute ensuite me parler de thankgiving ayant abordé le sujet. Un tendre sourire s’installe sur mes lèvres lorsqu'il parle de sa famille, de sa grand-mère. J'essaie de m'imaginer le bien que cela fait de passer du temps avec une grand-mère. Je ne connais pas vraiment la mienne il faut dire. « profite en alors. , à partir du moment où tu agis comme un parfaite homme marié là-bas bien sûr. » dis-je en levant les yeux au ciel en riant. Des hommes entre eux, on ne sait jamais de quoi ils sont capables, une virée dans un bar qui se termine dans un bar à strip-tease et la suite dans une chambre d'hôtel… J'ai confiance en Bonaventure bien sûr… mais je ne connais pas ses amis, alors... qu'il ne profite pas trop non plus mais je suis loin de me douter à ce qu'il est en train de penser. « Oui bien sûr, je n'ai pas à payer le billet d'avion, c'est toujours ça d'économie ou de dépense en plus pour Noël. » dis-je avec un petit sourire. « Enfin il n'y a que la famille proche à Boston, peut-être décideront-ils de retourner à Columbus pour le reste de la famille… » dis-je en haussant les épaules, ne sachant absolument pas les plans de ma mère à vrai dire, elle a tendance à se décider au dernier moment... un des points en commun que je lui ai trouvé avec moi.

Je reviens finalement vers lui assez rapidement, ne l'ayant quitté que quelques minutes, le temps de rassembler ma guitare et mon ampli que j'ai posés à mes pieds. Je souris lorsqu'il répond qu'il préfère l'acoustique, ce que je peux facilement comprendre. « le concert d'acoustique ce sera pour la prochaine fois. » dis-je avec un sourire, possédant également une guitare classique dans ma chambre, d'où le choix que je lui ai demandé un peu plus tôt. « Mais je suis sûr que je peux te faire changer d'avis sur l'électrique, c'est génial tu vas voir. » dis-je avec un clin d'oeil, car pour ma part… je préfère l'original . JE passe une main dans mes cheveux, mémorisant ce qu'il me dit concernant ses goûts musicaux en apprenant un peu plus sur lui à chaque seconde passé à ses côtés. « j'adore le rock ! J'aime le fait de pouvoir mettre un casque sur mes oreilles, d'augmenter le son et de me couper totalement du monde extérieur. Et les textes ont une réelle signification, ce n'est pas comme dans certaines musiques pop où le but est juste de faire des rimes avec un joli mot. » dis-je avec un véritable sourire aux lèvres, lorsque je parle de ce que j'aime dans cette musique. « le mieux ce sont les festivals. L'ambiance est géniale ! » dis-je avec un sourire avant d'installer correctement ma guitare sur mes genoux. « à vrai dire je n'en connais qu'une. À toi de reconnaître. » dis-je avec un sourire aux lèvres, branchant rapidement mon ampli, jouant une première note au hasard pour vérifier le son, que ce dernier ne soit pas trop fort, pour les pauvres oreilles de mes voisins, avant de commencer à jouer.

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Comment voulez-vous qu’il résiste à une femme pareille ? Mira trouvait les mots justes pour le faire craquer, pour accroitre le désir qu’elle lui inspirait chaque jour. Bonaventure n’avait jamais connu pareille situation. Il avait été en couple par le passé mais son attrait pour sa partenaire s’émoussait assez rapidement. Peut-être, suppose-t-il que le fait d’être amoureux changeait la donne. « Note à moi-même, prendre une longue douche avec toi ou même t’inviter à ma prochaine séance de rééducation qui se passe en piscine » répondit-il sur un ton aussi bien charmeur que taquin. Ses mains se tendaient vers Mira mais il continuait de résister, voulant profiter un maximum de la situation. Toutefois, on pouvait lire dans son regard combien il était animé par la passion, par le désir. Néanmoins, il secoua la tête négativement. « Tu as parfaitement le physique de l’emploi à mes yeux… Tu es magnifique et lorsque tu es nue, je n’arrive pas à me détacher de toi. Petit cœur, crois-moi, tu as un pouvoir de séduction énorme mais je suis bien heureux que tu le mésestimes car ainsi, je peux te dire tous les jours combien tu es merveilleusement belle à mes yeux » souffla-t-il avec sincérité. Il commençait à comprendre que ses cicatrices la complexaient. Il n’était ni aveugle ni idiot et surtout, il suivait des études basées sur le comportement d’autrui. Mira ne se sentait pas belle ou du moins pas autant qu’une femme à la peau non marquée. Or, pour Bonaventure, toutes ces imperfections étaient des témoignages de son passé, de son courage et surtout de sa survie. Ils étaient marqués tous les deux mais lui, il avait pris soin de les dissimuler sous des tatouages.

« Je serais irréprochable mais pas parce que je suis marié mais parce que tu es dans ma vie et que je te suis fidèle » nuança-t-il. « ça et le fait que mes amis de Washington sont tous bien plus intéressés par leur image pour la risquer en fricotant dans des lieux louches. Je vais surtout parler politique et je ne sais quoi » hausse-t-il les épaules. Il y avait qu’avec Ael qu’il faisait des conneries plus grosses que lui. « En tout cas, tu me tiens au courant si tu quittes Boston ? » lui demande-t-il car Bonaventure s’inquiétait toujours plus ou moins de la voir disparaitre ou qu’il ne lui arrive quelque chose. Il avait perdu trop de proches par le passé pour ne pas développer une certaine paranoïa sur le sujet.

« Mais je n’ai pas dit que je n’aimais pas l’électrique… Juste que j’avais une préférence pour l’autre » répondit-il en souriant, la trouvant toujours en décalage avec l’image qu’il avait eu d’elle par le passé. Mira lui avait toujours paru comme un peu timide, réservée. Le genre de femme à aimer les choses calmes et douces. Là, il découvrait à quel point elle possédait un grain de folie. Il aimait tout ce qu’il découvrait d’elle, c’était hallucinant. « Cela fait un moment que je n’y suis pas allé… ça me manque mais le truc c’est que je peux pas rester debout durant des heures » avoua-t-il. Son dos le freinait dans bien des choses au quotidien, c’était un fait qu’il peinait à accepter réellement. Sa petite-amie se lança alors dans une petite impro, le poussant à deviner le thème du jeu et comment dire, il claqua dans les mains : « Mortaaaal Kombat ! Tin’ c’est pas avouable ce que je vais dire mais j’ai kiffé le film » rigole-t-il. Un bon navet mais il prenait toujours plaisir à le regarder -bon Kitana y était pas étrangère !

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J'entrelace mes doigts à ceux de Bonaventure, serrant doucement ma paume contre la sienne, fixant mon petit ami avec un regard amusé et séducteur à la fois . Je ne peux plus le toucher pour le moment, mais je laisse malgré tout mes paroles l'atteindre avec douceur, concernant ce que j'aime au niveau sexuel . Si un jour il veut me « faire plaisir » … et c'est gratuit en plus, si on ne compte pas les litres d'eau qui seront usés. « Oh pendant tes heures de rééducation, je ne suis pas sûr que ce soit le moment idéal… surtout s'il y a un kiné avec toi. » dis-je avec un petit sourire. Non je veux le garder que pour moi, je ne suis pas une exhibitionniste non plus. « je préfère largement la douche… ou la baignoire… mais j'en ai pas ici... » dis-je en soupirant légèrement . Prendre un bon bain chaud avec plein de mousses, ça me manque, alors en prendre un avec Bonaventure, ce serait le paradis. Mais ce dernier réussit toujours à me faire rougir, même lorsque je ne suis pas nue en face de lui. Ces compliments ont un réel impact sur moi, tous ces derniers me permettent de gagner un peu plus de confiance en moi, d'éloigner tous ses complexes, toutes ses critiques, cette violence psychologique dont j'ai été victime durant toutes ces années. Bonaventure réussit à repousser tout ça, et gagner cette bataille qui se livre dans ma tête. « Merci... Tu sais, ça me fait vraiment du bien de t'entendre dire ça, et j'ai même tendance à vouloir te croire… mais en même temps , je ne vois pas comment je peux rivaliser avec toi... Tu es toujours là à me faire des compliments et moi, à part te dire à quel point tu es formidable, que tu es super canon et que je t'aime un peu plus à chaque seconde, à chaque moment passé avec toi à te découvrir… Je me sens nulle au niveau des compliments. » dis-je avec un petit sourire, je n'ai jamais caché le fait que je suis nulle pour faire des compliments, même si je les pense, je n'ai pas les mois pour les exprimer de manière poétique comm il vient de le faire, me souvent plus souvent ridicule qu'autre chose au final.

« oui mais tu es censé être fidèle à ta femme pour eux mon chat ... or toi et moi on s'est très bien que ce n'est pas vrai. » dis-je avec un sourire amusé, après tout, si c'était le cas, il ne serait pas dans mon appartement à l'heure qu'il est, et on n'aurait certainement pas cette discussion . « Tu n'as qu'à imaginer que je remplace ta femme pendant ce voyage. » dis-je en haussant les épaules , avant de faire une légère moue à ses dires en soupirant, venant m'installer contre ses bras. « Ouah il promet vachement ton week-end , j'espère que t'as pas fait ton enterrement de vie de garçon avec eux. » dis-je en levant les yeux au ciel. A vrai dire je connais l'esprit joueur de Bonaventure et j'ai beaucoup de mal à l'imaginer vraiment sérieux… en tant que fils d'ambassadeur quoi ! « t'as peur que je ne revienne pas ? » dis-je un sourire tendre aux lèvres, avant de déposer juste un baiser sur les siennes.

J'adresse un sourire à Bonaventure, tandis que je lui explique ce qui me plaît vraiment ans cette musique, qu'est le rock. Ce n'est pas un son modifié par un ordinateur non, c'est vrai, le son qui en sort est réelle, il n'a pas été modifié comme dans les musiques pop ; la voie des chanteurs non plus, il est même d'ailleurs difficile parfois de voir la différence entre un live et une chanson enregistrée en studio. Ils ne jouent pas, ils ne font pas semblant, ils jouent avec leur âme et c'est vraiment ce qui me plaît « un jour ton dos ne te fera peut-être plus souffrir et tu pourras reprendre toutes ses activités qui te manquent tant… » dis-je doucement en le regardant. S'il a réussi à sortir de son fauteuil, c'est qu'il y avait de l'espoir, et cet espoir ne doit pas disparaître, ce pour quoi il fait de la rééducation. Un jour il jettera cette canne je suis sûr.e Je pose ensuite mon regard sur le manche de ma guitare, commençant à jouer la célèbre musique d'un jeu vidéo que Bonaventure ne tarde pas à reconnaître, je finis la mélodie, si on peut appeler ça comme ça, et pose mon regard sur lui . « C'est tout ce que tu retrouves à dire ? Et ma prestation tu t'en fous ! » dis-je mi-amusé, mi en colère également. Bah quoi, c'est pas facile à jouer, j'ai passé du temps à l'apprendre !

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Les doigts entrelaçaient à ceux de sa petite amie, il bavassait joyeusement cherchant à se faire aussi séduit que séducteur. Ce n’était pas une corvée, loin de là, tout était si naturel entre eux que par moment, il se demandait si elle n’était pas la réponse à toutes ses prières. « Je ne fais plus vraiment mes séances en piscine avec mon kiné. J’ai juste des exercices à faire seul, le plus souvent possible donc ma proposition tient toujours » répliqua-t-il avec une lueur assez coquine dans les yeux. Limite, il pensait déjà à privatiser la piscine rien que pour eux d’eux. « J’ai une grande baignoire chez moi après, je dis ça, je dis rien » ajouta-t-il en lui faisant un petit clin d’œil complice non sans venir dans la foulée, réclamer ses lèvres pour un long baiser. Il n’avait pas pu résister plus longtemps à la tentation qu’étaient ces dernières surtout lorsqu’il la vit rougir sous ses compliments. Il avait bien compris que Mira était complexée par son corps et qu’elle manquait de confiance en elle. Or, le rôle d’un petit-ami n’était-il pas de réparer ses erreurs ? Dans sa tête, ça l’était. Il voulait être présent pour elle et pas seulement physiquement. Il voulait l’aider à s’épanouir, à se réaliser en tant que femme comme elle lui redonnait confiance en sa virilité. « Crois-moi, c’est déjà beaucoup pour moi. Le simple fait que tu me dises m’aimer… c’est beaucoup. J’ai fini par croire au fil des années que je n’étais pas fait pour l’amour, que je ne méritais pas que quelqu’un m’aime. Je pensais que c’était le cas car à chaque fois, mon amitié était bien plus recherchée qu’autre chose » avoua-t-il avec une certaine nostalgie. « Et tu es là, près de moi à m’aimer envers et contre tout. Je n’ai besoin de rien d’autre pour être heureux » termine-t-il par dire en déposant un baiser sur ses lèvres.

« T’imaginer à sa place ? Aucun problème ! C’est déjà ce que je fais mais ouais, il promet mon week-end » rigole-t-il avant de secouer la tête de droite à gauche. « Je n’ai pas fait d’enterrement de vie de garçon. Je n’ai pas vraiment eu le temps car entre mon expulsion, le choix de me marier, trouver celle qui accepterait un tel pacte et préparer le mariage… J’avais pas vraiment le temps et puis, pour être honnête, sachant que c’était un mariage blanc, je n’avais pas envie de céder aux traditions. Cela aurait été malhonnête de ma part de pousser le vice à ce point » expliqua-t-il avant de lui demander qu’elle lui donne des petits signes de vie pour être certain de pouvoir la savoir en bonne santé. « Toujours ! Dès que tu n’es pas près de moi, tu me manques affreusement » lui dit-il avec un petit sourire séducteur ne voulant pas entrer dans les détails ni même livrer sa vision paranoïaque de la vie. Il préférait de loin savourer son baiser.

Oui, un jour son dos ne le ferait plus souffrir et Dieu que Bonaventure attendait cet avènement. « J’ai si hâte… j’en ai tellement marre de me déplacer comme un petit vieux » soupira-t-il. Il se plaignait rarement de son état. Oh, il était de nature publique qu’il se sentait misérable, diminué et qu’il manquait de confiance en lui à cause de son dos mais il taisait la douleur quasi permanente qu’il subissait. Néanmoins, ce fut un éclat de rire qui accompagna l’exclamation à moitié vexée de sa belle. « Cela coulait de source petit cœur ! Ta prestation était parfaite puisque j’ai trouvé la bonne réponse. Tu es la meilleure » souffla-t-il avant de l’embrasser pour mieux prendre délicatement la guitare dans ses mains et la reposer de l’autre côté du canapé. « Mais je peux te montrer combien je suis séduit par la musicienne que tu es » murmura-t-il en l’allongeant lentement sur le canapé pour mieux ravir ses lèvres l’instant d’après.

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j' écoute Bonaventure me parler de ses séances de rééducation, qui font partie de son quotidien autant que ses études ou son travail, et pourtant je l'interroge trop peu à mon avis sur ça. Je ne veux pas qu'il puisse croire que son handicap me gêne au contraire. Je l'ai connu avec, et ça ne m'a pas empêché de l'aimer tel qu'il était. « Si tu as besoin d'aide un jour pour faire des exercices ou t'étirer… tu peux me demander tu sais… Bon il y a peut-être un risque pour que je te fasse plus mal qu'autre chose mais bon. » dis-je avec un petit sourire aux lèvres. Je suis pas kiné, ça c'est sûr, mais si ça peut-être un moyen pour lui de se sentir moins diminuée à cause de son problème du dos… je suis prête à prendre des cours, tant qu'il n'y a pas de seringue ou de sang. « On n'a pas encore visité ton appartement tiens ! » dis-je en haussant un sourcil, un sourire taquin aux lèvres. Il faut juste qu'Amanda soit absente et ne débarque pas à l'improviste dans la salle de bain. « J'ai vraiment très… très très envie de prendre un bain avec toi maintenant. » dis-je lui laissant apercevoir un sourire très coquin sur mon visage. Son corps nu dans l'eau, contre le mien… je mords ma lèvre inférieure à cette pensée . Je laisse ses lèvres effleurer les miennes, avant de lui offrir un vrai baiser, essayant de lui exprimer par ce dernier tout ce que je ressens pour lui, et que je n'arrive pas à exprimer avec des mots. « Il ne faut jamais renoncer à l'amour mon chat… on peut en être privé pendant des années , mais ça ne veut pas dire que tu le mérites pas… juste que tu n'étais pas avec les bonnes personnes ou que ces personnes ne te mettaient pas assez en avant… Mais si toutes ces femmes ne t'avaient pas friendzoné... je ne serai pas là. » dis-je avec un petit sourire amusé aux lèvres, voulant faire réapparaître un sourire sur ces lèvres. « j'espère suffire à ton bonheur pendant encore très longtemps alors. » dis-je laissant un éclat de rire résonner dans la pièce.

S'il n'y a pas d'enterrement, il n'y a pas de mariage selon moi… Un mariage c'est bien… mais le vrai amusement c'est durant l'enterrement. Je regrette d'ailleurs qu'Abby n'ait pas voulu un vrai enterrement de vie de jeune femme, comme je les aime. Si j'avais pu l'organiser, on aurait fait la tournée des bars, des concerts, et certainement fini par un petit show privé... « Ouais je comprends… à quoi ça sert d'enterrer ta vie alors que tu n'as pas l'intention de rester avec cette femme. » dis-je en haussant les épaules, pouvant le comprendre, tandis que je viens me poser à ses côtés, posant ma tête contre son épaule et gardant sa main dans la mienne, jouant un peu avec ces doigts. « Mais tu avais envie de te marier . Enfin je veux dire avant toute cette histoire, le mariage c'était pas quelque chose qui te faisait peur? » demandai-je en fronçant légèrement les sourcils. Un mariage s'est sacré, ce n'est pas n'importe quoi … on partage tout, le patrimoine, la vie tout simplement. « Et si tu divorces de ta femme… elle va avoir le droit à la moitié de tes biens ? » demandai-je tout de même , un contrat de mariage, aurait peut-être paru suspect dans ces cas-là « j'essaie de te tenir informé si je bouge alors. » dis-je avec un petit sourire. Ce genre de chose ne me vient pas naturellement à l'esprit . La solitude m'a longtemps collé à la peau, et le fait de manquer à quelqu'un ou qu'une personne s'inquiète pour moi si elle ne me trouve pas, n'est pas encore systématique dans mon esprit, profitant pleinement de cette liberté et du fait de ne rendre de compte à personne. Mais pour Bonaventure, je fais l'effort de le marquer sur un mémo dans ma tête, si jamais je viens à fêter Thankgiving à Columbus.

Je passe doucement ma main sur la joue de Bonaventure, je n'aime vraiment pas voir ce sourire nostalgique, ou ce regard vide qui l'habite lorsqu'il parle de son dos. J'aimerais l'aider, l'aider à combattre cette douleur qu'il subit mais… je suis incapable, je ne sais pas comment faire, si ce n'est qu’essayer de lui prouver qu'il ne vaut pas moins que les autres hommes à mes yeux, que je l'aime comme il est tout simplement... Peut-être que ça suffira pour l'instant, mais je doute que ce soit une solution pour l'éternité. « Arrête-tu te déplaces tout de même plus vite qu'eux... la preuve, je suis sûre que si je vais chercher ma cire à épiler, tu vas détaler comme un lapin » dis-je avec un petit sourire aux lèvres. Il a fait l'effort de s'épiler une fois mais… ce n'est pas moi qui les fais alors ça ne compte pas vraiment n'est ce pas ? « Mon œil ouais... » dis-je tout de même un peu vexé. S'il y a quelque chose dont je suis fière, c'est de mon niveau à la guitare, et de ce côté-là, je ne rougis pas face aux compliments, peut-être même que j'en suis un peu trop avare. Je lui rends son baiser avec une petite moue tout de même lorsqu'il s'empare de ma guitare pour la dégager, en douceur heureusement. Je pose mon regard sur lui, voyant son regard, comprenant très bien où il veut en venir, avant même qu'il ne m'allonge sur le canapé et ne m'embrasse. Mais lève se joint aux siennes tandis que je passe ma main dans ses cheveux, léger sourire aux lèvres lorsqu'elles se détachent des siennes. « J'ai hâte de voir comment tu comptes t'y prendre… Ah et on ne couchera pas ensemble ! »

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Si elle en avait très envie, Bonaventure voulait bien descendre les marches deux par deux pour foncer à son propre appartement et lui couler un bain. Une envie pareille ne devrait pas être négligée n’est-ce pas ?! Surtout quand elle le regardait avec ce petit sourire coquin qui lui inspirait bien des choses pas très catholiques (ou musulmanes plutôt). « Je n’avais pas vraiment renoncé à l’amour, j’avais envie de tomber amoureux, de découvrir ce qu’était qu’aimer. C’est juste que comme tu l’as dit, je n’étais pas avec les bonnes personnes. Avec le recul, je me dis que j’ai bien fait d’attendre car tu es la cerise sur le gâteau » dit-il en déposant un baiser au coin de ses lèvres. « Je n’en doute pas une seule seconde petit cœur » rajouta-t-il au sujet qu’elle lui suffise à son bonheur encore très longtemps. Toute une vie ? Qui sait où tout cela les mènerait. Un mois, deux mois, un an, dix ans ? Il ne connaissait pas l’avenir et ne voulait surtout pas le savoir. « A moins que tu me supportes plus dans quelques semaines ! Imagine quand tu vas m’avoir sur le dos une fois divorcé, tu regretteras sûrement nos instants volés » rigole-t-il avant de lui faire un petit clin d’œil pour lui signifier qu’il plaisantait.

En parlant de mariage, il confessa ne pas avoir vécu d’enterrement de vie de garçon. A quoi bon ? Il s’agissait d’un mariage de raison. Bonaventure n’en avait pas vu la peine. « Exact » répondit-il avant qu’elle ne l’interroge sur ses projets. « Non, le mariage ne m’a jamais fait peur. J’ai toujours songé à me marier un jour ou l’autre. J’avais demandé mon ex petite-amie en mariage. Nous étions ensemble depuis nos seize ans, cela coulait de source entre elle et moi mais la première grosse épreuve, la belle s’est envolée. Je ne lui en veux pas, je n’aurais pas aimé être avec moi après les attentats. Maintenant, je me dis que c’était une belle bêtise que de la demander en mariage non pas à cause de son départ mais simplement parce que je ne l’avais jamais réellement aimé. J’étais attaché à elle, et j’éprouvais de la tendresse pour elle mais c’était un amour d’adolescent… aussi superficiel que puéril. A présent, si je devais me marier, ce serait après une vraie réflexion et non dans un schéma rassurant » expliqua-t-il. Il avait demandé à Lucy de l’épouser car ils étaient ensemble depuis longtemps. Il ne s’était pas posé de question, jouant la carte de la sécurité. Au final, il savait que leur mariage n’aurait jamais tenu très longtemps. « J’ai un profond respect pour le mariage et ça me tue d’autant plus de mettre marié uniquement pour pouvoir rentrer au pays » soupira-t-il pour qu’elle prenne conscience qu’être actuellement marié à Suzanne lui pesait réellement. En parlant d’elle… « Non, nous avons signé un contrat de mariage. C’est courant dans les familles de la haute… Tout y est prévu à la fois en cas de jugement favorable du juge comme dans le cas contraire » lui avoua-t-il.

Thanksgiving fut le prochain sujet à être abordé avant qu’elle ne lui offre une démonstration de ses talents de musicienne. « M’épiler c’est une vraie obsession chez toi ?! Tu n’aurais pas raté ta vocation ? » rigole-t-il avant d’écarter la guitare d’elle pour mieux l’allonger sur le canapé et la couvrir de baisers. Sa petite phrase le stoppa dans son élan. Comment ça ils n’allaient pas coucher ensemble ?! « Plait-il miss Hudson ?... » lâcha-t-il avec un sourire relevant plus de la grimace qu’autre chose. « Tu es… envahi par les anglais ? » reprit-il mal à l’aise en essayant de comprendre pourquoi subitement, elle ne voulait plus coucher avec lui. Où était la séductrice qui grognait de frustration ?!

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Mon esprit divague, imaginant ce qui pourrait se passer entre nous deux si nous nous retrouvons ensemble dans une baignoire... une grande baignoire, remplis de mousses … mon regard et mon cerveau se reconcentre sur le visage de Bonaventure et ses dires sur l'amour. J cette chose qui est si difficile à obtenir, et surtout à être réciproque. Être amoureux est une chose… être aimée en retour en est un autre… Et parfois le bonheur n'est pas forcément présent à la clé. « Il vaut mieux ça que de tomber amoureux d'un ou d'une salope qui te fait souffrir plus qu'autre chose tu sais. Tu peux pas savoir avec combien de mes j'ai pu sortir et rompre avec eux car je n'avais aucun sentiment… l'impression d'avoir un coeur de pierre c'est dur aussi. » dis-je avec un petit rire. J'avais déjà aimé dans le passé… mais en arrivant à Harvard, les diverses relations que j'ai pu entamer se sont soldé en échec avec le même constat : j'étais incapable d'avoir des sentiments plus forts qu'amicaux... jusqu'à u il y a plus d'un an et demi lorsque je suis tombé sur un student qui a réussi à réveiller cet organe vital qui bat pour l'homme devant moi à présent. Mais ça n'empêche que j'ai cette envie de liberté qui me colle à la peau depuis que je l'ai retrouvé. « T'en fais pas… quand j'en aurai marre, je viendrai me réfugier dans ma tour de 5 étages. » dis-je avec un clin d'oeil, faisant référence à mon appartement. S'il y a bien une chose à laquelle je ne renoncerai pas, c'est celui-là. Mon premier chez moi « et de toute façon j'en doute pas . Je sais déjà quelles sont tes passions alors si je veux avoir un peu la paix… je t'achète un comic ou un jeu Nintendo DS sur sherlock holmes. » dis-je ne riant. Il y a toujours moyen de consolider répits et moyen d tranquillité à deux.

« Je ne sais pas... c'est surtout que je me dis qu'après je pourrai te faire un massage pour soulager cette vilaine sensation de brûlure...et qu'il serait légitime ensuite que tu m'en fasses un en retour. » dis-je avec un sourire. Il y a toujours une raison, il suffit de fouiller un peu , de creuser comme on dit pour la trouver… Une femme agit presque toujours par intérêt je crois. Je le laisse m'arranger ma guitare des mains et s’allonger sur mon corps m'obligeant à mon tour à m'allonger sur le canapé . Malgré tout je l freine dans son élan en lui disant le fond de ma pensée, souriant amusé en constatant sa réaction et cette petite grimace qu'il n’arrive pas à transformer en sourire . « ça veut dire quoi ça « envahi par les Anglais » ? » demandai-je malgré tout, quitte à passer pour une blonde, je n'ai jamais caché que je n'avais pas un QI de surdouée non plus « Mais j'attends toujours que tu me montres comment je te séduis… » dis-je en riant… je suis sûr qu'il peut trouver d'autres arguments que des arguments sexuels… … moi j'en trouve pas alors il me surprendra comme ça

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Oh comme il la comprenait. Mira ignorait combien finalement, ils se ressemblaient sur bien des points. Combien de fois Bonaventure avait fini par être quitté tout simplement parce qu’il ne s’investissait pas dans une relation ? Combien de fois son travail et surtout une enquête bien précise lui avait fait perdre le bonheur ? Trop de fois. Il avait pourtant essayé de les aimer, de se détacher de son obsession mais elle finissait toujours par venir le hanter et gâcher ses relations. En serait-il de même avec Mira ? Il espérait que non car pour la première fois de sa vie, il était sincèrement amoureux d’une femme. « C’est sûr que je te laisserai tranquille ici » rigole-t-il alors qu’elle faisait référence au nombre d’étage à monter. Avec son dos, il ne risquait pas de revenir de sitôt. Il avait fait cet effort aujourd’hui parce qu’il avait envie de pénétrer dans son petit jardin secret au moins une fois mais il était certain que le jeune homme ne serait pas du genre collant. Bonaventure avait trop besoin de sa propre indépendance pour ne pas craquer. « Tu me connais déjà si bien… mais rassure toi, je bosse beaucoup donc tu auras largement le temps de te ressourcer ici » lui dit-il avec un petit clin d’œil.

En tous les cas Mira était obsédée par cette histoire d’épilation. « Hein hein… donc en fait, tu veux m’épiler simplement pour avoir une raison de me réclamer un massage ? Tu sais, y a plus simple : il suffit de m’en réclamer un » réplique-t-il avec un sourire amusé pour mieux se voir refuser son plus grand désir : l’aimer. Bonaventure était assez sceptique quant à ce revirement. Après tout, elle lui avait donné tous les signaux pour un agréable moment charnel alors qu’est-ce qui avait changé ? Il tenta maladroitement l’excuse des règles mais Mira ne comprit pas le sous-entendu. « Hum… grosso modo, c’est une manière imagée de parler des problèmes féminins… qui surviennent une fois par mois » lui expliqua-t-il assez gêné. Le type était diplômé de médecine et il peinait à expliquer à sa petite-amie de quoi il s’agissait. En même temps, il ne voulait pas passer pour un mufle auprès d’elle ou même pour un obsédé. « Bref laisse tomber… te séduire donc » changea-t-il de sujet en se redressant légèrement au-dessus d’elle pour pouvoir plonger son regard dans le sien. Puis, semblant avoir trouvé une petite idée, il commença à lui chanter une chanson qui avait beaucoup de sens pour lui. Bonaventure se pencha à nouveau vers elle pour mieux réfugier son visage contre son cou non sans continuer de chanter, sa voix grave venant chatouiller le creux de son oreille.

La chanson

©TOWNTROTTER.

Son handicap est quelque chose qui me touche à coeur, je veux faire mon possible pour qu'il ne se sente pas dévaloriser en ma présence, pourtant… je ne peux m'empêcher de me dire que mon appartement, se trouve vraiment en haut du tour, telle Raiponce. Mais je compte faire mon possible également pour que Bonaventure puisse y venir dès qu'il le souhaite, quitte à prendre mon temps pour monter les escaliers avec lui ça ne me dérange pas. Ici, nous sommes à l'abri des regards, nous pouvons faire ce que nous voulons sans que personne ne risque de nous surprendre . Et cet appartement, c'est mon lieu de vie depuis 4 ans, j'ai eu le temps d'y laisser mon empreinte, d'y mettre ma touche personnelle, et j'aimerai vraiment que Bonaventure découvre chaque petit coin de cet endroit. Pour une fois, que je souhaite m'ouvrir à quelqu'un, ce serait dommage qu'il ne puisse le voir qu'une seule fois « J'aimerai bien visiter ton appartement un jour… pour la baignoire bien sûre., mais pas seulement… et ton agence de détectives également… Je suis une bonne fouineuse, je peux faire une superbe assistance... » dis-je avec un sourire en coin avant d'ajouter. « Et… les patrons couchent souvent avec leurs assistantes... » dis-je en continuant de sourire, en me mordillant légèrement, continuant d'attiser son envie et son désir.

« Non mais j'aime bien aussi l'idée de soigner tes blessures, avec un peu d'huiles sur ton torse avec un bon massage… mais oui, j'avoue que je craque pour les massages... surtout les massages des pieds après une journée de boulot. » dis-je en riant. On peut dire ce que l'on veut, rester debout des heures, piétiner sans cesser derrière un bar… c'est fatigant, et quand il y a encore 5 étages à monter... mes pieds n'en peuvent tout simplement plus. « mais ça n'empêche que je préfère tout de même ton torse lorsqu'il est « vierge » de poils. » dis-je en souriant, passant ma main sur son t-shirt en souriant. Tant de signes qui montrent, en effet mon désir de lui, pourtant je le repousse plus ou moins lorsqu'il m'allonge sur le lit Je souris en voyant son air gêné lorsqu'il m'explique, laissant même un rire s'échapper de mes lèvres « ah d'accord j'ai compris mais non, ce n'est pas ça. » dis-je en souriant en passant ma main dans ses cheveux « c'est juste que je veux profiter de toi, et de ta venue ici … alors même si j'en ai très envie… je ne veux pas passer les 3 prochaines heures au lit avec toi. » dis-je avec un petit soupir. Les femmes sont compliquées à comprendre . « j'aurai dû dire « on ne couchera pas ensemble... tout de suite... » dis-je avec un sourire. « Et puis il y a mon chat là, tu l'as déjà traumatisée une fois. » dis-je en riant, en me redressant finalement pour voir comment il compte me séduire . Je redresse mon visage vers lui, en commençant à l'entendre chanter. Je souffle doucement, l'écoutant simplement, posant doucement ma main sur la sienne lorsqu'il vient se remette à mes côtés, sa voix contre ma gorge, faisant vibrer ma peau, m fait frisonner . Lorsqu'il finit, je tourne légèrement mon visage vers lui et dépose simplement mes lèvres sur les siennes, baiser simple, mais tellement profond. « Merci..."

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